Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 15 octobre 2014

Sondage : 75% des patients peu sensibles à la campagne de dépistage du cancer du sein « octobre rose »

 
Sondage spécial "Octobre rose"

 

75% des patients peu sensibles à la campagne de dépistage du cancer du sein « octobre rose »

L'impact de la maladie sur la vie de famille et sociale est « plus stressant que la peur de mourir »

60% des patientes satisfaites des informations fournies par leur médecin sur ce cancer

 

Carenity.com, une communauté en ligne qui regroupe près de 60 000 patients en France, dévoile les résultats d'un sondage effectué début octobre 2014 auprès de personnes atteintes d'un cancer du sein et/ou sensibilisées par la maladie*. Des résultats surprenants qui montrent qu'il reste beaucoup de travail pour sensibiliser et inciter au dépistage du cancer du sein.

Lien officiel : www.carenity.com

 

"En France, 1 femme sur 8 sera concernée dans sa vie par le cancer du sein. Le dépistage est une arme efficace pour lutter contre ce fléau, et une sensibilisation précoce permet de sauver des milliers de vie ! Carenity.com soutient les actions d'Octobre Rose. A cette occasion, nous avons voulu connaître l'impact de cette campagne auprès des patients et des personnes concernées. Des résultats mitigés qui montrent que le combat est loin d'être gagné et que la mobilisation doit être soutenue et renforcée". Michael Chekroun, président et fondateur de Carenity

Les trois-quarts des patients sont encore peu sensibilisés à l'importance du dépistage

Pour la très grande majorité des personnes interrogées, les messages autour du dépistage portés par la campagne Octobre Rose ne semblent pas encore porter leurs fruits. Seulement 25% des personnes interrogées ont été incitées à effectuer une mammographie de dépistage suite aux actions de sensibilisation. Un résultat mitigé qui démontre que les actions de communication et d'information doivent être encore renforcées.

 

Le cancer du sein encore méconnu sur certains aspects

Malgré les initiatives visant à informer la population sur le cancer du sein, la maladie est encore peu connue.

Par exemple, 30% des personnes interrogées ignorent encore que le cancer du sein peut aussi toucher les hommes (1% des cancers du sein concerne des hommes).

D'autre part, la majorité des répondants (55%) sous-estime la part de femmes touchées par un cancer du sein avant 40 ans alors que 10% des patientes ont moins de 40 ans au moment du diagnostic.

 

Les avis de la communauté Carenity dédiée au cancer du sein


Carenity, dans le cadre d'Octobre Rose, a également interrogé sa communauté dédiée au cancer du sein pour mieux connaitre leur ressenti face à la maladie.

 

Le bouleversement de sa vie familiale et sociale plus stressant que la peur de mourir

L'annonce du diagnostic d'un cancer du sein bouleverse profondément le quotidien de la femme. Le traitement et la guérison deviennent la priorité, souvent au détriment de la vie de famille, de la vie intime et de la carrière professionnelle. La patiente doit prendre rapidement des décisions importantes : quel médecin, quel hôpital, quel traitement ? Par ailleurs, la patiente sait que les traitements du cancer du sein (chimiothérapie, chirurgie, radiothérapie...) auront un impact sur son corps et donc sur son image de soi, sans parler du regard des autres. Ce qui ressort du sondage, c'est que les patientes sont plus inquiètes pour leur vie de famille (qui va s'occuper de ma famille pendant ma maladie ?) et leur vie sociale que par la peur de mourir d'un cancer du sein. Sans doute que les progrès thérapeutiques réalisés ces dernières années jouent un rôle important : détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut non seulement être guéri dans plus de 90 % des cas mais aussi être soigné par des traitements moins agressifs, moins mutilants ou entraînant moins de séquelles.

 

La moitié des répondants pensent que la prise en charge psychologique est bien faite en France mais mérite d'être améliorée. Compte tenu de la lourdeur du traitement et du stress induit par la maladie, des efforts restent à fournir pour proposer un suivi psychologique satisfaisant.

 

Une grande majorité de patients est satisfaite de la disponibilité de leur médecin. Même si certaines améliorations doivent être apportées, ils apprécient leur écoute et les informations apportées sur cette maladie anxiogène.

