Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 19 février 2016

protection de l’enfant

Communiqué de séance

Paris, le 18 février 2016
Le Sénat a adopté en nouvelle lecture
la proposition de loi relative à la protection de l’enfant

Jeudi 18 février le Sénat examiné, en nouvelle lecture, la proposition de loi présentée par Michelle Meunier (Soc - Loire-Atlantique), Muguette Dini (alors sénatrice UDI-UC du Rhône) et plusieurs de leurs collègues, relative à la protection de l’enfant.
Ce texte s'inscrit dans le prolongement de la mission sur la protection de l'enfance confiée aux deux sénatrices, en décembre 2013, par la commission des affaires sociales afin d'étudier la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance et de formuler, le cas échéant, des propositions d'amélioration du dispositif actuel. Il avait été adopté par le Sénat à l’unanimité en première lecture en mars 2015. Le texte présenté en deuxième lecture a été substantiellement complété lors de son examen à l’Assemblée nationale (passant de 16 à 50 articles) et modifié par la commission des affaires sociales du Sénat en deuxième lecture (54 amendements adoptés).
En séance, les sénateurs ont adopté ce texte en nouvelle lecture. Au cours de l’examen, ils ont notamment :
· confirmé le principe, adopté en commission, selon lequel lorsqu’un enfant est confié à l’aide sociale à l’enfance (ASE), l’allocation de rentrée scolaire (ARS) due à la famille pour cet enfant est versée à ce service (rejet des amts 16 du Gvt et 8– art 5 ED) ;
· autorisé l’utilisation de test osseux à des fins de détermination de l’âge uniquement sur décision d’un juge des enfants (amt 14 – art 21 ter) ;
· confirmé la mise en place, réintroduite en commission, d’un comité d’éthique dans chaque département pour statuer sur la minorité ou la majorité du jeune (rejet des amts 4 et 10 – art 21 ter).
Le Sénat a adopté l’ensemble de ce texte par 187 voix pour et 28 voix contre (voir le résultat du scrutin public).
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En savoir plus :
- Consulter l’espace presse
- Consulter les comptes rendus
- Rapporteure au nom de la commission des affaires sociales : Michelle Meunier (Soc et républicain - Loire-Atlantique)
uter une légende

Élection présidentielle

Communiqué de séance

Paris, le 18 février 2016
Élection présidentielle : le Sénat a adopté en première lecture la proposition de loi et la proposition de loi organique de modernisation des règles applicables à l'élection présidentielle
Jeudi 18 février 2016, le Sénat a examiné la proposition de loi et la proposition de loi organique de modernisation des règles applicables à l'élection présidentielle, adoptées par l’Assemblée nationale le 16 décembre 2015.
Sur la base des observations formulées par les organes chargés de veiller au déroulement de l’élection présidentielle, ces propositions de loi visent à revoir le système des « parrainages » ainsi que les règles relatives aux temps de parole dans les médias, aux sondages, aux comptes de campagne et au déroulement des opérations de vote. Elles comportent également des dispositions spécifiques applicables aux Français résidant à l’étranger.
Sur le rapport de M. Christophe BÉCHU, la commission des lois du Sénat a notamment adopté des dispositions visant à :
· revoir le cadre législatif applicable aux sondages électoraux, sur la base de propositions de MM. Hugues PORTELLI (Les Républicains – Val-d’Oise) et Jean Pierre SUEUR (Socialiste et républicain – Loiret), adoptées à l’unanimité par le Sénat en 2011 ;
· établir un horaire unique de fermeture des bureaux de vote, pour l’élection présidentielle, à 19 heures.
En séance publique, le Sénat a adopté un article réduisant de moitié la période dite « intermédiaire » entre la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle et le début de la campagne officielle. Dans ces conditions, il a opté pour un maintien du droit en vigueur en matière de temps de parole applicables durant cette période intermédiaire, supprimant les dispositions de la proposition de loi organique qui prévoyaient de substituer un principe d’équité au principe actuel d’égalité dans ces temps de parole.
Le Sénat a adopté la proposition de loi organique par 251 voix pour et 80 voix contre (voir les résultats du scrutin public, organisé de droit) ainsi que la proposition de loi ordinaire.
Le Gouvernement ayant engagé la procédure accélérée, ces propositions de loi pourraient ne faire l’objet que d’une seule lecture au Parlement et une commission mixte paritaire pourrait être réunie.
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Pour plus de détails, consulter :
· l’Espace presse du site du Sénat ;
· les dossiers législatifs de la proposition de loi et de la proposition de loi organique ;
· les comptes rendus ;
· le rapport de M. Christophe BÉCHU (Les Républicains – Maine-et-Loire) fait au nom de la commission des lois.
· l’avis de Mme Catherine Morin-Desailly (UDI-UC – Seine-Maritime) fait au nom de la commission de la culture ;
· le communiqué de presse de la commission des lois à l’issue de son examen du texte.

lundi 15 février 2016

Sénat : audition des candidats appelés à siéger au Conseil constitutionnel

Jeudi 18 février 2016, en salle Clemenceau,

la Commission des lois du Sénat procède aux auditions

des personnalités appelées à siéger au Conseil constitutionnel :

  • à 10h M. Michel Pinault, candidat proposé par le Président du Sénat ;
  • à 11h M. Laurent Fabius, candidat proposé par le Président de la République.



