Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 13 août 2014

Libres propos de 1001Pharmacies.com

 
 
 
Suite à la plainte déposée par le CNOP, la startup française 1001Pharmacies.com est obligée de suspendre son service de livraison de médicaments à domicile en moins de 24H lancé en avril dernier sur la région parisienne. Une sanction lourde de conséquences pour les 580 pharmacies partenaires et les milliers de clients de 1001Pharmacies.com ne pouvant plus bénéficier d'un service novateur et en phase avec l'évolution vitale de la profession.
 
 
Attaquée en date du 16 juin 2014, le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a condamné la société 1001Pharmacies.com le 8 août 2014 à suspendre son service de livraison express de médicaments sous peine d'une astreinte de mille euros par jour. Une sanction qui ne change rien à l'activité de 1001Pharmacies.com, première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacies en ligne et de délivrer leurs conseils sur internet. 
 
"Avec cet arrêté, ce sont nos pharmaciens partenaires et tous les consommateurs qui sont lésés et condamnés à ne plus bénéficier d'un service innovant. Notre système de livraison de médicaments en moins de 24H permettait aux pharmaciens de répondre rapidement à leurs patients et leur délivrant leurs médicaments sur ordonnance à domicile. 1001pharmacies.com n'a jamais proposé la vente directe de médicaments mais se bat depuis sa création pour qu'un  modèle économique viable de vente de médicaments online puisse exister en France conformément aux directives de l'Union Européenne. Notre combat est celui de la santé et du confort des Français."
 
Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.com
 
 
Le CNOP met en péril les pharmaciens français
 
Chaque semaine, 2 à 3 pharmacies disparaissent en France. L'heure n'est donc pas aux querelles futiles mais au combat pour l'amélioration de ce secteur avec l'apport de services performants, nouveaux et en phase avec les nouvelles pratiques liées au commerce électronique.
 
"Les Pharmaciens français doivent pouvoir se battre à armes égales avec les sites étrangers. Leur profession est même aujourd'hui menacée par les grandes surfaces qui veulent vendre des médicaments comme des produits alimentaires de base. Le CNOP se trompe de cible en attaquant 1001pharmacies. Notre combat est aux côtés des Pharmaciens pour leur permettre d'accéder facilement à la puissance de la vente en ligne afin qu'ils puissent conserver leur relation de proximité avec leurs clients tout en élargissant leur activité. La livraison Express est un autre exemple : un nouveau service à valeur ajoutée évidente que le Pharmacien peut proposer à ses patients."
Sabine Safi, Directrice Générale et co-fondatrice de 1001Pharmacies.com
 
 
Dans l'intérêt des patients et des pharmaciens, il est vital d'alléger les procédures de vente en ligne et de s'adapter aux nouveaux modes de consommation et technologies.
Les Pharmaciens français ne possèdent ni les compétences ni le temps pour développer leurs propres sites d'e-commerce afin d'offrir des services de vente en ligne adaptés aux consommateurs. Qui plus est, les rares e-pharmaciens qui y parviennent ne sont même pas autorisés à communiquer sur leur service Internet.
 
« Cette sanction est totalement infondée. Le service de livraison Express a été assimilé à tort à de la vente en ligne sans tenir compte des éléments que nous avons apportés. Nous allons utiliser toutes les ressources juridiques à notre disposition pour faire entendre nos arguments. »
 
Cédric O'Neill et Sabine Safi, cofondateurs de 1001Pharmacies.com.
 
1001Pharmacies.com a décidé de faire appel de cette décision de justice afin de continuer à se battre aux côtés des 580 officines partenaires pour continuer à offrir et mettre en place de nouveaux services performants aux internautes français.

 

mardi 21 mai 2013

Vente de médicaments sur Internet :

 
 
 
1001Pharmacies soutient l'avis de l'Autorité de la concurrence défavorable au "Code de Bonnes Pratiques"



"Les pharmaciens français doivent pouvoir se battre à armes égales sur Internet avec leurs concurrents et homologues européens. C'est la santé des Français et la pérennité de notre réseau d'officines qui sont en jeu".


Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies.



Paris, 20 mai 2013. 1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, s'engage aux cotés de l'Autorité de la Concurrence et recommande 3 actions à engager pour le développement online des Pharmaciens : une concertation contre les aberrations, des prix libres et un accompagnement numérique.

 



Autorisée depuis le 1er janvier 2013 en France, la vente de médicaments en ligne était soumise à un arrêté relatif "aux bonnes pratiques de dispensation" jusqu'à ce mercredi 15 mai 2013. En effet, l'Autorité de la concurrence a rendu un avis défavorable sur ce guide de bonnes pratiques jugé trop restrictif : "un ensemble important d'interdictions et de restrictions (...) non justifiées par des considérations de santé publique, qui visent à limiter le développement de la vente en ligne de médicaments par les pharmaciens français, voire même à dissuader ces derniers d'utiliser ce canal de vente".


Le Code de Bonnes Pratiques proposé par le gouvernement «marginalisait les officines françaises en les privant d'opportunités nouvelles de développement », notamment grâce au canal Internet. Un blocage évident alors que les pharmacies européennes vendent déjà en ligne auprès des consommateurs français sans être assujetties aux restrictions légales en vigueur sur le territoire français.


Les pharmacies françaises subissaient jusqu'à présent cette concurrence déloyale sur Internet. Suite à l'autorisation de vente en ligne, il est maintenant du devoir des pouvoir publics et des institutions de permettre aux pharmaciens français de rattraper leur retard sur leurs voisins Belges et Allemands et de récupérer rapidement les parts de marché perdues.




