Nora ANSELL-SALLES

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lundi 27 janvier 2014

Situation financière des hôpitaux publics

Alors que se prépare la campagne tarifaire des établissements hospitaliers pour 2014, les fédérations hospitalières évoquent une possible dégradation des comptes des hôpitaux en 2013.


Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Bernard CAZENEUVE, Ministre délégué chargé du Budget, soulignent qu’aucune donnée ne permet à ce jour de confirmer ou d’anticiper une dégradation du résultat des hôpitaux publics.
Ils rappellent que les hôpitaux publics s’inscrivent dans une trajectoire d’équilibre puisqu’un excédent de 117 millions d’euros a été constaté en 2012 après plusieurs années de déficit. Par ces efforts de gestion, ils contribuent à la maîtrise des dépenses d’assurance-maladie.

Cette amélioration globale traduit l’engagement de la communauté hospitalière pour améliorer de façon continue l’efficience et la qualité des prises en charge des patients. Le ministère des Affaires sociales et de la Santé soutient les hôpitaux publics en permettant un effort d’investissement de 4,5Md€ par an et en accompagnant spécifiquement les établissements en difficultés dans leur projet de retour à l’équilibre.

Le niveau des dépenses d’assurance-maladie comme les résultats des hôpitaux publics pour l’année 2013 seront connus à la fin du mois de mars 2014. D’ores et déjà, il est acquis que les dépenses d’assurance-maladie ont été inférieures d’au moins un milliard d’euros par rapport à l’objectif fixé initialement. La fiabilité des comptes des hôpitaux sera d’ailleurs renforcée grâce à l’engagement des établissements dans le processus de certification des comptes engagé depuis plusieurs années.

Le Gouvernement arrêtera prochainement les tarifs hospitaliers 2014 dans une logique d’efficience et conformément aux objectifs de rétablissement des comptes fixés par la loi de financement de la sécurité sociale 2014.
 
 
 

 
 

mardi 25 juin 2013

PREMIER OBSERVATOIRE EUROPEEN SUR L’AUTOMEDICATION :


Une initiative inédite pour rendre compte de la situation francaise dans l’Europe de l’automédication

L’Afipa (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable) vient de rendre public le premier observatoire européen sur l’automédication, réalisé par Celtipharm.[1] Cette étude totalement inédite s’intéresse à huit pays européens (EU8 : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède) et compare différents indicateurs pour rendre compte de la situation française de l’automédication au regard des autres pays européens étudiés.

Une démarche novatrice et originale

L’observatoire européen sur l’automédication est une initiative nouvelle et fondatrice en Europe. Elle répond à la volonté de l’Afipa de développer une approche comparative à même de traduire au fur et à mesure des années les évolutions du marché français au regard des autres pays européens considérés. Les données de cette étude sont issues des informations fournies par l’Association européenne des spécialités grand public (AESGP) et les associations représentatives des industries de l’automédication dans les huit pays européens analysés. Les définitions de l’automédication n’étant pas identiques d’un pays à un autre, le périmètre considéré dans le cadre de l’observatoire a été défini de manière rigoureuse et répond à la diversité des situations observées au niveau européen.[2]

Un développement de l’automédication en France inférieur à la moyenne européenne

L’observatoire montre ainsi que la part de marché en volume de l’automédication en France reste inférieure à la moyenne des 8 pays étudiés (15,9% en France vs. 23,3% en Europe). La dépense moyenne annuelle en produits d’automédication par habitant suit également la même logique puisque celle-ci s’élève à 34,5 euros pour la France pour une moyenne européenne[3] légèrement supérieure à 39 euros.

Une situation indépendante du niveau des prix des spécialités d’automédication en France

Ces résultats interviennent alors même que le niveau des prix est relativement faible au regard des autres pays européens. Le prix moyen d’une spécialité en automédication atteint ainsi 4,5 euros en France contre 5.2 euros aux Pays-Bas ou 6 euros en Espagne (pour une moyenne de 5,2 euros dans l’ensemble des 8 pays concernés par l’analyse). De même, l’observatoire démontre que pour des spécialités de même présentation et de même posologie dans chacun des 8 pays, le prix en unité de prise est en général le plus bas en France.

