Nora ANSELL-SALLES

samedi 1 mai 2021

jeudi 29 avril 2021

MaQuestionMedicale.fr lance le premier outil de téléconsultation pour les infirmières au chevet de leurs patients


MaQuestionMedicale.fr lance aujourd’hui le premier outil de téléconsultation destiné aux infirmières, notamment libérales. Toujours dans l’optique d’améliorer le parcours de soins des patients et de faciliter la collaboration entre les différents professionnels de santé, la startup spécialisée en e-Santé propose un kit complet de télémédecine infirmier avec des outils connectés.

Ce kit propose d’échanger de manière sécurisée avec le médecin référent du patient lorsque l’infirmière est au chevet de ce dernier. Grâce à la tablette offerte par MaQuestionMedicale.fr, l’infirmière téléconsulte et peut recevoir des ordonnances et des avis médicaux 7 jours sur 7 et en toute sécurité.

Les infirmières sont rémunérées sur trois nouveaux actes (TLS, TLL et TLD) et pour chaque fiche de soin éditée pour la sécurité sociale (de 10€ à 15€ en fonction de la typologie de téléconsultation réalisée). Cette offre est rapidement rentabilisée, simple et pratique, elle répond aux besoins des infirmières libérales ou exerçant en EHPAD.

MaQuestionMedicale.fr développe tout un écosystème de type « réseau social de santé » autour du patient, connecté à son médecin, au pharmacien et à l’infirmière.

Enfin, l’entreprise de e-Santé ouvre actuellement son capital et permet aux infirmières et infirmiers de devenir actionnaires de MaQuestionMedicale.fr jusqu’au 31 mai prochain via une levée de fonds ouverte à tous les professionnels de santé libéraux.

Depuis notre création, nous souhaitons proposer des solutions simples et efficaces qui optimisent le parcours de soins des patients et facilitent la collaboration entre les différents professionnels de santé. En offrant aux infirmières cette solution de téléconsultation attractive et didactique, nous poursuivons nos objectifs de développer une médecine connectée d’avenir au service de tous" précise Jean Tafazzoli, médecin, fondateur de MaQuestionMedicale.fr.

Plus d’infos :

Offre d’abonnement mensuel au prix de 89€ par mois avec tablette offerte (amortie dès 5 actes/mois, moyenne des actes actuellement 4/jour).

Levée de fonds réservée aux soignants : https://www.maquestionmedicale.fr/invest/invest et mot de passe « mqm ».

Cliquez ici si vous souhaitez ne plus recevoir d'emails de notre part

A propos de Maquestionmedicale.fr

Créé en 2018, Maquestionmedicale.fr est le premier site de téléconsultation créé, financé et géré par les professionnels de santé, entièrement indépendant de toutes mutuelles ou organismes privés/publics. La société propose des outils à la pointe de la technologie, pour faciliter le diagnostic du praticien et le parcours de soin du patient. Une plateforme web SaaS assure les consultations entre les patients et leurs médecins depuis n’importe quel lieu, n’importe quel appareil, à tout moment. L’entreprise ouvre l’ère de la téléconsultation augmentée avec un kit IoT en Bluetooth et un bouquet de services pour faire bénéficier aux patients d’une prise en charge simplifiée.

Basée à Lyon, Maquestionmedicale.fr compte 3 000 médecins inscrits et plus de 200 000 consultations réalisées depuis sa création. Plus de 2 500 nouvelles inscriptions de patients s'effectuent par jour. À date, une levée de fonds de 1 million d’euros en Love Money. Les investisseurs sont uniquement des professionnels de santé. Une seconde levée de fonds plus importante est en cours.

Pour plus d’informations : https://www.maquestionmedicale.fr/

Contacts presse

Oxygen RP - Pauline Moreau & Pierrick Pichot

paulinem@oxygen-rp.com - pierrick@oxygen-rp.com

06 82 14 26 54 - 06 86 68 88 81


La Matmut ouvre un nouveau centre de vaccination Covid-19

Le Centre de Santé du Square de la Mutualité, géré par le Groupe Matmut, ouvre un centre de vaccination Covid-19 dans le 5ème arrondissement de Paris

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Créé en 2013 et géré par le Groupe Matmut, le Centre de Santé du Square de la Mutualité, situé dans le 5ème arrondissement de Paris permet à chacun de bénéficier, en un même lieu, au cœur de la ville, de l’expertise d’une équipe médicale pluridisciplinaire. 
Tout en continuant d’assurer ses missions de continuité des soins et d’accueil des patients atteints du Covid-19, il ouvre, avec la Mairie de Paris, un grand centre de vaccination au sein du Gymnase des Patriarches. 3 000 injections de doses de vaccin, par semaine, sont programmées au démarrage. 5 000 à terme.

