MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
jeudi 9 janvier 2014
MINE D'INFOS: A la une ce mois-ci : en 2014, la santé rime avec ...
MINE D'INFOS: A la une ce mois-ci : en 2014, la santé rime avec ...: ACTUALITÉS Les équipes de la MGEFI vous présentent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année ! IMPORTANT : pour tout chang...
A la une ce mois-ci : en 2014, la santé rime avec activité physique ! Découvrez le programme Sport-santé "Mon Oxygène"
ACTUALITÉS
Les équipes de la MGEFI vous présentent
leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
IMPORTANT : pour tout changement de choix de garantie santé (Prémi Santé,
Multi Santé ou Vita Santé), vous avez exceptionnellement jusqu’au 28 février
2014 pour formuler votre demande par écrit (le cachet de la poste faisant foi)
via ce formulaire
Vos prélèvements : passage au
format européen en 2014
A partir du 1er février 2014, la
MGEFI passera au prélèvement SEPA (espace unique de paiement en euros).
Lire la suite
sur www.mgefi.fr
Zoom sur l’aide à la complémentaire
santé (ACS)
L’Aide à la Complémentaire Santé (ACS) est
une aide pour financer votre complémentaire santé individuelle. Etes-vous
concerné ? Quel est le montant de l’aide ? Que devez-vous faire ?
Lire la suite
sur www.mgefi.fr
Scope santé : qualité des hôpitaux
et cliniques, je m’informe !
Le nouveau site de la Haute Autorité de
Santé vous informe sur la qualité de plus de 5000 établissements de santé (hôpitaux
et cliniques).
Lire la suite
sur www.mgefi.fr
Prévention /Santé et activité
physique : « mon Oxygène », votre programme Sport Santé
Tout au long de l'année 2014, la MGEFI
souhaite valoriser le thème de prévention " santé et activité physique
". En partenariat avec Imaps, votre mutuelle vous présente « mon Oxygène »,
votre programme Sport Santé !
Lire la suite
sur www.mgefi.fr
Chats experts
Ce mois-ci, nous vous proposons de discuter
en direct avec nos experts santé sur les thèmes suivants :
Lire la suite
sur www.mgefi.fr
- «
Bonnes résolutions : la nutrition », le mardi 14 janvier
de 11h à 12h
de 11h à 12h
- « Désir de maternité », le jeudi 23 janvier
de 11 h à 12 h
de 11 h à 12 h
- «
Passer une bonne année avec les médecines douces », le mercredi 29 janvier de
11h à 12h
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Académie de Médecine : Agenda 2014
Sur votre agenda Mercredi 15 janvier 2014 Maladies chroniques & santé publique Développer l’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour
faire évoluer la médecine Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Inscription recommandée : nicole.priollaud@wanadoo.fr • Mercredi 12 mars : réunion des correspondants de la 3e division : « Médecine et pharmacologie personnalisées en cancérologie », avec la participation d’Alain PUISIEUX
et Florent SOUBRIER • Mardi 29 avril : « Multirésistance thérapeutique en infectiologie et en
cancérologie », séance commune avec l’Académie des sciences • Jeudi 9 octobre : « Faune sauvage et santé », séance commune l’Académie vétérinaire de France • Mercredi 5 novembre : « Traitements locorégionaux des cancers : une alternative
à la chirurgie », séance commune avec l’Académie nationale de chirurgie • Mercredi 19 novembre : « L’alcoolisme », séance commune avec l’Académie nationale de Pharmacie • Vendredi 21 et samedi 22 novembre : « La Fabrique de Vésale : la
mémoire d’un livre ». À l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du célèbre anatomiste, séance organisée
par la Bibliothèque de l’Académie de médecine et la Bibliothèque interuniversitaire
de santé, en partenariat avec la Société française d’histoire de la médecine • Mardi 2 décembre : « Hommage à Maurice Tubiana », séance spéciale commune Académie de médecine et Académie des sciences g Séances thématiques 2014 • 25 février : « Actualités du système rénine-angiotensine » (Pierre
CORVOL et Jean-Daniel SRAER) • 25 mars : « Cannabis, cannabisme et nouveaux cannabinoïdes » (Jean
COSTENTIN et Jean-Pierre GOULLÉ) • 13 mai : « Actualités de la responsabilité médicale » (Claudine
BERGOIGNAN-ESPER) • 21 octobre : « L’assistance circulatoire mécanique » (Alain PAVIE) g
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MINE D'INFOS: La Fondation de l’Académie de médecine reconnue d...