 

*Méthodologie :

Carenity a mis en ligne 2 séries de sondages, le premier auprès de l'ensemble de sa communauté entre le 1er et le 8 octobre 2014, et le second auprès des membres de la communauté dédiée au cancer du sein. Au total, 98 personnes concernées par un cancer du sein et 794 membres de la communauté Carenity ont répondu sur le site www.carenity.com.

 

Carenity en chiffres

Plus de 50 000 membres actifs

1 000 pathologies répertoriées

100 000 messages par mois et 30 000 traitements évalués

10 000 patients ayant déjà participé aux enquêtes

 

 

 

A propos de Carenity.com

Fondé en 2011 par Michael Chekroun, le réseau social Carenity.com rassemble toutes les personnes concernées par les maladies chroniques. Plus de 50 000 membres actifs, patients et proches, peuvent échanger au sein d'espaces sécurisés, suivre l'évolution de leurs symptômes et de leurs traitements.

Carenity participe également à l'amélioration des connaissances médicales en menant des enquêtes en ligne auprès des patients, en partenariat avec une trentaine de laboratoires pharmaceutiques (Sanofi, Pfizer, AstraZeneca, Biogen Idec, Janssen,...) ainsi que des instituts d'étude et sociétés de conseil (CSA, IFOP, Ipsos, Kantar Health...). Carenity est disponible en français et en anglais et sera disponible en allemand, espagnol et italien d'ici fin 2014.

Carenity est lauréat Scientipôle Initiative et du Réseau Entreprendre Paris et est labellisé Jeune Entreprise Innovante.   

Plus d'informations : www.carenity.com | www.carenity.co.uk

lundi 29 septembre 2014

#Sondage : Les patients aiment-ils leur médecin ?

Les patients aiment-ils leur médecin ?

 

95% des patients ont confiance en leur médecin traitant

78% des patients félicitent leur médecin pour son écoute

Mais la prévention reste à revoir...

 

 

Carenity.com, première communauté de patients en ligne, dévoile les résultats d'un sondage effectué auprès de 3 560 personnes représentatives entre le 5 juin et le 24 septembre 2014* sur leur perception de la relation d'écoute et de confiance entre patients et professionnels de la santé.

Lien officiel :

 

« A notre question "les patients aiment-ils leurs médecins ?", la réponse est clairement "oui" ! Cette relation de confiance est évidemment essentielle. Cependant, il existe un décalage entre ce que pensent les patients de leur médecin et ce qu'ils pensent de la qualité d'écoute des autres médecins et professionnels de santé en général. Ces chiffres nous permettent d'identifier des pistes pour améliorer notre système de santé et réfléchir aux évolutions possibles de la relation patient - médecin. Toujours avec ce même objectif de connaître l'avis des patients pour améliorer leur qualité de vie, nous effectuons chaque semaine des sondages en ligne sur des thématiques d'actualité liées à la santé. » Michael Chekroun, président et fondateur de Carenity

 

 

78% des patients félicitent leur médecin traitant pour leur écoute

Plus des trois quarts des personnes interrogées reconnaissent la qualité d'écoute de leur médecin, près de 78% d'entre elles la jugeant excellente ou bonne. La sensibilité et l'empathie de ces derniers face à leurs préoccupations et problèmes sont donc largement plébiscitées.

 

Selon vous, quelle est la qualité d'écoute de votre médecin ?
Excellente
28%
Bonne
50%
Médiocre
18%
Mauvaise
4%

 

 

 

 

96% ont confiance en leur médecin traitant

Si les médecins écoutent bien leurs patients, la réciproque est également vraie puisqu'ils déclarent à plus de 96% respecter les recommandations concernant la prise d'un médicament. Seuls 4% émettent des doutes et préfèrent ne pas suivre leurs recommandations et les traitements proposés.

 

Suivez-vous les recommandations de votre médecin relatives à vos médicaments ?
Tout à fait
61%
Plutôt
35%
Rarement
3%
Jamais
1%

 

 

 

 

Les autres professionnels de santé sont-ils à l'écoute ?

Hormis son propre médecin, Carenity souhaitait également connaitre l'avis des patients sur la qualité d'écoute des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers, etc.) en général. Ainsi, dès qu'il s'agit des professionnels de santé dans leur ensemble, les avis sur les capacités d'écoute des professionnels de santé sont plus mitigés. La majorité des interrogés semble tout de même satisfaite de la qualité de leur écoute, avec 59% la considérant excellent ou bonne. Néanmoins, ils sont 40% à se déclarer mécontents et à la juger médiocre, voire mauvaise...

