Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 3 avril 2014

Santé des jeunes : le remaniement doit permettre de réorienter la politique du gouvernement

Deux ans après son élection à la Présidence de la République, François Hollande n'a pas réussi à faire de la jeunesse la priorité réelle de son action. Le résultat des élections municipales sonne d'ailleurs aujourd’hui comme un coup de semonce pour le Président de la République. Les jeunes, qui sont 60% à s'être abstenus, lui ont envoyé un message clair : il est temps de réorienter les politiques menées par le gouvernement et de prendre en compte leurs aspirations. Pour la LMDE, un simple changement de ministres ne sera pas à même de répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse, notamment en matière de santé.

 

 

Le remaniement ne peut pas être la seule réponse aux inquiétudes des jeunes

 

Après la défaite de la majorité aux municipales, François Hollande a fait le choix de changer de Premier ministre et de remanier son gouvernement. Ce jeu de chaises musicales ne doit pas être la seule réponse aux attentes exprimées par les jeunes, ce ne peut être que la première étape d'un changement de cap politique clair. Le nouveau gouvernement doit faire de la jeunesse sa priorité et prendre des mesures fortes et immédiates pour améliorer leurs conditions de vie. La fin du quinquennat doit être l’occasion de tenir les promesses faites par le candidat Hollande durant la campagne présidentielle.

 

Pour la santé des jeunes, il y a urgence à agir !

 

En matière de santé des jeunes, le compte n’y est pas. Depuis deux ans le gouvernement a mis en œuvre quelques mesures isolées et au périmètre étriqué qui ne peuvent en aucun cas constituer un réel plan d’action pour la santé des jeunes. Alors que 34% des étudiants renoncent à se soigner et que leur accès aux soins recule chaque année un peu plus, il y a pourtant urgence à agir !

 

S’agissant de la généralisation de la complémentaire santé promise par François Hollande, elle ne bénéficiera qu’aux seuls salariés du secteur privé, laissant sur le bord de la route les populations les plus fragiles, au premier rang desquelles se trouvent les jeunes. Aujourd’hui 19% d’entre eux n’en disposent pas, soit 3 fois plus qu'en population générale.

 

La LMDE demande à être reçue par Marisol Touraine

 

Comme l’avait fait Jean Marc Ayrault, Manuel Valls a fait le choix de confier ces dossiers à Marisol Touraine. Si le choix de la continuité s’opère dans les personnes, les politiques menées doivent être marquées du sceau de la rupture.

 

La LMDE demande au nouveau gouvernement et à Marisol Touraine d'être reçue pour enfin lancer des chantiers d'ampleur attendus par les étudiants. Agir pour la santé des jeunes passera notamment par :

 

·       une aide à l'acquisition d'une complémentaire santé pour tous les jeunes,

·       une politique de prévention ambitieuse et financée à hauteur des besoins,

·       une réforme ambitieuse de la Sécurité sociale étudiante, pivot de la santé des jeunes.


La Mutuelle des Etudiants-LMDE
Mutuelle soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité
SIREN : 431 791 672
Siège social : 37 rue Marceau 94200 Ivry-sur-Seine– www.lmde.com - Tél. : 09.69.369.601 (Coût d’un appel non surtaxé à partir d’un poste fixe depuis la France métropolitaine)

mardi 21 janvier 2014

VOEUX A LA PRESSE :Texte du discours du 1er ministre


Hôtel de Matignon

Lundi 20 janvier 2014

Seul le prononcé fait foi
Mesdames et Messieurs,

Merci à vous d’être présents aussi nombreux ce soir, et merci à vous,  pour les voeux que vous m’avez présentés au nom de l’association de la presse ministérielle.

Recevez en retour mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Pour vous, pour ceux qui vous sont chers et pour tous ceux qui suivent au quotidien l’activité du Gouvernement et de Matignon, avec une pensée évidemment pour vos collègues actuellement retenus en otages.

C’est un rôle exigeant que le vôtre, et ce rôle porte en lui une responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens. Cela mérite le respect des responsables publics, et je ne crois pas m’être écarté à aucun moment de cette ligne de conduite, contrairement à certains de mes prédécesseurs. J’ai pu, effectivement, avoir à me plaindre d’une certaine forme de « bashing », mais je l’ai dit : ce n’est pas le Ayrault-bashing qui me préoccupe, c’est le « France-bashing » que je n’accepte pas, parce que notre pays mérite mieux que ces critiques erronées et injustes.

2013, vous le savez, n’a pas été une année facile. La presse, vous l’avez dit, n’a pas été épargnée par ces difficultés. Elle connaît de profondes mutations et doit, elle aussi, accomplir un effort considérable d’adaptation. De nombreux médias, dont chacun est un gardien de la liberté d’expression, sont aujourd’hui fragilisés. Ce sont d’ailleurs des sujets sur lesquels nous avons travaillé, et nous continuerons à le faire. Tout récemment encore, la TVA à taux super réduit pour la presse en ligne a été l’illustration.

