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LES TROUBLES BIPOLAIRES : UNE MALADIE INVALIDANTE QUI NECESSITE
UNE PRISE EN CHARGE ADAPTEE
Le trouble bipolaire est une pathologie dont les premiers symptômes surviennent le plus fréquemment entre 15 et 19 ans, avec un âge moyen de 18 ans. (4)
En l’absence d’une prise en charge précoce et adaptée, les troubles bipolaires peuvent s’aggraver, avec notamment l’apparition de troubles associés tant psychiatriques (abus, dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives illicites…) que somatiques (troubles cardiovasculaires, diabète, etc.) qui peuvent entraîner une désinsertion socio-professionnelle. (2) Le risque associé de tentative de suicide chez le patient bipolaire est élevé (15 % des patients décèdent par suicide).(2) « Entre les épisodes dépressifs et maniaques persistent souvent des symptômes résiduels tels que des difficultés de concentration, des difficultés cognitives et des variations émotionnelles qui modifient les interactions du malade avec son environnement », précise le Pr Pierre-Michel Llorca.
A l’inverse, les patients bipolaires traités ont de bonnes capacités d’intégration socioprofessionnelle et familiale(1) : la prise en charge thérapeutique les aide significativement à réguler et à stabiliser leur humeur et les périodes de rémission tendent à devenir de plus en plus longues.(2) Cependant, la chronicité de cette pathologie, l’importance capitale de l’observance du traitement et l’impact de l’environnement et des habitudes comportementales du patient sur son évolution impliquent une participation active de ce dernier.
LA PSYCHOEDUCATION : UNE APPROCHE COMPLEMENTAIRE DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE
Le trouble bipolaire est une pathologie dont les premiers symptômes surviennent le plus fréquemment entre 15 et 19 ans, avec un âge moyen de 18 ans. (4)
En l’absence d’une prise en charge précoce et adaptée, les troubles bipolaires peuvent s’aggraver, avec notamment l’apparition de troubles associés tant psychiatriques (abus, dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives illicites…) que somatiques (troubles cardiovasculaires, diabète, etc.) qui peuvent entraîner une désinsertion socio-professionnelle. (2) Le risque associé de tentative de suicide chez le patient bipolaire est élevé (15 % des patients décèdent par suicide).(2) « Entre les épisodes dépressifs et maniaques persistent souvent des symptômes résiduels tels que des difficultés de concentration, des difficultés cognitives et des variations émotionnelles qui modifient les interactions du malade avec son environnement », précise le Pr Pierre-Michel Llorca.
A l’inverse, les patients bipolaires traités ont de bonnes capacités d’intégration socioprofessionnelle et familiale(1) : la prise en charge thérapeutique les aide significativement à réguler et à stabiliser leur humeur et les périodes de rémission tendent à devenir de plus en plus longues.(2) Cependant, la chronicité de cette pathologie, l’importance capitale de l’observance du traitement et l’impact de l’environnement et des habitudes comportementales du patient sur son évolution impliquent une participation active de ce dernier.
LA PSYCHOEDUCATION : UNE APPROCHE COMPLEMENTAIRE DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE
La psychoéducation
vise à accompagner les personnes souffrant de troubles bipolaires, notamment
dans la connaissance de leur maladie et l’acquisition de compétences pour prévenir
les rechutes et les complications évitables, en modifiant leur mode de vie (équilibre
diététique, programme d’activité physique, sommeil) et en favorisant l’observance
au traitement. Proposée précocement, elle peut améliorer le cours évolutif du
trouble bipolaire. (5) Un de ses principaux objectifs est d’aider le patient à
identifier les facteurs de stress potentiellement sources de déstabilisation
thymique pour les contrôler et prévenir ainsi les récidives tant dans leur fréquence
que dans leur intensité.(5)
L’approche psychoéducative,
en complément du traitement médicamenteux dans les troubles bipolaires, s’est développée
au point qu’elle est aujourd’hui le type d’intervention psychosociale ayant le
mieux démontré son efficacité sur le cours évolutif de cette pathologie.(6) Les
résultats d’évaluation dans des essais contrôlés ont mis en évidence des bénéfices
confirmés à 5 ans : une réduction du nombre de jours symptomatiques, une
augmentation du délai de récidive maniaque ou dépressive, une réduction du
risque de rechute (maniaque ou hypomaniaque), une réduction du nombre de jours
d’hospitalisation et une amélioration de l’observance médicamenteuse.(5)
BIPOLIFE® : LE PREMIER OUTIL INTERACTIF PEDAGOGIQUE DEDIE AUX TROUBLES BIPOLAIRES
Elaboré et validé
par un comité scientifique, Bipolife® permet à l’utilisateur de faire évoluer
un personnage virtuel atteint de troubles bipolaires à travers un ensemble de
situations et d’actions de la vie courante. Cet outil permet aux personnes
atteintes de troubles bipolaires et à leur entourage de mieux comprendre les mécanismes
de la maladie et ainsi de mieux y faire face.
« En observant l’impact des choix et des actions de son personnage sur l’humeur de ce dernier, l’utilisateur apprend à différencier les comportements nuisibles des comportements favorables à la stabilisation de sa maladie », explique le Dr Philippe Nuss, Psychiatre et membre du comité scientifique.
Une horloge temporise ses actions dans une journée et sur plusieurs jours tandis qu’une jauge d’énergie matérialise l’énergie nécessaire à la réalisation de chaque action et le temps de récupération nécessaire. L’irrégularité du rythme de vie d’un malade bipolaire aura ainsi un impact particulièrement délétère sur l’évolution de sa maladie et son confort au quotidien. « En testant les comportements de son avatar qui se traduisent en « bonus » ou « malus » d’humeur, le patient apprend à structurer ses journées, à réguler son rythme de vie, de façon à économiser ses ressources pour mieux faire face à la maladie. » complète le Dr Philippe Nuss.