Logo CSSM
Le Centre de Santé du Square de la Mutualité se mobilise afin de compléter l’offre de vaccination

Disposant d’une offre de soins complète (médecine générale et de spécialité, plateau technique d’imagerie avec notamment scanner et IRM, soins dentaires…), le Centre de Santé du Square de la Mutualité a été ouvert par le Groupe Matmut en 2013 et marque l’attachement du Groupe à concourir à une offre de soins accessible à tous. matmut.fr/groupe-matmut/acteur-citoyen/centre-sante.html 

Au plus fort de la crise sanitaire, le Centre de santé a joué un rôle important en faveur des patients atteints du Covid-19. Il continue à assurer cette mission d’acteur de soins de premier recours, avec une prise en charge globale intégrant dépistage, prise en charge en médecine générale et le cas échéant avis pneumologique et scanner thoracique.

Aujourd’hui, le Centre de Santé du Square de la Mutualité va encore plus loin puisqu’il ouvre un centre dédié à la vaccination Covid-19, afin de compléter l’offre de vaccination sur le territoire.
Adossé au Centre de santé, le grand centre de vaccination est situé au Gymnase des Patriarches, mis à disposition par la Mairie du 5ème arrondissement, 6 place Bernard Halpern.

Le principe de ce nouveau centre de vaccination est de fonctionner sans impacter l’activité du Centre de santé, afin de permettre à ce dernier d’assurer une continuité des soins et de poursuivre sa mission.

Le centre de vaccination, en pratique

• Gymnase des Patriarches d’une surface de 540 m2, à proximité du Centre de santé. Aménagé par le Centre, avec le soutien de la Mairie de Paris, de la Mairie du 5ème arrondissement et de l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM).
• Au démarrage, 3 000 injections par semaine, avec une montée en charge progressive (5 000 minimum, à terme).
• Prise de rendez-vous principalement via Doctolib, mais aussi par téléphone (01.55.25.01.90) ainsi qu’au Centre de Santé du Square de la Mutualité, pour sa patientèle. 
• 30% des rendez-vous seront dédiés aux patients éligibles du Centre de santé et de ses partenaires hospitaliers (IMM, Institut Curie…).
• Amplitude horaire (évolutive, jusqu’à 7J/7) : du lundi au vendredi, de 9h à 19h et le samedi, de 9h à 14h.
• Mobilisation des professionnels du Centre de santé, mais aussi de soignants retraités de l’IMM, partenaire du Centre de santé. Des étudiants en médecine se sont en outre d’ores et déjà portés volontaires afin de participer aux opérations de vaccination, ainsi que des bénévoles, pour l’accueil et l’orientation des patients. 

Commentant l’ouverture du centre de vaccination, Nicolas Gomart, Vice-président et Directeur général du Groupe Matmut a déclaré : « Le Groupe Matmut est historiquement proche de l’univers de la santé. Dans la crise sans précédent que nous traversons, nous avons notamment pris des mesures solidaires et extracontractuelles en faveur de nos sociétaires membres du personnel soignant. Nous nous sommes également fortement engagés sur les enjeux de santé publique, par exemple en intégrant à nos offres de complémentaire santé le remboursement des frais de dépistage et des vaccins Covid-19 ou encore la prise en charge des consultations chez les psychologues. 
Je suis enfin très fier de l’implication de tout le personnel du Centre de Santé du Square de la Mutualité, au bénéfice des patients. Notre démarche volontariste consistant à compléter l’offre de vaccination sur le territoire est une nouvelle preuve de notre engagement, compte tenu des enjeux actuels. »

A PROPOS DU GROUPE MATMUT

Avec plus de 4 millions de sociétaires et 7,6 millions de contrats d’assurance gérés, le Groupe Matmut est un acteur majeur sur le marché français de l’assurance. Il offre à tous – particuliers, professionnels, entreprises, associations – une gamme complète de produits d’assurance des personnes et des biens (auto, moto, bateau, habitation, responsabilités, protection de la famille, santé, protection juridique et assistance) et de services financiers et d’épargne (crédits auto, projet, assurance emprunteur, livret d’épargne, assurance vie…). Le Groupe Matmut compte aujourd’hui 6 400 collaborateurs. La SGAM Matmut a réalisé un chiffre d’affaires de 2,29 milliards d’euros en 2020.