Les 3 recommandations de 1001Pharmacies


1. La concertation contre les aberrations


Ouvrir le dialogue avec l'ensemble des acteurs du secteur, le Gouvernement et les instances concernées (pharmaciens d'officines, spécialistes de l'e-Commerce, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.) afin d'éliminer des dispositions aberrantes (comme d'obliger les pharmaciens à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l'officine) issues d'une méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs.


2. Des prix libres


Les médicaments autorisés à la vente en ligne sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une officine à l'autre. Les pharmaciens doivent donc conserver cette liberté et laisser jouer la libre concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.


3. Un accompagnement numérique


La vente en ligne de médicaments va dans le sens de l'histoire. Le gouvernement et les autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et en expliquer les enjeux aux acteurs du marché.



1001Pharmacies : un remède pour la disparition des officines

La plateforme de vente en ligne 1001Pharmacies a été spécialement conçue afin de donner aux pharmaciens français les moyens et les outils adaptés pour développer des services de e-commerce tout en leur garantissant un cadre légale.


"Le complément d'activité de la vente en ligne ne doit pas échapper aux officines. Lorsque l'on sait qu'une pharmacie disparait tous les trois jours, les professionnels doivent pouvoir compter sur tous les canaux de vente pour survivre et développer leur activité."


Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.

mardi 5 mars 2013

Propositions au gouvernement sur le Code de Bonnes Pratiques


1001Pharmacies.com demande une concertation sur la vente en ligne de médicaments

 

 

Positionné en première ligne pour le développement de la vente en ligne, 1001Pharmacies.com propose sa vision et ses axes de réflexion sur le « Code de Bonnes Pratiques » du Gouvernement.


 

Pour se mettre en conformité avec la loi européenne, la France a autorisé la vente en ligne de médicaments sans ordonnance. Le texte précise que seuls les pharmaciens titulaires d'une officine et inscrits au Conseil de l'Ordre des Pharmaciens peuvent réaliser ce type de ventes. Cependant, le gouvernement prépare un « Code de Bonnes Pratiques » qui prévoit des mesures restrictives, voire dissuasives pour la vente en ligne.

En effet, dans sa version actuelle, le Code interdit au pharmacien de vendre ses produits moins chers sur la toile. Il doit aussi obligatoirement facturer les frais de port au client et nécessairement avoir en stock dans son officine le produit proposé sur son site internet. Ce texte montre un certain recul du gouvernement sur le sujet et représente une véritable entrave au développement de ce nouveau canal de distribution de certains produits de santé.

Les propositions de Cédric O'Neill et Sabine Safi, co-fondateurs de la plateforme 1001Pharmacies :

1. La concertation

Suspendre temporairement l'application du Code et ouvrir une grande réflexion avec tous les acteurs du secteur ainsi que les instances concernées : pharmaciens d'officines et spécialisés dans la vente sur internet, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.

 

2. Des prix libres

Conserver la liberté de tarification afin de préserver une saine concurrence, et éviter à la profession d'être attaquée par la Haute Autorité de la Concurrence.

Le Gouvernement veut interdire aux pharmaciens de vendre moins cher sur internet que dans leur officine. Or les médicaments autorisés pour la vente en ligne sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une officine à l'autre. Pourquoi devrait-on encadrer ces prix à la hausse sur Internet, comme l'exige ce Code ?

Il faut laisser la liberté aux pharmaciens de fixer les prix et laisser jouer la libre concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.

 

3. Organiser l'évolution numérique

L'évolution de la vente en ligne de médicaments est inéluctable ! Le gouvernement et les autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et ne surtout pas la freiner ou l'empêcher de se développer.

Ils doivent accompagner pharmaciens et patients vers une inévitable transition numérique, comprendre et en expliquer les enjeux à toutes les parties prenantes : internet comme relais de croissance pour les petites officines, l'apport d'un service complémentaire réel pour les patients à mobilité réduite ou isolés, etc.

 

4. Sortir des aberrations

Des dispositions comme celle obligeant les pharmaciens à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l'officine démontrent une méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs.

"Par exemple, un patient ayant besoin de commander un produit très rare ou très spécifique que les pharmacies de son quartier n'ont pas en stock devra se déplacer deux fois : une fois pour commander, une fois pour récupérer le produit. Quand il aurait pu n'avoir pas à se déplacer une seule fois sans cette disposition règlementaire".

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 



Une solution complémentaire pour contrer la disparition des pharmacies

 

Aujourd'hui en France, un tiers des officines sont en difficulté financière et une pharmacie disparaît tous les trois jours. Il s'agit là d'un phénomène sans précédent, touchant notamment les petites structures installées dans les zones peu densément peuplées, et aggravant ainsi le phénomène inquiétant des déserts médicaux.

 

"La vente en ligne n'est bien sûr pas la solution miracle, mais elle peut redynamiser certaines petites officines et éviter à des patients de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour commander ou acheter une boîte de médicament. Nous engageons les autorités de santé à suspendre l'application du « Code de Bonnes Pratiques », afin d'engager une réelle discussion avec tous les acteurs du secteur. Si ce code, véritable non-sens économique, devait rester en l'état, il aurait pour conséquences d'empêcher tout développement de la vente en ligne par des officines françaises, obligeant nos concitoyens à se tourner vers des sites étrangers, dont la moitié des produits sont contrefaits."

Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies. 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), La Financière des Entrepreneurs et Ki Partners depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

1001Pharmacies en 3 chiffres :

80.000 visiteurs uniques chaque mois.

7.000 produits référencés

Un réseau national de 40 pharmacies