Nora ANSELL-SALLES

mercredi 5 mai 2021

Mutuelles : Comment réussir sa transformation digitale ?

 WEB CONFERENCE

Mercredi 5 mai 9 h 30 – 12 h 30

Mutuelles : comment réussir sa transformation digitale ?

Entre opportunités technologiques et préservation du modèle.

Comment mettre en œuvre sa transformation digitale tout en préservant son identité ?

Comment saisir les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies,

notamment en matière de relation client ? Quelles sont les bonnes pratiques

pour mener à bien ces chantiers en tenant compte des spécificités des organisations

et de leur maturité en matière digitale ?


SeaBird organise, avec le partenariat de l’ADOM, une web conférence

résolument tournée vers les enjeux des acteurs de la mutualité pour vous

aider à définir et mettre en œuvre vos projets de transformation digitale.


Le programme

Introduction de la web conférence par Bruno HUSS, président de l'ADOM 


9 h 45 – 10 h 45

TabIe ronde 1

Comment exploiter les nouvelles technologies pour répondre aux enjeux de demain ?



10 h 45 – 11 h 35

Table ronde 2 :

Comment mettre l’omnicanal et la data au service de la relation client ?

11 h 35 – 12 h 30

Table ronde 3 et conclusion de la web conférence : 

Transformation digitale : quelles bonnes pratiques adopter ?


Les intervenants 

Bruno HUSS

Président

ADOM




Nelly BROSSARD

Advisor & Vice-Présidente 

Insurtech France 


Michael DECRIEM

Directeur Général

Lamie Mutuelle 


Jean-Jacques GRESSIER

Président Directeur Général 

Académie du Service 

Isabelle HEBERT

Directrice Stratégie, Digital, Marketing et Relation Client

AG2R La Mondiale 

Christophe OLLIVIER

Directeur Adjoint Assurance

Fédération Nationale Mutualité Française

 

Franck PIVERT

Chief Revenue Officer

Wakam 

Karim ZEMOULI

Directeur Innovation et Expérience Client

Natixis Assurances 


Inscrivez-vous à toute la matinée ou aux tables rondes de votre choix



lundi 3 mai 2021

Retrouver le bien-être au travail...

Comment permettre aux salarié.e.s de prendre du recul sur leurs situations professionnelles tout en prenant en compte leur bien-être personnel ?

Alors que la mobilisation des équipes est un facteur clé de compétitivité dans le monde d'aujourd'hui et de demain, surtout dans un contexte de crise actuelle, il est essentiel d'intégrer le bien-être des collaborateurs dans la stratégie de développement des entreprises.

Or actuellement, seulement 15% des salariés constatent une implication de leur entreprise pour améliorer leur qualité de vie.

Dans ce contexte, Ecoute Assist représente une formidable opportunité pour insuffler à nouveau du bien-être dans l'entreprise en écoutant l'humain et en solutionnant sa complexité.

Le concept : un Point Conseil, accessible en présentiel ou par visio-conférence et animé par un psychologue, proposant un accompagnement sur mesure pour chaque salarié afin de prévenir les risques de souffrance personnelle liés au travail.

Pour en savoir plus: 
Bertram DURAND
durand@cnpgconseil.com - 01 44 34 23 23.

Site web : http://ecoute-assist.com/

Lire le communiqué de presse sur Internet


L' académie de pharmacie vous donne rdv le 5 mai...


Imagerie diagnostique et interventionnelle
Progrès et perspectives »
Mercredi 5 mai 2021 
14 h - 17 h 

Visioconférence

https://youtu.be/ltKfpB3Psj0.

 

 

L’objectif de la séance est de faire un point sur l’évolution de l’imagerie diagnostique et interventionnelle qui évolue très rapidement depuis quelques années. L’AnP est impliquée à travers les produits de contraste (problème en particulier du gadolinium), les dispositifs médicaux et la radiopharmacie pour la scintigraphie conventionnelle et la TEP. Concernant le gadolinium, certains produits ont été retirés du marché en 2018 en raison des risques associés à l’accumulation cérébrale de gadolinium pour ces produits. Il y a eu aussi des avancées significatives dans le domaine des ultrasons, de l’IRM et du scanner. Par ailleurs, les pharmaciens hospitaliers sont étroitement associés aux radiologues pour le choix et la fourniture des dispositifs médicaux en radiologie interventionnelle. Ces informations sont aussi utiles pour le pharmacien d’officine face aux patients qui, souvent, posent des questions lorsqu’ils viennent prendre des produits de contraste pour un examen. 