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mardi 27 avril 2021

Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?


Fantôme de la colonisation : faut-il rendre au pays d'origine les oeuvres d'art "pillées" ou "achetées" plus ou moins légalement durant la période de la colonisation ?

Croisons notre regard...

VOUS  AVEZ UN AVIS SUR CE SUJET ET SOUHAITEZ RÉAGIR :
👉"Mine d'infos" vous propose de publier le fruit de votre réflexion...
Les contributions sont à adresser à la rédaction de "Mine d'Infos":

Merci d'avance de votre participation à la réflexion collective, sur un sujet délicat.

VOIR OU REVOIR LE DOCUMENTAIRE DE FRANCE 5 :

Résumé du contexte: 
En novembre 2017, le président Emmanuel Macron s'est engagé à restituer les œuvres d'art volées aux pays africains, à l'époquecoloniale. Parmi les 90 000 œuvres subsahariennes recensées dans les collections françaises, la querelle autour de ces restitutions se cristallise autour d'une œuvre, la sculpture du dieu Gou, volée au Bénin en 1894 et aujourd'hui exposée au musée du Louvre. D'abord simple butin de guerre, elle fut exposée lors de la première exposition coloniale de 1893. Révérée par Apollinaire, recopiée par Picasso ou étudiée par Le Corbusier, cette statue du dieu Gou, que l'on surnomme la "Joconde africaine", est aujourd'hui réclamée par son pays de naissance.

On en parle sur Tiktok
https://vm.tiktok.com/ZMeCAEj75/

lundi 26 avril 2021

Santé des fonctionnaires

COUP DE PROJECTEUR :
Les équipes de MfpsPrevention étaient sur le terrain le 8 avril dernier dans le cadre de deux opérations de prévention anti covid.

Les équipes de @MfpsPrevention en partenariat avec le ministère de l’Intérieur étaient place Beauvais le 8 avril 2021 dans le cadre d’une opération de dépistage antigenique #Covid_19.

En partenariat avec le secrétariat général du ministère de l’Économie et la  mutuelle Mgefi les équipes de  MFP Services* organisaient le même jour, la 1ère campagne de vaccination Covid-19 au sein du ministère de l’Économie des Finances et de la Relance.
*MFPServices acteur  Coordination & Innovation sur les enjeux de #prévention auprès des fonctionnaires. #Fonctionpublique #Sante. 

En savoir plus : mfpservices.fr

dimanche 25 avril 2021

REGARDS DE SOIGNANTS : celui du Dr Vladimir Mitz


Avant propos
Le Docteur Vladimir Mitz, chirurgien connu et reconnu sur la place de Paris, auteur de nombreux ouvrages sur la chirurgie esthétique et réparatrice, nous livre son regard sur l'évolution des techniques, les nouvelles attentes des patients, l'impact de la crise sanitaire... et nous parle de sa passion pour l'Art.



Bonjour Dr Vladimir Mitz, pouvez-vous nous brosser votre auto portrait ?
Je suis un chirurgien expérimenté qui a exercé longtemps en milieu hospitalier public, en chirurgie plastique réparatrice et esthétique, en microbiologie et chirurgie de la main.
Je suis de pure formation française en matière de chirurgie réparatrice, par contre j'ai appris la chirurgie esthétique aux États-Unis après ma période d’activité (4années !) de chef de clinique des hôpitaux de Paris.


Où exercez-vous votre art aujourd'hui ?

Aujourd'hui j'exerce en privé, mon cabinet est situé dans le Quartier Latin de Paris 75006; j'opère à la clinique du Louvre, ce qui me permet de traverser le pont des Arts au-dessus de la Seine : Cet itinéraire est très agréable, et me permet de réfléchir à chaque cas que je vais opérer avec calme et sérénité.


Quel regard portez-vous sur l'évolution de la chirurgie esthétique ?

