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MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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Suite à la publication de l'article
"Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?"
https://pressentinelle2.blogspot.com/2021/04/faut-il-rendre-les-oeuvres-dart-lafrique.html
Le professeur Pierre Kipré a accepté de nous donner sa position sur
la question de la restitution des
biens culturels africains
De quels biens s’agit-il ? Il s’agit de biens
culturels de nature diverse. Il y a des objets pris aux populations africaines
vaincues pendant la conquête coloniale. Il y a ceux « achetés » à vil
prix pendant la colonisation, dans les villages, par les administrateurs
et affairistes ou explorateurs ou ethnologues coloniaux. Il y a enfin les vols
commis dans les musées africains lors de troubles internes (ou guerres civiles)
depuis les indépendances africaines. Tous ces objets sont des biens culturels
qui n’ont pas, dans nos sociétés africaines, la destination purement artistique
que nous connaissons aujourd’hui, mais une utilité politique et spirituelle,
religieuse ou simplement usuelle, même si leur composition est toujours
artistique. Elles sont le produit d’une sensibilité collective et n’ont pas de
signature individuelle. Nous avons donc affaire à un art collectif de nature
différente de ce qu’est l’objet d’art en Occident et dans l’Afrique
contemporaine.
Quel est l’objet de ces demandes de restitution ?
La position de certains gouvernements et d’une partie des classes moyennes
africaines d’aujourd’hui est celle d’une restitution de nos biens artistiques
au nom d’une identité nationale à laquelle renverraient ces objets. C’est
possible, mais incertain parce qu’il s’agit d’un art collectif, attaché à des
communautés spécifiques et non à toute « la nation » d’ailleurs
encore en construction. Cette position relève souvent d’une opération de
communication politique à destination de citoyens à qui l’on voudrait
servir une sorte de « roman national ».
Il faut, à mon avis, raison gardée ; car, pour
les prises coloniales, il faut comprendre qu’on ne refait pas l’histoire et
l’exercice du « droit de pillage du vainqueur » en cas de guerre est
de toutes les époques, dans tous les peuples de la terre. Si on veut corriger
les épisodes injustes qui caractérisent la prédation coloniale que nos peuples
ont connue, il faut aujourd’hui des actes « symboliques » de
reconnaissance de la prédation coloniale par restitution de quelques œuvres
emblématiques plutôt que de vouloir la restitution de la totalité de ces biens
au nom d’une soi-disant « politique de réparation des préjudices
de la colonisation ». Penser autrement relève plus de la propagande
politique que de la justice vraie. La colonisation a été un tout et nous en
gardons encore des traces, plus visibles encore, dans des domaines essentiels
de notre vie quotidienne.
Pour les autres biens, produits d’actes délictueux et
nombreux dans les collections privées, il est aujourd’hui très difficile et
parfois impossible d’en déterminer le caractère frauduleux. Il faut donc, soit
engager des enquêtes indépendantes pour les qualifier de délictueux soit
investir des sommes considérables pour les racheter aux propriétaires actuels.
Les Etats africains peuvent-ils se lancer dans cette quête pour retrouver leurs
biens ? Je n’en suis pas sûr, car ils ont d’autres urgences.
Alors, il faudrait négocier des accords de partenariat
d’Etat à Etat ou, sous l’égide des Etats où se trouvent ces biens culturels,
des accords entre musées (publics et privés) pour une plus grande circulation
des biens identifiés (expositions conjointes et fréquentes dans les pays
d’origine) pour que les populations d’origine profitent pleinement des œuvres
réalisées par leurs ancêtres, œuvres faisant partie du patrimoine artistique de
l’humanité.
Telle est ma position sur ce sujet sensible pour
certains Africains, hélas.
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès du professeur Pierre Kipré
RÉACTIONS DE LECTEURS REÇUS PAR MAIL📧
✒Pour la restitution des œuvres d'art en Afrique pourvu que les Dirigeants africains en préservent la conservation pour les générations à venir.
