L'association de
lutte contre le sida et la transmission intentionnelle du
VIH,"Action-Po" dément des informations publiées par l'association
Act Up dans la revue " Protocoles " N°73.
« ACTION PO » association de lutte contre le VIH-SIDA
A ce titre la Présidenteétait présente au colloque « Femmes et vih »
qui se déroulait à Paris les 7 et 8 décembre 2012.
Venue en compagnie de Madame Barbara WAGNER, la Présidente de l'association
" Femmes Positives ", faire entendre et sa voix, en porte parole des
victimes de contamination intentionnelle, elle fût entendue, et suscita
d'hostiles réactions.
Bien que l'association « ACTION-PO » ne fasse pas partie du « collectif inter associatif *», sa présence
aurait dû être notée, non pas occultée, ainsi que ses revendications.
Or...
Tout comme celles de l'Association " Femmes Positives ", elles manquent
au « détail des revendications » publiées dans la revue " Protocoles
" N°73, revendications que l'inter associatif a la charge de transmettre
aux institutions, chercheurs, médecins, ainsi qu'aux autres acteurs de la lutte
contre le VIH, en dépit du fait que Melle XALO participait à leur rédaction à
l'issue du colloque.
Pire...
En occultant lesdites revendications, l'association « ACT UP » attribue à
l'association « ACTION-PO » des propos qu'elle n'a jamais tenu, auxquels elle
s'est toujours fermement opposée, et qui sont de surcroît contraires à sa
politique.
« L'association « ACTION-PO » ne réclame pas de loi spécifique sur la transmission
intentionnelle du VIH, car elle estime que la qualification « d'administration de substance nuisible avec
ou sans préméditation » actuellement retenue par les Tribunaux est adaptée.
Nous pensons toutefois, que sanction et prévention, ne sont pas des notions
opposées, mais complémentaires...
...que la responsabilisation des personnes séropositives est indispensable à
l'atteinte des objectifs fixés, qui sans elle, nous semblent utopiques, à
savoir : Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au
sida. » déclare Melle Agnès XALO,
avant de poursuivre : « La loi actuellement en vigueur doit être appliquée, au
cas par cas, il ne s'agit nullement de faire peser la charge de la
contamination du partenaire sur la personne séropositive de manière systématique,
mais seulement dans les cas légitimes.
Les associations ont toujours pris la défense des contaminateurs, même en 2005
lorsqu'une femme était jugée dans le Loiret, pour avoir intentionnellement
transmis le VIH à son époux !
Nous trouvons cela scandaleux.
Imaginez vous mettre un préservatif avec votre mari ? Ou votre femme ?
Nous ne pouvons pas continuer à parler de responsabilité partagée dans des cas
tels que celui ci, ou encore dans des cas comme celui de Sabrina, cette jeune mère
de deux enfants, de Niort qui a récemment déposé plainte, et avait demandé un
test sérologique à son partenaire, lequel lui aurait montré des tests falsifiés,
ni dans les cas de viol, ou de manipulation.
La Présidente d' « ACTION-PO » souligne
le fait que « il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le
commettre » selon l'article 121-3 du code pénal, les associations afin de défendre
une fois de plus les contaminateurs, posent « la question d’intentionnalité de
qui porte la responsabilité de la prévention ». Dans la fameuse revue « Protocoles
» N°73 .
« Maintenant qu'il y a des condamnations, afin de faire pression, les associations
véhiculent le message : n'allez pas vous faire dépister, car si vous êtes
informés de votre séropositivité, vous risquez des sanctions pénales. L'unique
but est l'objectif Zéro condamnation ! Or, le dépistage est un test anonyme, et
plus vite le séropositif sera traité moins il sera contaminant, ce qu'elles
sont les premières à mettre en avant.
La pénalisation de la transmission intentionnelle ne nuit pas à la prévention
...dont on constate l'échec, en voyant que seul un étudiant sur trois utilise
le préservatif, ce qui y nuit réellement en revanche, est le message que délivrent
ces associations aux personnes concernées.
Viendront elles ensuite se plaindre que se sont les quelques condamnations dans
notre pays qui sont responsables de cet échec ? Ou de la réticence à se faire dépister,
lorsqu'elles créent cette réticence ?.
Nous sommes tous concernés, il faut inciter la population générale au dépistage,
reconnaître qu'aucun couple marié n'utilise de préservatif, que la
responsabilité partagée a donc ses limites, et cesser d'agir de manière
douteuse afin de parvenir à ses objectifs.
Nous sommes également scandalisées par la lettre ouverte que l'association ACT
UP a récemment mise sur internet, à l'attention du Président François HOLLANDE,
et de Madame Christiane TAUBIRA. Dans cette lettre en ligne sur son site,
l'association ACT UP réclame la libération de toutes les personnes séropositives
incarcérées.
Il est inadmissible de tenter de faire ainsi pression sur la justice, libérer
ces personnes serait une atteinte au principe d'autorité de la chose jugée,
elles ont été jugées et condamnées, bénéficient de traitements en prison, y
rencontrent des intervenants de l'association « Aides », ont été auscultées
comme il se doit, et reconnues accessibles à une sanction pénale, c'est une
fois de plus conférer del'impunité a des personnes criminelles, sous prétexte
qu'elles sont séropositives. Nous nous opposons à cette politique de déresponsabilisation,
de favoritisme, d'impunité, de diabolisation des victimes et de victimisation
des criminels, et tenons à souligner que dans beaucoup d'affaires de
contamination intentionnelle, les personnes condamnées ont fait l'objet de
peines légères, avec sursis, ou n'en ont fait que la moitié » .
« Le 08 décembre au soir, je postais un
article nommé « Colloque femmes et VIH
sur la page facebook de l'association, et j’écrivais, après un bref compte
rendu de cette journée : « Avec l'association « Femmes Positives », nous
attendons patiemment de voir si nous avons été entendues et comprises », nous
avons aujourd'hui la réponse, c'est bien celle à laquelle nous nous attendions,
mais nous ne baisserons pas les bras.
J'ai également demandé lors de ce colloque et sur par internet une rencontre
avec des Professionnels de santé, ( psys, virologues, épidémiologistes ), des
juristes , ( avec pour chaque professionnel : l' un en faveur de, et un autre
opposé à la pénalisation de la transmission intentionnelle.
Qu'ils soient tous choisis par une autorité indépendante et impartiale ), mais
aussi que participent : un représentant de chaque association de lutte contre
la sida (( petite ou grande, pour et contre la pénalisation )( Aides, Act up,
warning ....Femmes positives, Action-po....)). Bien entendu, cette requête tout
comme ma "Lettre ouverte aux féministes, et associations de lutte contre
le viol", en ligne sur le site de l'association ACTION-PO, ou celle de Marie-Victoire
Louis,à Mme Laurent Présidente du MFPF, en date du 11 mars 2005, restera vaine.
Pour rappel, l'Association « ACTION-PO »
fût créée par Melle Agnès
XALO, elle même victime de contamination intentionnelle, en décembre
2011, après le procès qui l'opposait à Monsieur Hicheim GHARSALLAH
condamné à 9 ans de détention.
Cette association lutte contre le sida, les discriminations, écoute, informe,
soutient, et offre des conseils juridiques gratuits aux victimes de
contamination intentionnelle. Vous pouvez la soutenir ou la contacter via son
site internet, ou par téléphone.
Lire le communiqué
de presse sur Internet :
http://www.communique-de-presse-gratuit.com/lassociation-action-po-lutte-contre-le-sida-et-sa-transmission-intentionnelle_126785.html