Mais au-delà du cas spécifique de la presse, c’est bien la situation économique générale du pays qui est en cause, et c’est dans tous les domaines de la vie de la Nation qu’il a fallu agir vite et prendre des mesures fortes. Je ne vous en ferai pas la liste ce soir, pas à vous qui la connaissez bien. Je souhaite plus simplement – et comme c’est, je crois, le sens d’un échange de voeux - partager avec vous un constat et une conviction.
Le constat, c’est que la France est aujourd’hui en passe de s’en sortir. Elle est officiellement sortie de la récession, après cinq ans de croissance zéro en moyenne qui nous fait retrouver à peine aujourd’hui le niveau de richesse du pays en 2008. Les observateurs extérieurs comme les organisations internationales prévoient désormais une poursuite de la reprise, avec une croissance de l’ordre de 1% en 2014, et plus ensuite.




C’est évidemment une bonne nouvelle pour le pays, qui vient de traverser la plus longue crise de l’après-guerre, mais c’est surtout un encouragement car il reste beaucoup à faire.

La croissance et l’emploi sont en effet la clé de tout. C’est grâce à l’un et à l’autre que nous pourrons améliorer la situation de nos concitoyens. C’est donc à ce double objectif que le Président de la République m’a chargé, ainsi que tous les membres de mon Gouvernement, de consacrer toute notre énergie depuis le premier jour.

La situation reste encore difficile pour beaucoup de Français, et notre premier devoir est de penser à ceux de nos concitoyens qui continuent à souffrir de la crise. Car si les choses vont déjà mieux pour certains secteurs, certaines catégories ou certaines régions, pour d’autres, la crise est encore là et elle frappe durement. Cette situation contribue fortement à cliver les attentes de la société, et certains de nos concitoyens subissent la tentation du repli sur soi et de l’individualisme. C’est une vraie menace sur la confiance de nos concitoyens dans leur avenir et dans leur pays. Parce qu’aux yeux des Français, il ne peut y avoir qu’une France, et la promesse républicaine doit être la même pour tous et partout. C’est la meilleure réponse à toutes les formes de populisme qui prospèrent sur le sentiment d’abandon et le découragement.

Vous m’avez demandé ce qu’était devenu le nouveau modèle français un an après – et je vous remercie de vous en préoccuper. Eh bien rassurez-vous, il est là, au coeur de toute notre politique de remise en marche de la France, qui est exigeante mais indispensable.

Il ne s’agit pas en effet seulement de restaurer la compétitivité du pays, mais de le faire tout en préservant un modèle social auquel les Français sont profondément attachés.

Il ne s’agit pas seulement d’assainir notre situation financière, mais de le faire tout en finançant nos priorités, que sont l’emploi, l’éducation, la sécurité ou encore la santé.

Il ne s’agit pas seulement de réformer ce qui fait le moteur même du pays : l’école, la formation ou les entreprises, mais de le faire au service de l’emploi, pour que chaque Français ait sa chance, tout au long de sa vie.

Certains de nos voisins européens, à qui on nous compare souvent, ont fait un choix somme toute plus facile, celui de financer leurs économies budgétaires par des coupes brutales dans la protection sociale et les services publics rendus aux citoyens.

Telle n’est pas ma conception de la réforme, ni l’esprit de la politique que nous menons. Nous prouvons que la modernisation, ce doit être aussi des droits nouveaux pour les salariés, et non pas systématiquement des droits en moins. Nous prouvons qu’on peut être rigoureux dans la gestion publique et en même temps volontariste dès qu’il s’agit du progrès social. Nous prouvons que notre pays peut se réformer dans le dialogue, y compris sur des sujets sensibles comme les retraites, et sans trahir ce qui fait son modèle et ses valeurs.

Nous travaillons avec les partenaires sociaux –et je les recevrai ici-même à Matignon le 27 janvier. Nous faisons confiance à la majorité parlementaire. Et le résultat, c’est qu’en un an, un nombre considérable de réformes ont été menées, y compris sur des sujets où rien n’était joué d’avance.
Il suffit d’ailleurs de voir à quel point les critiques qui nous sont adressées ont évolué pour mesurer le chemin parcouru. Il ne se trouve par exemple plus grand monde pour écrire, comme il y a un an, que le Gouvernement fait complètement fausse route et que la sanction 3 Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



des marchés va tomber très vite. La situation du pays s’améliore à nouveau, le Gouvernement travaille et la majorité fait bloc autour des grandes réformes.

Non, aujourd’hui, la tonalité est plus raisonnable : on se dit –ou en tout cas on se disait avant la conférence de presse du Président- que « c’est trop peu », que « cela ne va pas assez vite » et qu’il faudrait « aller beaucoup plus loin ». Je le prends comme un encouragement, car l’essentiel, à mes yeux, c’est que les choses avancent, c’est que les réformes se fassent, parce que la France en a besoin. La seule issue, c’est l’action, toujours l’action.

Les chantiers engagés seront amplifiés en 2014, et le Président l’a dit avec force lors de ses voeux aux Français et à l’occasion de sa conférence de presse.

