L'Assemblée
Générale de MG France, réunie le 15 juin à Paris, demande au gouvernement, qui
a adopté en janvier sa « Stratégie nationale de santé », qu’il concrétise une
absolue nécessité pour notre pays : l’organisation des soins de santé primaires
en équipe autour du médecin généraliste traitant. Le syndicat des généralistes
fera un point politique le 19 septembre prochain au siège de MG France avec les
structures généralistes.
La Comité des Sages, présidée par M. Alain Cordier et chargé de mettre en œuvre la Stratégie de Santé du gouvernement, a fini ses auditions et doit rendre prochainement son rapport. Ce dernier servira de support à cette même Stratégie nationale de santé dont les généralistes membres de MG France attendent qu’elle concrétise ce qui fait aujourd’hui consensus : la nécessité d’organiser les soins de santé primaires autour du médecin traitant, comme cela se fait progressivement dans tous les pays modernes.
La Comité des Sages, présidée par M. Alain Cordier et chargé de mettre en œuvre la Stratégie de Santé du gouvernement, a fini ses auditions et doit rendre prochainement son rapport. Ce dernier servira de support à cette même Stratégie nationale de santé dont les généralistes membres de MG France attendent qu’elle concrétise ce qui fait aujourd’hui consensus : la nécessité d’organiser les soins de santé primaires autour du médecin traitant, comme cela se fait progressivement dans tous les pays modernes.
A côté
du système hospitalier, l’organisation d’un travail en équipes de santé
ambulatoires à proximité de la population est réclamée aussi bien par la
population que par les futurs et jeunes médecins généralistes, ou encore par
ceux qui sont engagés dans la modernisation de leur exercice (maisons et pôles
de santé). Mais pour que l’ensemble des généralistes puissent s’engager à leur
tour dans cette amélioration de leur mode d’exercice, il manque aujourd’hui une
décision politique forte qui soit de nature à réorienter les moyens financiers
indispensables à la médecine générale, à son enseignement, son organisation,
son expertise en santé, de même que le soutien politique qui lui a fait défaut
depuis des années.
1958 a vu l’organisation de l’excellence à l’hôpital. 2013 doit voir l’émergence d’une nouvelle organisation des soins primaires.
2013 doit succéder à 1958 et lancer la même ambition d'excellence, pour les soins primaires, à travers la Stratégie nationale de santé: ce rééquilibrage du système de santé serait aussi le levier du maintien du principe d’une assurance maladie solidaire pour toute la population, dont les finances s’épuisent par une mauvaise utilisation de l’hôpital et dans l’anarchie d’un système de santé qui fonctionne mal, en mille feuilles.
L’impatience est à la hauteur de l’enjeu. Sur le terrain, les acteurs de soins primaires sont dans l'attente de mesures concrètes. Ils sont lassés des annonces non suivies d’effet, qui les concernent depuis 25 ans. L’exemple le plus scandaleux concerne la filière universitaire de médecine générale (FUMG) dont la loi HPST a organisé la paupérisation au lieu de la développer : en 4 ans, 29 professeurs et 7 maîtres de conférences ont été nommés pour toute la France, des chiffres inférieurs à ce que la loi prévoyait en une seule année. Et rien depuis un an.
1958 a vu l’organisation de l’excellence à l’hôpital. 2013 doit voir l’émergence d’une nouvelle organisation des soins primaires.
2013 doit succéder à 1958 et lancer la même ambition d'excellence, pour les soins primaires, à travers la Stratégie nationale de santé: ce rééquilibrage du système de santé serait aussi le levier du maintien du principe d’une assurance maladie solidaire pour toute la population, dont les finances s’épuisent par une mauvaise utilisation de l’hôpital et dans l’anarchie d’un système de santé qui fonctionne mal, en mille feuilles.
L’impatience est à la hauteur de l’enjeu. Sur le terrain, les acteurs de soins primaires sont dans l'attente de mesures concrètes. Ils sont lassés des annonces non suivies d’effet, qui les concernent depuis 25 ans. L’exemple le plus scandaleux concerne la filière universitaire de médecine générale (FUMG) dont la loi HPST a organisé la paupérisation au lieu de la développer : en 4 ans, 29 professeurs et 7 maîtres de conférences ont été nommés pour toute la France, des chiffres inférieurs à ce que la loi prévoyait en une seule année. Et rien depuis un an.
Le
syndicat des généralistes attend donc avec intérêt et impatience les
conclusions du Comité présidé par Alain Cordier. MG France attend aussi de
mesurer le niveau de volonté politique qui se dégagera dans sa mise en œuvre !
Souvenons-nous du rapport d’Elisabeth Hubert sur la médecine de proximité qui
dort de sa belle mort dans un tiroir de la République depuis 2010. Et avant même
de connaître le détail des travaux de M. Alain Cordier, MG France attire l’attention
sur un point : la disponibilité des généralistes est entière, mais ils
attendent une volonté politique tout aussi forte sur des mesures, qui, sauf énorme
surprise, devraient prolonger les travaux du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance-Maladie
(HCAAM) sur la médecine de parcours.
Dès aujourd'hui, MG France informe qu’il invitera le 19 septembre les principales structures généralistes pour procéder ensemble à l'analyse des décisions opérationnelles du gouvernement qui feront suite au rapport de M. Alain Cordier. Ils décideront alors ensemble des moyens d’action ou d’accompagnement face à ces décisions.
La médecine générale a besoin d’un investissement politique, culturel et financier pour mieux répondre aux besoins de santé de la population, investissement de même importance que celui engagé en 1958 pour l’hôpital. 2013 doit être l’année des soins de santé primaires.
Dès aujourd'hui, MG France informe qu’il invitera le 19 septembre les principales structures généralistes pour procéder ensemble à l'analyse des décisions opérationnelles du gouvernement qui feront suite au rapport de M. Alain Cordier. Ils décideront alors ensemble des moyens d’action ou d’accompagnement face à ces décisions.
La médecine générale a besoin d’un investissement politique, culturel et financier pour mieux répondre aux besoins de santé de la population, investissement de même importance que celui engagé en 1958 pour l’hôpital. 2013 doit être l’année des soins de santé primaires.
Contacts :
Dr François WILTHIEN
Dr
Jacques BATTISTONI
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