MINE D'INFOS: La Fondation de l’Académie de médecine reconnue d...: NOUVEAU Par décret du 23 décembre 2013 paru au JO du 26 décembre, la Fondation de l’Académie de médecine a été reconnue d’utilité publique...
La Fondation de l’Académie de médecine reconnue d’utilité publique
NOUVEAU Par décret du 23 décembre 2013 paru au JO du 26 décembre, la Fondation de l’Académie de médecine a été reconnue d’utilité publique
L’objet de cette Fondation est d’aider à la diffusion de la médecine Française à l’étranger. Juridiquement distincte de l’Académie, elle a sa propre gouvernance et son propre budget, même si ses liens avec l’Académie demeurent étroits par la présence de plusieurs académiciens dans son Conseil d’administration.
et ses statuts approuvés par le Conseil d’État
Elle organisera son premier événement à Rio de Janeiro, les 24 et 25 avril prochains, sous la forme d’une réunion commune avec l’Académie nationale de médecine et l’Académie de médecine du Brésil, sur trois thèmes d’actualité : les troubles psychiques à l’adolescence, la chirurgie»robotisée» et l’obésité.
MINE D'INFOS: Laurence Tiennot invitée du café nile le 15 janvi...
MINE D'INFOS: Laurence Tiennot invitée du café nile le 15 janvi...: Les associations de malades présentent aujourd’hui de nouvelles cordes à leurs arcs. Après le mouvement des années SIDA qui a fait évolu...
Laurence Tiennot invitée du café nile le 15 janvier de 8h30 à 10h « Les nouvelles missions des associations de patients : entre progrès et innovation »
Les associations
de malades présentent aujourd’hui de nouvelles cordes à leurs arcs. Après le
mouvement des années SIDA qui a fait évoluer les associations de malades au
rang de parties prenantes des décisions de politiques de santé, certaines
associations, toujours innovantes, diversifient leur rôle pour aller jusqu’à
devenir de véritables acteurs du système de santé et ce sur tous les plans :
politique, social, scientifique et industriel.
Au premier rang de ces
associations, l’Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) a su
mettre à profit les moyens apportés par le Téléthon pour répondre au mieux aux
attentes et aux besoins des malades et des familles. Il y a plus de 25 ans, à
la suite du premier Téléthon, l’AFM-Téléthon se lance dans la création d’un métier
nouveau : le technicien d’insertion. Son rôle ? Accompagner le malade et sa
famille dans la construction d’un parcours de santé et les orienter vers les
interlocuteurs et les structures sanitaires ou sociales adaptées. « C’est une
interface entre le malade et le système ». Aujourd’hui la généralisation de ce
modèle en un Référent Parcours de Santé (RPS) est à l’étude.
Autre innovation de taille, si
les associations de patients travaillent de plus en plus avec l’industrie pour
mieux répondre aux attentes des malades, l’AFM-Téléthon est passée d’association
de soutien et de promotion de la recherche à véritable acteur au travers du
projet Généthon Bioprod. Faute de réponse industrielle satisfaisante, l’AFM-Téléthon
a su évoluer en créant ses propres laboratoires et des solutions thérapeutiques
innovantes.
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Laurence Tiennot-Herment, Présidente de l’AFM-Téléthon viendra en
débattre au café nile le 15 janvier, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :
« Les nouvelles missions des associations de patients : entre progrès et innovation, l’exemple de l’AFM-Téléthon»
En savoir plus
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Consultez le site de nile www.nile-consulting.eu
mercredi 8 janvier 2014
MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...
MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...: L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la con...
MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...
MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...: L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la con...
MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...
MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...: L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la con...
Etat des lieux en 2013 de la consommation des benzodiazépines en France
L’Agence nationale de sécurité
du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un
état des lieux sur la consommation de benzodiazépines. Ce rapport est une
actualisation du rapport précédent publié en janvier 2012.
L’ensemble de ces nouvelles données
confirment en particulier la reprise de la consommation de benzodiazépines
anxiolytiques et hypnotiques en lien avec une prescription importante de ces
molécules et pour une durée souvent trop longue.
En conséquence, un nouveau plan
d’actions va être proposé par les autorités sanitaires courant 2014 pour mieux
encadrer ces prescriptions de benzodiazépines et mieux informer professionnels
de santé et patients sur leurs risques afin de prévenir la banalisation de leur
recours.
Les benzodiazépines sont des molécules qui agissent sur le
système nerveux central et qui possèdent des propriétés anxiolytiques,
hypnotiques, myorelaxantes et anticonvulsivantes. En 2012, 22 benzodiazépines
ou apparentées[1] étaient commercialisées en France. Entre
2012 et 2013, trois benzodiazépines ont fait l’objet de mesures particulières :
le clonazépam, pour lequel des conditions d’accès restreintes ont été mises en
place en France, le flunitrazépam qui a été retiré du marché français pour des
raisons commerciales, le tétrazépam dont la réévaluation du rapport bénéfice/risque
initié par la France a abouti à son retrait du marché en Europe en juillet.
De nouvelles données présentées dans ce rapport confirment
la reprise de la consommation globale de benzodiazépines initiée depuis 2010.
Cette reprise est sous tendue par la progression de la consommation d’anxiolytiques
et d’hypnotiques, malgré la baisse importante de la consommation du tétrazépam
qui est retiré du marché depuis[2] et du clonazépam
(-70 % entre 2011 et 2012)[3].
Les principaux résultats montrent que :
·
131 millions de boîtes
de médicaments contenant des benzodiazépines ou apparentées ont été vendues en
France en 2012 (dont 53,2 % d’anxiolytiques et 40,5 % d’hypnotiques[4]). Ceci représente près de 4 % de la consommation totale de
médicaments en 2012.
·
Environ 11,5
millions de français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine en
France en 2012 (7 millions une benzodiazépine anxiolytique, 4,2 millions une
benzodiazépine hypnotique et 0,3 millions du clonazépam).
·
22,2 % des
utilisateurs consomment 2 benzodiazépines simultanément ou non et 0,7 % en
consomment 3.
·
L’alprazolam
devient en 2012 la molécule la plus consommée suivie par le zolpidem et le
bromazépam[5].
·
Les consommateurs
de benzodiazépines âgés en moyenne de 56 ans sont principalement des femmes
pour près des 2/3 d’entre eux. Un tiers des femmes de plus de 65 ans consomment
une benzodiazépine anxiolytique et près d’une sur cinq (18 %) une benzodiazépine
hypnotique.
·
Les principaux
prescripteurs de benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques sont des médecins
libéraux (90 %) parmi lesquels les médecins généralistes prescrivent près de 90
% des benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques.
·
Les temps d’exposition
aux benzodiazépines sont parfois très supérieurs aux recommandations de l’autorisation
de mise sur le marché (AMM) avec une utilisation annuelle de 4 à 5 mois pour
les molécules hypnotiques et anxiolytiques. A noter qu’une proportion
importante de patients les utilise en continu sur plusieurs années.
·
La consommation
des benzodiazépines expose à certains risques bien connus en particulier neuro
psychiatriques, ainsi que des risques d’abus et de pharmacodépendance notamment
un phénomène de tolérance et de sevrage à l’arrêt.
·
Les benzodiazépines
accroissent également de manière significative le risque d’accidents de la
route.