Il a confirmé la priorité donnée à l’emploi et à la croissance, à la compétitivité et au dialogue social. C’est la base du pacte de responsabilité qu’il a annoncé.

Il a confirmé l’objectif de réduction de la dépense publique, avec au moins 50 milliards d’économies entre 2015 et 2017.

Il a confirmé aussi la nécessité d’une remise à plat de la fiscalité et des dépenses.

Et il a confirmé enfin l’objectif de baisse des prélèvements obligatoires.

Cela supposera évidemment de continuer à mener des réformes de structure, dans l’Etat, mais aussi dans les collectivités locales et la protection sociale, pour faire mieux avec moins, pour pérenniser notre modèle et doter la France d’un Etat et d’un service public plus justes, plus simples et plus efficaces.

Mais qui s’en étonnera ? Cet objectif a toujours été celui de la gauche. C’est ce que les Français retiennent de son histoire et c’est ce qu’ils attendent de nous : non pas toujours plus de dépenses comme on le croit trop souvent, et à tort, mais des réformes de structure pour démocratiser, moderniser le service public, porter des droits nouveaux en faveur de l’égalité des chances, de l’intégration républicaine, conforter la protection sociale ou encore sécuriser l’emploi sur le marché du travail.

C’est ce type de réformes qui ont forgé la société dans laquelle nous vivons, c’est là que la gauche a toujours consacré le meilleur de son énergie, c’est là qu’elle s’est montrée à la hauteur de sa mission, qui est de porter une vision de l’avenir. Et 2014 sera résolument tournée vers l’avenir.

Ce sera une année européenne, avec un scrutin majeur pour l’avenir de l’Union et la poursuite, par le Président de la République, de ses initiatives en faveur de la réorientation de l’Europe.

Ce sera l’année de la transition énergétique, qui constitue un levier fondamental de transformation de notre modèle économique et social.

Ce sera l’année de la décentralisation, avec pour objectif le développement économique de nos territoires et la maîtrise des dépenses publiques.
Ce sera aussi l’année de la simplification pour les entreprises et pour les citoyens, l’année de la réforme pénale pour s’attaquer, enfin, aux racines de la récidive dans notre pays, l’année aussi d’une grande loi de solidarité sur l’autonomie.



Bref, ce sera une année de modernisation, qui mobilisera l’Etat autour de projets d’avenir, fondateurs et porteurs d’une dynamique de changement et de progrès pour tous.

Ce sont là de grands défis pour le pays, et nous avons tous ici une responsabilité, qui est d’éclairer les choix de nos concitoyens, de tenir un langage de vérité et de faire vivre une démocratie exigeante. C’est la condition pour que la France retrouve confiance dans sa force et dans son avenir. C’est le cap que le Président de la République a fixé, c’est ma feuille de route et celle du Gouvernement, et vous me trouverez, cette année encore, entièrement dévoués à ma mission.

Bonne année à vous, bonne année à tous vos proches, et bien sûr à tous vos médias.

mercredi 6 novembre 2013

Les vétérinaires s'engagent avec le gouvernement dans la lutte contre l'antibiorésistance


Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Stephane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, ont reçu ce jour les représentants du Conseil supérieur de l’ordre des vétérinaires et les organisations syndicales vétérinaires.

Cette réunion a permis de poser les bases d'un engagement de la profession vétérinaire pour réduire le recours aux antibiotiques critiques, dont la maîtrise est impérative pour la santé humaine, en médecine vétérinaire.

Le plan Écoantibio a d'ores et déjà permis de réduire le recours aux antibiotiques de 40% en 5 ans en médecine vétérinaire. Cependant, les efforts doivent être poursuivis pour les antibiotiques critiques, dont la consommation a fortement augmenté dans certaines filières.

Il est convenu que la mesure sur le découplage initialement envisagée sera utilement remplacée par plusieurs dispositions qui seront introduites dans le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt : inscription dans la loi d'un objectif chiffré de réduction de la consommation d'antibiotiques critiques, mise en place de vétérinaires référents, encadrement renforcé des prescriptions par des recommandations de bonne pratique, élaborées sous l'égide de l'ANSES.

Un groupe de travail associant les vétérinaires, le ministère des Affaires sociales et de la Santé, et le ministère de l'Agriculture, se réunira pour étudier les modalités de mise en œuvre des engagements de la profession et notamment des dispositions qui seront insérées dans le projet de loi.

mardi 22 octobre 2013

Article 39 du PLFSS 2014 et accès aux médicaments innovants


L’inégalité légale reste une inégalité? inacceptable

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale déposé devant l’Assemblée nationale par le gouvernement comporte un article 39 qui aboutit à priver certains malades de la prise en charge des médicaments innovants indispensables à leur traitement et à leur survie. L’article prévoit de restreindre l’acc?s à ces traitements aux seules situations d’urgence thérapeutique établies avant l’autorisation de mise sur le marché du médicament, tant que le prix final de remboursement n’est pas publié au Journal officiel. Cela va repousser d’un an en moyenne l’acc?s aux médicaments pour les patients correspondant à l’AMM du médicament, même s'ils sont sans alternative thérapeutique.
 