Cette audition est ouverte à la presse et au public.
Le public est invité à s’inscrire auprès du secrétariat de la commission des lois (secretaires.loi@senat.fr) au plus tard le mercredi 17 février 2016.
Les journalistes sont invités à s’inscrire auprès de la direction de la communication (presse@senat.fr).
Le jour de l’audition, les journalistes sont invités à se présenter au 15 rue de Vaugirard, munis d'une pièce d'identité et de leur carte de presse.
L’audition sera diffusée en direct sur le site du Sénat puis disponible en VàD


vendredi 12 février 2016

La commission des lois contribue à la modernisation du cadre de l’élection présidentielle

Commission des Lois

Communiqué de presse

Paris, le 10 février 2016
La commission des lois contribue à la modernisation du cadre de l’élection présidentielle
Réunie le mercredi 10 février 2016, sous la présidence de M. Philippe Bas (Les Républicains – Manche), la commission des lois a examiné, sur le rapport de M. Christophe Béchu (Les Républicains – Maine-et-Loire), la proposition de loi organique n° 278 (2015‑2016) et la proposition de loi n° 279 (2015‑2016) de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle.
Ces textes visent à améliorer l’organisation de l’élection présidentielle, en tenant compte des observations formulées par les organes chargés de veiller au déroulement de ce scrutin, en particulier le Conseil constitutionnel. Dans cet esprit, la commission des lois du Sénat a approuvé et complété plusieurs mesures adoptées par les députés : l’actualisation de la liste des personnes pouvant « parrainer » un candidat, la transmission directe de ces parrainages au Conseil constitutionnel avec l’ouverture, dès 2020, d’une transmission par voie électronique, la publicité intégrale de ces « parrainages » une fois le nom des candidats connus et la possibilité pour la CNCCFP de recourir à des experts et de disposer de la part des partis politiques d’informations supplémentaires pour son contrôle.
Pour la période des trois semaines précédant la « campagne officielle », le texte propose d’appliquer un principe d’équité assorti de critères objectifs pour le temps de parole des candidats. Actuellement, une égalité formelle garantit à tous les candidats un temps de parole – et non d’antenne – égal mais qui ne tient pas compte de l’heure de diffusion. À l’instar de l’Assemblée nationale, la commission a préféré un système assurant aux candidats, pour cette période, une expression dans des « conditions de programmation comparables », c’est‑à‑dire à des horaires équivalents.
La commission a reporté à l’élection présidentielle normalement prévue en 2022 la réduction d’un an à six mois de la durée des comptes de campagne, en souhaitant que ce délai soit mis à profit pour poursuivre la réflexion sur la prise en compte des élections primaires ou sur l’imputation à son compte de campagne des dépenses rattachables aux interventions publiques d’un Président de la République qui se porterait candidat.
La commission des lois s’est également accordée sur un horaire unique de fermeture des bureaux de vote, pour l’élection présidentielle, à 19 heures. Cette mesure empêche toute diffusion prématurée de résultats de l’élection alors que des électeurs peuvent encore voter et assure, symboliquement, une règle unique pour ce scrutin national, sans nuire à la participation.
Enfin, la commission des lois a souhaité apporter sa contribution au débat en complétant le texte par un cadre plus moderne des sondages électoraux dont les implications sont fortes pour l’élection présidentielle. Elle a ainsi repris les dispositions inspirées par M. Hugues Portelli (Les Républicains – Val d’Oise) et M. Jean‑Pierre Sueur (Socialiste et républicain – Loiret) et que le Sénat avait adoptées à l’unanimité en 2011.

