Nora ANSELL-SALLES

samedi 2 décembre 2023

Les fondamentaux de la transformation digitale : Choisir les outils adaptés.

La transformation digitale dans le secteur immobilier africain est une aventure passionnante, mais choisir les bons outils est une étape cruciale qui demande une réflexion approfondie.


 Plongeons dans l'âme de cette décision, explorant les nuances et les considérations humaines qui rendent cette étape plus qu'une simple sélection technique.


1. L'Écosystème de gestion immobilière : au-delà de la simple plateforme

Opter pour une plateforme de gestion immobilière peut sembler évident, mais la vraie question réside dans la compréhension de l'écosystème qu'elle offre. Comment cette plateforme s'intègre-t-elle dans vos processus existants? Est-elle capable de s'adapter à la complexité de l'immobilier africain, avec ses divers besoins en gestion de propriétés, transactions et réglementations spécifiques?

2. Réalité virtuelle et visites virtuelles : l'expérience au cœur de la décision

La technologie de réalité virtuelle peut transformer la manière dont les clients interagissent avec les biens immobiliers. Mais le choix va au-delà de la technologie elle-même. Comment cette immersion virtuelle peut-elle améliorer l'expérience utilisateur? Comment votre public réagit-il à cette nouvelle dimension? En fin de compte, c'est l'expérience qui différencie une simple visite virtuelle d'une expérience mémorable.

3. CRM Spécialisé : construire des relations, pas seulement des transactions

Le choix d'un système de gestion des relations clients (CRM) est bien plus qu'une décision technique. Il s'agit de construire des relations durables. Comment ce CRM spécialisé peut-il aider à personnaliser les interactions avec vos clients? Est-il capable de fournir des données exploitables pour améliorer les relations et anticiper les besoins futurs?

4. Flexibilité : outils évolutifs pour un secteur en mutation permanente

La flexibilité des outils est souvent négligée, mais elle devrait être au cœur de la décision. Comment ces outils s'adaptent-ils aux changements rapides du marché immobilier africain? Sont-ils conçus pour évoluer avec votre entreprise et tirer parti des nouvelles opportunités? La flexibilité, c'est l'assurance que vos outils grandiront avec vous.

5. Formation du personnel : des outils pour les personnes, pas seulement pour les processus

Le facteur humain est souvent le maillon faible dans la transformation digitale. Choisir des outils adaptés implique de considérer comment ils seront perçus et utilisés par votre équipe. Comment ces outils peuvent-ils être intégrés de manière transparente dans le quotidien de vos collaborateurs? La formation est bien plus qu'une étape technique; c'est un investissement dans la capacité humaine à exploiter pleinement ces nouveaux outils.

Conclusion : Outils qui résonnent avec la réalité africaine

La sélection des outils pour la transformation digitale dans l'immobilier africain n'est pas simplement une question de fonctionnalités. C'est un dialogue entre la technologie et les besoins humains, entre l'innovation et la réalité du terrain. En choisissant des outils qui résonnent avec la réalité africaine, qui comprennent les nuances culturelles et les aspirations uniques du marché, vous construisez un avenir où la proptech et l'humanité se rencontrent harmonieusement, redéfinissant ainsi le visage de l'immobilier sur le continent.

Propos recueillis  par Nora Ansell-Salles  auprès  de Ariel  Dossa Pdg de ARMAG Afrique

jeudi 30 novembre 2023

#CongrèsADF2023

Petit tour en images et vidéos du congrès ADF 2023 ...

Clarisse Bonnet,nouvelle  star de l'ADF👏👏👏👏

En attendant la mise en ligne du reportage  de Mine d'Infos. 
Interview  du Dr Jacques Bessade délégué LIDER diabète  IDF Paris 

Interview  sur le stand  Neopulse

Anses >> Alerte Toxicovigilance >> Produits du tabac, produits connexes, arômes pour cigarettes : les mineurs sont de plus en plus exposés aux risques d’intoxication

Dans un contexte où l’offre de produits du tabac et de produits connexes ne cesse de se diversifier, l’Anses publie aujourd'hui son rapport de toxicovigilance concernant le tabac à chauffer, le tabac à mâcher, les snus, les sachets de nicotine et les billes aromatiques.

