MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
samedi 26 octobre 2013
vendredi 25 octobre 2013
MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos
MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos: Mine d'Infos a franchi la barre des 115463 visites aujourd'hui HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE: ...
A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos
a
franchi la barre des
115 463
visites aujourd'hui
HIT DES
PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:
Si vous aussi êtes sur twitter, je
vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2
En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/
Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la
Mgefi également sur le blog Mine d'Infos :
http://pressentinelle2.blogspot.fr/
Rappel :
Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et
de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois
dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard,
témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection
sociale.
La MGEFI
en faits et chiffres
■ Créée
le 13 septembre 2007.
■ En
2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par
l'Administration de Bercy.
■ La
MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260
collaborateurs au service des adhérents.
■ Un
réseau de 800 militants.
■ En
2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■
Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
Très bon
week-end
MINE D'INFOS: Libres propos signés François Besnier Pdt de l'Ass...
MINE D'INFOS: Libres propos signés François Besnier Pdt de l'Ass...: Affaire Loquet : Adultes sans solution à situations sans solutions ? L’action en justice menée par l’UNAPEI pour faire appliqu...
Libres propos signés François Besnier Pdt de l'Association Prader Willi
Affaire Loquet :
Adultes sans solution à situations sans solutions ?
L’action en justice menée par l’UNAPEI pour faire appliquer
les droits d’une personne handicapée, porteuse du syndrome de Prader-Willi
(SPW), a été largement commentée dans les médias. La justice avait ordonné à
l’État de trouver une place à cette personne dans un centre spécialisé. Le
ministère de la santé interjette un appel de cette décision puis se rétracte en
fin de journée.
Cette action a attiré l’attention du grand public sur un problème
réel. De trop nombreux adultes, porteurs de handicaps complexes avec, en
particulier, des troubles du comportement, ne trouvent pas de structures
médico-sociales pour les accueillir. Ils vivent chez leurs parents, dans des
situations souvent dramatiques. C’est le cas d’Amélie et son cas n’est pas
isolé. Une enquête menée en 2011 par l’association Prader-Willi France (PWF) montrait
que 60% des adultes étaient hébergés dans leurs familles et souvent sans
activité journalière extérieure.
Un secteur médico-social souvent inadapté
Pourquoi ces situations sont-elles si
nombreuses ? Il n’y a pas assez de places proposées, c’est vrai, mais il
manque surtout des solutions adaptées à ces cas complexes. Celles proposées par
le secteur médico-social sont encore trop rigides, manquent de la souplesse
nécessaire et de moyens pour s’adapter aux personnes. Dans la situation
économique actuelle de notre pays, on ne peut espérer la création d’un grand
nombre de nouvelles places. Il faut donc faire mieux, à partir des moyens
existants.
Dans le cas du SPW, les refus ou les échecs de
prise en charge sont très souvent liés à une méconnaissance des spécificités du
syndrome. Celui-ci met en échec les réponses éducatives ou organisationnelles
habituelles. Les situations de crise conduisant à des hospitalisations provoquent
des ruptures souvent irréversibles des parcours de vie.
Le risque de la judiciarisation : l’exclusion des personnes malades
Les recours en justice, s’ils devaient se
multiplier ne feront pas progresser vers des solutions durables. Ils risquent
d’induire une judiciarisation néfaste à la construction de vraies solutions.
Celle-ci a un effet pervers : les structures, déjà peu nombreuses,
risquent par peur de la sanction judiciaire, de fermer la porte à la prise en
charge de nos enfants. Une stigmatisation de plus, en réaction à la peur.
Le cas d’Amélie illustre parfaitement la
spirale perverse de la judiciarisation. L’État interjetant appel aurait laissé
la famille dans le désarroi et entraîné une procédure juridique, bataille
longue et coûteuse.
La lenteur des réponses aux demandes des
familles n’est pas acceptable, tout comme l’absence de réponse coordonnée des
acteurs concernés, pour proposer des aides et accompagner la famille dans la
recherche de solutions pérennes. On ne peut se contenter de l’affirmation des
droits des personnes handicapées sans que soient mises en place les solutions
permettant de les respecter.
Pour sortir de cette spirale, l’association
Prader-Willi France a donc décidé de saisir le Défenseur des Droits.