Chez le sujet âgé, la consommation de benzodiazépines peut
favoriser les chutes et perturber la mémoire.
Enfin, certaines études récentes font état du lien
potentiel entre ces substances et la survenue d’une démence.
Afin de limiter la consommation et les risques des
benzodiazépines, les autorités sanitaires françaises ont mis en place depuis 20
ans un certain nombre d’actions sur le plan réglementaire mais aussi en termes
d’information et de communication. Devant le constat d’une consommation
toujours très importante de benzodiazépines, d’une large prescription en
particulier pour des durées trop longues et de la présence de risques liés à
leur utilisation, les autorités sanitaires dont l’ANSM souhaitent mettre en
place un nouveau plan d’actions. A cette fin, les professionnels de santé, médecins
prescripteurs et pharmaciens, seront consultés et impliqués directement dans la
mise en place de mesures qui devraient survenir dans le courant de l’année
2014.
Lire aussi :
En savoir plus:
MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse
MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse: Titre : Quels défis pour la protection sociale des agents publics ? LA REVUE DE LA MUTUALITE FONCTION PUBLIQUE - DEC 13 ...
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mardi 7 janvier 2014
MINE D'INFOS: Lutter contre la fraude en santé : une obligation,...
MINE D'INFOS: Lutter contre la fraude en santé : une obligation,...: Sauver l’accès aux soins en luttant contre la fraude Ainsi donc, pour sauver l’assurance maladie et garantir l’accès de tous à d...
Lutter contre la fraude en santé : une obligation, certainement pas LA solution
Sauver l’accès aux soins en luttant contre la fraude
Ainsi donc, pour sauver l’assurance maladie et garantir l’accès
de tous à des soins de qualité, il faudra, en 2014, lutter contre la fraude. C’est
le chef de l’Etat qui dénonce lui-même les abus et les excès… vite associés par
les commentateurs à la fraude. Lutter contre la fraude est évidemment une très
bonne idée, à condition d’avoir en tête que « la fraude des pauvres est une
pauvre fraude », selon l’aphorisme bien connu. Ainsi, en 2010, le rapport
de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude indiquait que celle des
arrêts de travail de complaisance atteignait 5,4 millions d’euros quand celle
des établissements de santé pointait à 71,1 millions d’euros !!!
Au fil des rapports publics, les chiffres de la fraude se
précisent. Lorsque les transporteurs sanitaires facturent sur la base d’ordonnances
falsifiées ou volées, le coût pour la collectivité est de 7 millions d’euros
soit 16 000 euros en moyenne par société d’ambulance ! Et, du côté des
infirmiers libéraux, ce sont par exemple 13 millions d’euros qui auraient été
facturés abusivement en 2010 !
Au CISS, personne ne défendra la fraude, quel qu’en soit l’auteur,
mais nous n’acceptons pas que les usagers soient stigmatisés en première ligne,
alors qu’ils ne représentent qu’un peu plus de 3 % de cette fraude.
Ce n’est pas la fraude qui déstructure l’accès aux soins
Pour garantir l’accès de tous à des soins de qualité, il
faut bien entendu lutter contre la fraude, mais ce sera loin d’être suffisant.
Il faut surtout s’engager résolument dans une stratégie nationale de santé
nouvelle recherchant des solutions structurelles plutôt que conjoncturelles.
Rappelons que, selon plusieurs études convergentes, 30 % des soins prescrits ou
administrés sont inutiles. Cela fait près de 60 milliards d’euros. Sans parler
des coûts humains et financiers à économiser en s’attaquant plus et mieux aux
infections nosocomiales et à la iatrogénie médicamenteuse toujours aussi
difficilement évaluables par manque d’accès à des données idoines.
C’est donc en engageant des réformes structurelles que nous
garantirons à tous un accès aux soins de qualité en tout point du territoire.
