Ou comment justifier des marges
injustifiables
Le Syndicat national des audioprothésistes (UNSAF) communiquait jeudi dernier
par voie de presse dans un communiqué intitulé « La vérité sur les assistants d’écoute
». Vaine et énième tentative de cette organisation ultra corporatiste de discréditer
SONALTO, motivée semble-t-il par la parution d’un article pourtant élogieux
paru le même jour dans Les Echos intitulé « SONALTO réinvente l’appareil
auditif ».
Devant les attaques mensongères et péremptoires de l’UNSAF, la société Sonalto
souhaite apporter quelques précisions :
Si vous souhaitez des informations complémentaires
concernant les enjeux et le marché de l'audition en France n'hésitez pas à
revenir vers nous.
« Les audioprothésistes sont acteurs au quotidien auprès des 5 à 6 millions de
malentendants en France »
Si le chiffre de 6 millions est bien celui du nombre de malentendants en
France, l’UNSAF omet de préciser que seulement 1 million de Français sont
actuellement équipés de prothèses auditives et donc clients des audioprothésistes.
5 millions de malentendants demeurent donc sans aide ni solution. 5 millions de
personnes que le prix astronomique des prothèses auditives dissuade de s’équiper.
Depuis la création de l’UNSAF il y a 37 ans, la situation des malentendants ne
s’est pas franchement améliorée, tandis que la marge des audioprothésistes,
elle, s’est considérablement renforcée.
Exemple : l’arrivée de la technologie numérique a très largement diminué le
temps passé à régler les audioprothèses. Curieusement, les audioprothésistes n’ont
pas répercuté ces économies auprès de leurs clients. Leur marge par rapport au
temps réellement passé à suivre leurs clients et affiner au cours des années le
réglage de leurs audioprothèses se rapproche des 300€ de l’heure pour un équipement
bilatéral. Soit trois fois les honoraires d’un médecin ORL ayant fait 3 fois
plus d’études…
C’est pour les millions de personnes découragées par les prix pratiqués par les
audioprothésistes et donc laissées de côté, tous ceux qui se retrouvent sans
solutions, que SONALTO a décidé de lancer le 1er assistant d’écoute préréglé.
« Octave », de SONALTO, apporte un réel confort d’écoute à ceux qui commencent à
éprouver une perte auditive qui les gêne dans leur vie de tous les jours.
En ce sens, l’assistant d’écoute est complémentaire des audioprothèses. Avec un
prix très accessible, il constitue une première étape, donnant accès à une
solution auditive pour les millions de personnes qui ne peuvent s’offrir le
luxe d’audioprothèses à plusieurs milliers d’euros, étant en outre précisé que
les niveaux de sophistication et d’amplification de ces dernières sont
totalement disproportionnés pour répondre à de simples gênes auditives légères
et débutantes.
A noter que le passage à des audioprothèses sophistiquées adaptées aux pertes
moyennes ou sévères s’en trouve par la suite largement facilité.
« Utiliser un "assistant d’écoute" sans aller voir un professionnel
de santé retarde le dépistage »
Contrairement à ce qu’affirme l’UNSAF, une grande majorité de spécialistes ORL,
qui sont en prise directe avec les patients, estime que la prise en charge
tardive de la perte de l’audition est d’abord et avant tout due au prix trop élevé
des aides auditives. Ainsi, il ressort d’études récentes que 78% des
malentendants ne s’équipent pas ou retardent le plus tard possible le moment de
s’équiper à cause de tarifs et de prix trop élevés (Enquête OPINIONWAY /
SONALTO du 15 novembre 2011.).
SONALTO oriente systématiquement ses clients vers un médecin ORL lorsque
ceux-ci n’ont pas consulté récemment ou dès le moindre doute sur leur
condition. Seul le médecin ORL a la capacité de déterminer les causes de la gêne
auditive.
L’audioprothésiste, au-delà de ses compétences en matière de réglage et d’adaptation
de la prothèse auditive, est bien incapable d’apporter un service de dépistage
complet et sérieux. Et pourtant de nombreux tests gratuits pendant 1 mois sont
de plus en plus souvent proposés par les audioprothésistes avant toute
consultation chez l’ORL…
" Choisir un assistant d’écoute peut faire plus de dommages que de bienfaits.
"
FAUX, il suffit pour s’en convaincre de lire l’article du très sérieux Wall
Street Journal du 10 septembre 2012 1 , dans lequel la FDA (Food and Drug
Administration), après avoir reconnu le statut des assistants d’écoute et avoir
autorisé leur libre commercialisation en 2009, indique que «Techniquement, bon
nombre des nouveaux modèles d’assistants d’écoute sont destinés à aider les
personnes ayant une audition normale à mieux entendre dans des situations comme
les restaurants bruyants et de grands rassemblements ».
En Suisse, aux USA, en Angleterre en Allemagne, des centaines de milliers de
personnes portent des assistants d’écoute et en sont très satisfaites.
En France, la plupart des médecins ORL confortent cette position et disent à
92% accueillir favorablement la solution de l’assistant d’écoute (d’après un
sondage réalisé aux assises ORL de Nice 2011, contrôlé par un huissier de
justice) car justement, l’assistant d’écoute par son prix accessible, sa
simplicité et sa totale innocuité encourage les gens qui ont une perte légère à
s’équiper plus vite. Le caractère « non dangereux » de notre produit ayant par
ailleurs été confirmé par le professeur Bruno FRACHET (Président de France
Presbyacousie) 2.