La co-construction est la solution
Les solutions seront issues d’une collaboration
des établissements médico-sociaux et du secteur médical. La création des
centres de référence (dans le cadre du Plan « Maladies Rares ») a
permis des avancées remarquables dans le parcours de soins. Mais il manque aux
sites du Centre de référence des professionnels de coordination sur l’aspect
psychiatrique et social permettant de faire le lien avec les établissements de
soins psychiatriques et le monde médicosocial. Le réseau de centres de
compétences associés, couvrant l’ensemble du territoire, doit constituer un
élément essentiel d’un accompagnement adapté. Il faut mettre en place les solutions
d’accueil temporaire (les séjours de
répits) essentielles pour construire ou revoir les projets de vie et permettre
aux personnes concernées et à leurs familles de souffler un peu (des
initiatives de ce type vont se concrétiser dans le cadre du plan obésité). Il
faut également s’appuyer en particulier sur l’expérience acquise par des
établissements sanitaires comme l’hôpital Marin de Hendaye, qui accueille
depuis plus de 13 ans des adultes pour des séjours temporaires. Des demandes
ont été faites pour augmenter le nombre de places offertes par cet
établissement, demandes sans réponse à ce jour.
Il convient de s’appuyer sur les établissements
médico-sociaux (IME, ESAT, foyers d’hébergements, foyers de vie, etc.) qui
accueillent nos enfants et s’efforcent de construire des solutions adaptées.
Ils disposent d’une réelle expertise qu’il faut faire connaître et partager. Encore
faudrait-il qu’ils aient tous un minimum de moyens pour accomplir cette tâche.
Associer tous les acteurs à la prise en charge
Les associations de familles enfin, par leur
connaissance acquise quotidiennement sont aussi des acteurs essentiels dans ce
travail. Les ARS (Agences Régionales de Santé) et les MDPH (Maisons
Départementales des Personnes Handicapées) doivent s’impliquer fortement dans
cette démarche et impulser le travail commun, la mise en place de solutions
cohérentes dans les régions et sur l’ensemble du territoire. Elles doivent aider
à diffuser l’information et à former les intervenants.
Le problème est complexe et il n’existe pas de
solution miracle. Les différents acteurs impliqués doivent travailler ensemble.
Oui, il faut donner plus de moyens aux structures qui proposent déjà des
solutions, oui, il faut assouplir les réglementations, s’inscrire dans une
logique de continuité des parcours de soin et de vie.
La co-construction des solutions ne doit pas
être simplement un slogan, un affichage, mais une réelle pratique de terrain. C’est
ce à quoi nous travaillons depuis des années, pour des solutions durables,
duplicables et consensuelles.
Un groupe de travail avec tous les acteurs
C’est pourquoi nous demandons au Ministère de la Santé la
création urgente d’un groupe de travail comportant les représentants de l’État,
des acteurs du secteur médico-social et des représentants des familles. Il
aurait pour mission de proposer, dans un délai assez court, des recommandations
portant sur l’évolution des procédures d’examen des dossiers et de la
réglementation, l’extension des solutions de répit et la coordination des
parcours.
François Besnier Président de l’association Prader Willi France
En savoir plus : leplus.nouvelobs.com/contribution/960686-.html …
J -11 « Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quelle place pour l’entreprise ? » 4 novembre 2013 Maison des associations de solidarité
En partenariat avec
MGEFI, SMI, APGIS, COVEA
Miroir Social
Vous invite au colloque
Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir
Quel rôle pour l’entreprise ?
Lundi 4 novembre 2013
Maison des associations de solidarité
10/18 rue des terres au curé - 75013 Paris
9h15-10h30
Réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale entre :
les âges;
les niveaux de salaire;
les catégories familiales;
les catégories professionnelles;
les tailles d’entreprise,...
les âges;
les niveaux de salaire;
les catégories familiales;
les catégories professionnelles;
les tailles d’entreprise,...
Bertrand Da Ros, directeur général de la mutuelle SMI
Corinne Prayez, directeur général de l'Apgis
10h45-12h15Quelle place à la négociation dans l'entreprise, dans les branches ?
Quelle est la place de la protection sociale dans la rémunération globale ? Est-ce sa place ?
Quel développement des formules individualisées au travers des sur-complémentaires et des retraites supplémentaires ? Sont-elles les futurs socles de la protection sociale de demain ?
En quoi les démarches de prévention des acteurs de la protection sociale peuvent-elles contribuer à la qualité de vie au travail ?