En effet, à ce prix-là, 60 milliards d’euros tout de même ( !), nous pouvons
faire d’une pierre deux coups : viser l’équilibre comptable de l’Assurance
maladie tout en répondant surtout aux enjeux bien identifiés de notre système
de santé, à savoir de mettre fin aux déserts médicaux, aux dépassements d’honoraires
et aux inégalités d’accès aux soins. Nous pouvons même engager la réforme de l’information
et de l’accompagnement des patients et de leurs proches perdus dans un système
sans boussole. Nous pouvons aussi avoir une pratique de la démocratie sanitaire
à la hauteur de l’affirmation politique dont elle a fait l’objet en France.
La lutte contre
la fraude ne peut pas être LA solution magique pour garantir l’accès de tous à
des soins de qualité. Nous croyons plutôt dans une stratégie nouvelle qui
repose sur la double révolution de la santé publique et de la médecine de
premier recours. En 2014, ce serait idéal pour en faire une bonne année.
Loi de financement de la sécurité sociale pour 2014
Vous trouverez ci-joint le lien vers la « note de nile »
synthétisant les différents articles de la Loi de Financement de la Sécurité
Sociale pour 2014 publiée au Journal Officiel le 24 décembre 2013.
Comme à l’accoutumée, cette note signale également les décrets
précisant les dispositions de la Loi à venir, ainsi que les dispositions et
articles censurés par le Conseil Constitutionnel, suite à la saisine des Députés
et des Sénateurs, respectivement les 4 et 5 décembre 2013.
Cette note est libre de droit. Vous pouvez la diffuser sans
restriction.
Elle est en accès libre sur le site
Libellés :
articles,
Conseil Constitutionnel,
Députés,
financement,
Journal officiel,
Loi,
Nile,
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Sécurité sociale,
Sénateurs,
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MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...: SANTÉ __ PRÉVOYANCE __ RETRAITE UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ? Compte rendu du Colloque o...
La MGEFI dans la presse
LA REVUE DE LA MUTUALITE FONCTION PUBLIQUE - DEC 13
Titre :
Quels leviers pour négocier la
protection sociale dans les entreprises ?
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...: SANTÉ __ PRÉVOYANCE __ RETRAITE UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ? Compte rendu du Colloque o...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire, le silence" r... : 3 Prix qui récompensent la campagne Alzheimer « Sans mém...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire, le silence" r... : 3 Prix qui récompensent la campagne Alzheimer « Sans mém...
UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ?
SANTÉ__PRÉVOYANCE__RETRAITE
UNE PROTECTION
SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ?
Compte rendu du Colloque
organisé le 4 novembre 2013 par MIROIR SOCIAL
en partenariat
avec MGEFI (groupe Istya) et SMI (groupe Covéa)
Crédit photo : Olivier Crenon
Rodolphe Helderlé; Bertrand Da Ros; Serge Brichet
EXTRAITS DE L'INTERVENTION DE SERGE BRICHET - PRÉSIDENT DE LA MGEFI
MGEFI et SMI : deux mutuelles
différentes mais le sens commun d’une solidarité en danger
La MGEFI, mutuelle à laquelle
adhèrent librement 90 % des fonctionnaires actifs et retraités des ministères économique et
financier, et SMI, une mutuelle qui gère les contrats collectifs obligatoires
de 9 000 entreprises étaient les deux partenaires du colloque organisé par
Miroir Social, le 4 novembre dernier. Deux mutuelles aux modèles différents
mais qui convergent sur la place que doit conserver la solidarité dans les
dispositifs de couverture de santé.
Comment vont évoluer les
solidarités entre les âges, entre les niveaux de revenus, entre les catégories
familiales et entre les catégories professionnelles de la couverture de santé ?