La chirurgie esthétique a considérablement évolué ces 20 dernières années :
D’une part les techniques opératoires ont progressé vers moins de cicatrices et plus de sécurité avec les implants;
D’autre part les relations avec les patients potentiels ont pris une étrange tournure du fait du développement d’Internet qui impose ses lois de notoriété, et de la pression judiciaire à laquelle nous sommes soumis : tout aléa post-opératoire peut déboucher sur une plainte pour faute professionnelle... C'est donc à chaque fois sur la notion de bénéfice risque que nous devons insister pour chaque patient, lui qui a droit à une information orale et écrite qu'il n'assimile pas toujours. En cela les informations que nous donnons grâce à nos sites internet représentent un élément formateur mais exigent de notre part une constante mise à jour, et des efforts financiers non négligeables.


Pour rester sur le regard, pouvez-vous nous parler de la chirurgie de l'oeil  (paupières & cernes)

Je voudrais illustrer ces propos en prenant le cas particulier du vieillissement de la région du regard, l'apparition de cernes foncés à la paupière inférieure, et à l'exagération de la vallée des larmes, sorte de coulée qui s'approfondit depuis l'angle de l’œil jusqu'à la pommette :
Il existe deux tendances thérapeutiques complémentaires :
- d'une part la médecine esthétique qui permet par injection d'acide hyaluronique (un gel résorbable en 6 à 18 mois, plus ou moins dense , en fonction du fabricant et de ses produits) de  combler les creux en pratiquant l’injection en profondeur; mais  ce traitement a aussi des inconvénients: Remontée du gel en surface sous la peau donnant une coloration violacée; et puis quelques cas dramatiques ont été signalés comme une perte de la vision par injection involontaire dans un vaisseau sanguin local.
  Une autre situation déplaisante est l'existence d'une coloration très foncée autour des yeux, qui est d'origine plutôt génétique, et pour laquelle l'application de pommades dépigmentantes pourra apporter une solution ;
- d'autre part la chirurgie esthétique qui consiste à retendre la paupière inférieure, au travers d'une incision invisible sous les cils, en redrapant le muscle orbiculaire inférieur, et en enlevant les poches graisseuses responsables de l'aspect "poché" du regard; mais cette opération, appelée "blépharoplastie inférieure", si elle est mal faite peut entraîner un ectropion, qui est une éversion du bord libre de la paupière, donnant un regard catastrophique, qui s'arrange heureusement spontanément en général au bout de 2 à 3 mois.
On comprend facilement que la difficulté est de choisir quelle est la bonne méthode a conseiller dans chaque cas particulier : C'est là où l'expérience du chirurgien et du médecin est primordiale, mais toujours en respectant les désirs du patient dûment informé par les documents fournis, éventuellement par des vidéos de résultats avant-après !


Quelles sont les nouveautés en  chirurgie esthétique et réparatrice ?

Notre spécialité évolue en permanence, ceci grâce à des travaux scientifiques et des innovations apportées par des auteurs qui ne sont pas seulement des adeptes de technologie de pointe (comme les lasers, ultra fréquence, où la lumière pulsée), mais aussi des savants anatomistes qui sont capables de mieux comprendre les mécanismes intimes du vieillissement cutané architectural de la face et du corps (scanners 3D à différents âges de la vie).
La technique qui a le vent en poupe en ce moment est celle du LIPOFILLING : Il s'agit d'augmenter les volumes corporels par la greffe de sa propre graisse prise ailleurs ; on peut aussi refaire un sein après cancer sans implanter de prothèse mammaire, augmenter le volume d'un sein chez une jeune fille en prélevant la graisse au niveau de sa culotte de cheval, à condition qu'elle ait des réserves...  Il faudra en général s'y reprendre à deux ou trois fois, car seulement 30 % des cellules graisseuses greffées survivent par séance.
On choisit des toutes petites cellules graisseuses pour corriger les sillons nasogéniens, augmenter discrètement les lèvres, ou rajeunir des mains à la peau trop fine.
LES OPERATIONS POST BARIATRIQUES sont aussi devenues très fréquentes: Il s'agit de la correction des déformations de la silhouette après amaigrissement massif, lui-même consécutif à des opérations de type court-circuit digestif; du fait du nombre important de patients qui subissent cette opération lourde, il existe environ 20 % de patients présentant des surplus cutanés qu'il va falloir "retailler", parfois par des opérations longues complexes et combinées telle le body lift, où l'on découpe une bande de peau tout autour du corps, retournant le patient sur la table d'opération!
Enfin il existe des Tendances plus originales, liées à des normes raciales spécifiques, telle les demandes d'augmentation des fesses par implants siliconés spéciaux ou par lipofillings, voire une association des 2 méthodes. Un autre domaine en vogue concerne les "rhinoplasties ethniques" dont il y aurait beaucoup à dire.