Bruno Serizay, avocat associé chez Capstan
Serge Lavagna, secrétaire national CFE-CGC
Brigitte Jumel, secrétaire générale de l'Union des Fédérations CFDT des fonctions publiques et assimilés
Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO
Eric Aubin, secrétaire national de la CGT (sous réserve)
Patrick Poizat, secrétaire général adjoint confédéral CFTC
Denis Falcimagne, Entreprise & Personnel
Participation
gratuite - Inscription obligatoire /Demande de renseignements :
redaction@miroirsocial.com
Coup de projecteur sur la participation de la MGEFI au
colloque
Comment réinventer
les principes de la mutualisation de la protection sociale ?
La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
www.mgefi.fr
Le saviez-vous !
Libellés :
Adhérent,
AFNOR,
Certification ISO 9001-2008,
Etat,
fonction,
Istya,
Mutualité Française,
publique,
qualité,
Relation,
www.mgefi.fr
jeudi 24 octobre 2013
Donner du sens à ses achats... c'est possible coup de projecteur sur Maisons du Monde
Partager une vision commune avec une ONG de terrain
Crédit photo Projet TFT
Inde
Créer les premières plantations de Sheesham certifié
au monde
Désormais, le Sheesham est cultivé spécifiquement par les agriculteurs et
leur fournit une nouvelle source de revenus. Ainsi, 35 000 pieds de Sheesham
ont déjà été plantés et plus de 400 fermiers parmi 40 villages sont impliqués
dans ce projet. Certains ne possèdent pas encore de Sheesham mais désirent en
planter dans leurs champs. Régulièrement, des plants leur sont distribués et
des formations leur sont dispensées pour leur apprendre à cultiver le Sheesham
de manière durable. La gamme Lubéron a
été la 1ère gamme fabriquée à partir de cette essence à obtenir un label.
Depuis, la gamme Stockholm bénéficie
également de ce label.
Crédit photo Inde Sheesham
Crédit
photo TFT inde Penjab collection coton
Crédit photo Inauguration pojet
sheeh XM cerémonie (Na) Tasha Stojkovic
Indonésie
Développer les forêts
communautaires de teck
Ce partenariat se traduit par la distribution de milliers de semis de
grande qualité, par la mise en place de programmes informatiques, de formation
à l’audit interne ou de cartographie des essences.
Derrière chaque
produit, une histoire…
Maisons du Monde
s’engage dans la traçabilité d’une des essences de bois les plus utilisées dans
la fabrication de ses meubles : le manguier, le sheesham, le teck et le
mahogany. Grâce à un système
d’étiquetage avec QRcode, les clients peuvent connaître la provenance de la
parcelle et de l’arbre des meubles.
" 250 références
certifiées chez Maisons du Monde"
Le Forest Stewardship Council®, organisation internationale
non gouvernementale créée en 1993 a pour mission la gestion responsable des
forêts du monde entier. Soutenu par les plus grandes associations écologistes
(Greenpeace, WWF…), le FSC® est aujourd’hui considéré comme le système de
certification forestière le plus crédible. Leurs exigences : respect des lois
du pays, des populations autochtones et des travailleurs, préservation de la
biodiversité et des ressources.Grâce à des audits annuels réalisés par des
experts indépendants, les produits
Maisons du Monde labellisés FSC® garantissent aux consommateurs la
certification des bois issus des forêts FSC®.
Intégrer le Club des Entrepreneurs
engagés pour la protection de la planète
1200 entreprises
engagées dans 48 pays " " Maisons du Monde 3ème donateur des
entreprises Françaises"
Maisons du Monde utilise le mécénat, en plus de
ses nombreuses actions d’approvisionnement responsable, comme un moyen de
pérenniser son activité et d’agir en faveur du développement durable.
Congés solidaires
Partager des émotions avec les
populations du monde
Depuis 2011, Maisons du Monde donne la possibilité à ses
collaborateurs de s’immerger dans un univers en rupture avec leur quotidien.
Sur leurs congés payés, ces derniers partent à la charge de l’entreprise
découvrir les activités des ONG financées par Maisons du Monde. Déjà 70 personnes, tirées au sort après acte de
candidature, sont ainsi parties à la découverte de Madagascar, du Pérou, de
l’Inde et du Népal accueillis par les populations locales. Cette formidable
expérience humaine est aussi l’occasion de s’interroger sur notre rapport à la
consommation, notre rôle dans le développement durable, celui de notre
entreprise… Une aventure impossible à vivre seul ou via un tour opérateur car
toutes les visites et les activités sont organisées par Maisons du Monde et
liées aux projets financés.