Contact:

Nicole PRIOLLAUD

Chargée de la communication
Académie nationale de Pharmacie
06 09 48 50 38



samedi 1 mai 2021

L' ADOM souhaite une bonne fête du travail...

#1erMai2021🌱

Bruno HUSS, président de l' ADOM, & ses équipes souhaitent une bonne fête du travail 2021 à toutes et tous.
Amitiés mutualistes
https://vm.tiktok.com/ZMe4Jb9g7/

Agenda ADOM

jeudi 29 avril 2021

MaQuestionMedicale.fr lance le premier outil de téléconsultation pour les infirmières au chevet de leurs patients


MaQuestionMedicale.fr lance aujourd’hui le premier outil de téléconsultation destiné aux infirmières, notamment libérales. Toujours dans l’optique d’améliorer le parcours de soins des patients et de faciliter la collaboration entre les différents professionnels de santé, la startup spécialisée en e-Santé propose un kit complet de télémédecine infirmier avec des outils connectés.

Ce kit propose d’échanger de manière sécurisée avec le médecin référent du patient lorsque l’infirmière est au chevet de ce dernier. Grâce à la tablette offerte par MaQuestionMedicale.fr, l’infirmière téléconsulte et peut recevoir des ordonnances et des avis médicaux 7 jours sur 7 et en toute sécurité.

Les infirmières sont rémunérées sur trois nouveaux actes (TLS, TLL et TLD) et pour chaque fiche de soin éditée pour la sécurité sociale (de 10€ à 15€ en fonction de la typologie de téléconsultation réalisée). Cette offre est rapidement rentabilisée, simple et pratique, elle répond aux besoins des infirmières libérales ou exerçant en EHPAD.

MaQuestionMedicale.fr développe tout un écosystème de type « réseau social de santé » autour du patient, connecté à son médecin, au pharmacien et à l’infirmière.

Enfin, l’entreprise de e-Santé ouvre actuellement son capital et permet aux infirmières et infirmiers de devenir actionnaires de MaQuestionMedicale.fr jusqu’au 31 mai prochain via une levée de fonds ouverte à tous les professionnels de santé libéraux.

Depuis notre création, nous souhaitons proposer des solutions simples et efficaces qui optimisent le parcours de soins des patients et facilitent la collaboration entre les différents professionnels de santé. En offrant aux infirmières cette solution de téléconsultation attractive et didactique, nous poursuivons nos objectifs de développer une médecine connectée d’avenir au service de tous" précise Jean Tafazzoli, médecin, fondateur de MaQuestionMedicale.fr.

Plus d’infos :

Offre d’abonnement mensuel au prix de 89€ par mois avec tablette offerte (amortie dès 5 actes/mois, moyenne des actes actuellement 4/jour).

Levée de fonds réservée aux soignants : https://www.maquestionmedicale.fr/invest/invest et mot de passe « mqm ».

Cliquez ici si vous souhaitez ne plus recevoir d'emails de notre part

A propos de Maquestionmedicale.fr

Créé en 2018, Maquestionmedicale.fr est le premier site de téléconsultation créé, financé et géré par les professionnels de santé, entièrement indépendant de toutes mutuelles ou organismes privés/publics. La société propose des outils à la pointe de la technologie, pour faciliter le diagnostic du praticien et le parcours de soin du patient. Une plateforme web SaaS assure les consultations entre les patients et leurs médecins depuis n’importe quel lieu, n’importe quel appareil, à tout moment. L’entreprise ouvre l’ère de la téléconsultation augmentée avec un kit IoT en Bluetooth et un bouquet de services pour faire bénéficier aux patients d’une prise en charge simplifiée.

Basée à Lyon, Maquestionmedicale.fr compte 3 000 médecins inscrits et plus de 200 000 consultations réalisées depuis sa création. Plus de 2 500 nouvelles inscriptions de patients s'effectuent par jour. À date, une levée de fonds de 1 million d’euros en Love Money. Les investisseurs sont uniquement des professionnels de santé. Une seconde levée de fonds plus importante est en cours.