Ces patients risquent donc de voir leur santé se dégrader, et même de mourir. Nous l’avons déjà dit aux députés qui examineront à partir de ce mardi le projet de loi. Aucun n’a déposé d’amendement visant à établir l’égalité d’acc?s à l’innovation thérapeutique vitale. Dans quel pays vivons-nous ?

Seule réponse à nos interpellations : l’un d’entre eux dépose un amendement pour réclamer que le gouvernement établisse chaque année un rapport. Un rapport pour compter les morts ? C’est indécent.

 

Où sont les craintes ?

 

Que les laboratoires risqueraient d’abuser du dispositif de prise en charge dérogatoire de l’article 39. Mais, les pouvoirs publics, justement parce qu’ils sont les pouvoirs publics, disposent de prérogatives de puissance publique pour agir préventivement. Et la négociation contractuelle entre le CEPS et les laboratoires constituent un deuxi?me outil d’encadrement des risques de dérives.

 

Le gouvernement nous a opposé qu’inclure les patients sans alternative thérapeutique dans le dispositif aboutirait à aggraver le déficit de l’Assurance maladie de 3 millions d’euros par an. On sacrifie donc la santé de personnes sans alternative thérapeutique en leur refusant l’acc?s à des traitements pourtant validés par les agences de régulation du médicament.

 

Pourtant il s’agit de permettre l’acc?s à des traitements innovants essentiels, alors qu’on continue dans le même temps à financer des soins non pertinents comme le rév?lent les travaux scientifiques et les rapports des inspections et corps de contr?le.

Or des solutions existent. On pourrait par exemple choisir d’inclure cette somme dans le dispositif de droit commun qui prévoit le remboursement à l’euro pr?s par l’industrie pharmaceutique des surcoûts liés à la prise en charge dérogatoire avant la fixation du prix du nouveau traitement par le CEPS, objet initial de cet article 39.

 

C’est ce que nos associations recommandent en se tenant à disposition de ceux, parlementaires ou gouvernement, qui souhaiteraient répondre honorablement à cet épisode de la bataille permanente pour l’acc?s à l’innovation thérapeutique.

 

Les associations toujours  absentes du Comité économique des produits de santé

 

Nous rappelons que malgré la loi du 4 mars 2002, les associations d’usagers sont toujours tenues aussi éloignées du cœur de la décision dans les prises en charge qui les concernent. Elles n’ont toujours pas de représentants ni au Coll?ge, ni à la Commission de la transparence, ni à la Commission d’évaluation des dispositifs médicaux de la Haute Autorité de Santé, et pas non plus en l’occurrence au Comité économique des produits de santé.

 

vendredi 11 octobre 2013

Un PLFSS 2014 unanimement rejeté


Le gouvernement a présenté hier en Conseil des ministres un projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui fait l’unanimité contre lui : les conseils de la CNAMTS, de la CNAV, de la CNAF, de l’UNCAM et de l’UNOCAM l’ont rejeté. Le gouvernement prend donc la responsabilité de présenter au Parlement un texte qui n’est soutenu par aucune organisation sociale représentée dans ces instances.

 

Les mesures prévues par ce PLFSS n’apportent aucune solution à l’augmentation du renoncement aux soins. Pire, elles vont conduire à compartimenter plus fortement encore les populations en limitant drastiquement l’offre de complémentaire santé accessible aux bénéficiaires de l’Aide à la complémentaire santé (ACS). En s’éloignant un peu plus du principe d’universalité des droits, le gouvernement prend, en outre, le risque de renforcer les effets de seuils dans la couverture santé.

 

Alors que le mouvement mutualiste avait accepté de contribuer volontairement à la revalorisation de la rémunération des médecins ne pratiquant pas les dépassements d’honoraires, le PLFSS remet en cause les engagements contractuels en instaurant une nouvelle taxe, sans aucune concertation avec les acteurs.

 

Enfin, en refusant de supprimer les taxes qui pèsent sur les contrats solidaires et responsables, le gouvernement ne respecte pas les engagements que François Hollande avait pris devant le congrès de la Mutualité Française en octobre 2012. Leur maintien conduira de plus en plus de personnes à renoncer à se couvrir convenablement pour des raisons financières.

 

La Fédération des mutuelles de France, dans le cadre de la campagne « une mutuelle pour tous », formule des propositions pour renforcer la Sécurité Sociale et permettre à tous d’accéder à une mutuelle. Elle continuera, par ses actions militantes dans les prochaines semaines, à interpeller les parlementaires et le gouvernement pour inverser la logique qu’instaure ce PLFSS et proposer une alternative qui contribue à renforcer notre protection sociale solidaire.

 

A propos des Mutuelles de France

La Fédération des mutuelles de France, présidée par Jean-Paul Benoit, regroupe près de 130 groupements mutualistes dont 88 mutuelles santé et 34 unions ou mutuelles gestionnaires de réalisations sanitaires et sociales qui gèrent près de 300 services de soins et d’accompagnement mutualistes (Ssam). L’ensemble des mutuelles et unions de la FMF protège 3 millions de personnes.

