Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 11 octobre 2013

Santé Protection sociale : à lire absoslument...




Maude Espagnacq - Dress


En 2009, 77 % des bénéficiaires d’une prestation de compensation du handicap (PCH) sont aidés régulièrement pour les activités de la vie quotidienne. Dans 90 % des cas, ils ont recours à leur entourage et, dans moins d’un cas sur deux, à un professionnel. 90 % des personnes percevant l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) sont aidées, contre 77 % des personnes bénéficiant de la PCH. Mais, toutes choses égales par ailleurs, les bénéficiaires de la PCH recourent plus souvent à un professionnel.

Les professionnels sont massivement des aidants à domicile : 80 % des bénéficiaires d’une aide professionnelle reçoivent ce type d’aide. Les professionnels aident principalement pour les tâches ménagères et pour les soins personnels, alors que l’entourage intervient dans toutes les activités quotidiennes.

 

La moitié des bénéficiaires sont aidés plus de six heures trente par jour par leur entourage et plus d’une heure par jour par des professionnels. Ces durées dépendent davantage de la nature du trouble que du type de prestation.

vendredi 1 mars 2013

C'est à lire : « Livre noir de la poste » de Thomas Barba


 Suicide et précarité à la poste 

En effet, le 15 février dernier une jeune postière avait mis fin à ses jours suite aux conditions de travail et le 25 février, un cadre s'est également suicidé dans cette institution, aujourd'hui premier employeur de France.

Un problème de précarité et de conditions de travail est donc à dénoncer aujourd'hui.
Thomas Barba, dans son Livre Noir de la Poste met en lumière à travers de nombreux témoignages ce problème de précarité, de CDD à répétition et de harcèlement.
Ce dernier a défendu plus de 150 cas devant les prud'hommes à ce jour et maîtrise parfaitement son sujet.

C'est à lire : « Coutumes et droit héraldiques de l’église» de Bruno Bernard Heim


Quand les blasons en disent beaucoup sur l'Église.


Tout savoir sur le "marketing pontifical". La Montagne du 26 février 2013

L'image du pape, ce sont ses armoiries. Le pape ne choisit pas son portrait, ni ses vêtements liturgiques, très codifiés. Il choisit en revanche son blason, dans les premières heures de son pontificat. Jean-Paul II avait des armoiries polonaises (couleurs, et disposition) et mariales (le M de Marie au pied de la croix décentrée). Benoît XVI a des armoiries à la fois bavaroises (ours de saint Corbinien et tête de Maure de l'archevêché de Munich-Freising) et augustiniennes (coquille avec laquelle l'enfant essaie de mettre la mer dans un trou : projet aussi immense que d'essayer de connaître Dieu).

 Les observateurs seront attentifs aux armoiries choisies par le prochain pape en mars 2013 : timbrées d'une mitre ou d'une tiare, elles seront le programme, la "marque" de son pontificat. Mais il faut des clefs pour comprendre ce code. Or les éditions Beauchesne viennent de republier un ouvrage devenu classique mais introuvable, "Coutumes et droit héraldiques de l'Église", dû à la plume Mgr Bruno Bernard Heim. Après une éclipse (au moins en France) depuis la fin des années 1960, le blason ecclésiastique connaît un regain d’intérêt logique dans une société où l’image et la marque revêtent une grande importance. À la fois canoniste et artiste, Mgr Heim se fait ici à la fois descriptif et prescriptif ; l’ouvrage s’adresse donc aux historiens, aux amateurs de blason, d’art et d’histoire ecclésiastiques comme aux clercs de toutes confessions chrétiennes désireux d’imaginer des armoiries adaptées aux besoins de communication du XXIe siècle, mais composées dans les règles de l’art.


Cette réédition est précédée d'un texte d'Édouard Bouyé, spécialiste de l'héraldique ecclésiastique, intitulé "L'Église en armes". Ce texte donne des clefs pour décrypter l'héraldique actuelle des papes et des cardinaux, vrai "marketing pontifical".

 

Mgr Bruno-Bernard HEIM, né en Suisse en 1911, soutint à Rome en 1947 une thèse de droit canon sur les coutumes héraldiques dans l’Église catholique. Publié en français en 1949, ce classique a fait de ce diplomate du Saint-Siège, mort en 2003, le spécialiste du blason ecclésiastique dans la seconde moitié du XXe siècle.