Pour plus d’informations : https://www.maquestionmedicale.fr/

Contacts presse

Oxygen RP - Pauline Moreau & Pierrick Pichot

paulinem@oxygen-rp.com - pierrick@oxygen-rp.com

06 82 14 26 54 - 06 86 68 88 81


La Matmut ouvre un nouveau centre de vaccination Covid-19

Le Centre de Santé du Square de la Mutualité, géré par le Groupe Matmut, ouvre un centre de vaccination Covid-19 dans le 5ème arrondissement de Paris

  • PARTAGEZ SUR
  • twitter
  • facebook
  • linkedin

Créé en 2013 et géré par le Groupe Matmut, le Centre de Santé du Square de la Mutualité, situé dans le 5ème arrondissement de Paris permet à chacun de bénéficier, en un même lieu, au cœur de la ville, de l’expertise d’une équipe médicale pluridisciplinaire. 
Tout en continuant d’assurer ses missions de continuité des soins et d’accueil des patients atteints du Covid-19, il ouvre, avec la Mairie de Paris, un grand centre de vaccination au sein du Gymnase des Patriarches. 3 000 injections de doses de vaccin, par semaine, sont programmées au démarrage. 5 000 à terme.

Logo CSSM
Le Centre de Santé du Square de la Mutualité se mobilise afin de compléter l’offre de vaccination

Disposant d’une offre de soins complète (médecine générale et de spécialité, plateau technique d’imagerie avec notamment scanner et IRM, soins dentaires…), le Centre de Santé du Square de la Mutualité a été ouvert par le Groupe Matmut en 2013 et marque l’attachement du Groupe à concourir à une offre de soins accessible à tous. matmut.fr/groupe-matmut/acteur-citoyen/centre-sante.html 

Au plus fort de la crise sanitaire, le Centre de santé a joué un rôle important en faveur des patients atteints du Covid-19. Il continue à assurer cette mission d’acteur de soins de premier recours, avec une prise en charge globale intégrant dépistage, prise en charge en médecine générale et le cas échéant avis pneumologique et scanner thoracique.

Aujourd’hui, le Centre de Santé du Square de la Mutualité va encore plus loin puisqu’il ouvre un centre dédié à la vaccination Covid-19, afin de compléter l’offre de vaccination sur le territoire.
Adossé au Centre de santé, le grand centre de vaccination est situé au Gymnase des Patriarches, mis à disposition par la Mairie du 5ème arrondissement, 6 place Bernard Halpern.

Le principe de ce nouveau centre de vaccination est de fonctionner sans impacter l’activité du Centre de santé, afin de permettre à ce dernier d’assurer une continuité des soins et de poursuivre sa mission.

Le centre de vaccination, en pratique

• Gymnase des Patriarches d’une surface de 540 m2, à proximité du Centre de santé. Aménagé par le Centre, avec le soutien de la Mairie de Paris, de la Mairie du 5ème arrondissement et de l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM).
• Au démarrage, 3 000 injections par semaine, avec une montée en charge progressive (5 000 minimum, à terme).
• Prise de rendez-vous principalement via Doctolib, mais aussi par téléphone (01.55.25.01.90) ainsi qu’au Centre de Santé du Square de la Mutualité, pour sa patientèle. 
• 30% des rendez-vous seront dédiés aux patients éligibles du Centre de santé et de ses partenaires hospitaliers (IMM, Institut Curie…).
• Amplitude horaire (évolutive, jusqu’à 7J/7) : du lundi au vendredi, de 9h à 19h et le samedi, de 9h à 14h.
• Mobilisation des professionnels du Centre de santé, mais aussi de soignants retraités de l’IMM, partenaire du Centre de santé. Des étudiants en médecine se sont en outre d’ores et déjà portés volontaires afin de participer aux opérations de vaccination, ainsi que des bénévoles, pour l’accueil et l’orientation des patients. 