James Vanga ancien cadre mutualiste ivoirien
✒Bonjour Madame
Je viens de lire l'article et je suis entièrement d'accord avec le Pr Pierre Kipré
Il y'a quelques années, je regardais une émission sur une chaine française anciennement appelée "NT1" et maintenant "TFX"
Dans cette émission intitulée HISTOIRE EXTRAORDINAIRE
Il a été fait référence à deux statuettes qui ont été prise en Côte d'Ivoire précisément à Lakota qui est le département d'où nous sommes originaires
Ces statuettes sont aujourd'hui dans un musée aux USA
Il faut bien que nos objets nous soit restitués
Lucas Atteby juriste ivoirien
✒Je trouve que la réflexion de Pierre Kipré va à l'essentiel.
Des experts pourraient naturellement développer certains points :
- la question de la prescription ;
- l'élargissement aux objets pillés dans d'autres continents ;
- l'examen critique des textes, y compris internationaux, encadrant actuellement la restitution des biens culturels.
Jacqueline C. - France
C'est à lire :
par Rédaction SilverEco Laisser un commentaire
Pour lutter contre l’isolement des personnes âgées et faciliter le maintien à domicile, la Mgéfi, mutuelle du Groupe VYV, a fait appel à la solution de téléassistance du groupe : SeniorAdom.
Les aînés sont de plus en plus nombreux à souhaiter garder leur autonomie et bien vieillir à domicile. En intégrant les offres proposées par la téléassistance SeniorAdom, la Mgéfi répond au besoin croissant d’un accès à des solutions d’aide au maintien à domicile.
Donc ce partenariat a pour but commun d’accompagner et de protéger le plus grand nombre de personnes fragiles et leurs aidants.
De jour comme de nuit, les adhérents de la Mgéfi pourront compter sur la téléassistance SeniorAdom pour bénéficier d’un soutien permanent en cas de chute, de malaise ou pour rompre l’isolement.
« Accompagner, soutenir, assister au quotidien des personnes âgées à domicile pour leur permettre de « Mieux Vieillir », c’est là toute notre mission ! Aujourd’hui, nous nous réjouissons d’avoir été choisi par la Mgéfi pour mettre à disposition de l’ensemble de ses adhérents et de leurs proches nos solutions de téléassistance. »
Xavier Corbin, Directeur Marketing et Commercial de SeniorAdom.
Soucieux de maintenir l’autonomie de ses adhérents, la Mgéfi propose ce service de prévention à l’ensemble de ses adhérents. Un moyen de sécuriser les personnes les plus fragiles et de rassurer leurs proches.
La Mgéfi enregistre une hausse de son résultat net de 257,7% en 2020. Il passe de 3,5M d’euros à 12,5M d’euros, selon le rapport SFCR.
La Mutuelle du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie (Mgéfi), membre du groupe Vyv, publie son rapport sur la solvabilité et la situation financière de son exercice 2020. La mutuelle prévoyance santé enregistre un résultat net de 12,5M d’euros sur l’année 2020. En 2019, il s’élevait à 3,5M d’euros, soit une hausse de plus de 257% en 2020. Dans un contexte de crise sanitaire, « le non-recours aux soins, la fermeture des cabinets dentaires et de kinésithérapie, des centres optiques, le report des hospitalisations non urgentes pendant la période de confinement (…), ont conduit à une amélioration du résultat », précise le rapport. La mutuelle précise qu’elle a contribué à hauteur de 9M d’euros au titre de la taxe Covid.
Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle la Mgéfi voit son résultat propulsé en 2020. Le montant des cotisations perçues s’élève à 248M d’euros sur l’année, soit une hausse de 2,4% par rapport à 2019. De leurs côtés, les charges de frais médicaux fondent. La charge de sinistralité et dépenses de la mutuelle s’établit à 227M d’euros, soit 14,2M d’euros de moins que 2019. « La baisse de prestations a particulièrement été marquée au printemps avec un très grand décrochage sur les postes optique, dentaire et hospitalisation », précise le communiqué.
L’augmentation des cotisations et la chute des prestations permet donc une hausse du résultat de souscription de la mutuelle de 394,1% sur l’année. Il s’établit à 21,4M d’euros, contre 4,3M d’euros en 2019 et « s’explique principalement par une diminution drastique des prestations versées », selon le rapport SFCR. La note mentionne le succès de l’offre globale « santé et indemnités pour perte de traitement et salaire », qui se traduit par 21,4M d’euros de souscription fin 2020.