 

C'est à lire : « Les grandes plaidoiries des ténors du barreau » Quand les mots peuvent tout changer

 
 tome 2 - de Matthieu Aron – Editions Jacob-Duvernet

« Plaider aujourd’hui, c’est souvent partir au combat au nom d’un individu, mais aussi de la collectivité ou de l’intérêt général.»

Ils s’appellent Bourdon, Garbarini, Lemaire, Malka, Mécary, Mignard, Morice, Moser, Saint-Pierre, Soulez Larivière ; leurs noms claquent dans les prétoires et y résonneront encore longtemps, comme ces mots qu¹ils savent si bien ciseler pour défendre une cause ou réveiller les consciences.


Matthieu Aron fait revivre leurs plaidoiries dans ce deuxième tome des Grandes plaidoiries des ténors du barreau. Il s’agit d’une retranscription unique. Dans la justice, la procédure étant orale, les débats ne sont pratiquement jamais enregistrés et les mots s’envolent. L’auteur, chroniqueur judiciaire depuis près de 20 ans, a pu, en s’appuyant sur ses notes d’audiences, reconstituer les plaidoyers vibrants de ces ténors du barreau.

Plaider en 2013, c’est être au cœur du monde, au cœur de la société, de ses bouleversements, de ses évolutions, de ses drames. C’est l’obligation pour les avocats d’adopter une argumentation qui dépasse largement les normes juridiques, qui bouscule les inerties et les blocages politiques ou culturels.

Matthieu Aron, journaliste, est directeur de la rédaction de France Inter. Il est spécialisé dans la couverture des grandes enquêtes criminelles et judicaires.


EXTRAIT

« […] De quoi nous parle-t-on ici ? Du sacré, de la religion et des objets de vénération. J’ai tout à coup l’impression d’être transporté au Vatican devant un tribunal ecclésiastique, je vais me reconvertir et faire du droit canon. Comment peut-on demander à un tribunal républicain qu’il instaure une protection pour le sacré, le religieux, les objets de vénération cultuelle ? Cela voudrait dire quoi ? Cela voudrait dire que plus jamais nous ne pourrions faire une caricature de Mahomet, plus jamais une caricature de Dieu ! Vous êtes les Messieurs Jourdain du blasphème, vous demandez son rétablissement sans le savoir. C’est la définition même du blasphème : l’interdiction de la critique de la religion. […] ».


Extrait de la plaidoirie prononcée par Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, lors du procès des caricatures.

mercredi 20 février 2013

C'est à lire : « Leçons de calligraphie » de Chine et du Japon - Editions Larousse


S’entraîner aux écritures et s’initier à l’art de la calligraphie  sur les pas des grands maîtres.

 

l Un historique de la calligraphie apparue d’abord en Chine avant d’être utilisée, puis transformée au Japon.

 

l Le matériel de base (papier à calligraphier, pinceau spécifique, pierre à encre, tapis de feutre).

 

l Chine : étude des traits de base (6 catégories) et de 3 grands styles : kaishu (style régulier qu’apprend l’écolier chinois) ; xingshu (plus utilisée au quotidien car simplifie les tracés du style régulier) ; caoshu (n’est plus que mouvement : calligraphie gestuelle et artistique). 8 mots ont été choisis pour s’exercer au tracé des 3 styles et composer à sa guise.

 

l Japon : étude des 8 traits basiques essentiels, pratique des kanjis (idéogrammes) obtenus par combinaison des traits de base ; pratique  de différents systèmes syllabaires : les kana, les hiragana, les hentaïgana (ces derniers étant le plus souvent utilisés dans les œuvres des artistes calligraphes) ; du renmen (sans lever le pinceau). Des pages de mots clés sont proposées pour composer à sa guise.

 

En plus de l’approche artistique de différents syllabaires, on apprend toutes les subtilités liées au maniement du pinceau (position, respiration, concentration, relaxation) pour être zen le temps d’une page d’écriture.