jeudi 11 février 2016

Dépôt du rapport public annuel 2016 de la Cour des comptes

Communiqué de séance

Paris, le 11 février 2016
Dépôt du rapport public annuel 2016 de la Cour des comptes
Jeudi 11 février 2016, après une intervention liminitaire de M. Gérard Larcher, Président du Sénat, M. Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, a présenté en séance publique le rapport public annuel 2016 de la Cour des comptes.
Ce rapport donne une vision d’ensemble des activités et missions de la Cour des comptes et des chambres régionales et territoriales des comptes, chargées, au titre de l’article 47-2 de la Constitution, d’une mission d’assistance au Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement. Il expose une sélection d’observations et de recommandations tirées des contrôles, enquêtes et évaluations réalisés en 2015 et rend compte des suites données aux recommandations formulées antérieurement.
À l’issue de la présentation du rapport, Mme Michèle André (Socialiste et républicain – Puy-de-Dôme), Présidente de la commission des finances, et M. Alain Milon (Les Républicains – Vaucluse), Président de la commission des affaires sociales, se sont exprimés.
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Pour plus de détails, consulter :
· les comptes rendus ;
· le rapport public annuel 2016 de la Cour des comptes.

mardi 9 février 2016

Prorogation de l'état d'urgence

 

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mercredi 3 février 2016

Le Sénat a adopté la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire

Communiqué de séance

Paris, le 3 février 2016
Le Sénat a adopté la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire
Dans le cadre d'un ordre du jour réservé au groupe socialiste et républicain, le Sénat a poursuivi, mercredi 3 février 2016, l’examen la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, adoptée par l’Assemblée nationale le 9 décembre 2015.
Cette proposition de loi vise à renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire, notamment en
· inscrivant dans la loi la hiérarchie des actions à mettre en place pour récupérer et valoriser les denrées alimentaires et pour éviter leur gaspillage, de la prévention à l’utilisation à des fins énergétiques, en passant par la récupération à des fins de consommation ou pour l’alimentation animale ;
· rendant obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un distributeur de denrées alimentaires et une association caritative ;
· prévoyant une sanction pour éviter la destruction volontaire de denrées alimentaires encore consommables par les commerces de détail ;
· modifiant le régime juridique de la responsabilité des producteurs du fait de produits défectueux, afin de lever le blocage des dons de biens alimentaires sous marques de distributeur par leur fabricant ;
· intégrant explicitement la lutte contre le gaspillage alimentaire au parcours scolaire, ainsi que dans le champ de la responsabilité sociale des entreprises.
En séance publique, les sénateurs ont adopté ce texte à l’unanimité, sans modification.
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Pour plus de détails, consulter :
· l’Espace presse du site du Sénat ;
· les comptes rendus ;

jeudi 28 janvier 2016

Le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires

Communiqué de séance

Paris, le 27 janvier 2016
Le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires

Le Sénat a examiné le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 7 octobre 2015.
Ce projet de loi a pour objectifs :
· la consécration des valeurs et principes déontologiques de la fonction publique ;
· l’application à un champ plus vaste de fonctionnaires des dispositifs de prévention des conflits d’intérêts issus de la loi du 13 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, en particulier les déclarations d’intérêt ;
· l’extension des pouvoirs et du champ de compétence de la Commission de déontologie de la fonction publique et de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) ;
· la mise en œuvre des résultats du dialogue social dans la fonction publique, en particulier les garanties et obligations des agents publics, notamment des agents non titulaires, et l’égalité professionnelle femmes-hommes.
Sur le rapport de M. Alain VASSELLE (Les Républicains – Oise), la commission des lois a modifié le texte en adoptant des dispositions visant notamment à :
· consacrer sur le plan législatif le devoir de réserve des fonctionnaires ;
· mieux articuler les dispositifs déontologiques et s’assurer de leur constitutionnalité, en supprimant notamment le versement de la déclaration d'intérêts au dossier du fonctionnaire ;
· mieux garantir les droits des fonctionnaires, notamment en assouplissant le dispositif de cumul d’activités ;
· maintenir le recours à l’intérim.
En séance publique, le Sénat a notamment apporté les modifications suivantes visant à :
· intégrer la commission de déontologie de la fonction publique au sein de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (amendement 1 portant article additionnel après l’article 8) ;
· assurer le suivi des candidats inscrits sur les listes d'aptitude jusqu'à leur recrutement, afin de limiter le nombre de « reçus-collés » (amendements 129 et 144 à l’article 15 bis) ;
· instaurer trois jours de carence dans les trois fonctions publiques (amendement 20 rect ter portant article additionnel avant l’article 24 A) ;
· développer le recrutement sur titres d’agents de la fonction publique territoriale dans les filières sociale, médico-sociale et médico-technique (amendement 25 rect portant article additionnel après l’article 24 BA).
Le Sénat a adopté le texte ainsi modifié. La procédure accélérée ayant été engagée par le Gouvernement, le texte devrait prochainement être examiné en commission mixte paritaire.
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Pour plus de détails, consulter :
· l’Espace presse du site du Sénat ;
· les comptes rendus ;
· le rapport de M. Alain VASSELLE (Les Républicains – Oise), fait au nom de la commission des lois.