 

 

Quelle est selon vous la qualité d'écoute des professionnels de santé en France ?
Excellente
4%
Bonne
55%
Médiocre
35%
Mauvaise
4%

 

 

 

 

La prévention comme point noir

Pour ce qui est de la prévention, les répondants sont plus lapidaires. Seulement 14% considèrent les acteurs de santé efficaces sur ce point. En revanche, la grande majorité pense que des axes d'amélioration sont à mettre en place ou relève une inefficacité dans les actions menées.

 

Pensez-vous que les professionnels de santé sont efficaces dans leurs actions de prévention ?
Oui
14%
Oui mais il existe des axes d'amélioration
39%
Pas vraiment
37%
Non
10 %

 

 

 

 

*Méthodologie :

Carenity a mis en ligne 3 sondages auprès de l'ensemble de sa communauté entre le 5 juin et le 24 septembre 2014. 3 560 personnes ont répondu sur Carenity. La représentativité de l'échantillon a été assurée par quotas : sexe, âge, CSP et localisation.

 

 

Carenity en chiffres

Plus de 50 000 membres actifs

1 000 pathologies répertoriées

100 000 messages par mois et 30 000 traitements évalués

10 000 patients ayant déjà participé aux enquêtes

 

A propos de Carenity.com

Fondé en 2011 par Michael Chekroun, le réseau social Carenity.com rassemble toutes les personnes concernées par les maladies chroniques. Plus de 50 000 membres actifs, patients et proches, peuvent échanger au sein d'espaces sécurisés, suivre l'évolution de leurs symptômes et de leurs traitements.

Carenity participe également à l'amélioration des connaissances médicales en menant des enquêtes online auprès des patients, en partenariat avec une trentaine de laboratoires pharmaceutiques (Sanofi, Pfizer, AstraZeneca, Biogen Idec, Janssen,...) ainsi que des instituts d'étude et sociétés de conseil (CSA, IFOP, Ipsos, Kantar Health...).

Carenity est disponible en français et en anglais et sera disponible en allemand, espagnol et italien d'ici fin 2014.

Carenity est lauréat Scientipôle Initiative, labellisé Jeune Entreprise Innovante et a rejoint l'incubateur Paris Biotech Santé en 2012.   

Plus d'informations : www.carenity.com | www.carenity.co.uk

 

 

CONTACTS PRESSE

Gildas Piquet-Friboulet - gildas@buzzpress.fr -

Laurence Delval - laurence.delvalrp@gmail.com -
Pour visualiser le communiqué au format texte brut, cliquez ici
Si le message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici

lundi 18 février 2013

« Maladies chroniques, maladies invisibles :


quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?
Comment contribue-t-il à l’avancée des connaissances médicales ? »

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Le web social leur permet d'échanger avec une communauté de personnes qui vivent la même chose qu'eux. Premier réseau social dédié aux patients et à leurs proches, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de leur état de santé.

Maladies chroniques : de plus en plus de patients en France…

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maladie chronique est « un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur une période de plusieurs années ou plusieurs décennies ». Les maladies chroniques touchent près de 15 millions de personnes en France et constituent un enjeu majeur de santé publique.

Pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées par les maladies chroniques que le réseau social Carenity a été fondé en 2011 par Michael Chekroun. Il s’adresse aux patients et à leurs proches pour leur permettre de suivre l’évolution de la maladie et des traitements, d’échanger au sein d’espaces sécurisés grâce à des applications personnalisées, et de faire progresser les connaissances médicales en participant à des enquêtes en ligne. Carenity regroupe en février 2013 plus de 12 000 membres au sein de 41 communautés de patients, un chiffre qui a triplé en 1 an. A terme, plus de 1 000 pathologies, y compris de nombreuses maladies rares, seront proposées afin de donner à un maximum de patients, ainsi qu’à leurs proches, la possibilité de se retrouver entre eux et d’échanger.