La FMF est membre de la Fédération nationale de la Mutualité française depuis l’unification du mouvement mutualiste en 2002.

 

mardi 1 octobre 2013

Pour un véritable service public de l’information en santé !


Une première étape

 

Le gouvernement vient de présenter le premier volet de service public de l’information en santé annoncé dans la stratégie nationale de santé. Ce service devrait répondre aux attentes d’information sur le médicament. C’est donc une bonne nouvelle.

 

Des attentes encore très fortes

 

Cependant, nos concitoyens témoignent que leurs attentes dépassent largement la question très ponctuelle du médicament. Ainsi, les recommandations vaccinales, notamment le calendrier des vaccins, sont insuffisamment connus des familles et conduisent aujourd’hui à de faibles couvertures vaccinales préjudiciables à la santé publique.

Au-delà du médicament, les malades attendent aussi des informations sur la maladie et les modes de prise en charge. En outre, alors que les maladies chroniques explosent, les patients et leur entourage peinent à accéder à des informations fiables sur les parcours de santé, notamment dans leurs aspects médico-sociaux et sociaux (séjour en établissement, prise en charge des coûts d'hébergement et d'accompagnement par les familles, revenus de remplacement, actions d’accompagnement, aide aux aidants…).

Enfin, alors que nos concitoyens connaissent des difficultés économiques majeures, une véritable information en santé ne peut pas éluder la question des prix et de la qualité des biens et services objets de cette information.

 

Autant de défis pour un véritable service public de l’information en santé.

 

Une clarification attendue avant de poursuivre

 

Cela fait plus de dix années maintenant que tous nos responsables politiques admettent que les patients sont proprement victimes d’une asymétrie d’information dans leur usage du système de santé par rapport à ceux qui sont les fournisseurs de biens et services en santé. Pour autant, la stratégie nationale de santé qui vient d’être annoncée ne consacre que quelques lignes confuses au futur service public de l’information en santé, donnant même le sentiment qu’il se réduirait à un annuaire des services de santé mis à jour deux fois par an par les agences régionales de santé.

 

Il faut aller vers un portail global fournissant des réponses de référence adaptées aux attentes de nos concitoyens.

 

 

 

Le service public de l’information en santé doit être accessible par un portail unique, contenir des informations lisibles et compréhensibles par tous, être animé en lien avec les personnes concernées et leurs représentants et contenir une réponse globale couvrant les domaines de la prévention, du soin et de l’accompagnement médico-social.




 
ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 




 







jeudi 12 septembre 2013

Budget de la sécurité sociale : le gouvernement dément les affirmations du Parisien


Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Bernard CAZENEUVE, ministre délégué chargé du Budget, démentent avec vigueur les affirmations avancées dans "Le Parisien" dans son édition de ce jour concernant le budget de la sécurité sociale. La stratégie du Gouvernement en matière de prélèvements obligatoires et les mesures les plus significatives prévues pour 2014 ont été présentées hier en Conseil des ministres. La présentation détaillée des mesures de financement de la sécurité sociale aura lieu le 26 septembre prochain lors de la commission des comptes de la sécurité sociale. Aucune augmentation des taxes mentionnées dans cet article n’est prévue.


En savoir plus : www.economie.gouv.fr / www.social-sante.gouv.fr

 

mercredi 31 juillet 2013

REFORME DES RETRAITES : LA CFE-CGC ENTENDUE PAR LE GOUVERNEMENT !


La CFE-CGC se félicite que la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, envisage dans ses préconisations de retenir la prise en compte des années d’études post-bac pour le calcul de la retraite. Ce point est pour la CFE-CGC le préalable à toute discussion sur l’allongement de la durée de cotisations.


C’est aujourd’hui, que la ministre doit remettre ses conclusions au Premier ministre. Selon les informations du journal « le Figaro », il apparaît que Marisol Touraine portera cette proposition qui est au cœur de celles de la CFE-CGC.


Parmi les nombreuses propositions de la CFE-CGC pour pérenniser le système de retraite par répartition : la création de la cotisation sociale sur la consommation qui consisterait à augmenter les cotisations patronales pour la retraite et à baisser les cotisations patronales sur la maladie pour améliorer la compétitivité des entreprises.




La CFE-CGC propose également la suppression de la cotisation salariale maladie pour améliorer le pouvoir d'achat des salariés. En contrepartie, une augmentation du taux de TVA normal et intermédiaire de 2 points rapporterait 15,5 milliards compensant intégralement la suppression de la cotisation maladie salariés et la baisse de la cotisation patronale maladie.
 La proposition de la CFE-CGC garantit le pouvoir d'achat des retraités. C'est donc bien une solution de financement gagnant-gagnant susceptible de répartir de manière plus juste les efforts nécessaires à la survie des régimes dans le temps.


