Venez rencontrer et échanger avec les équipes sur les nombreux avantages qu'offre l'IMM à ses soignants lors de la Soirée Portes Ouvertes le 22 mai à partir de 18h à l'IMM (42 Bd Jourdan, 75014 Paris).
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samedi 18 mai 2024
Soirée Portes Ouvertes le 22 mai à partir de 18h à l'IMM (42 Bd Jourdan, 75014 Paris).
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vendredi 25 février 2022
Mutuelle nationale des hospitaliers : entre tensions psychologiques et physiques, les soignants sentent un besoin urgent d’accompagnement | Miroir Social
La Mutuelle nationale des hospitaliers dévoile les résultats de son observatoire MNH de la santé, le seul donnant la parole aux hospitaliers. Cette deuxième édition dresse un état des lieux de la santé des soignants dans l’exercice de leurs fonctions. Les résultats en sont éloquents : au quotidien, la santé des soignants est mise à rude épreuve.
Article de Jérôme AUBÉ reproduit avec l'aimable autorisation de son auteur.Enseignements clefs de l'étude
Les professionnels de la santé jugent leur quotidien difficile, tant physiquement que psychologiquement. Une écrasante majorité des soignants déclare avoir fait l’expérience d’au moins une forme d’incivilité ou de violence, en tant que témoin ou victime. Cette situation concerne notamment 91 % des actifs hospitaliers (dont un tiers « souvent »), 98 % des médecins et 89 % des étudiants en santé. Notons que plus d’un actif hospitalier sur quatre (28 %) a déjà été victime de violences physiques. Les actifs hospitaliers et les médecins sont en première ligne face à la colère des uns et des autres et sont particulièrement concernés par chaque violence évoquée.
Les risques les plus craints dans le cadre de leur métier révèlent la constante tension psychologique à laquelle ces derniers sont soumis.
Dans le trio des risques les plus craints par l’ensemble des Français en poste figurent le surmenage ou l'épuisement professionnel (35 %), le stress (34 %) et la perte d’emploi (21 %).
Si l'épuisement professionnel est également en tête des préoccupations des professionnels hospitaliers, il l’est dans des proportions bien plus importantes que chez les Français : 64 % des actifs hospitaliers le craignent, 63 % des médecins, 64 %, des décideurs et 69 % des étudiants en santé, contre 29 % du reste de la population française.
La perte de sens au travail arrive en second risque le plus craint dans le cadre de leur métier pour 41 % des actifs hospitaliers, 39 % des médecins, 47 % des décideurs et 35 % des étudiants en santé alors qu’elle est mentionnée par « seulement » 16 % des Français actifs.
Les actifs hospitaliers sont surreprésentés pour appréhender les maladies professionnelles et troubles musculo-squelettiques (22 %, + 5 points contre les Français, + 19 points contre les médecins, + 17 points contre les décideurs).
Ces tensions ont des conséquences concrètes et tangibles sur le travail des professionnels hospitaliers et sur leur besoin d'accompagnement.
Les actifs hospitaliers ressentent un besoin indéniable d’être accompagnés à cause de ces tensions subies. Ces dernières ont des conséquences tangibles, notamment sur les arrêts maladie : ils ont en moyenne été arrêtés 26,8 jours ces 12 derniers mois, soit 16 jours de plus que l’ensemble des Français en poste, 23 jours de plus que les médecins et 18 jours de plus que les décideurs (nombre de jours déclaratifs dans le cadre de l’enquête). Ces derniers sont également plus touchés que la moyenne des actifs français concernant les arrêts de travail pour contamination par le covid-19 (17 % contre 10 %), pour épuisement professionnel (14 % contre 9 %), pour troubles musculo-squelettiques (19 % contre 9 %) ou autres motifs de santé (21 % contre 12 %).
Ainsi, 8 à 9 actifs hospitaliers sur 10 ont un membre de leur entourage professionnel ayant eu un arrêt de travail pour chacune des raisons susmentionnées.
Particulièrement affectées par les difficultés quotidiennes, 95 % des actifs hospitaliers estiment avoir besoin d’au moins une aide : une meilleure écoute pour 83 %, une prévention pour les TMS pour 64 %, une prévention sur les troubles du sommeil pour 56 % et, pour la moitié, d’une aide psychologique. Le score est bien plus élevé chez l’ensemble des hospitaliers (88 % chez les médecins et 83 % chez les décideurs) que chez les actifs français (69 %).
Notons que, en réponse à leur besoin de soutien, les actifs hospitaliers et les étudiants ont le plus confiance en leur médecin traitant, la Sécurité sociale et les mutuelles (dans l'ordre).
