MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 1 juillet 2022
Le pouvoir thérapeutique de l'eau...
jeudi 30 juin 2022
Assemblée générale de l 'ADOM
Prix Avenir Recherche Innovation
lundi 27 juin 2022
Tatouage et détatouage...
L'actualité récente vient de donner un coup de projecteur sur les techniques de détatouage...
La rédaction de "Mine d'infos" a demander au Dr Vladimir Mitz de faire le point sur le sujet pour ses lecteurs.
Un article à lire avant de se faire faire un tatouage. Si vous décidez de franchir le pas conserver à l'esprit qu'un tatouage "noir & blanc" est beaucoup plus facile à détatouer...
Par le
docteur Vladimir Mitz
Le mot
tatouage provient de l'expression tahitienne:”tatau” qui signifie tatouer;
Tout le
monde connaît maintenant la résurgence explosive du tatouage, activité
qui non seulement est à la mode dans toutes les classes d'âge, Et dans toutes
les régions du monde: on peut voir le nombre de boutiques spécialisées exploser
dans les villes et même dans les campagnes les plus reculées…
L'activité
de pratiquer un tatouage est immémoriale, car c'était un moyen simple
d'indiquer son appartenance à un groupe social ou tribal.
Autrefois les tatoueurs était très bien établis chez les Bretons, comme le
rapporte César dans la guerre des Gaules…..
Mais jusqu'au 18e siècle l'activité des
tatoueurs est le nombre des tatouages rester confidentiel peut-être à cause de
l'interdit judéo-chrétien déposer des images incluses sur le corps, pour ne
pas offenser Dieu.
Mets le
tatouage contemporain a une double polarité:
1) une
activité d'art ou d'agrément, afin de faire parler son corps selon des
codes préétablis, en faisant appel à des professionnels il possède des
talents artistiques indubitables, et aussi une formation attesté par des
certificats afin de conserver une hygiène des pratiques et d'utiliser des
encres ou incrustations sans caractère dangereux ou pathologiques.
2)
une activité médicale thérapeutique ou ornementale; le tatouage est
par exemple très utilisé pour reconstruire des mamelons et des aréoles après
cancer du sein( ce n'est pas ma méthode favorite car je préfère personnellement
réaliser des greffes composites qui ont l'avantage de réaliser une
reconstruction en trois dimensions, Contrairement au tatouage qui ne réalise
qu'une illustration en deux dimensions).
C'est
aussi le cas de la possibilité de redessiner des sourcils qui ont
disparu, ou des poils de barbe dans une zone qui a été brûlée, avec
disparition des follicules pileux..
Il est
heureux que le tatouage de marquage, qui reste encore très employé pour
identifier les animaux, a disparu après 1945: les malheureux
prisonniers des camps de concentration dont il reste encore très peu de
survivants, ont gardé à vie ces tatouages infamants constitués d'un seul numéro
d'identification à 6 chiffres ,qui abolissait complètement leur véritable
identité…
Une
forme de tatouage que j'ai été amené à observer très particulière est celui des
tatouages de prison: ces tatouages sont une véritable langue codée,
dans certains cas elle est très infamante comme l'inclinaison des traits vers
le bas au coin de la paupière inférieure, que signifie que le sujet à
accepter la sodomie, Et est devenu l'esclave sexuelle d'un boss!
Le détatouage dans ces cas est
particulièrement délicat et compliqué au niveau technique afin que la cicatrice
ne reproduise pas le tatouage initial; il faut donc complètement modifier
la direction du trait cicatriciel en pratiquant une plastie en Z afin d' inverser
la direction des traits!
Détatouages
au laser ou détatouages chirurgicaux ?
Certes
actuellement la mode des tatouages l'immense majorité de ceux qui ont recours à
des spécialistes et des artistes avertis qui travaillent dans des
conditions de sécurité;
bien sûr il faut se méfier considérablement des
tatouages occasionnels qui pourrait utiliser des substances dangereuses nocives
moi j'étais trop profondément puisque il ne faut pas dépasser une profondeur de
4 mm maximale au cours des tatouages cutané habituels; c'est pourquoi ces
spécialistes utilise des dermographes électriques et des encres
spécifiques.