La CFE-CGC sera donc attentive aux conclusions du gouvernement sur la prise en compte des années d’études post-bac et aux modalités de sa mise en œuvr

lundi 17 juin 2013

Réorganisation du système de santé: l’assemblée générale de MG France exige du gouvernement qu’il passe aux actes


L'Assemblée Générale de MG France, réunie le 15 juin à Paris, demande au gouvernement, qui a adopté en janvier sa « Stratégie nationale de santé », qu’il concrétise une absolue nécessité pour notre pays : l’organisation des soins de santé primaires en équipe autour du médecin généraliste traitant. Le syndicat des généralistes fera un point politique le 19 septembre prochain au siège de MG France avec les structures généralistes.

La Comité des Sages, présidée par M. Alain Cordier et chargé de mettre en œuvre la Stratégie de Santé du gouvernement, a fini ses auditions et doit rendre prochainement son rapport. Ce dernier servira de support à cette même Stratégie nationale de santé dont les généralistes membres de MG France attendent qu’elle concrétise ce qui fait aujourd’hui consensus : la nécessité d’organiser les soins de santé primaires autour du médecin traitant, comme cela se fait progressivement dans tous les pays modernes.

 

A côté du système hospitalier, l’organisation d’un travail en équipes de santé ambulatoires à proximité de la population est réclamée aussi bien par la population que par les futurs et jeunes médecins généralistes, ou encore par ceux qui sont engagés dans la modernisation de leur exercice (maisons et pôles de santé). Mais pour que l’ensemble des généralistes puissent s’engager à leur tour dans cette amélioration de leur mode d’exercice, il manque aujourd’hui une décision politique forte qui soit de nature à réorienter les moyens financiers indispensables à la médecine générale, à son enseignement, son organisation, son expertise en santé, de même que le soutien politique qui lui a fait défaut depuis des années.

1958 a vu l’organisation de l’excellence à l’hôpital. 2013 doit voir l’émergence d’une nouvelle organisation des soins primaires.

2013 doit succéder à 1958 et lancer la même ambition d'excellence, pour les soins primaires, à travers la Stratégie nationale de santé: ce rééquilibrage du système de santé serait aussi le levier du maintien du principe d’une assurance maladie solidaire pour toute la population, dont les finances s’épuisent par une mauvaise utilisation de l’hôpital et dans l’anarchie d’un système de santé qui fonctionne mal, en mille feuilles.

L’impatience est à la hauteur de l’enjeu. Sur le terrain, les acteurs de soins primaires sont dans l'attente de mesures concrètes. Ils sont lassés des annonces non suivies d’effet, qui les concernent depuis 25 ans. L’exemple le plus scandaleux concerne la filière universitaire de médecine générale (FUMG) dont la loi HPST a organisé la paupérisation au lieu de la développer : en 4 ans, 29 professeurs et 7 maîtres de conférences ont été nommés pour toute la France, des chiffres inférieurs à ce que la loi prévoyait en une seule année. Et rien depuis un an.

 

Le syndicat des généralistes attend donc avec intérêt et impatience les conclusions du Comité présidé par Alain Cordier. MG France attend aussi de mesurer le niveau de volonté politique qui se dégagera dans sa mise en œuvre ! Souvenons-nous du rapport d’Elisabeth Hubert sur la médecine de proximité qui dort de sa belle mort dans un tiroir de la République depuis 2010. Et avant même de connaître le détail des travaux de M. Alain Cordier, MG France attire l’attention sur un point : la disponibilité des généralistes est entière, mais ils attendent une volonté politique tout aussi forte sur des mesures, qui, sauf énorme surprise, devraient prolonger les travaux du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance-Maladie (HCAAM) sur la médecine de parcours.

Dès aujourd'hui, MG France informe qu’il invitera le 19 septembre les principales structures généralistes pour procéder ensemble à l'analyse des décisions opérationnelles du gouvernement qui feront suite au rapport de M. Alain Cordier. Ils décideront alors ensemble des moyens d’action ou d’accompagnement face à ces décisions.

La médecine générale a besoin d’un investissement politique, culturel et financier pour mieux répondre aux besoins de santé de la population, investissement de même importance que celui engagé en 1958 pour l’hôpital. 2013 doit être l’année des soins de santé primaires.

 

Contacts :

 Dr Claude LEICHER

Dr François WILTHIEN 

Dr Jacques BATTISTONI

vendredi 7 juin 2013

L'Unapei soutient à 100% les préconisations du rapport de Pascal Jacob sur le parcours..

... de soin et de santé de la personne handicapée

Les propositions du rapport Pascal Jacob rejoignent totalement celles du livre blanc pour une santé accessible aux personnes handicapées mentales publié par l'Unapei en mai dernier.
 
 
Le rapport de Pascal Jacob, président de l'association Handidactique I=MC2 formule de propositions pour améliorer les soins courants des personnes handicapées, tels que généralistes, dentistes mais aussi la prise en charge hospitalière, l'accessibilité des lieux de soins, l'accès à la prévention, la formation des professionnels, le soutien aux familles, la collaboration entre les secteurs sanitaire et médico-social.
 
L'Unapei soutient à 100% le rapport, qui rejoint les propositions de son livre blanc, sorti en mai dernier à l'occasion de son congrès annuel, qui fait le constat des spécificités à prendre en compte pour la personne handicapée mentale et les propositions d'actions à engager.
 