Nous étions tous
conscients de la chance que nous avions de vivre cette aventure. Nous avons
apprécié de superbes paysages et découvert le mode de vie de populations
éloignées, tout cela dans un cadre respectueux de l’environnement et dans une
démarche d'aide au développement. Loin, tellement loin du tourisme de masse
impersonnel ! Pierre du Service
Informatique - À son retour du Pérou
En 2012, Man & Nature était
consacrée « Meilleure Initiative 2012 » par la Clinton Global Intiative fondée
par l’ancien Président des Etats Unis d’Amérique.
Pour que frères et sœurs partagent la même enfance
L'association SOS Villages d'Enfants compte aujourd'hui
plus de 545 villages parmi 133 pays et vient en aide à plus d'un million de
bénéficiaires.
Depuis 2007, Maisons du Monde
soutient SOS Villages d’Enfants à travers le village de Raïpur en Inde.
Composée de 14 maisons, cette structure accueille 141 enfants orphelins ou
abandonnés. Un jardin d’enfants permet également l’accueil de 40 jeunes élèves
et l’embauche de 5 enseignants. Un programme de "Renforcement de la
Famille" permet aussi de soutenir 300 enfants supplémentaires issus de 142
familles très vulnérables. Grâce à son action, Maisons du Monde se place parmi
les 10 plus gros donateurs de SOS Villages d'Enfants France.
L'Agefiph et la 17e Semaine pour l'emploi des personnes handicapées
Plus que jamais mobilisés... autour de la formation !
L'Agefiph, pour la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées 2013, se mobilise sur la thématique de la formation et de l'alternance qui sera le véritable fil rouge de la semaine.
Face à une situation économique difficile peu propice aux recrutements, l'Agefiph fait le pari de la formation des personnes handicapées qu'elle a élevée en priorité sur les années 2012-2015, en y consacrant jusqu'à un tiers de son budget global pour 2013 (147 M€).
Courant 2013, l'Agefiph a renforcé encore son implication sur le thème de la formation en abondant à nouveau son budget à hauteur de 15 M€, en mettant en place un plan alternance afin de développer l'accès des personnes handicapées aux contrats d'apprentissage et de professionnalisation, et en apportant un soutien aux mesures gouvernementales sur les emplois d'avenir et les contrats de génération en direction des personnes handicapées.
L’édition 2012 de la Semaine fut un bon cru avec 320 évènements recensés, 22 000 personnes handicapées touchées et 3 800 entreprises participantes. C’est ainsi un temps fort de mobilisation des entreprises et des personnes handicapées ainsi que l’occasion d’une diffusion amplifiée des messages de l’Agefiph auprès de l’opinion publique.
Depuis 2010, cette Semaine se déroule sous le signe du partenariat FIPHFP – Agefiph – L’Adapt. Une coordination qui se repère grâce au macaron commun présent sur tous les documents édités pendant cette période.
Chaque année, l’Agefiph s’investit, avec ses partenaires, dans de nombreuses actions sur le plan national. Plus de 300 évènements seront organisés sur tout le territoire, notamment grâce aux opérations Un jour, un métier en action, Job Studio, Job Studio Alternance et Handichat qui sont déclinés en région. Opérations en lien avec le fil rouge.
Retrouvez tout le programme dans le dossier de presse
Libellés :
17e Semaine,
Agefiph,
Emploi,
FIPHFP,
handicapées,
Handichat,
Job Studio,
Job Studio Alternance,
opinion,
partenariat,
personnes,
publique
Une grande première à l'Adacemie de Médecine...
LES
MARDIS DE L'ACADEMIE DE MEDECINE
Mardi 29 octobre 2013, 14h00
CONFERENCES
INVITÉES
14h00 : Le
Service de Santé des Armées par Jean-Marc DEBONNE (Médecin général des
armées. Directeur central du service de santé des armées).
14h30 : La médecine générale :
une jeune spécialité pleine d'avenir par (ancien Président
du Collège National des Généralistes
enseignants - CNGE).