La conclusion de ce bilan : les enfants et adolescents sont les principales victimes. L’Agence appelle à une vigilance particulière envers les sachets de nicotine promus auprès des jeunes qui sont à la fois fortement exposés aux risques d'intoxications et de dépendance à la nicotine.

EN SAVOIR +
Liens vers :
&

CONTACT 
AGENCE NATIONALE DE SÉCURITÉ SANITAIRE de l’alimentation, de l’environnement et du travail

14 rue Pierre et Marie Curie 94701 Maisons-Alfort Cedex

 

 





mercredi 29 novembre 2023

ADOM : Matinée du 14 décembre

RETOUR SUR la #matinéeADOM☕️ du 30 novembre  2023

Présentation  de la 
#matinéeADOM☕️ du 14 décembre  2023

Nous avons le plaisir de vous convier à la dernière Matinée ADOM 2023 qui se tiendra, en partenariat avec Actil, le jeudi 14 décembre à compte de 9h30 au 20 rue de la Baume, 75008 Paris, sur le thème :

Fraude dans les mutuelles : quelles parades ?



Au plaisir de vous y retrouver.

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

 

🌱 CP 1er Congrès International du Jeûne | samedi 9 mars 2024 à Aix-en-Provence et en ligne

La pratique du jeûne s'intensifie depuis quelques années. Le congrès animé par des médecins et des biologistes de plusieurs pays fera le point sur les dernières études et avancées de la science. Le programme détaillé sera communiqué ultérieurement.

mardi 28 novembre 2023

ANEM - COMMUNIQUE DE PRESSE | Cap Mut : un dispositif de la branche Mutualité pour accompagner les salariés mutualistes dans leur évolution professionnelle



 


 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 
Cap Mut : un dispositif de la branche Mutualité pour accompagner les salariés mutualistes dans leur évolution professionnelle

La branche Mutualité lance un nouveau service de diagnostic et de conseil pour accompagner les salariés mutualistes dans leur évolution professionnelle. Dénommée Cap Mut, cette prestation sera accessible gratuitement et financée sur les fonds de la contribution conventionnelle à la formation. Cette initiative paritaire complète les dispositifs déjà mis en place pour sécuriser les parcours professionnels des salariés de la branche.

La Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (CPNEFP) de la branche Mutualité a décidé de mettre en place au 1er janvier 2024 une prestation d’accompagnement et de conseil réservée aux salariés de la branche, dénommée Cap Mut. Ce dispositif innovant vise à faire face aux évolutions importantes du secteur mutualiste et à accompagner l’évolution professionnelle de ses salariés.

Conçue sur le modèle du conseil en évolution professionnelle, cette prestation sera accessible gratuitement à l’ensemble des salariés de la branche, qui pourront prendre contact directement avec le prestataire via un formulaire en ligne. D’une durée maximale de 6 heures, l’accompagnement sera financé sur les fonds versés par les mutuelles à l’OPCO Uniformation au titre de la contribution conventionnelle à la formation.

Après appel d’offres, la branche Mutualité a choisi un prestataire expérimenté : la société ABAKA sera ainsi chargée de mettre en œuvre l’accompagnement individualisé des salariés mutualistes. Pour cela, les dispositifs déjà existants dans la branche seront mobilisés. Il s’agit, par exemple, des abondements aux projets CPF (Compte Personnel de Formation) ou encore du cofinancement du Projet de Transition Professionnelle (PTP). D’autres outils de branche accompagneront le conseil, comme le référentiel des métiers dynamique, qui présentent les mobilités possibles entre les métiers (lire plus loin).

« Avec cette nouvelle initiative paritaire, la branche Mutualité poursuit sa politique ambitieuse de sécurisation des parcours professionnels en proposant aux salariés de la branche une prestation de diagnostic et de conseil de qualité, personnalisée et adaptée au secteur mutualiste », souligne la Présidente de l’ANEM, Marie-Pierre LE BRETON.