Commentant l’ouverture du centre de vaccination, Nicolas Gomart, Vice-président et Directeur général du Groupe Matmut a déclaré : « Le Groupe Matmut est historiquement proche de l’univers de la santé. Dans la crise sans précédent que nous traversons, nous avons notamment pris des mesures solidaires et extracontractuelles en faveur de nos sociétaires membres du personnel soignant. Nous nous sommes également fortement engagés sur les enjeux de santé publique, par exemple en intégrant à nos offres de complémentaire santé le remboursement des frais de dépistage et des vaccins Covid-19 ou encore la prise en charge des consultations chez les psychologues. 
Je suis enfin très fier de l’implication de tout le personnel du Centre de Santé du Square de la Mutualité, au bénéfice des patients. Notre démarche volontariste consistant à compléter l’offre de vaccination sur le territoire est une nouvelle preuve de notre engagement, compte tenu des enjeux actuels. »

A PROPOS DU GROUPE MATMUT

Avec plus de 4 millions de sociétaires et 7,6 millions de contrats d’assurance gérés, le Groupe Matmut est un acteur majeur sur le marché français de l’assurance. Il offre à tous – particuliers, professionnels, entreprises, associations – une gamme complète de produits d’assurance des personnes et des biens (auto, moto, bateau, habitation, responsabilités, protection de la famille, santé, protection juridique et assistance) et de services financiers et d’épargne (crédits auto, projet, assurance emprunteur, livret d’épargne, assurance vie…). Le Groupe Matmut compte aujourd’hui 6 400 collaborateurs. La SGAM Matmut a réalisé un chiffre d’affaires de 2,29 milliards d’euros en 2020.

  • PARTAGEZ SUR
  • twitter
  • facebook
  • linkedin

TÉLÉCHARGEMENTS

CONTACT(S)

mardi 27 avril 2021

Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?


Fantôme de la colonisation : faut-il rendre au pays d'origine les oeuvres d'art "pillées" ou "achetées" plus ou moins légalement durant la période de la colonisation ?

Croisons notre regard...

VOUS  AVEZ UN AVIS SUR CE SUJET ET SOUHAITEZ RÉAGIR :
👉"Mine d'infos" vous propose de publier le fruit de votre réflexion...
Les contributions sont à adresser à la rédaction de "Mine d'Infos":

Merci d'avance de votre participation à la réflexion collective, sur un sujet délicat.

VOIR OU REVOIR LE DOCUMENTAIRE DE FRANCE 5 :

Résumé du contexte: 
En novembre 2017, le président Emmanuel Macron s'est engagé à restituer les œuvres d'art volées aux pays africains, à l'époquecoloniale. Parmi les 90 000 œuvres subsahariennes recensées dans les collections françaises, la querelle autour de ces restitutions se cristallise autour d'une œuvre, la sculpture du dieu Gou, volée au Bénin en 1894 et aujourd'hui exposée au musée du Louvre. D'abord simple butin de guerre, elle fut exposée lors de la première exposition coloniale de 1893. Révérée par Apollinaire, recopiée par Picasso ou étudiée par Le Corbusier, cette statue du dieu Gou, que l'on surnomme la "Joconde africaine", est aujourd'hui réclamée par son pays de naissance.

On en parle sur Tiktok
https://vm.tiktok.com/ZMeCAEj75/

lundi 26 avril 2021

Santé des fonctionnaires

COUP DE PROJECTEUR :
Les équipes de MfpsPrevention étaient sur le terrain le 8 avril dernier dans le cadre de deux opérations de prévention anti covid.

Les équipes de @MfpsPrevention en partenariat avec le ministère de l’Intérieur étaient place Beauvais le 8 avril 2021 dans le cadre d’une opération de dépistage antigenique #Covid_19.

En partenariat avec le secrétariat général du ministère de l’Économie et la  mutuelle Mgefi les équipes de  MFP Services* organisaient le même jour, la 1ère campagne de vaccination Covid-19 au sein du ministère de l’Économie des Finances et de la Relance.
*MFPServices acteur  Coordination & Innovation sur les enjeux de #prévention auprès des fonctionnaires. #Fonctionpublique #Sante. 

En savoir plus : mfpservices.fr

dimanche 25 avril 2021

REGARDS DE SOIGNANTS : celui du Dr Vladimir Mitz


Avant propos
Le Docteur Vladimir Mitz, chirurgien connu et reconnu sur la place de Paris, auteur de nombreux ouvrages sur la chirurgie esthétique et réparatrice, nous livre son regard sur l'évolution des techniques, les nouvelles attentes des patients, l'impact de la crise sanitaire... et nous parle de sa passion pour l'Art.