La médecine générale est
aujourd'hui reconnue comme une discipline médicale universitaire à part
entière. C'est l'aboutissement d'un long combat, emblématique d'une mutation à
la fois de notre système soins et surtout des mentalités, dans le monde médical
et l'opinion publique. Les avantages en termes d’efficience des soins comme de
Santé publique sont évidents : la médecine générale est un observatoire
indispensable de la population. L’expertise en médecine générale permet
l’ajustement entre l’offre de soins, les demandes des patients et les besoins
de santé. L’articulation entre santé
publique et médecine générale donne une dimension opérationnelle à cette
expertise, avec des conséquences économiques non négligeables. La
littérature internationale montre que les systèmes de santé fondés sur des
soins de santé primaires efficaces, avec des médecins généralistes possédant un
haut niveau de formation, fournissent des soins plus rentables et plus
efficaces que les systèmes moins orientés vers des soins de santé primaires. La
légitimité de l’expertise en médecine générale est désormais acquise et sa
pertinence est clairement établie : il appartient maintenant aux acteurs de
soins et de santé d’en partager la nécessité.
Agences
et autorités de santé
(Organisateur :
Michel HUGUIER)
Introduction par Guy NICOLAS (Membre de l’Académie
nationale de médecine)
Communications
La
décentralisation des responsabilités de l’État dans le domaine de la santé
publique par Renaud
DENOIX de SAINT MARC (Membre de l’Académie nationale de médecine.
Vice-président du Conseil d’État honoraire)
Les agences nationales de sécurité
sanitaires : constats et perspectives par Didier HOUSSIN (Agence d’évaluation de la recherche et de
l’enseignement supérieur) En près de vingt ans, le dispositif national
d’expertise en matière de sécurité sanitaire, actuellement constitué de huit
agences, a évolué dans sa composition mais il a perduré. S’il a permis un
renforcement de la capacité de l’État à protéger la santé de la population, il
n’a pas garanti une sécurité sanitaire totale. Le maintien des priorités
données à la sécurité sanitaire dans le champ de la santé publique, la
préservation d’une expertise scientifique crédible et de haut niveau, la
contribution à relever le défi de la sécurité des soins et l’attention portée à
l’organisation de la sécurité sanitaire au niveau européen détermineront l’avenir
des agences nationales de sécurité sanitaire.
La Haute autorité de Santé (HAS) par Michel HUGUIER (Membre de l’Académie
nationale de médecine ) et Claude ROSSIGNOL (Membre correspondant honoraire de
l’Académie nationale de médecine) La Haute autorité de Santé (HAS) a été créée
en 2004 avec trois missions principales : la certification des
établissements de santé, la définition des affections de longue durée (ALD) et
les recommandations de bonne pratique médicale. La certification des
établissements de santé est onéreuse, en 2012, 22,4 millions. C’est une
procédure lourde qui mobilise quatre-vingt-neuf agents de la HAS (de la
direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins), et six
cent quatre-vingt-un experts visiteurs. Les éléments médicaux ne sont pris en
compte que de façon très générale et théorique, ce qui a pu les faire qualifier
par la Cour des comptes « d’angle mort ». S’adressant aux
établissements dans leur ensemble, elle est amenée à se prononcer globalement sur
des sites qui peuvent être de qualité très variées.
Quant aux définitions des ALD, leur imprécision permet
une certaine souplesse d’interprétation pour les médecins conseils des caisses.
A contrario, elle entraîne, de considérables disparités des taux standardisés
d’admission en ALD d’une région à l’autre. Enfin, les recommandations de bonne
pratique devraient reposer sur les résultats des études scientifiques les plus
rigoureuses et dûment référencées. Ce n’est guère le cas, aboutissant à des
documents qui manquent de rigueur, de clarté et de concision. En conclusion,
les résultats de trois des missions de la HAS que nous avons analysées sont peu
convaincants. La suppression de la HAS, générerait des économies de
soixante-sept millions. La certification des établissements pourrait être
remplacée par des inspections inopinées de l’Inspection générale des affaires
sociales ou du service médical des caisses d’assurance maladie. La définition
des ALD et les recommandations de bonne pratique médicale pourraient être assumées
par les sociétés savantes ou les académies comme le prouve l’exemple de
l’hypertension artérielle. Cette orientation irait dans la direction suggérée
par le rapport de 2012 de l’Inspection générale des finances.
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