Point d'actualité...

De quelle manière le coronavirus a-il impacté votre exercice 

L'irruption de la covid
La pandémie a provoqué deux phénomènes contradictoires :
   - une diminution de la demande opératoire en clinique ou à l'hôpital à cause du confinement, de la priorisation des patients qui a fait reculer la prise en charge de la chirurgie réparatrice et esthétique non urgente ;
   - d'autre part une augmentation d'environ 20 % de la demande en médecine esthétique qui a été rapportée dans quelques enquêtes internationales, à cause de l'effet zoom et du regard sur soi-même par le biais du traitre ordinateur- qui ne nous fait aucun cadeau sur notre apparence, avec ces lumières électriques verticalisées !
Personnellement je n'ai pas constaté dans ma clientèle une augmentation de la demande, mais une diminution de mon activité de près de 40 %!


Avez-vous constaté des changements de comportements chez vos patients: report de RDV etc.

Une planification plus
difficile et aléatoire
Les activités de consultation et de planification des opérations ont été rendues difficiles, car la restriction de déplacement a rendu incertain  l'accès au médecin malgré les autorisations requises et envoyées par mail; par ailleurs les cas avérés et soudains de covid ont entraîné l'annulation d'opérations programmées, sans omettre  le fait que certains patients n'ont pas pu réaliser de test PCR en temps et en heure pour subir leurs opérations prévues.
Une désorganisation évidente, mais qui n'est préjudiciable que dans le cadre de la chirurgie réparatrice après cancer, ou pour retirer les tumeurs cutanées ou profondes.


Quelles sont les interventions les plus demandées durant cette période de crise sanitaire ?

Le port du masque a décomplexé certains patients :
Ils ont souhaité faire une opération de rhinoplastie, ou des opérations des paupières, voire un lifting de rajeunissement pendant la période de confinement, ce qui leur permettait d'éviter le regard narquois de ceux avec lesquels ils ont l'habitude de travailler... Mais ils n'ont pas été si nombreux que cela dans ma pratique. C'est la démonstration que la vie normale en société ouverte est vraiment le moteur principal du regard critique sur soi.
Dans ma pratique personnelle
Les opérations les plus fréquentes ont été dans l’ordre :
a) les rhinoplasties, primaire ou secondaire
b) les changements de prothèse mammaire, à cause d'implants devenus défectueux après plus de 15 ou 20 ans, ce qui générait une angoisse et un sentiment d’urgence ;
c) les opérations esthétiques du visage, à type de blépharoplastie ou microlift (qui est un lifting cervico-facial léger pouvant se faire en ambulatoire)
c) des liposuccions pour des motifs variés : Gynécomastie (présence de seins saillants chez l'homme), petit bedon féminin, liposuccion de la moitié inférieure du corps, etc.
d) l'ablation de tumeurs cutanées ou sous-cutanées.
👉TIKTOK

Et l’Art dans tout cela ?

Avec l'expérience qui est la mienne, je fais une grande différence entre la pratique de mon métier chirurgical, qui est essentiellement une technique faite de gestes précis, et dont la base est un choix judicieux de quelle opération pratiquer pour chaque cas individuel, ce que nous appelons l'indication opératoire.
Tout cela est totalement opposé à l'art en tant que tel, l’art qui est un exercice d'imagination et de fantaisie: la pierre sculptée ne saigne pas, la feuille de papier raturée ne nous fera aucun procès; mais l'art est une partie nécessaire à mon oxygène de vivre, et je perpétue donc mon intérêt pour la visite des galeries, et la pratique du dessin, de la sculpture et de mon amour pour la musique, que l'on peut retrouver sur mes chaines vimeo, YouTube, et Dailymotion quand on y recherche mon nom, au même titre que j'y insère des informations sur la chirurgie plastique réparatrice et esthétique, domaines dont je ne peux me passer de l'exercice...

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles


 📚 Bibliographie 
  • Chirurgie Esthétique, Éditions du Cygne, 2006 (ISBN 978-2849240175)
  • Les liftings, Ellipses Marketing, 2004 (ISBN 978-2729818784)
  • Art-Thérapie, avec Marie-Claude Joulia, Éditions L'Harmattan 2003 (ISBN 978-2747546003)
  • La chirurgie esthétique, Éditions Flammarion, coll. « Dominos », 1995 (ISBN 9782729869809