Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est policiers. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est policiers. Afficher tous les articles

vendredi 17 juin 2016

Annick GIRARDIN,à la rencontre de fonctionnaires en poste dans les Hautes-Alpes


Annick GIRARDIN dans les Hautes-Alpes
Lundi 20 et mardi 21 juin
Annick GIRARDIN, Ministre de la fonction publique, ira à la rencontre de fonctionnaires en poste dans les Hautes-Alpes lundi 20 juin et mardi 21 juin 2016.
La Ministre de la Fonction publique s’entretiendra avec les gendarmes, les policiers, les douaniers et les pompiers de Savines-le-lac et de Montgenèvre.
Elle visitera l’Hôpital d’Aiguilles, l’établissement public de santé le plus haut de France et inaugurera la Maison de Santé du Valgaudemar et l’Agence postale communale de Remollon.
Annick GIRARDIN inaugurera également l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Guillestre et y prononcera un discours sur la fonction publique dans les territoires isolés.

mardi 5 mars 2013

C'est à lire : « 96 Heures. Un commissaire en garde à vue » de Christophe GAVAT - Editions Michalon


En octobre 2011, des policiers lyonnais et grenoblois, dont le commissaire de police Christophe Gavat, alors chef de la PJ de Grenoble, sont placés en garde à vue pendant quatre jours (96 heures) et mis en examen pour « association de malfaiteurs », « trafic de stupéfiants », « détournement de scellés » et « vol en réunion » ; dans le cadre de « L’affaire Neyret ». L'Inspection générale des services (IGS) suspecte les policiers d'avoir détourné de la drogue, sur ordre de leur supérieur le commissaire divisionnaire Michel Neyret, numéro deux de la Police Judiciaire de Lyon, afin de rétribuer des indicateurs. Entre ces quatre murs, face à lui-même, Gavat n’est plus celui qui interroge. Les rôles se sont inversés. Pendant ces 96 heures, il fait le bilan de ses 25 ans de carrière.
 
 

Un monologue intérieur, sur le boulot de flic où se mêlent anecdotes et réflexions sur le quotidien : il faut côtoyer sans cesse la mort, celle des victimes, celle du collègue qui se suicide et celle du voyou qu’on a dû descendre. Il raconte la vie de famille réduite à peau de chagrin, la règle de l’oubli immédiat et nécessaire, les rencontres étonnantes, le mépris de certains, l’admiration d’autres. Il explique les violences subies en permanence, les missions ingrates, les tentations, la ligne jaune à ne pas franchir, les injustices quand le flic devient bouc émissaire, la complexité du système judiciaire, les vices de procédure, les enquêtes, le rôle des informateurs, les planques, les filatures, les rapports. La garde à vue et la mise en examen vécues par Christophe Gavat sont des fils rouges : il évoque les conséquences désastreuses de ces mesures, la suspicion immédiate et injustifiée des flics de la Police des Polices, l'attitude sans concession du juge etc.

 

Un document exemplaire sur la prise de conscience par un commissaire de police des dérives et des paradoxes de l’institution judicaire qu’il a servie pendant 25 ans. Il met en exergue les carences et paradoxes du métier de policier et des relations police / justice / média et politique.

 

Christophe Gavat, 46 ans, issu d’une famille lyonnaise, est entré dans la police en 1988 au grade d’inspecteur. (Lieutenant). Il a réussi le concours interne de commissaire de police en 2002. Au cours de ses 25 ans de carrière, il a exercé en Seine Saint Denis, à Paris, à Lyon, Cannes, Perpignan et Grenoble. A la suite de ‘’l’affaire Neyret’’, il a quitté la Police Judiciaire et a obtenu d’être muté en Guyane française, où il occupe le poste de directeur départemental adjoint de la police aux frontières à Cayenne.