 

lundi 18 février 2013

C'est à lire : Les secrets des médicaments de toujours de Marie-Noëlle Pichard aux éditions Larousse


Alcool de menthe de Ricqlès, élixir du suédois, essence algérienne, pastilles Valda, pommade Cochon, Synthol… Certains médicaments plébiscités par nos grands-mères ont traversé les années et font encore partie des produits-phares de la pharmacopée anti-bobos.

 

Cet ouvrage retrace l’histoire, la composition et l’utilisation de 32 médicaments d’autrefois, encore utilisés aujourd’hui, qui sont autant d’alliés précieux pour lutter contre les petits maux du quotidien

A lire absolument : « Le roman de la promotion Voltaire » de Martin Leprince – Editions Jacob-Duvernet

Pour la première fois, un journaliste a enquêté sur cette promotion pas comme les autres de l'ENA qui a accueilli un lot exceptionnel de futurs dirigeants politiques : François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Michel Sapin, Henri de Castries.

Martin Leprince, l'auteur de l'ouvrage, a rencontré plus de 100 "voltairiens". La promotion Voltaire est issue d¹une génération qui était adolescente en mai 68 et qui a été diplômée à l¹aube de l¹alternance socialiste de 1981. Elle était composée de gamins trop sérieux qui se sont hissés au sommet de l'État ou du CAC 40, qui ont hanté les cabinets ministériels ou qui sont restés fidèles au service de la République. Depuis plusieurs années, et plus encore depuis l'élection de François Hollande en mai dernier, cette promotion fait l'objet de multiples articles de presse et engendre tous les fantasmes. Mais leur véritable histoire n'avait jamais été racontée.

 
Extrait du portrait de François Hollande

 
"S’il passe son temps à discuter avec les uns ou les autres et donne l’illusion d’être copain avec chacun, François reste cependant avare en confidences. Il semble s’engager beaucoup dans les relations mais conserve toujours un côté fuyant. À l'exception de certains proches, même ses amis ne connaissent pas grand-chose de sa vie privée. Au début de la scolarité, François était en couple avec une jeune filles du nom de Dominique Robert, nièce du député du Calvados Louis Mexandeau. Lorsque le couple rompt, vraisemblablement au cours de l'année 1978, il ne met que de rares personnes dans la confidence. François ne passe pas pour un dragueur mais connaît un certain succès auprès des filles. Malgré un physique plutôt banal, pour lequel il avoue un complexe, le jeune homme fait preuve d'un réel magnétisme. Même l'encadrement de l'ENA remarque qu'il est très souvent entouré de camarades féminines qui ne semblent pas totalement insensibles à son charme."

 
« Parmi les énarques, vous aviez des gens brillants et très cultivés, des gens brillants avec

une culture médiocre, des gens cultivés mais pas très brillants, et des gens qui n’étaient ni

brillants ni cultivés. »

Un voltairien

Si la prestigieuse École nationale d’administration a accueilli depuis sa création son lot de

futurs dirigeants politiques, aucune promotion de l’ENA n’a atteint une renommée équivalente

à celle des voltairiens.

François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres,

Michel Sapin, Frédérique Bredin, ou encore Henri de Castries et Jean-Pierre Jouyet composent

notamment cette promo qui s’est retrouvée dans les locaux de la rue de l’Université

entre 1978 et 1980. Leur jeunesse, comme celle de leurs camarades, fut marquée par une

concurrence exacerbée pour obtenir les grands corps de l’État, par un engagement politique

principalement marqué à gauche ou par une contestation du fonctionnement de l’école.

La promotion Voltaire est issue d’une génération qui était adolescente en mai 68 et qui a été

diplômée à l’aube de l’alternance socialiste de 1981. Elle était composée de gamins trop

sérieux qui se sont hissés au sommet de l’État ou du CAC 40, qui ont hanté les cabinets

ministériels ou qui sont restés fidèles au service de la République. Depuis plusieurs années,

et plus encore depuis l’élection de François Hollande en mai dernier, cette promotion fait

l’objet de multiples articles de presse et engendre tous les fantasmes. Mais leur véritable

histoire n’avait jamais été racontée.

En s’appuyant sur les témoignages d’une centaine de voltairiens et d’une dizaine d’autres

témoins de l’époque, le journaliste Martin Leprince retrace l’aventure collective et les destins

croisés de ceux qui composent la plus célèbre

promotion de toute l’histoire de l’ENA.