Pour Céline LOISEAU, Déléguée générale de l’ANEM, « le déploiement d’une telle prestation prend place dans le cadre d’une politique globale d’accompagnement des parcours professionnels, visant à la fois à permettre aux salariés de faire le point sur leur parcours et de mobiliser des dispositifs pour se former ou faire reconnaître leur expérience ».

Focus sur le référentiel métiers dynamique de la branche Mutualité

Le nouveau référentiel métiers dynamique de la branche Mutualité met en lumière les parcours professionnels et les passerelles possibles entre les métiers. Cet outil en ligne permet, en particulier, de comparer des métiers et de visualiser les compétences communes. Il a été élaboré à partir des études prospectives de l’Observatoire de l’Emploi et des Métiers en Mutualité (OEMM) et s’appuie sur le travail sur les compétences conduit en co-construction avec les organismes mutualistes.

« Ce référentiel métiers, élaboré par l’Observatoire, doit permettre aux salariés de la Mutualité, à la fois, de découvrir les métiers de notre branche et de construire un parcours professionnel au sein de nos organismes mutualistes », indique Claire DEPAMBOUR, Présidente (CGT) de l’OEMM.

 

Cliquer ici pour découvrir le référentiel métiers dynamique



 

À propos de l’ANEM

L'Association Nationale des Employeurs de la Mutualité (ANEM) est l’unique organisation d’employeurs représentative au sein de la branche Mutualité. À ce titre, elle est signataire de la convention collective nationale étendue. L'ANEM rassemble 300 mutuelles et unions mutualistes implantées sur l’ensemble du territoire national, de toutes tailles, qui exercent des activités régies par le Code de la Mutualité. Quelque 52 000 salariés relèvent de la convention collective Mutualité. L’ANEM est présidée par Marie-Pierre LE BRETON. Sa Déléguée générale est Céline LOISEAU.

Plus d’informations sur www.anem-mutualite.fr

Pascal LELIÈVRE
Communication et relations presse
Ligne directe : 01 83 75 17 69 – Portable : 06 77 26 57 22

17, avenue Victor Hugo - 75016 PARIS
Tel. 01 53 64 53 40 - Fax. 01 53 64 04 84 - www.anem-mutualite.fr
   


samedi 25 novembre 2023

Collecte nationale alimentaire : donnons, mais donnons avec discernement ! Gilles Djeyaramane


✒️Libres propos  de Gilles Djeyaramane :


Collecte nationale alimentaire : donnons, mais donnons avec discernement !

 

Ce week-end se déroule la collecte nationale annuelle des Banques Alimentaires, durant lequel des milliers de bénévoles sont mobilisés pour collecter des produits alimentaires mais aussi d'hygiène. Trois jours primordiaux pour aider mais aussi peut-être pour réfléchir à d’autres façons de donner.



Chaque année, le dernier week-end de novembre, les Banques Alimentaires organisent un rendez-vous solidaire dans les magasins d’alimentation partout en France. Cette année, la collecte nationale aura lieu du 24 au 26 novembre.

 « En 2022, la Collecte Nationale des Banques Alimentaires a permis de récolter près de 9 500 tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent de 18 millions de repas. Tout particulièrement cruciale cette année, la collecte nationale doit être une réussite afin que le réseau des Banques Alimentaires puisse soutenir les 2,4 millions de personnes en situation de précarité alimentaires accompagnées à travers les 6 024 associations, CCAS et épiceries sociales partenaires. » annoncent les Banques Alimentaires. 

Dans un contexte marqué par une inflation généralisée et rampante, conséquence d’un contexte mondial délicat (rupture des approvisionnements en matière d’énergie et pénuries de produits agroalimentaires), on observe une hausse croissante de la demande d’aide alimentaire. Aussi, il est aisé pour tout un chacun de comprendre la nécessité de mettre en place des circuits de solidarité qui ne reposent pas uniquement sur les « épaules de la puissance publique ». 