 

Un potentiel de délistage encore important en France

Si 95 molécules sont actuellement commercialisées en automédication en France, un chiffre proche de la moyenne calculée pour les 8 pays européens (94), il existe encore un potentiel de développement important de l’automédication en France au vu des principes actifs déjà délistés dans au moins un des pays EU8 hors-France. Sur cette base d’analyse, l’observatoire conclut en effet que 53 molécules actuellement commercialisées en France seraient potentiellement éligibles pour une utilisation en automédication.

Un rattrapage progressif de la France sur la moyenne européenne ?

D’après cet observatoire, une consultation chez le médecin généraliste en France donne lieu dans 74% des cas à une prescription, soit le taux le plus élevé après la Belgique (80%). Pour Pascal Brossard, Président de l’Afipa : « le retard français en matière d’automédication s’explique donc notamment par l’organisation du système de soins et le recours encore trop fréquent au médecin généraliste pour les pathologies mineures. Avec le problème de la démographie médicale, les perspectives pour l’automédication sont cependant encourageantes et le marché français devrait connaitre une évolution positive pour s’aligner progressivement sur la moyenne européenne. Pour atteindre cet objectif, il faudra par contre garantir une offre adaptée et suffisante de médicaments d’automédication avec notamment une politique de délistage plus volontariste, une meilleure information des patients et un renforcement de la formation des professionnels de santé. »

 

 

L’AFIPA, acteur de Santé Publique, est l’association professionnelle qui représente les industriels du médicament d’automédication dont les membres sont :
 
ABBOTT, ALMIRALL, BAYER SANTE FAMILIALE, BOEHRINGER INGELHEIM, BOIRON, BOUCHARA-RECORDATI, BRISTOL MYERS SQUIBB – UPSA CONSEIL, DERMOPHIL INDIEN, DIEPHARMEX, EXPANSCIENCE, GALDERMA, GENEVRIER, GIFRER BARBEZAT, GSK SGP, HEPATOUM, JOHNSON&JOHNSON SBF, LABCATAL, LEHNING, MAYOLI SPINDLER, MERCK MEDICATION FAMILIALE, NEGMA LERADS, NOVARTIS SANTE FAMILIALE, NUTRITION ET SANTE, OMEGA PHARMA, PFIZER SANTE FAMILIALE, PROCTER & GAMBLE PHARMACEUTICALS FR, RECKITT BENCKISER, ROTTAPHARM MADAUS, SANOFI-AVENTIS FRANCE, SEMES S.A, TONIPHARM, URGO, WELEDA, ZAMBON FRANCE.
 
 
L’automédication consiste pour les individus à soigner leurs maladies grâce à des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance, sûrs et efficaces dans les conditions d’utilisation indiquées (définition OMS 2000), avec le conseil du pharmacien.

 


[1] Définition du marché source Afipa et Celtipharm : tous les médicaments  de prescription médicale facultative, remboursables ou non, vendus sans ordonnance avec le conseil du pharmacien.
[2] Les données et analyses ont par ailleurs été validées par un Comité scientifique composé d’économistes de la santé et de pharmaciens d’officines
[3] Moyenne des 8 pays européens étudiés

mercredi 20 mars 2013

Plus d’un quart des ménages français en situation de vulnérabilité financière,

 selon la nouvelle édition de l’Indice Genworth


Une vaste étude mondiale portant sur la perception par les consommateurs de leur situation financière démontre une hausse spectaculaire du nombre de ménages français en situation de vulnérabilité financière : plus d’un quart (26%) d’entre eux est désormais classé dans la catégorie des ménages « financièrement vulnérables » (contre 19% lors de l’édition précédente en 2010).




L’Indice, publié par Genworth, spécialiste mondial de l’assurance de personnes, mesure le sentiment de sécurité financière des consommateurs en Europe et dans le monde. L’étude – basée sur une enquête IPSOS MORI menée auprès de 13 000 personnes dans 20 pays – révèle une baisse du sentiment de sécurité en France et met en lumière le manque d’optimisme très répandu parmi les foyers français.


« La population française est davantage polarisée entre les sentiments de sécurité et de vulnérabilité financières, avec un nombre croissant de ménages qui se considèrent comme vulnérables. L’effectif des ménages financièrement stables a été quasiment divisé par deux depuis le premier index paru en 2007. »,
indique Frédéric Guez, Directeur France de Genworth.