Pour la mutuelle qui couvre au total 82% des personnes du ministère de l’économie et des finances, l’avenir post-covid semble incertain. « On peut craindre dans les mois à venir un rattrapage de la sinistralité et une aggravation potentielle des pathologies de certains malades qui impacteront les futurs équilibres techniques », selon le rapport. Le résultat financier de l’année 2020 affiche une baisse de 130,9%. Il passe de 2,2M d’euros en 2019 à 685.823 euros en 2020.
La Mgéfi a vu ses fonds propres grimper de 5,54% sur l’exercice 2020. Ils s’établissent à 184,9M d’euros, contre 175,2M d’euros en 2019. Les fonds propres de la mutuelle croissent plus vite que son besoin en capital. Le ratio de solvabilité augmente de 11 points sur l’année à 234%.
Enfin, le plan stratégique de la Mgéfi, Magellan 2020-2023, a présenté les grands axes sur lesquelles la mutuelle se penchera dans les trois prochaines années. Il comprend le développement, la digitalisation, l’investissement dans ses ressources humaines et la maîtrise de frais de gestion dans le but d’améliorer sa compétitivité.
Care Insight , un cabinet dédié à la santé digitale, est reconnu pour son expertise numérique et sa connaissance fine des différents acteurs, notamment, grâce aux missions de conseil stratégique, d’accompagnement au changement et du pilotage de projets complexes, menées auprès des clients publics, associatifs et privés. L'équipe Care-Insight est issue du monde de la santé (médecins, pharmaciens, biologistes, ingénieurs).
Sandrine DEGOS, Présidente
Tricky est née de la rencontre du Dr David Labrosse et du Dr Alexandra Struk avec, à coeur, la recherche. C’est ainsi au sein de l’Université de Bordeaux, et plus précisément de la cohorte I-Share, la plus grande d’Europe, qu’a vu le jour notre première Escape Room Santé sur les troubles dépressifs de l’étudiant. Credo : la gamification au service de la prévention.
Dr. David LABROSSE, CEO Tricky
Avec le carnet de vaccination électronique (CVE) de MesVaccins.net, chaque citoyen peut prendre en main ses vaccinations, accéder en tout temps et en tout lieu à son historique vaccinal, obtenir des recommandations vaccinales personnalisées (selon âge, sexe, conditions de vie ou de travail, affections chroniques, grossesse), et partager ces informations avec son médecin ou son pharmacien.
Pr. Jean-Louis KOECK, Fondateur de Mesvaccins.net
Medicamentum a été lancé en janvier 2020 par la start-up Beyowi, soutenue par la BPI. L’initiative est incubée et accélérée à H7, le lieu totem de la French Tech à Lyon. C’est la première notice interactive et responsable en France qui regroupe les 15 000 médicaments d’officine recensés par l’Assurance Maladie.
Pascal Huynh, Cedric Tang, Thomas Riquier, Cofondateurs de Medicamentum
Santé En Entreprise (SEE) est une association loi 1901 créée en janvier 2011 et déclarée à Paris. Forte d’un réseau d’entreprises, de fondations, de mutuelles et d’institutions de prévoyance partenaires, l’association met en place des actions de prévention multi-maladies destinées aux employés et ayant-droits. SEE intervient en France métropolitaine, en Outre-Mer et en Afrique.
WEB CONFERENCE
Mercredi 5 mai 9 h 30 – 12 h 30
Mutuelles : comment réussir sa transformation digitale ?
Entre opportunités technologiques et préservation du modèle.
Comment mettre en œuvre sa transformation digitale tout en préservant son identité ?
Comment saisir les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies,
notamment en matière de relation client ? Quelles sont les bonnes pratiques
pour mener à bien ces chantiers en tenant compte des spécificités des organisations
et de leur maturité en matière digitale ?
SeaBird organise, avec le partenariat de l’ADOM, une web conférence
résolument tournée vers les enjeux des acteurs de la mutualité pour vous
aider à définir et mettre en œuvre vos projets de transformation digitale.
Le programme
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