Mais
pour un petit nombre d'individus, il se pose la question d'un retour en
arrière: comment enlever un tatouage qui ne plaît plus, qui s'efface,
ou qui témoigne d'un amour révolu voire détesté..
Pour
ces revenants à l'état antérieur, l'utilisation des lasers par des
dermatologistes rompus à l'utilisation de ces faisceaux lumineux qui peuvent
brûler gravement s'ils sont mal utilisés, demeure le moyen
principal pour effacer des tatouages mal-aimés, à des prix
relativement importants car il faut plusieurs séances pour parvenir au
blanchiment souhaité..
Les
résultats de ces détatouages par laser médicaux (dont la couleur va dépendre de
la couleur du tatouage concerné) sont remarquablement bons à condition
d'avoir la patience nécessaire pour parvenir à bout de cette tâche
ingrate.
La
rançon à payer parfois et la subsistance de quelques grains de couleur
sous-cutanée, ou à l'inverse d'un blanchiment exagéré de la zone qui a
été traité par laser.
L'autre solution plus radicale est une
opération chirurgicale qui se fait en général en plusieurs fois,
car il n'est pas possible d'enlever une large région de peau
tatouée, sans créer une cicatrice vaste et laide; le chirurgien devra
donc procéder par plusieurs excisions étalées dans le
temps, et utiliser dans certains cas difficiles la méthode de l'
expandeur: c'est la mise en place d’un ballon gonflable en silicone sous la
peau qui est saine à côté du tatouage, afin de dilater progressivement la peau de
remplacement par des injections de sérum physiologique au travers d'une
petite valve.
le chirurgien rend ainsi la peau saine
“enceinte” , ce qui lui permet d'enlever le tatouage d'un seul coup, et de
pouvoir fermer la peau en exploitant le surplus qu'il a créé.…
Bien
sûr c'est dommage de recourir à ces procédés onéreux car ils ne sont pas pris
en charge par la sécurité sociale au titre que le tatouage a été une demande
esthétique pure et que son retrait n'ést en rien un acte de réparation.
C'est
pourquoi il faut entendre un conseil de bon sens qui est de bien réfléchir
avant de se soumettre à la frénésie du tatouage ornemental, et de
toujours penser, lorsqu'on y a recours, à réaliser des petits tatouages qui
seront plus faciles à enlever dans des endroits discrets voire cachés de
notre corps.
photos d'un détatouage à l'intérieur de la cuisse dont le résultat final est réaliste, jamais parfait.
👉Vous trouverez sur le web de nombreux résultats de détatouages laser que le Dr Mitz ne pratique pas.
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès du Dr Vladimir Mitz chirurgien plasticien et esthétique parisien reconnu.
dimanche 26 juin 2022
ADOM Webinaire
Cher collègue,
Nous avons le plaisir de vous convier, avec notre partenaire Aidasinistre, à participer à notre prochain webinaire du 11 juillet à 9h qui portera sur le thème :
Comment protégez-vous vos adhérents dans le cadre de leur mobilité internationale ?
Invitation_webinaire_11.07.pdf
Au plaisir de vous y retrouver, par le lien ci-jpoint : Rejoindre la conversation (microsoft.com)
Bien cordialement.
Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2
vendredi 24 juin 2022
Beauté intérieure et cancer
jeudi 23 juin 2022
MFP - Journée mondiale de la Fonction publique
|
Réforme de la Hte Fonction Publique
La justice s’apprête à trancher les contentieux sur la réforme de la haute
fonction publique
Le Conseil d’État examinera, le 27 juin en audience publique, les
recours déposés par plusieurs syndicats et associations contre l’ordonnance
réformant la haute fonction publique publiée en juin 2021. Une décision très
attendue et qui intervient alors que la donne politique vient de changer.