 

Une BA, qui à nous aussi, nous fait du bien …

Ce week-end de solidarité est l'unique moment durant lequel les Banques Alimentaires font appel directement à la générosité du grand public. L’occasion de faire de preuve de compassion et de solidarité en effectuant des dons en nature et en limitant les intermédiaires entre donateurs et bénéficiaires. Ainsi, à la sortie de nombreux commerces, nous croiserons des volontaires bénévoles équipés de caddies ou installés dans des stands de fortune et nous incitant à accomplir un geste de bienfaisance élémentaire, un acte de charité humaine. A moindre coût parfois, et surtout proportionnellement à nos moyens, nous pourrons aider.

On soulignera que les moyens logistiques et humains mis en œuvre sur le territoire sont colossaux : près de 6000 associations partenaires, de nombreuses collectivités territoriales et des entreprises privées mobilisent leurs agents et leurs locaux pour participer au dispositif. On remarquera également que des milliers de bénévoles notamment membres du Lions Club et du Rotary s’impliquent en masse depuis des années dans cette action caritative. On notera qu’une collecte en ligne est organisée. Il faut bien s’adapter à l’environnement numérique qui est désormais le nôtre.  La plate-forme monpaniersolidaire.org essaie de transmettre « l’esprit collecte » en permettant d’offrir virtuellement des produits grâce à une grille d'équivalence.

 

Pour les bénévoles comme les donateurs, cette séance de dons constitue un exercice de thérapie individuelle et collective en matière de compassion et d’empathie. Nous sommes également conscients en notre for intérieur que des accidents de parcours de vie peuvent à tout moment terrasser l’un d’entre nous, et secrètement nous espérons être épargnés par le destin.

En revanche, certains rares citoyens n’hésitent pas à vilipender l’engagement des bénévoles. Sont déversés à la face de ces derniers : critique du système, accusations d’incitation de la population à une certaine forme d’assistanat, éloge de la paresse et l’oisiveté, comportements ou propos racistes sur les populations bénéficiaires supposées… 

 

Donner oui mais bien donner

Si la collecte permet de récupérer des milliers de tonnes de dons alimentaires, la question de la nature des dons et de leur qualité est peu évoquée.  Cela semble un sujet tabou voire indécent.  Souvent, les bénévoles distribuent des listes de familles de produits conseillés. Et les commerces positionnent en tête de gondoles ou sur des zones délimitées des produits de première nécessité. C’est un peu comme « si la charité se devait, de faire preuve d’une certaine décence ».

À une époque où nous disposons de connaissances en matière de nutrition humaine relativement importantes, ne convient-il pas d’orienter davantage les dons des citoyens ? Nous savons tous qu’il faut « éviter les aliments trop gras, trop sucrés et trop salés ». Les campagnes étatiques ont en effet imprimé certains slogans dans nos imaginaires. Mais nos dons reflètent-ils ces préoccupations ? Sans jouer les diététiciens ou nutritionnistes de pacotille, ne devrions-nous pas privilégier dans nos choix par exemple des légumineuses et autres aliments nutritionnellement intéressants aux éternels féculents pâtes, riz, et farine de blé ? Ne faut-il pas prendre de nouvelles habitudes en matière de dons : mettre en avant des aliments issus de l’agriculture biologique, choisir des produits issus de circuits courts voire locaux, privilégier le commerce équitable (ou au moins d’origine française dans le but de créer) afin de favoriser un cercle vertueux en matière d’économie.

Il serait nécessaire de lancer des études scientifiques (médico-économiques) sérieuses afin d’optimiser ces collectes indispensables à tant de nos concitoyens et surtout d’accompagner l’attribution des dons à une politique d’information, dans la mesure du possible, en matière de nutrition et de diététique.



mercredi 22 novembre 2023

#ÇaBouge_Paris17 : Interview de Catherine Dumas Sénatrice de Paris

AVANT PROPOS
🎬 Clip Tiktok 

PORTRAIT
d'une femme engagée

👉Bonjour Catherine  Dumas, si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous?