 

EXTRAIT

 
“ Dominique de Villepin n’est pas non plus très porté sur

la convivialité. « Galouzeau », comme la plupart l’appellent, arrive juste avant le début des

cours et repart aussitôt après. Le jeune homme n’est pas du genre à s’attarder dans

les couloirs pour discuter.”

  





NDLR / MGEFI et ENA
Antoine Catinchi directeur général de la Mutuelle Générale de L’Economie des Finances et de l’Industrie est issue de la Promo Gambetta de l’ENA.
 
Indiscrétion : Un dossier sur cette thématique est à sortir en avril dans « La Tribune de l’Assurance »sous la signature de Vincent Buissière.
 
Antoine Catinchi a répondu aux questions du journaliste dans le cadre du dossier à paraître

 

 

vendredi 15 février 2013

À lire dans le N°6 du 12 février 2013 de ID’Santé La lettre d’info des médias de l’éducation santé

m-santé :


quelles sont les attentes des médecins généralistes ?

La santé n’échappe pas à la croissance du marché des smartphones et des tablettes. Très développée dans les pays émergents où elle se révèle chaque jour un peu plus indispensable, la m-santé ou santé mobile cherche toujours sa voie sur le vieux continent.
Son avenir en France passera par le développement d’applications mobiles réellement utiles aux patients et suffisamment validées pour que les médecins puissent les recommander.
IDS Santé a confié à l’institut d’études MediQual Research le soin de faire le point avec les médecins généralistes sur leurs attentes vis-à-vis de la m-santé (janvier 2013).




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Relation médecin-patient :


les brochures font tomber les tabous

Selon une récente étude réalisée par l’institut MédiQual Research auprès d’un échantillon de 306 médecins généralistes, les brochures d’information mises à disposition des patients dans la salle d’attente facilitent le dialogue sur les sujets sensibles.
Troubles de l’érection, IST, mycoses, incontinence, herpès ou halitose : autant de sujets tabous, dont les patients n’osent toujours pas parler à leurs médecins.




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C'est à lire : « Objectif l’Éternité – La Clairstidée » de Serge France - Éditions Livredit


Des apprentis sorciers sans vergogne découvrent le substitut de la cellule souche. Quel lourd tribut payeront-ils pour offrir la jeunesse éternelle ?

Le 17 septembre 2012, Alain Tier reçoit une photo de son fils Robert disparu depuis plus de huit ans ainsi que l’annonce d’un héritage providentiel.

Le même jour, à la même heure, Carla Corbota octogénaire en léthargie depuis cinquante et un ans se réveille. La mémoire de la vieille dame et les mésaventures de Tier s’entrecroisent pour les amener à côtoyer l’inconcevable.

Des femmes sans mémoire, des enfants et des hommes sans âges. Des apprentis sorciers sans vergogne en quête de l’inaccessible. Une organisation aux ramifications allant jusqu’au plus haut de l’appareil de l’état. L’apparition d’une menace planétaire…

Carla et Alain vivront vingt jours intemporels où s’opposeront les extrêmes. Le réel et le chimérique, la beauté et l’horreur, l’amour et la haine. La vie, la mort et au-delà… l’éternité

Les Auteurs :

Quand France (chef de projet en informatique) et Serge (gradué en kinésithérapie) se rencontrent, il ressort rapidement de leur conversation un fort attrait pour l’irréel. Au gré des jours, l’aventure se découvre, alimentée chaque fois par des débats colorés et enthousiastes. Sans s’en rendre vraiment compte, une parfaite cohésion de pensées les amène à l’incontournable complicité dans leur prose. Serge France devient réalité, quand s’inscrit leur nom en signature d’auteurs d’un premier roman.

 


Disponible  Formats Kindle et broché : Amazon.fr  www.livredit.be


 

Les lecteurs en parlent :

Un style accessible et tout en finesse.
C'est aussi cela que j'ai aimé dans ce roman, c'est que le style d'écriture est accessible. Mais on sent une recherche des mots et des phrases qui vous donnent envie de creuser derrière. Et je pense que je risque de le relire en fin de compte, car je suis sûre que j'ai loupé des trucs. Mais il y'a là une fine alliance de biologie, de médecine, de savants fous, de chimères, de légendes, de voyage... C'est très dense, mais en même temps, vous avez envie de continuer, de savoir ce qu'est cette Clairstidée, comment cela fonctionne.