Méthodologie
L’enquête a été menée auprès de 4 000 professionnels de la santé et 1 000 Français, en octobre 2021 :
- grand public : 1 000 personnes (échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) ;
- actifs hospitaliers : 1 301 actifs hospitaliers issus des bases de contacts MNH ;
- médecins hospitaliers : 200 médecins généralistes et spécialistes, exerçant à l’hôpital ou en clinique exclusivement ;
- décideurs hospitaliers : 75 décideurs hospitaliers issus des bases de contacts MNH ;
- étudiants en santé : 176 étudiants dans le domaine de la santé (100 issus d’un panel spécifique + 76 issus des bases de contacts MNH) ;
- retraités hospitaliers : 2 312 retraités hospitaliers issus des bases de contacts MNH.
mercredi 7 juillet 2021
Covid-19: Pour ou Contre l'obligation vaccinale pour les soignants?
"Je suis ok pour la vaccination obligatoire.
L’obligation légale ne me gênerait pas en soi mais elle « stigmatiserait » les seuls soignants relativement à ts ceux qui sont en contact avec les personnes fragiles
Le conseil scientifique de la ville de Bordeaux a émis une Motion pour que ces soignants se fassent vacciner et y soient enjoints ds ttes leurs catégories.
💉Annick Touba,
Sécurité d’abord."
" Je ne comprends pas ce débat. Je ne comprends pas pourquoi des professionnels de santé engagés, qui revendiquent leur place, ne se vaccinent pas.
Ils sont sensés apporter des soins aux patients, ils leurs apportent un risque de contamination.
Les professionnels de santé qui colportent des infos complotistes devraient être poursuivies par leur Conseil de l'Ordre.
Infirmiers, chirurgiens, médecins qui sont en contact direct ne peuvent faire courrir un risque aux patients
Je suis Pour la vaccination obligatoire des soignants.
Les pharmaciens et médecins sont parmi les plus vaccinés mais il faut entrainer tout le monde.
On ne peut pas s'affranchir de la vaccination qui est par définition un acte collectif au seul principe de la Liberté individuelle.
On n'a pas eut ce débat s'agissant de l'hépatite ou sur la vaccination des enfants...
Les officines devraient d'ailleurs avoir le droit de faire les rappels de tous les vaccins pour les adolescents et les adultes.
La formation des professionnels de santé devrait inclure un chapitre sur la vaccination et ces mécanismes qui sont nouveaux et porteurs d’espoir."
"Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération"
Bonjour,
Le Président vient d’annoncer la vaccination obligatoire pour tous les soignants d’ici au 15 septembre.
Comment la situation est-elle vécue par les personnels aides-soignants ? Ces annonces incitent-elles à la vaccination ? Comment les réfractaires au vaccin vivent-ils la situation ?
Pour illustrer et répondre à toutes ces questions, Brice Alzon, Vice-président de la Fédération des Entreprises du Service à la Personne (FESP) et Directeur de Coviva, ainsi que son réseau présents partout en France sont à votre disposition.
Retrouvez toutes les agences Coviva en France ICI
Contacts Médiatiser.TV :
Antoine Monnier amonnier@mediatiser.tv
Elodie Mazières emazieres@mediatiser.
A propos de Coviva :
Coviva est le réseau grandissant d’agences spécialisées dans les services à la personne pour Seniors depuis 2004. Ses valeurs centrales sont l’engagement, le respect, la proximité et l’entraide. Le réseau propose à tous les Seniors, qu’ils soient dynamiques ou dépendants, une offre complète de services d’aide destinée à leur faciliter le quotidien mais aussi à créer du lien social...
Dans toute la France, un réseau de professionnels qualifiés s’est développé dans :
- l’aide à domicile
- la livraison de repas
- l’aide au ménage
- l’accompagnement véhiculé
- la téléassistance
Auxiliaires de vie, livreurs, aide-ménagère... tous les intervenants sont expérimentés, respectueux, et toujours prêts pour un brin de conversation.
jeudi 13 septembre 2018
Cancer : l'accompagnent
« Cancer : l'accompagnement » par Valérie Sugg
Valérie Sugg, psychologue dans un service de cancérologie pendant vingt ans, nous propose son troisième livre « Cancer : l'accompagnement ». Elle ose y bousculer l'habituelle discrétion de sa profession pour expliquer les ressentis : les doutes, les peurs, les joies aussi et la tristesse parfois dans les rencontres qu'elle a pu faire dans le cadre de son métier. C'est surprenant, rare, instructif, et sans aucun doute déculpabilisant pour ceux qui se posent, sans aucun doute, les mêmes questions.
Psycho-oncologue, Valérie Sugg a publié en 2016 : « Cancer : sans tabou ni trompette » qui aborde avec humour et de nombreux témoignages les différentes étapes du vécu du cancer. En 2017, elle a écrit : « L'hôpital : sans tabou ni trompette, soignés et soignants en souffrance » qui évoque les dysfonctionnements du système de soins français et ses répercussions tant sur les soignants que les soignés.