« A notre connaissance, aucune autre simulation n’a ce parti pris d’ancrage dans la réalité la plus immédiate » commente le Dr Philippe Nuss. « Nous voulions envoyer un message clair aux patients bipolaires et à leur entourage : dans une maladie chronique de ce type, si certains comportements sont susceptibles d’aggraver l’état de santé du patient, d’autres très simples et quotidiens peuvent considérablement l’améliorer. Il faut savoir les reconnaître. »
Bipolife® ne peut en aucun cas être utilisé pour établir un diagnostic médical qui ne peut être effectué que par un médecin lors d'une consultation. Il ne peut se substituer également à une prise en charge thérapeutique.
« En observant l’impact des choix et des actions de son personnage sur l’humeur de ce dernier, l’utilisateur apprend à différencier les comportements nuisibles des comportements favorables à la stabilisation de sa maladie », explique le Dr Philippe Nuss, Psychiatre et membre du comité scientifique.
Une horloge temporise ses actions dans une journée et sur plusieurs jours tandis qu’une jauge d’énergie matérialise l’énergie nécessaire à la réalisation de chaque action et le temps de récupération nécessaire. L’irrégularité du rythme de vie d’un malade bipolaire aura ainsi un impact particulièrement délétère sur l’évolution de sa maladie et son confort au quotidien. « En testant les comportements de son avatar qui se traduisent en « bonus » ou « malus » d’humeur, le patient apprend à structurer ses journées, à réguler son rythme de vie, de façon à économiser ses ressources pour mieux faire face à la maladie. » complète le Dr Philippe Nuss.
« A notre connaissance, aucune autre simulation n’a ce parti pris d’ancrage dans la réalité la plus immédiate » commente le Dr Philippe Nuss. « Nous voulions envoyer un message clair aux patients bipolaires et à leur entourage : dans une maladie chronique de ce type, si certains comportements sont susceptibles d’aggraver l’état de santé du patient, d’autres très simples et quotidiens peuvent considérablement l’améliorer. Il faut savoir les reconnaître. »
Bipolife® ne peut en aucun cas être utilisé pour établir un diagnostic médical qui ne peut être effectué que par un médecin lors d'une consultation. Il ne peut se substituer également à une prise en charge thérapeutique.
Bipolife est accessible à l’adresse http://bipolife.ubi.com
A propos d’AstraZeneca
AstraZeneca est un laboratoire biopharmaceutique dédié à la recherche et au développement de médicaments innovants. Dans le domaine des neurosciences, AstraZeneca explore de nombreuses voies en matière de R&D visant à apporter des solutions thérapeutiques concernant notamment la maladie d’Alzheimer, les désordres cognitifs, les troubles de l’humeur résistants et la douleur. De nombreux partenariats ont été conclus en France et dans le monde avec des organismes publics ou privés pour encourager la recherche dans ces domaines et au-delà
A propos d’Ubisoft
Ubisoft est le 3ème éditeur indépendant de logiciels de loisirs dans le monde. Créateur de marques de divertissement de renommée internationale, Ubisoft porte aujourd’hui son expertise en conception de projets interactifs vers d’autres domaines comme celui de la santé et du bien‐être.
Ubisoft est le 3ème éditeur indépendant de logiciels de loisirs dans le monde. Créateur de marques de divertissement de renommée internationale, Ubisoft porte aujourd’hui son expertise en conception de projets interactifs vers d’autres domaines comme celui de la santé et du bien‐être.
[1] Rouillon F.
Epidémiologie du trouble bipolaire. Annales médico-psychologiques. 2009 ; 167
(10) : 793-795
[2] Guide Médecin-Affection de longue durée. Troubles bipolaires. HAS. Mai 2009
[3] Hirschfeld RM et al. Perceptions and impact of bipolar disorder : how far have we really come ? Results of the national depressive and manic-depressive association 2000 survey of individuals with bipolar disorder. J Clin Psychiatry. 2003;64(2) : 161-74
[4] Mazzola-Pomietto P et al. Les variations de la neuro-anatomie structurale cérébrale sont-elles des endophénotypes candidats prometteurs dans le trouble bipolaire ? L’Encéphale (2012) 38, S75-S80
[5] Milhiet V et al. Traitements non pharmacologiques des troubles bipolaires. Annales Médico-Psychologiques 170 (2012) 667-673
[6] Even C. Information, éducation, psychoéducation dans le trouble bipolaire. Yes we should. L’Encéphale (2011) 37, S1-S3
[2] Guide Médecin-Affection de longue durée. Troubles bipolaires. HAS. Mai 2009
[3] Hirschfeld RM et al. Perceptions and impact of bipolar disorder : how far have we really come ? Results of the national depressive and manic-depressive association 2000 survey of individuals with bipolar disorder. J Clin Psychiatry. 2003;64(2) : 161-74
[4] Mazzola-Pomietto P et al. Les variations de la neuro-anatomie structurale cérébrale sont-elles des endophénotypes candidats prometteurs dans le trouble bipolaire ? L’Encéphale (2012) 38, S75-S80
[5] Milhiet V et al. Traitements non pharmacologiques des troubles bipolaires. Annales Médico-Psychologiques 170 (2012) 667-673
[6] Even C. Information, éducation, psychoéducation dans le trouble bipolaire. Yes we should. L’Encéphale (2011) 37, S1-S3
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