Des maladies souvent invisibles et silencieuses

Certaines maladies chroniques sont dites « invisibles », explique le Professeur Jean-Marie
Le Parc, rhumatologue à l'hôpital Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt)

Certaines maladies sont en outre « silencieuses », c’est-à-dire qu’elles sont présentes sans que les symptômes ne soient perceptibles. Le Docteur Corinne Antoine, néphrologue à l’Hôpital Saint Louis (Paris), mentionne le cas de l’insuffisance rénale.

 

Quant à la maladie de Crohn, maladie inflammatoire des intestins. « Elle évolue de façon imprévisible par poussées successives », explique le Professeur Yoram Bouhnik, gastroentérologue à l'hôpital Beaujon (Paris).

 

La « double peine » de la maladie chronique invisible : résultats de l’enquête menée auprès des patients

Les malades chroniques dont la pathologie n’est pas reconnue par l’entourage proche ou professionnel subissent une forme de « double peine ». Une enquête a été menée par Carenity auprès de 279 patients inscrits sur le site, souffrant de spondylarthrite ankylosante, de la maladie de Crohn ou d’insuffisance rénale.

La combativité caractérise le mieux l’état d’esprit du patient, même s’il est confronté à l’incompréhension des autres.

 

 
Au-delà du soutien : l’échange d’information, y compris scientifique
 

 

 

 
Internet a sans nul doute constitué une révolution pour de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques. « Les premiers forums ou listes de discussion ont permis à des personnes qui avaient peu de chances de se rencontrer dans la vraie vie, mais qui partageaient une expérience commune en matière de santé, d’échanger facilement », observe Madeleine Akrich, sociologue et directrice du Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) des Mines ParisTech. Dans ces nouvelles « communautés » est apparue une notion de « soutien mutuel », poursuit-elle, « similaire à des groupes de parole associatifs, mais qui déborde de ce cadre. Car au-delà du soutien, il y a un vrai échange d’information, jusqu’à l’information scientifique. »
Les premières expériences de forums ouverts, anonymes, sans modération, ont montré leurs limites, mais « une liste de discussion (qui est par définition réservée à des membres inscrits) constitue une communauté de fait qui s’autorégule et s’autocontrôle », estime Madeleine Akrich. « Les informations qui circulent dans ce genre d’espace sont souvent de meilleure qualité que celles éventuellement données par un médecin non spécialiste de la question, poursuit-elle. Une étude souvent citée sur un forum consacré au cancer du sein a montré que lorsqu’une information fausse était mentionnée, des rectificatifs étaient apportés en quelques heures, selon un principe collaboratif efficace. »

Un réseau social comme Carenity est plus qu’un prolongement de ces échanges « car il y a une dimension de collecte de données sécurisées, organisée par une instance extérieure », observe Madeleine Akrich. En outre, poursuit-elle, « dans des pathologies mal comprises, l’exploration collective que peuvent réaliser les patients est susceptible d’apporter des connaissances nouvelles ». Pour la sociologue, « la notion d’invisibilité n’est pas la motivation essentielle qui pousse les patients à adhérer à des réseaux sociaux. En effet, les personnes s’inscrivent certes pour rechercher du soutien, mais aussi et surtout pour mieux comprendre la pathologie. Elle revêt néanmoins une grande importance lorsque les personnes souffrent d’un problème de santé mal identifié des professionnels ou attribué à des causes psychologiques pures : faire en sorte que leur pathologie soit mieux reconnue et prise en compte par le corps médical est alors une motivation profonde des patients pour se rassembler », relève Madeleine Akrich.
 

Le réseau social comme espace d’échange libre

« Dans une maladie inflammatoire chronique des intestins (MICI), les contraintes et les difficultés sont grandes par rapport à l’image de soi, la vie sociale, la vie professionnelle, etc. », souligne Corinne Devos, patiente experte et bénévole de l’Association François Aupetit (AFA). Et pourtant, « c’est invisible », poursuit-elle. « Sur un réseau social, on peut sortir de l’isolement, s’exprimer sans tabou, et se nourrir de l’expérience des autres. Au-delà du partage d’expérience, on arrive dans le partage des solutions et des ressources, et cela devient un élément moteur, positif, comme un véritable interlocuteur. »
Le « carnet de bord » de Carenity « permet de suivre l’évolution de sa maladie », explique Corinne Devos. « Ainsi, on ne retient pas uniquement les mauvais moments comme on a tendance à le faire avec sa seule mémoire. C’est une fonction intéressante au niveau de l’historique des événements. »

L’expertise du patient appelée à devenir un service professionnel ?