Bonjour Dr Vladimir Mitz, pouvez-vous nous brosser votre auto portrait ?
Je suis un chirurgien expérimenté qui a exercé longtemps en milieu hospitalier public, en chirurgie plastique réparatrice et esthétique, en microbiologie et chirurgie de la main.
Je suis de pure formation française en matière de chirurgie réparatrice, par contre j'ai appris la chirurgie esthétique aux États-Unis après ma période d’activité (4années !) de chef de clinique des hôpitaux de Paris.


Où exercez-vous votre art aujourd'hui ?

Aujourd'hui j'exerce en privé, mon cabinet est situé dans le Quartier Latin de Paris 75006; j'opère à la clinique du Louvre, ce qui me permet de traverser le pont des Arts au-dessus de la Seine : Cet itinéraire est très agréable, et me permet de réfléchir à chaque cas que je vais opérer avec calme et sérénité.


Quel regard portez-vous sur l'évolution de la chirurgie esthétique ?

La chirurgie esthétique a considérablement évolué ces 20 dernières années :
D’une part les techniques opératoires ont progressé vers moins de cicatrices et plus de sécurité avec les implants;
D’autre part les relations avec les patients potentiels ont pris une étrange tournure du fait du développement d’Internet qui impose ses lois de notoriété, et de la pression judiciaire à laquelle nous sommes soumis : tout aléa post-opératoire peut déboucher sur une plainte pour faute professionnelle... C'est donc à chaque fois sur la notion de bénéfice risque que nous devons insister pour chaque patient, lui qui a droit à une information orale et écrite qu'il n'assimile pas toujours. En cela les informations que nous donnons grâce à nos sites internet représentent un élément formateur mais exigent de notre part une constante mise à jour, et des efforts financiers non négligeables.


Pour rester sur le regard, pouvez-vous nous parler de la chirurgie de l'oeil  (paupières & cernes)

Je voudrais illustrer ces propos en prenant le cas particulier du vieillissement de la région du regard, l'apparition de cernes foncés à la paupière inférieure, et à l'exagération de la vallée des larmes, sorte de coulée qui s'approfondit depuis l'angle de l’œil jusqu'à la pommette :
Il existe deux tendances thérapeutiques complémentaires :
- d'une part la médecine esthétique qui permet par injection d'acide hyaluronique (un gel résorbable en 6 à 18 mois, plus ou moins dense , en fonction du fabricant et de ses produits) de  combler les creux en pratiquant l’injection en profondeur; mais  ce traitement a aussi des inconvénients: Remontée du gel en surface sous la peau donnant une coloration violacée; et puis quelques cas dramatiques ont été signalés comme une perte de la vision par injection involontaire dans un vaisseau sanguin local.
  Une autre situation déplaisante est l'existence d'une coloration très foncée autour des yeux, qui est d'origine plutôt génétique, et pour laquelle l'application de pommades dépigmentantes pourra apporter une solution ;
- d'autre part la chirurgie esthétique qui consiste à retendre la paupière inférieure, au travers d'une incision invisible sous les cils, en redrapant le muscle orbiculaire inférieur, et en enlevant les poches graisseuses responsables de l'aspect "poché" du regard; mais cette opération, appelée "blépharoplastie inférieure", si elle est mal faite peut entraîner un ectropion, qui est une éversion du bord libre de la paupière, donnant un regard catastrophique, qui s'arrange heureusement spontanément en général au bout de 2 à 3 mois.
On comprend facilement que la difficulté est de choisir quelle est la bonne méthode a conseiller dans chaque cas particulier : C'est là où l'expérience du chirurgien et du médecin est primordiale, mais toujours en respectant les désirs du patient dûment informé par les documents fournis, éventuellement par des vidéos de résultats avant-après !


Quelles sont les nouveautés en  chirurgie esthétique et réparatrice ?