Cancer l'accompagenement à paraître le 1er octobre. Tous ses livres sont publiés par les éditions Kawa.
Contact Presse
Suzana Taunais-Biseul
GSM: + 33 (0)6 61 95 34 89
e-mail :staunais@noos.fr
site : http: //www.suzanarp.fr/
jeudi 2 juillet 2015
Médicaments écrasés et goût des aliments : ce qu’il faut savoir
L’Institut de Bien Vieillir Korian présente les résultats d’une nouvelle étude : Médicaments écrasés et goût des aliments : ce qu’il faut savoir |
Présentation des résultats de l’étude MELA menée par le CHU de Nice, en collaboration avec l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian, sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. Les personnes âgées dépendantes sont souvent polymédiquées et prennent en moyenne 6 à 8 médicaments par jour en 6 à 20 prises .
Il est courant de mélanger ces nombreux médicaments aux aliments en cas de troubles de la déglutition ou de troubles cognitifs. Très souvent les médicaments écrasés ou mélangés ont mauvais goût et, mélangés ensemble, peuvent conduire à un refus de la prise de repas voire à des troubles graves comme l’anorexie et la malnutrition. La Haute Autorité de Santé dispose d’une liste des médicaments autorisés à être écrasés mais il n’existait à ce jour aucune étude spécifique en gériatrie sur le sujet.
C’est pourquoi le CHU de Nice, l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian ont mené une étude sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. L’étude MELA fait actuellement l’objet d’une publication scientifique à paraître en 2015 dans le JNHR (The Journal of Nursing Home Research Sciences) et l’Institut du Bien Vieillir Korian propose un guide destinée aux soignants et aux aidants, visant à instaurer des bonnes pratiques autour des médicaments écrasés pour les personnes âgées dépendantes.
L’étude MELA a eu pour objectifs d’évaluer le goût des 10 médicaments les plus prescrits dans les EHPAD du groupe Korian puis de déterminer lesquels sont acceptables ou non lorsqu’ils sont écrasés dans les aliments. Le protocole MELA validé par les autorités de santé compétentes et par le Centre de recherche clinique du CHU de Nice consistait pour un jury indépendant, à déguster en aveugle des médicaments écrasés et mélangés dans de l’eau gélifiée et de la compote, goûter, recracher et noter la dégustation. Le jury composé de 8 soignants et 8 représentants du monde de la gastronomie, de la nutrition, et d’usagers ont ainsi évalué le goût des dix médicaments les plus fréquemment prescrits. Ils ont ainsi pu déterminer quels m é d i c a m e n t s ont un goût acceptable et ceux qu’il faut éviter d’écraser dans la nourriture.
Les 2 Chefs étoilés Michelin faisant partie du jury ont noté 0/10 et 1/10 le mélange et les plus mauvais médicaments. Les commentaires des goûteurs ont été unanimes sur le mauvais goût des médicaments écrasés et mélangés. 1/3 des participants de l’étude ont eu l’appétit coupé et n’ont pas déjeuné après la « dégustation ».
D’autre part, une étude complémentaire, réalisée auprès de 39 résidants en EHPAD Korian a permis de montrer que, bien faire la différence entre troubles de la mastication et troubles de la déglutition, permettrait d’éviter de donner des médicaments écrasés à environ 10% des résidants.
Selon le Pr Isabelle Precheur de la Faculté de chirurgie dentaire de Nice, de l’Université de Nice Sophia Antipolis et praticien au CHU de Nice, qui a dirigé l’étude MELA : « la délivrance des médicaments et l’alimentation en EHPAD nécessitent avant tout d’observer, d’écouter, de parler et de communiquer avec les résidants ».
Les propositions concrètes et les bonnes pratiques de l’étude MELA sont aujourd’hui résumées dans un guide ESSENTIEL (X) de l’Institut du Bien Vieillir Korian à la disposition des soignants mais aussi des aidants et des proches de personnes âgées dépendantes :
Limiter les médicaments écrasés pour retrouver le plaisir de manger / Identifier les médicaments qui ont un mauvais goût
Éviter ou corriger certaines habitudes :
o Mélanger les médicaments écrasés entre eux
o Obliger les personnes fragiles à prendre des médicaments
qui ont mauvais goût
o Diluer les médicaments dans un volume important de liquide ou de
nourriture
Adopter les bons réflexes
o Écraser séparément chaque médicament
o Mélanger chaque médicament dans une petite portion de nourriture
o Privilégier les aliments mous, plutôt sucrés et en petite quantité
o Prendre ce mélange dans la plupart des cas en fin de repas
o Rechercher des alternatives (limiter ou changer les prescriptions pour
une meilleure forme galénique ou un meilleur goût quand cela est possible)