à

Principales préoccupations des consommateurs français sur le plan financier : coût de la vie, sécurité de l'emploi et revenu des salaires


Comme pour beaucoup d'autres pays, le coût de la vie, la sécurité de l'emploi et les revenus du travail sont les trois facteurs les plus importants pour les ménages français lorsqu'ils envisagent leur future situation financière.


Plus d'un tiers des ménages français citent la sécurité de l'emploi comme une préoccupation lorsqu'ils pensent à l'avenir. Cela est peu surprenant au vu des difficultés économiques et de la hausse du chômage qui frappent le pays.

Les principales différences en France sont entre les ménages financièrement vulnérables et les ménages financièrement stables. Plus de huit ménages français classés comme financièrement vulnérables sur dix (82%) citent le coût de la vie comme l'une de leurs principales inquiétudes lorsqu'ils pensent à leur situation financière future. À titre de comparaison, cela est le cas pour seulement 44% des ménages financièrement stables.

Près d'un quart (22%) des foyers financièrement vulnérables mentionnent les prestations de retraite privée comme une préoccupation lorsqu'ils envisagent l'avenir, contre seulement 6% du groupe financièrement stable.

À l'inverse, les ménages financièrement stables accordent bien plus d'importance à l'épargne (40%) et à la sécurité de l'emploi (58%) que le groupe financièrement vulnérable (15 et 25% respectivement).

Les préoccupations des ménages varient également en fonction de leur région d'origine et de leur niveau d'éducation. Alors qu'un tiers (33 %) des ménages de la région parisienne est préoccupé par son épargne, seuls 15 % des foyers de la région méditerranéenne le sont (12% pour le sud-est).

Alors que la moyenne nationale est de 22%, seulement 12% des personnes dont le niveau d'éducation est moins élevé (pas de diplôme) citent la situation économique nationale ou mondiale comme l'une de leurs sources d'inquiétude principales lorsqu'elles envisagent l'avenir.

Elles se disent également moins préoccupées par le coût des soins de longue durée que celles qui disposent d'un diplôme universitaire (11% contre 34%).

« Les solutions Genworth en matière d’assurance de personnes sont conçues pour protéger les ménages des incertitudes financières, en fournissant des filets de protection qui les aident à assumer leurs obligations financières en cas de changement de situation et notamment dans le cas d’une impossibilité de travailler.

Compte tenu de la croissance de la vulnérabilité financière des ménages dans une période d’incertitude économique, les assurances visant à protéger les familles – en cas, par exemple de perte d’emploi ou d’incapacité de travail – peuvent jouer un rôle important pour la sécurité financière de ces ménages », ajoute Frédéric Guez.


Une Chine en pleine confiance en tête de l’indice (score 78) : la Chine termine en tête de l’indice de cette année avec le meilleur score enregistré en cinq ans.

Le scepticisme domine en Allemagne (score 29) : 3% des ménages allemands se classent comme stables financièrement en 2012. Cela ne représente qu'un tiers environ du nombre de ménages financièrement stables au Royaume-Uni, et la moitié de ceux d'Irlande.

Le Royaume-Uni reste stable dans l'indice mais assiste à une hausse de son nombre de ménages vulnérables (score 39) : la proportion de ménages britanniques classés comme financièrement stables reste constante depuis 2010 (8% chaque année). C'est plus que le nombre de ménages allemands (3%).

Les Espagnols sont préoccupés par l'incertitude économique (score 17) : seuls 2% des ménages espagnols se classent comme financièrement stables. L'Espagne est l'un des seuls pays de l'indice à citer la situation économique au sens large comme un facteur clé dans ses perspectives d'avenir.

La Grèce touche le fond (score 1): la Grèce est le seul pays de l'indice à citer les prestations sociales parmi les trois principaux facteurs dans l'évaluation de la situation financière de ses ménages.



Les résultats détaillés de l’Index Genworth sont disponibles sur demande ou en consultant le site


Vous trouverez ci-joint le communiqué en version pdf.


A propos de l’Indice Genworth



L’Index Genworth mesure et compare la sécurité financière des ménages et leur vulnérabilité dans 20 pays à travers l’Europe et le monde.