L’assistant d’écoute Octave de Sonalto compte déjà plus de 10.000 clients dont
84 % se disent très satisfaits de la qualité d’amplification, de la simplicité
d’utilisation et bien sûr du prix.
" Si vous suspectez une perte d’audition,
faites la contrôler par un professionnel de santé".
Oui, trois fois oui et SONALTO dit exactement la même chose. Dans toute sa
documentation à l’adresse de ses clients et de la presse, SONALTO précise qu’Octave
n’est pas une prothèse auditive et invite les personnes à consulter un médecin
ORL en cas de gêne persistante 3.
Un "assistant d’écoute", vraiment moins cher ?"
Vraiment moins cher ? Si Octave de SONALTO n’était pas beaucoup moins cher, le
Syndicat national des audioprothésistes ne réagirait pas avec autant de véhémence,
et les clients d’Octave ne seraient pas aussi nombreux à remercier SONALTO pour
leur avoir enfin permis de s’équiper d’une solution auditive efficace à un prix
très raisonnable.
L’étude Santé Clair relève un reste à charge moyen de 1130€ pour l’achat d’une
prothèse auditive après remboursement de la sécurité sociale et des complémentaires
santé …4 Sans parler de ceux qui n’ont pas la chance de bénéficier d’une complémentaire
pour qui il faudra ajouter entre 300 et 400€.
Le Prix conseillé d’Octave de 299€ TTC par appareil est respecté dans les 3.500
pharmacies distributrices. Cette solution est effectivement beaucoup moins chère,
n’en déplaise à ses détracteurs.
La commercialisation prétendument contestable et contraire aux dispositions du
Code de la santé publique du produit Octave par SONALTO
Il est FAUX, GRAVE et MENSONGER de prétendre qu’Octave est commercialisé en
fraude de la législation ! Ni SONALTO ni les 3.500 pharmaciens qui
distribuent Octave ne sont dans l’illégalité comme le sous-entend l’UNSAF.
Les pharmaciens sont des professionnels de santé responsables et reconnus après
au moins six années d’études scientifiques. Certains d’ailleurs ont fait l’objet
d’intimidations de la part des syndicats d’audioprothésistes qui leur a envoyé
un courrier mensonger 5 prétendant que la commercialisation d’Octave serait illégale.
L’UNSAF se substitue ainsi à la justice française et croit pouvoir préjuger un
litige qui, bien que lancé à son initiative en décembre 2010, en vue de le
faire trancher par le Tribunal de Grande Instance de PARIS dès le 27 janvier
2011 au prétexte d’une urgence jamais établie, n’a encore donné lieu à aucun
jugement à ce jour, une expertise judiciaire devant tout juste commencer dans
les jours prochains et ce, à la demande de ce Syndicat ! Dans l’intervalle, le
Tribunal n’a aucunement jugé nécessaire d’interdire à la société SONALTO de
poursuivre la commercialisation de son assistant d’écoute.
Le Code de santé publique définit le métier d’audioprothésiste et spécifie
clairement qu’ils ont le monopole de la distribution et de l’adaptation de prothèses
auditives.
Or, Octave de SONALTO n’est pas une prothèse auditive mais bien un «
assistant auditif préréglé ». Ipso facto, l’assistant d’écoute ne nécessite
pas d’adaptation par un spécialiste.
Ce statut spécifique d’ « assistant auditif préréglé » a d’ailleurs été détaillé
et pleinement reconnu dans la « Liste des positionnements réglementaires et des
qualifications des DM et DMDIV », actualisée au 19 juin 2012, établie par l’ANSM
(ancienne AFSSAPS).
"Nous, dirigeants de SONALTO, jeune Start up française, voulons alerter l’opinion
sur ces dérives corporatistes.
En cherchant à protéger et à justifier par tous les moyens les marges pratiquées
par les audioprothésistes, et en prétendant faire rentrer dans leur monopole l’assistant
d’écoute préréglé Octave qui n’est pourtant par une prothèse auditive, l’UNSAF
espère nous empêcher de contribuer à rendre accessible pour des millions d’individus
des solutions auditives, pourtant essentielles à la santé et au bien être des
personnes.
Espérons que le bon sens et l’équité l’emporteront".
1 :
http://online.wsj.com/article/SB10000872396390443921504577643451266751104.html?KEYWORDS=hearing+aids
2 : Citation du Professeur Frachet dans l’interview qu’il a donné à un
journaliste de Medisite le 07/07/2011 :
http://sante.planet.fr/audition-l-assistant-auditif-octave.85866.11585.html?page=0,3
3 : « Octave n'est pas une prothèse auditive. En cas de gêne persistante, d’antécédents
auriculaires, de douleurs d’oreille ou
de baisse d’audition unilatérale, il est recommandé de consulter immédiatement
un médecin ORL. »
4 : Etude santé clair : parue 2/04/2009
5 : Courrier de l’UNSAF à l’USPO daté du 9 décembre 2011, relayé par l’USPO aux officines françaises le
10 janvier 2012.