Notre spécialité évolue en permanence, ceci grâce à des travaux scientifiques et des innovations apportées par des auteurs qui ne sont pas seulement des adeptes de technologie de pointe (comme les lasers, ultra fréquence, où la lumière pulsée), mais aussi des savants anatomistes qui sont capables de mieux comprendre les mécanismes intimes du vieillissement cutané architectural de la face et du corps (scanners 3D à différents âges de la vie).
La technique qui a le vent en poupe en ce moment est celle du LIPOFILLING : Il s'agit d'augmenter les volumes corporels par la greffe de sa propre graisse prise ailleurs ; on peut aussi refaire un sein après cancer sans implanter de prothèse mammaire, augmenter le volume d'un sein chez une jeune fille en prélevant la graisse au niveau de sa culotte de cheval, à condition qu'elle ait des réserves...  Il faudra en général s'y reprendre à deux ou trois fois, car seulement 30 % des cellules graisseuses greffées survivent par séance.
On choisit des toutes petites cellules graisseuses pour corriger les sillons nasogéniens, augmenter discrètement les lèvres, ou rajeunir des mains à la peau trop fine.
LES OPERATIONS POST BARIATRIQUES sont aussi devenues très fréquentes: Il s'agit de la correction des déformations de la silhouette après amaigrissement massif, lui-même consécutif à des opérations de type court-circuit digestif; du fait du nombre important de patients qui subissent cette opération lourde, il existe environ 20 % de patients présentant des surplus cutanés qu'il va falloir "retailler", parfois par des opérations longues complexes et combinées telle le body lift, où l'on découpe une bande de peau tout autour du corps, retournant le patient sur la table d'opération!
Enfin il existe des Tendances plus originales, liées à des normes raciales spécifiques, telle les demandes d'augmentation des fesses par implants siliconés spéciaux ou par lipofillings, voire une association des 2 méthodes. Un autre domaine en vogue concerne les "rhinoplasties ethniques" dont il y aurait beaucoup à dire.


Point d'actualité...

De quelle manière le coronavirus a-il impacté votre exercice 

L'irruption de la covid
La pandémie a provoqué deux phénomènes contradictoires :
   - une diminution de la demande opératoire en clinique ou à l'hôpital à cause du confinement, de la priorisation des patients qui a fait reculer la prise en charge de la chirurgie réparatrice et esthétique non urgente ;
   - d'autre part une augmentation d'environ 20 % de la demande en médecine esthétique qui a été rapportée dans quelques enquêtes internationales, à cause de l'effet zoom et du regard sur soi-même par le biais du traitre ordinateur- qui ne nous fait aucun cadeau sur notre apparence, avec ces lumières électriques verticalisées !
Personnellement je n'ai pas constaté dans ma clientèle une augmentation de la demande, mais une diminution de mon activité de près de 40 %!


Avez-vous constaté des changements de comportements chez vos patients: report de RDV etc.

Une planification plus
difficile et aléatoire
Les activités de consultation et de planification des opérations ont été rendues difficiles, car la restriction de déplacement a rendu incertain  l'accès au médecin malgré les autorisations requises et envoyées par mail; par ailleurs les cas avérés et soudains de covid ont entraîné l'annulation d'opérations programmées, sans omettre  le fait que certains patients n'ont pas pu réaliser de test PCR en temps et en heure pour subir leurs opérations prévues.
Une désorganisation évidente, mais qui n'est préjudiciable que dans le cadre de la chirurgie réparatrice après cancer, ou pour retirer les tumeurs cutanées ou profondes.


Quelles sont les interventions les plus demandées durant cette période de crise sanitaire ?

Le port du masque a décomplexé certains patients :
Ils ont souhaité faire une opération de rhinoplastie, ou des opérations des paupières, voire un lifting de rajeunissement pendant la période de confinement, ce qui leur permettait d'éviter le regard narquois de ceux avec lesquels ils ont l'habitude de travailler... Mais ils n'ont pas été si nombreux que cela dans ma pratique. C'est la démonstration que la vie normale en société ouverte est vraiment le moteur principal du regard critique sur soi.
Dans ma pratique personnelle
Les opérations les plus fréquentes ont été dans l’ordre :
a) les rhinoplasties, primaire ou secondaire
b) les changements de prothèse mammaire, à cause d'implants devenus défectueux après plus de 15 ou 20 ans, ce qui générait une angoisse et un sentiment d’urgence ;
c) les opérations esthétiques du visage, à type de blépharoplastie ou microlift (qui est un lifting cervico-facial léger pouvant se faire en ambulatoire)
c) des liposuccions pour des motifs variés : Gynécomastie (présence de seins saillants chez l'homme), petit bedon féminin, liposuccion de la moitié inférieure du corps, etc.
d) l'ablation de tumeurs cutanées ou sous-cutanées.
👉TIKTOK

Et l’Art dans tout cela ?