L'Unapei demande au gouvernement de s'appuyer sur ces propositions et attend des décisions concrètes sur le parcours de soins, notamment lors du comité interministériel sur le handicap qui devrait avoir lieu en juillet.
À propos de l'Unapei
 
Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis :
Créée en 1960, l'Unapei est la première association française représentant et défendant les intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles. Les associations affiliées à l'Unapei agissent pour répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées mentales, favoriser leur insertion et leur permettre de vivre dignement avec et parmi les autres.
L'Unapei est un mouvement national qui fédère près de 600 associations présentes au niveau local (Apei, Papillons Blancs, Chrysalide, Envol...), départemental (Adapei, Udapei, Association tutélaire) et régional (Urapei).
L'Unapei en chiffres :
· 180 000 personnes handicapées accueillies
· 60 000 familles adhérentes des associations affiliées
· 3 000 établissements et services spécialisés
· 75 000 professionnels employés dans les associations et les établissements
 
Plus d'informations sur : www.unapei.org
 
 






 
 
 
 
 
 
 
 
 


 


 




jeudi 2 mai 2013

Observatoire Français des Retraites – 11ème édition




 
Union Mutualiste Retraite / Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI

 

Les Français n’ont jamais été aussi inquiets pour leur retraite  et continuent à réclamer une réforme en profondeur, dans un climat de méfiance à l’égard du gouvernement pour la mener à bien.

 

- Les Français, n’ont jamais été aussi inquiets sur le montant de leur retraite, mais n’épargnent pas pour autant davantage dans cette optique,

 

- Ils continuent à souhaiter une réforme en profondeur, tout en méconnaissant certaines options comme la retraite par points,

 

- Ils sont davantage prêts à accepter un allongement de la durée de cotisation qu’une mise à contribution des retraités,

 

A la veille de la remise des conclusions de la Commission pour l’avenir des retraites prévue à la mi-juin prochain, la onzième édition de l’Observatoire des retraites UMR-Corem / Liaisons Sociales Magazine / Ipsos (1) fait le point sur l’état d’esprit des Français sur le sujet.

 

Sont-ils toujours aussi pessimistes ? Leur inquiétude influe-t-elle sur leur intention d’épargne ? Quelle réforme souhaitent-ils vraiment ?

 

Des données qui éclairent l’ouverture prochaine de la Conférence Sociale de juillet qui doit mettre sur la table tous les scenarii possibles avant l’été et ouvrir la concertation avec les partenaires sociaux à l’automne.

 

A paraître dans Liaisons Sociales Magazine du lundi 6 mai 2013

 

Les Français, n’ont jamais été aussi inquiets sur le montant de leur retraite (80% : +4),

Ce pessimisme croissant concernant le montant des pensions est commun à toutes les tranches de la population : chez les femmes (83% : +2), les personnes âgées de 35 à 44 ans (92% :+3) et les actifs occupés (86% : +3). Les retraités demeurent moins fatalistes que le reste de la population mais eux aussi sont gagnés par une inquiétude grandissante (68% ; +5), la désindexation des retraites complémentaires de l’inflation décidée par les partenaires sociaux pouvant expliquer cet état d’esprit.

En dehors des questions financières, les Français se montrent par ailleurs majoritairement préoccupés par leur santé et leur accès aux soins (57% ; -1), et leur capacité à vivre de façon indépendante (58% ; +1). La question de la dépendance, si elle apparaît moins prégnante aux yeux des Français dans le contexte actuel, demeure donc toujours présente à l’esprit des interviewés.

 

 (1) Enquête réalisée par téléphone les 12 et 13 avril 2013 auprès dun échantillon national représentatif de 1019 personnes âgées de 15 ans et plus.

 

…Ils n’ont pas changé pour autant leur comportement d’épargne en vue de la retraite, par manque de moyens.

 

Un Français sur deux (49% = avril 2011) déclare avoir épargné en vue de sa retraite. 26% le font régulièrement et 23% de façon irrégulière. A l’inverse, 48% ne l’ont pas fait, dont 12% qui n’ont pas l’intention de le faire. A noter qu’au printemps 2009, avant la réforme de 2010, l’écart entre le taux d’épargnants et de non épargnants était de 9 points (53%- 44%).

Ceux qui n’épargnent pas pour leur retraite (mais qui ne sont pas opposés à l’idée) invoquent essentiellement le manque de moyens (80%). Cette raison arrive loin devant toutes les autres, qu’il s’agisse du manque d’information (32%), de la peur de perdre ses économies du fait de l’instabilité des marchés (32%), du manque d’intérêt pour l’épargne retraite (26%) ou de la confiance accordée au système actuel par répartition (16%). On notera que le manque d’information est davantage mentionné par les jeunes (42%) et par les femmes (35% contre 29% des hommes).

