1001Pharmacies.com demande une
concertation sur la vente en ligne de médicaments
Positionné en première ligne pour le développement de la
vente en ligne, 1001Pharmacies.com propose sa vision et ses axes de réflexion
sur le « Code de Bonnes Pratiques » du Gouvernement.
Pour se
mettre en conformité avec la loi européenne, la France a autorisé la vente en
ligne de médicaments sans ordonnance. Le texte précise que seuls les
pharmaciens titulaires d'une officine et inscrits au Conseil de l'Ordre des
Pharmaciens peuvent réaliser ce type de ventes. Cependant, le gouvernement prépare
un « Code de Bonnes Pratiques » qui prévoit
des mesures restrictives, voire dissuasives pour la vente en ligne.
En effet,
dans sa version actuelle, le Code interdit au pharmacien de vendre ses produits
moins chers sur la toile. Il doit aussi obligatoirement facturer les frais de
port au client et nécessairement avoir en stock dans son officine le produit
proposé sur son site internet. Ce texte montre un certain recul du gouvernement
sur le sujet et représente une véritable entrave au développement de ce nouveau
canal de distribution de certains produits de santé.
Les
propositions de Cédric O'Neill et Sabine Safi, co-fondateurs de la plateforme
1001Pharmacies :
1. La concertation
Suspendre
temporairement l'application du Code et ouvrir une grande réflexion avec tous
les acteurs du secteur ainsi que les instances concernées : pharmaciens
d'officines et spécialisés dans la vente sur internet, associations de
consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.
2. Des prix libres
Conserver
la liberté de tarification afin de préserver une saine concurrence, et éviter à
la profession d'être attaquée par la Haute Autorité de la Concurrence.
Le
Gouvernement veut interdire aux pharmaciens de vendre moins cher sur internet
que dans leur officine. Or les médicaments autorisés pour la vente en ligne
sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une
officine à l'autre. Pourquoi devrait-on encadrer ces prix à la hausse sur
Internet, comme l'exige ce Code ?
Il faut
laisser la liberté aux pharmaciens de fixer les prix et laisser jouer la libre
concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.
3. Organiser l'évolution numérique
L'évolution
de la vente en ligne de médicaments est inéluctable ! Le gouvernement et les
autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et ne
surtout pas la freiner ou l'empêcher de se développer.
Ils
doivent accompagner pharmaciens et patients vers une inévitable transition numérique,
comprendre et en expliquer les enjeux à toutes les parties prenantes : internet
comme relais de croissance pour les petites officines, l'apport d'un service
complémentaire réel pour les patients à mobilité réduite ou isolés, etc.
4. Sortir des aberrations
Des
dispositions comme celle obligeant les pharmaciens à ne proposer sur Internet
que des produits en stock dans l'officine démontrent une méconnaissance de la réalité
économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des
consommateurs.
"Par
exemple, un patient ayant besoin de commander un produit très rare ou très spécifique
que les pharmacies de son quartier n'ont pas en stock devra se déplacer deux
fois : une fois pour commander, une
fois pour récupérer le produit. Quand il aurait pu n'avoir pas à se déplacer
une seule fois sans cette disposition règlementaire".
Cédric
O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.
Une solution complémentaire pour contrer la disparition des pharmacies
Aujourd'hui
en France, un tiers des officines sont en difficulté financière et une
pharmacie disparaît tous les trois jours. Il s'agit là d'un phénomène sans
précédent, touchant notamment les petites structures installées dans les zones
peu densément peuplées, et aggravant ainsi le phénomène inquiétant des déserts
médicaux.
"La
vente en ligne n'est bien sûr pas la solution miracle, mais elle peut
redynamiser certaines petites officines et éviter à des patients de faire
plusieurs dizaines de kilomètres pour commander ou acheter une boîte de médicament. Nous
engageons les autorités de santé à suspendre l'application du « Code de
Bonnes Pratiques », afin d'engager une réelle
discussion avec tous les acteurs du secteur. Si ce code, véritable non-sens économique,
devait rester en l'état, il aurait pour conséquences d'empêcher tout développement
de la vente en ligne par des officines françaises, obligeant nos concitoyens à
se tourner vers des sites étrangers, dont la moitié des produits sont
contrefaits."
Sabine
Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies.
A propos de 1001Pharmacies
1001Pharmacies,
développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web
permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La
société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution
de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région
Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans
son développement par Via Innova (34), La Financière des Entrepreneurs et Ki Partners depuis le lancement de sa plateforme en octobre
2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com
1001Pharmacies en 3 chiffres :
80.000 visiteurs uniques chaque
mois.
7.000 produits référencés
Un réseau national de 40
pharmacies
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