Avec l'expérience qui est la mienne, je fais une grande différence entre la pratique de mon métier chirurgical, qui est essentiellement une technique faite de gestes précis, et dont la base est un choix judicieux de quelle opération pratiquer pour chaque cas individuel, ce que nous appelons l'indication opératoire.
Tout cela est totalement opposé à l'art en tant que tel, l’art qui est un exercice d'imagination et de fantaisie: la pierre sculptée ne saigne pas, la feuille de papier raturée ne nous fera aucun procès; mais l'art est une partie nécessaire à mon oxygène de vivre, et je perpétue donc mon intérêt pour la visite des galeries, et la pratique du dessin, de la sculpture et de mon amour pour la musique, que l'on peut retrouver sur mes chaines vimeo, YouTube, et Dailymotion quand on y recherche mon nom, au même titre que j'y insère des informations sur la chirurgie plastique réparatrice et esthétique, domaines dont je ne peux me passer de l'exercice...

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles


 📚 Bibliographie 
  • Chirurgie Esthétique, Éditions du Cygne, 2006 (ISBN 978-2849240175)
  • Les liftings, Ellipses Marketing, 2004 (ISBN 978-2729818784)
  • Art-Thérapie, avec Marie-Claude Joulia, Éditions L'Harmattan 2003 (ISBN 978-2747546003)
  • La chirurgie esthétique, Éditions Flammarion, coll. « Dominos », 1995 (ISBN 9782729869809

samedi 24 avril 2021

Ce qu’il faut savoir le Botox


                   BOTOX
Le Dr Vladimir Mitz*, chirurgien plasticien parisien, fait le point: 

*Crédit photo: Futura-Sciences

      
Dans le cadre de la nouvelle série de témoignages 
"REGARS DE SOIGNANTS" 
Nora Ansell-Salles a interviewé pour les veilles et le blog ”Mine d’infos”
le Dr Vladimir Mitz.
L’article sera en ligne dans les prochains jours.

vendredi 23 avril 2021

Le service de réanimation de l’Institut mutualiste Montsouris au bord de la saturation...

COVID : Le nombre de patients atteints augmente

Le nombre de patients atteints d’une forme grave de Covid ne cesse d’augmenter et les patients sont plus jeunes que lors de la 1ere vague. Reportage France 5 dans le service de réanimation de l’IMM sur cette « 3e vague ».

https://twitter.com/pressentinelle2/status/1385514288543158274?s=19

Submergée par la 3ème vague de Covid-19, la réa de l'IMM, est aujourd'hui au bord du seuil critique... depuis plusieurs semaines  la décrue qui tarde à venir ne donne aucun répit aux équipes du service.

Retrouvez toutes les vidéos et actualités de l'Institut Mutualiste Montsouris : 

https://imm.fr/

jeudi 22 avril 2021

REGARDS DE SOIGNANTS : celui du Pr François Bricaire


Avant propos 
Le professeur François Bricaire, infectiologue, membre de l’Académie nationale de médecine, et Pr émérite à l'Université Pierre et Marie Curie, nous livre son regard sur la pandémie du covid.

Bonjour, Pr Bricaire, comment avez-vous vécu le fait de ne plus être à la tête du service des maladies infectieuses de la Pitié Salpêtrière pour vivre de l'"intérieur" cette pandémie ?
Dans notre profession et nos fonctions c'est en général difficile de quitter nos responsabilités. 
J'avoue que j'ai eu quelques regrets à quitter ma vie de chef de service, mais je pense plus avoir regretté ma vie de médecin infectiologue , mes relations avec le personnel de mon service plus que celle de premier dans un service. Certains diront que l'ego « en prend un coup »! Ne plus être à l'Hôpital est difficile et la bien faible reconnaissance de l'APHP un peu dure à absorber.
La relation avec son successeur est importante. J'aurais aimé pour moi qu'elle fut plus positive.

Quelles fonctions sont les votres aujourd'hui ?
Je suis Pr émérite à Sorbonne Université, je suis membre de 
l'Académie de Médecine où je préside la division de Santé Publique avec diverses responsabilités au sein de l'Académie qui m'occupent. Je suis bénévole à La Croix Rouge française où je suis membre du bureau national et président des opérations internationales. Je suis dans divers comités à
l'encyclopédie médico chirurgicale, au prix Galien, sur La Défense des vaccins...
Depuis le 4 janvier 
l'APHP m'a sollicité pour vacciner contre le Covid. Je le fais donc chaque matin de la semaine à 
l'Hotel Dieu de Paris.
Je ne m'ennuie pas...