Le score de l'indice fournit un aperçu du niveau général de la sécurité financière relative dans un pays donné. Il va de 0 à 100, un score faible étant synonyme de vulnérabilité financière, tandis qu'un score élevé est signe de sécurité financière. Les recherches se sont basées sur une enquête-omnibus réalisée par Ipsos MORI dans 20 pays d'Europe, d'Amérique Latine et d'Asie entre octobre et décembre 2012. Des échantillons allant jusqu'à 1 000 adultes ont été interrogés dans chaque pays. Les résultats ont ensuite été pondérés pour être représentatifs de la population dans chaque pays.

En fonction de leurs réponses, les ménages sont classés dans quatre catégories :

• « Personnes financièrement stables » – ayant rarement connu des difficultés financières, et pensant que leur situation financière va s’améliorer.

• « Personnes circonspectes » – n'ayant pas ou rarement connu de difficultés financières, et pensant

que leur situation restera la même ou se détériorera.

• « Personnes battantes » - ayant connu des difficultés financières relativement fréquentes, mais pensant que leur situation va s’améliorer.

• « Personnes financièrement vulnérables » - ayant régulièrement ou constamment fait l'expérience de

difficultés financières et estimant que leur situation n'est pas susceptible de s'améliorer.



A propos de Genworth



Genworth Financial, Inc. (NYSE: GNW) est une compagnie d’assurance internationale, membre de l’indice Fortune 500, qui aide ses assurés à maintenir leur niveau de vie, pour eux et pour leurs familles. Genworth accompagne ses clients dans leurs projets de prévoyance et de retraite avec des produits de dépendance, d’assurance-vie et d’assurance de prêts. Les produits distribués par Genworth permettent aussi à ses partenaires bancaires d'optimiser leurs risques et leurs besoins en capital.

Genworth emploie environ 6.300 personnes et opère dans 25 pays dans le monde, au travers de 3 divisions : l’assurance-vie (aux Etats-Unis) qui comprend l’assurance dépendance et les produits de rentes ; l’assurance Caution Hypothécaire (aux Etats-Unis et en Europe) et les entités Corporate et autres divisions qui incluent les segments International Protection et Gestion de Fortune. Les produits et services sont distribués par des intermédiaires financiers et des conseillers en gestion de patrimoine. Le siège de Genworth Financial, Inc est basé à Richmond en Virginie. Créée en 1871, Genworth est présent en France depuis 1987.

Régulièrement, Genworth Financial, Inc. publie des informations importantes sur son site corporate. Tout investisseur ou personne intéressée peut s’inscrire dans la section ‘Investors’ du site
genworth.com pour recevoir des alertes automatiques par email et RSS feeds.


En savoir plus

lundi 7 janvier 2013

Assurance retraite. 1 000 000 de consultations en ligne du relevé de situation individuelle en moins d'un an


Lancé en janvier 2012 dans le cadre du droit à l'information des assurés, ce service en ligne permet à chaque assuré d'obtenir en quelques clics, via le portail de son régime de retraite, un document qui récapitule ses droits acquis pour la retraite de base et complémentaires.

 En 2012, plus de 750 000 relevés de situation individuelle ont été demandés sur le site de la CNAV. Aujourd'hui, 23 organismes de retraite fournissent déjà leurs carrières en ligne. En 2013, ils seront 31 à participer à ce service
Source  :Lettre Annuaire Sécu n° 535

lundi 12 novembre 2012

La MGEFI à l’écoute de ses adhérents MGEFI cette info vous concerne


Une enquête téléphonique a été menée du 15 au 29 octobre 2012 auprès de plus 1350 adhérents (*) qui constituent l'échantillon représentatif en termes de répartition géographique, d'âge, de sexe et de situation professionnelle.

 

Le questionnaire élaboré avec l'ensemble des directions, reprend  le parcours adhérent au sein de la mutuelle depuis son adhésion jusqu'aux modalités de remboursement en passant par la cotisation et la communication.

 

 

(*) Pour réaliser ces 1 350 questionnaires, 4 285 adhérents ont eu un contact avec un enquêteur

Une première synthèse des résultats est prévue fin novembre.