On s'étonne à la lecture de vouloir se rassurer en s'appuyant sur l'aspect fiction et puis on s'affole à réaliser une possible proximité appuyée par une éthique bien réelle, on se retrouve à flirter entre réel et subjectif.
On ne sait plus et pourtant on ne lâche pas le récit, on croit imaginer avoir trouvé l'issue, mais elle n'est jamais celle que l'on a imaginée.


J'ai tout aimé dans ce livre, l'histoire, les personnages, la façon dont l'intrigue est menée tout m'a plu. On va de surprise en surprise au fur et à mesure de notre lecture.


Je ne peux pas quitter ces lignes sans être profondément marquée ! Le suspense reprend.
Je m’habitue aux personnages. Je m’installe dans le confort d’une histoire qui me trimbale à un rythme soutenu dans différentes directions. Je pensais avoir tout décelé, c’est alors que le récit se retourne complètement. Les auteurs s’ingénient sans cesse à surprendre. Ils y réussissent bien, je le resterai jusqu’au mot "Fin", qui me laisse pantoise.

C'est à lire : « Plantes toxiques à usage médicinal du pourtour méditerranéen »


de  V. Hammiche, R. Merad, M. Azzouz – Editions Springer

 

 

 L’intérêt nouveau pour les remèdes naturels engendre un retour en force du végétal, mais on a parfois oublié que la nature, grande pourvoyeuse d’aliments et de remèdes, constitue aussi un réservoir redoutable de poisons. Ainsi, les services hospitaliers de réanimation enregistrent-ils chaque année des centaines de cas d’intoxications, parfois mortelles, suite à l’usage impropre ou inconsidéré de certains végétaux. Et, malgré les progrès réalisés dans les investigations toxicologiques, il arrive, encore, que médecins et SAMU soient déroutés face à certains tableaux toxiques, ne sachant quel traitement mettre en place, par méconnaissance des végétaux pouvant être à l’origine des empoisonnements observés.

 

L’objectif de cet ouvrage est de présenter les données éparses existant aussi bien dans les archives des centres antipoison, des établissements hospitaliers et des laboratoires universitaires que dans la littérature internationale afin de présenter une documentation sur les plantes vénéneuses du Maghreb et, plus largement, du pourtour méditerranéen. Il se veut un outil commode, à destination des praticiens cliniciens et analystes, à travers des fiches de synthèse résumant les principales données botaniques, toxicologiques et analytiques. C’est également une aide au diagnostic de ces intoxications destinée aux urgentistes et aux spécialistes des laboratoires de toxicologie d’urgence notamment, ceux de la rive Nord de la Méditerranée pouvant être confrontés à des cas liés aux plantes importées par la population immigrée.

 

Cette synthèse permet d’informer les professionnels comme les profanes, des dangers pouvant résulter d’un mauvais usage des plantes et des intoxications qu’elles peuvent provoquer. Elle donne les moyens d’identifier les plantes incriminées à travers un descriptif botanique simple accessible au personnel des structures d’urgence. Une aide supplémentaire est apportée par les tableaux récapitulant les noms vernaculaires d’usage courant. Les auteurs, pharmaciens toxicologues et botaniste, réunissent les compétences botaniques, chimiques et médicales donnant à cet ouvrage une véritable caution scientifique.

 

Victoria Hammiche a exercé en tant que pharmacien, professeure en botanique Médicale à l’université d’Alger, chef de service de la Pharmacie au CHU Mustapha – Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’ Alger. Rachida Merad a été professeure en Toxicologie à l’université d’Alger, chef de service de Toxicologie et du Centre anti-poisons d’Alger au CHU Mustapha, CHU Bab El Oued d’Alger. Mohamed Azzouz est pharmacien, professeur en toxicologie à l’université d’Alger. Il a été chef d’unité de Toxicologie, service de toxicologie au CHU Bab El Oued, et est actuellement chef d’unité de toxicologie, Service de Biologie-Toxicologie à l’EHS Ait Idir à Alger.