Comment traversez-vous cette pandémie tant à titre personnel que professionnel ?
Les épidémies et pandémies sont un de mes thèmes de travail depuis plusieurs années. Un livre* avait traité de ce sujet avec mon collègue JPh Derenne, à l'occasion de la grippe aviaire, repris récemment par certains trouvant des éléments prédictifs de ce que nous vivons actuellement . C'est donc avec intérêt que je suis cette pandémie, surpris je le reconnais par un virus diabolique qui ne cesse de nous surprendre. Comme beaucoup c'est avec lassitude que j'évolue dans cette pandémie qui n'en finit pas.

Vous êtes beaucoup intervenu dans les médias au début, puis beaucoup moins pourquoi ?
Très sollicité par les médias, je suis effectivement beaucoup intervenu. Je suis toujours très sollicité, quotidiennement. Je réponds parfois, refuse beaucoup car honnêtement je ne sais pas quoi dire ou répondre d'intelligent, de constructif qui puisse apporter quelquechose 
d'original dans mon domaine de compétence.

Quels ont été selon vous les points positifs et les loupés de la communication ?
Il y aurait beaucoup à dire car la communication est fondamentale mais difficile à bien conduire dans ces périodes de grande incertitude ou tout change et évolue. Les erreurs de communication ont été multiples et largement évoqués ( masques, tests...avoir au début de 
l'épidémie fourni chaque soir des chiffres morbides...) mais globalement je ne voudrais pas être en responsabilité ! Les erreurs continuent en matière de vaccination. C'est ennuyeux car au moment où en France l'acceptation de la vaccination s'ameliore on fait à mon avis des erreurs stratégiques dans la gestion des vaccins et la politique de vaccination. Le vaccinateur que je suis quotidiennement le constate.

Certains "sachants" annoncent la sortie de la crise sanitaire pour cette année, d'autres parlent de 2022, qu'en pensez-vous ?
Je ne sais plus que penser vraiment. A force de jouer les prolongations on finit par douter. L'arrivée de variants, voire de recombinants est un problème tant que la vaccination raide et en masse ne sera pas réalisée. Encore faut- il aussi prévoir des réinjections peut être et avec des vaccins adaptés aux variants. Et pourtant une pandémie à virus respiratoire normalement s'arrête ! Alors gardons notre optimisme.

On avance beaucoup sur les vaccins, mais qu'en est-il des traitements ?
En virologie les traitements efficaces c'est difficile. En dehors du VIH et de 
l'Hépatite C il faut reconnaître que le reste est soit modeste ou médiocre soit nul. Dans les infections respiratoires les traitements efficaces sont quasi inexistants.
Pour le Covid la recherche travaille. Il y a des pistes, quelques résultats mais encore bien modestes. C'est dommage car cela aiderait bien évidemment à la résolution du problème épidémique.

Pour beaucoup vaccination signifie abandon des gestes barrières, est-ce bien raisonnable ?
C'est bien sûr déraisonnable puisque les vaccins ne protègent pas ou peu du partage viral. On en a la preuve régulièrement.. la protection par ailleurs n'est pas immediate et n'est pas absolue. Donc les gestes barrières restent essentiels.

Quel regard portez-vous sur les modalités de sortie de crise ?
Question difficile car il est fondamental à mon avis de conjuguer la nécessité de combattre le plus efficacement possible le virus et sa transmission mais aussi de considérer tous les inconvénients majeurs que cela provoque en terme social , économique, donc aussi de santé. Si la société va mal à cause des mesures prises c'est très préoccupant en terme de modifications de la vie de la société, en terme de prise en charge des problèmes de santé non Covid, en terme de conséquences psychiatriques et je pourrais continuer et développer cette thématique.

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

Publications📚
*Pandémie: la grande menace
Livre de François Bricaire et Jean-Philippe Derenne

mardi 20 avril 2021

Matinée Adom/Seabird

Matinée ADOM/Seabird
Infos pratiques
le Mercredi 5 Mai 2021, 09:30 - 11:00 
Webinaire
 
Tel : 06 81 06 56 83
Description
Mutuelles : comment réussir sa transformation digitale ?
Entre opportunités technologiques et préservation du modèle

Vu pour vous sur Twitter