 

Les Français continuent à souhaiter une réforme des retraites en profondeur…

En novembre 2012, 70% des français jugeaient nécessaire une nouvelle réforme des retraites dans les deux ans à venir. Un constat alors partagé par toutes les catégories de population, notamment les salariés du privé (72%) et les salariés du public (66%). Cette année l’interrogation porte sur l’ampleur de la réforme nécessaire ; de grandes lignes émergent :

Ø 63 % (+1) des interviewés continuent de plébisciter, comme en octobre 2012, la mise en oeuvre d’une réforme « en profondeur » du système de retraite en France, qui traiterait de l’ensemble des sujets, y compris les plus délicats (mode de calcul des pensions, harmonisation entre secteur public et secteur privé, nouveaux prélèvements sur les retraités…. Le souhait d’une réforme « en profondeur » du système de retraite est majoritaire dans la quasi-totalité des catégories de population, y compris chez les salariés du public (60%) et les sympathisants PS (65%).

Ø En ce qui concerne les différentes pistes testées dans cette enquête, aucune mesure ne suscite un assentiment majoritaire des interviewés en étant jugée nécessaire ET souhaitable. Mais les Français considèrent cependant majoritairement que certaines évolutions sont nécessaires :

- L’augmentation de la durée de cotisation pour 66% des Français. 38% jugent cette mesure nécessaire et souhaitable tandis que 28% estiment que c’est certes nécessaire, mais pas souhaitable. Ils ne sont que 31% à manifester leur franche opposition à cette option en indiquant qu’elle est ni nécessaire, ni souhaitable. Les sympathisants Front de gauche sont ceux que l’idée rebute le plus (58%).

- Le relèvement de l’âge de la retraite pour 61% des interviewés, dont 35% qui jugent cela souhaitable et 26% pas souhaitable. Seuls 36% considèrent que cette piste n’est ni nécessaire, ni souhaitable (50% des ouvriers et 56% des sympathisants Front de gauche).

- L’augmentation des cotisations retraites supportées par les salariés et les entreprises pour 63% des Français.

Ø En revanche les Français se montrent particulièrement réfractaires à la mise à contribution des retraités. 72% des interviewés jugent ni nécessaire ni souhaitable de les taxer davantage ou de diminuer le montant des pensions. L’idée de désindexer les pensions suscite également une opposition majoritaire (52%), mais dans une moindre mesure.

 

…out en méconnaissant certaines options comme la retraite par points

Les Français ont du mal à se positionner sur le passage à un régime par points. L’a priori est plutôt négatif : 24% jugent cette mesure nécessaire et souhaitable, 13% nécessaire mais pas souhaitable et 36% ni nécessaire ni souhaitable. Plus d’un quart des interviewés ne se prononce pas (27%), signe que ce régime est encore très mal connu des citoyens.

L’enquête a été réalisée dans le contexte particulier de « l’affaire Cahuzac », ce qui donne une tonalité particulière à la réponse sur la confiance accordée au gouvernement par les Français pour assurer l’avenir des retraites. Elle est aujourd’hui très limitée sur le sujet (24%) même si la principale mesure envisagée par ce dernier – l’allongement de la durée de cotisation – est celle qui semble la plus acceptée. Plus de trois Français sur quatre (76%) déclarent ne pas avoir confiance en lui sur ce sujet, dont 50% « pas du tout ». Cette défiance est majoritaire dans toutes les catégories de population, à l’exception des sympathisants PS dont une petite majorité continue de lui conférer un certain crédit dans le domaine (52%). La défiance des Français est nettement supérieure à celle exprimée à l’égard du gouvernement Fillon en mai 2010, avant le vote de la réforme portant l’âge de la retraite à 62 ans (64%).

 

L’Observatoire Français des retraites UMR /Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI, créé en 2006, interroge deux fois par an, depuis 2009, les Français sur toutes les questions touchant à la retraite, avec des focus par thèmes : épargne, santé et dépendance, réformes…

-- L’Union Mutualiste Retraite, (UMR) est l’union de composantes de la Mutualité Française. Créée en 2002 elle gère en particulier Corem et Corem co, la plus importante complémentaire retraite mutualiste par points, individuelle ou collective.

l’UMR compte 391 000 adhérents, dont 319 773 sociétaires pour Corem avec un réseau comprenant 124 partenaires, mutuelles et groupements de mutuelles, et plus de 615 points de vente. Elle gère 7,6 milliards d’€d’actifs dont 5,6 milliards pour le Corem.

- Liaisons Sociales Magazine est édité par le groupe Wolters Kluwer (wolterskluwerfrance.fr <http://www.wolterskluwerfrance.fr/>), l’un des premiers acteurs mondiaux de l’édition et de l’information professionnelle. Le chiffre d’affaires en 2012 est de 3,6 milliards d’euros. Il emploie environ 19 000 personnes dans le monde et intervient dans plus de 40 pays en Europe, en Amérique du Nord, en Asie-pacifique et en Amérique latine.

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Contacts presse :

Union Mutualiste Retraite: Agence Comm’On Michèle Gallard, , mgallard@comm-on.info

Liaisons Sociales Magazine : Jean Paul Coulange, rédacteur en chef : IPSOS-CGI : Christelle Craplet Amandine Lama :

 
NDLR : MGEFI ET RETRAITE

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