Vaste question sur laquelle Serge Brichet, président de la MGEFI, et Bertrand
Da Ros, directeur général de SMI, ont eu l’occasion de rebondir. « D’une
certaine façon, nous présentons les caractéristiques de mutualisation d'un
régime obligatoire. Les cotisations des retraités n’explosent pas et les
conditions d’adhésion sont aménagées pour les jeunes adhérents pendant les deux
ou trois premières années. Ce sont finalement les 35-55 ans qui payent à la
fois pour les jeunes et les retraités alors qu'ils consomment le moins de
prestations. C’est naturellement cette tranche d’âge qui est la plus exposée à
la concurrence. Or, c’est sur elle que repose la cohésion sociale que l’État
doit contribuer à assurer par un renforcement de la compensation des transferts
solidaires », a ainsi lancé Serge Brichet qui rappelle que l’État ne compense
que partiellement l’effort de solidarité intergénérationnel de la mutuelle,
alors que la concurrence se fait de plus en plus aiguisée. « La solidarité
intergénérationnelle peut aussi se penser en faveur des jeunes qui se trouvent
dans les situations les plus précaires », ajoute Serge Brichet qui concède que
la solidarité est plus facile à mettre en place dans des contrats collectifs
obligatoires, comme ceux que gèrent SMI.
Crédit photo : Olivier Crenon
Serge Brichet
Un équilibre collectif fragile
En effet, pas de cotisation en
fonction de l’âge, plus de distinction entre cadres et non-cadres et des
cotisations quasi exclusivement forfaitaires. Pour Bertrand da Ros, « nous ne
prenons pas en compte le niveau de salaire car la contribution de l’employeur,
qui est en moyenne de plus de 50 %, assure le socle de solidarité nécessaire
qui intègre la dimension familiale sans que les célibataires aient l’impression
de payer pour les autres. Mais cet équilibre est fragile et le sera d’autant
plus si le niveau de couverture moyen est revu à la baisse ». Les décrets
d’application de la loi du 14 juin 2013 généralisant la complémentaire de santé
dans les entreprises devraient en effet fixer un plancher et un plafond
resserré sur le panier de soin du futur éligible à une fiscalité allégée. «
C’est la porte ouverte au développement d’options facultatives individuelles
sur la base des contrats collectifs que nous considérons comme une dérive. À la
fois parce que ces options sont des sources de déséquilibre du contrat
obligatoire et parce seuls les salariés qui en ont les moyens peuvent se les
offrir », ajoute Bertrand Da Ros. Paradoxalement, la généralisation de la
complémentaire de santé à tous les salariés du secteur privé pourrait se
traduire par un nivellement par le bas pour les salariés dont les conjoints et
les enfants deviendront des options et sans que rien ne soit fait pour atténuer
la hausse exponentielle des cotisations au moment du passage à la retraite. À
loi Evin de 1989, qui limite la majoration de cotisation à +50 % à niveau de
couverture identique au moment du passage à la retraite, s’avère totalement
déconnectée de la réalité du terrain. Chez SMI par exemple, seuls 20 % des
ex-salariés choisissent de maintenir leurs garanties quand ils passent à la retraite.
Trop cher pour le retraité qui ne bénéficie plus de la contribution de
l’employeur et économique non rentable pour la mutuelle au regard du plancher
fixé sur la majoration. Alors que l’État concède 2 milliards d’euros
d’exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire de santé
dans le privé, la somme des transferts de solidarité, octroyée dans le cadre
des référencements des opérateurs de santé dans la fonction publique d’État est
de l’ordre de 80 millions d’euros. On est loin des milliards que l’État
employeur devrait mettre sur la table pour mettre en place un régime
obligatoire pour ses fonctionnaires.
Serge Brichet
« Que ce soit en santé ou en
retraite, la notion de complémentaire est un élément essentiel de cohésion
sociale. Ne pas prendre en compte les transferts de solidarité contribuerait à
creuser les écarts et seraient sources de potentielles tensions sociales. »
Bertrand Da Ros
« Les acteurs de la protection
sociale vont développer une stratégie de plus en plus globale entre la santé,
la prévoyance, la dépendance et la retraite. Le niveau de solidarité dépendra
largement de la mise en cohérence de ces différents dispositifs »
Abonnez-vous à Mine d'Infos sur twitter
La
MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
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