Corinne Devos a suivi 40h de formation, en compagnie de professionnels de santé, pour intervenir comme patiente experte dans des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP). Elle réalise également du « coaching santé » pour l’AFA et s’interroge sur des formules qui permettraient à terme « de valoriser cette expertise ». « Un patient ne pose pas les mêmes questions à un autre patient qu’au médecin », souligne-t-elle. « Il interroge sur le quotidien de la maladie, les difficultés au travail, dans le couple, en famille, etc., c’est-à-dire l’expérience et le vécu du patient expert. Il est important d’être formé pour ne pas simplement inciter les autres à faire comme soi. Chacun doit aller vers des solutions adaptées à sa situation. »
« Le patient expert qui devient éducateur thérapeutique diplômé comme un infirmier devrait pouvoir être rémunéré pour ses services à terme »,
conclut-elle. « On pourrait sinon penser que l’un est moins compétent, moins professionnel que l’autre. »

Carenity en pratique

Carenity met gratuitement à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et des applications personnalisées de suivi de santé. Construit sur le principe d’une plateforme collaborative de patient à patient, Carenity facilite le partage d’informations de santé entre membres de façon anonyme et sécurisée. Le contenu médical a été élaboré en collaboration avec des professionnels de santé et les espaces de discussion font l’objet d’une modération quotidienne par des community managers salariés de Carenity.

L'apport de Carenity dans la vie du malade chronique selon l'enquête

 

 
Suivre sa santé, mieux connaître sa pathologie, créer et animer son réseau
 

 

 

 
Le suivi régulier d’une maladie chronique est important et notamment l’observance rigoureuse du traitement. Plusieurs indicateurs permettent au membre de Carenity de renseigner selon la fréquence qu’il souhaite son état de santé (forme physique, humeur, poids, sommeil, etc.), et de partager des informations sur ses traitements. Un tableau de bord représente graphiquement l’évolution des données renseignées et l’historique du suivi de la maladie, qui peut être partagé avec le médecin pour un dialogue plus fructueux. Un agenda permet de gérer les prises de rendez-vous et les événements médicaux.

Un contenu médical actualisé et varié est proposé aux membres de Carenity pour les aider à mieux appréhender leur condition. Des médecins spécialistes décrivent la pathologie à travers plusieurs rubriques. Des forums thématiques sont animés et modérés quotidiennement par des community managers de Carenity. Cette partie propose également quizz, enquêtes et sondages, ainsi que de nombreux outils pratiques : lexique médical, base de médicaments, contacts d’associations de patients…

Comme les réseaux sociaux généralistes, Carenity offre la possibilité de créer son groupe d’amis et d’interagir avec lui selon le niveau de proximité souhaité.
Carenity est un site entièrement gratuit pour ses membres. Ses revenus proviennent essentiellement de la commercialisation d’études réalisées à partir d’enquêtes anonymisées auprès de ses utilisateurs. L’objectif est de traduire les expériences individuelles des patients en connaissances mobilisables par des chercheurs et des industriels pour favoriser la mise au point, par les professionnels compétents, d’une meilleure offre de soins et de services médicaux.
 

Le modèle Carenity : une philosophie ?


Carenity repose sur une « conviction profonde », explique Michael Chekroun. « Longtemps on a écouté la seule parole du médecin pour comprendre les besoins des malades. Nous sommes en train de changer de paradigme : le web collaboratif, ou web 2.0, permet aujourd’hui de recueillir des informations pertinentes issues de la « vraie vie » du patient ». Ainsi, à la connaissance scientifique du médecin s’ajoute « la connaissance profane du patient », note Michael Chekroun. Ces informations, anonymes et agrégées, constituent de précieuses « données en vie réelle » que les industries de santé peuvent prendre en compte dans la mise au point de nouveaux traitements ou services médicaux. « La grande majorité de nos utilisateurs reconnaît que ces données anonymes permettent de créer une intelligence collective contribuant au progrès des connaissances médicales, et que cela constitue par ailleurs un outil puissant pour faire entendre la voix des patients », relève Michael Chekroun.