Dix mois après leur
dépôt, les recours contentieux contre l’ordonnance du 2 juin
2021 réformant la haute fonction publique vont être, selon nos
informations, examinés par le Conseil d’État en audience publique le
27 juin. Parmi les auteurs des recours : l'Association des anciens
élèves de l'ENA (AAEENA), à laquelle se sont jointes des membres de
plusieurs inspections ; l'Association des magistrats de la Cour des
comptes ; le Syndicat des juridictions financières ; l'Association
pour l'égal accès aux emplois publics ; l'Union syndicale des magistrats
administratifs et le Syndicat de la juridiction administrative.
Tous ont soulevé des griefs différents
en fonction des points traités par l’ordonnance. Déposés au cours de l’été
dernier, ces recours comportaient, pour certains d’entre eux, des questions
d’ordre constitutionnel. Deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC)
avaient ainsi été transmises par le Conseil d’État aux sages de la Rue de
Montpensier et touchaient à l’indépendance des inspections générales et la
composition des commissions d’intégration au Conseil d’État et à la Cour des
comptes. Le 14 janvier, le Conseil constitutionnel avait rejeté les deux
QPC. Ne reste plus au Conseil d’État qu’à trancher les autres points.
Une vague de
protestations et 2 grèves
La décision du Palais-Royal interviendra
alors que la donne politique a changé depuis le lancement du chantier, en 2021.
La réforme, très contestée dans certains pans de l’élite administrative, a fait
l’unanimité contre elle dans les partis politiques d’opposition, tous ayant
réclamé son retrait et promis, pendant la campagne présidentielle, son annulation
en cas de victoire. Au sein-même de la haute administration, la réforme reste
un sujet sensible, comme en ont témoigné la grève historique organisée au Quai
d’Orsay le 2 juin et, dans une moindre mesure, celle menée par les élèves
de la dernière promotion de l’ENA quelques jours plus tard.
Une censure sur tel ou tel point de
l’ordonnance constituerait, pour le gouvernement, une difficulté importante.
Privé de majorité, il éprouverait le plus grand mal à remettre l’ouvrage sur le
métier et à rectifier le tir sur le plan législatif.
D’ores et déjà, une difficulté existe
concernant le corps préfectoral. Tardivement, au premier semestre 2022, le
gouvernement Castex a fini par admettre que le texte de l’ordonnance était mal
calibré sur le plan juridique, comme le Conseil d’État l’avait déjà relevé dans
un avis sur le projet d’ordonnance rendu en mai 2021. L'encadrement du droit
syndical et l’interdiction du droit de grève faite aux sous-préfets et préfets
ne semblent pas suffisamment sécurisés sur le plan juridique, en particulier du
point de vue de la hiérarchie des normes. Une faiblesse juridique qui ne date
pas de la réforme mais que cette dernière a mise en lumière. Posée au
niveau réglementaire, la restriction devrait relever du niveau législatif pour
recouvrer toute sa force car elle constitue une dérogation au droit commun de
la fonction publique qui, lui, relève de la loi et non du règlement.
Droit syndical et
droit de grève dans la préfectorale
L'article 7 du projet de loi
d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) présenté
en Conseil des ministres en mars dernier prévoit de rectifier le tir en
interdisant le droit de grève et en encadrant le droit syndical des agents
occupant des emplois de préfets et sous‑préfets. Recueillir une majorité sur le
vote de cet article n’aura rien d’une sinécure.
De son côté, le Conseil d’État devra
également traiter de plusieurs recours déposés contre les décrets d’application
de l’ordonnance. Leur examen devrait intervenir au deuxième semestre de cette
année.
PAR PIERRE LABERRONDO
Acteurs
publics 22 06 2022
mercredi 22 juin 2022
ALERTE presse
Mutualité Fonction publique: 🎬clap de fin
Vers un rapprochement entre la MFP et la Mutualité Française
La Mutualité Fonction Publique (MFP) vient de tenir son assemblée générale 2022, un rendez-vous annuel marqué par le contexte politique (à commencer par la réforme en cours de la PSC des agents publics), mais aussi par l'aboutissement de la réflexion stratégique engagée en 2018.
Faisant le constat... lire l'article :
mardi 21 juin 2022
L’approche « One Health » (Santé globale) : quels enjeux ? De la conceptualisation à la mise en pratique
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