L’autoportrait est un exercice compliqué qui nécessite une exploration de soi voire une introspection. Comme pour l’autoportrait du peintre, il faut choisir les aspects de votre personnalité et de votre apparence que vous souhaitez mettre en avant ou laisser dans l’ombre. Il vous expose à une certaine vulnérabilité et au jugement du public qui vous reconnaitra (ou pas) à travers les traits que vous aurez esquissés. Mais, n’étant pas femme à me dérober, je dirais donc : Femme, Gaulliste et Consensuelle.


👉Vous souvenez-vous de votre premier engagement politique ?

Je suis née à Lyon. C’est donc là-bas que je me suis engagée pour la première fois en politique, dès l’âge de 16 ans, aux côtés du député gaulliste du Rhône, René Caille. D’abord Déléguée Jeunes, puis Secrétaire de circonscription. À l’époque, il s’agissait de l’UDR, l’Union des Démocrates pour la République qui laissera ensuite la place au RPR, en 1976, sous l’impulsion de Jacques Chirac. 


👉 À quand remonte votre histoire d'amour avec le 17ème ?

Devenue parisienne d’adoption, je soutiens Jacques Chirac aux élections municipales de mars 1983. La loi dite PLM (pour Paris-Lyon-Marseille) vient d’être votée par la gauche le 31 décembre 1982 et divise Paris en 20 secteurs correspondants aux arrondissements parisiens que vous connaissez. Je suis élue dans le 17e arrondissement sur la liste que conduisait Pierre Rémond pour le RPR. Je serai adjointe au maire du 17ème de 1983 à 2001, en charge successivement des délégations Affaires sociales, Culture, et Commerce et Artisanat.


👉Dans quelle circonstance la politique a-t-elle croisée votre chemin ?

Je pense sincèrement que la rencontre avec Jacques Chaban Delmas, grâce à mon père, a été un moment décisif dans ma vie politique. C'est à ce moment-là que j'ai profondément pris conscience des valeurs du gaullisme et de la référence permanente à la grandeur de la France. Cette rencontre m'a donc incitée à m'engager en politique, portant en moi l'héritage de ces valeurs qui ont façonné ma vision du monde et de la société.

Jacques Chaban Delmas, figure emblématique de la politique française, a su incarner ces valeurs avec passion et détermination. Son engagement pour la grandeur de la France et sa vision du gaullisme ont profondément marqué mon esprit et ont éveillé en moi le désir de contribuer à mon tour à l'avancement de notre pays.

Oui, je crois qu’on peut considérer que cette rencontre a été le point de départ de mon engagement politique, guidé par les valeurs du gaullisme et la volonté de servir la grandeur de la France. C'est avec détermination et conviction que je m'efforce depuis de poursuivre cet héritage, en mettant en œuvre des actions et des projets qui reflètent ces valeurs fondamentales.



👉Pas toujours facile de mener de front carrière politique et vie de famille... comment faites-vous ?

Concilier une carrière politique et une vie de famille n’est pas plus compliqué pour moi que pour les millions de femmes, à la fois mères de famille et en activité professionnelle qui ont souvent à gérer deux journées en une ! Dans les deux cas, c’est un défi quotidien. Comme elles, il m’a fallu mettre en place une organisation adéquate, alliant flexibilité, communication et engagement équilibré envers les deux aspects de ma vie. Si secrets il y a, je crois qu’il faut impérativement communiquer ouvertement avec votre famille sur les exigences de votre carrière politique (pourquoi pas en partageant votre agenda), réclamer quand vous le jugez nécessaire un soutien familial dans la gestion des taches familiales et domestiques, impliquer les membres de votre famille dans vos projets autant que possible et, en retour, savoir leur réserver du temps de qualité pour des activités qui renforcent les liens familiaux et qui vous permettent de vous détendre ensemble.   


 👉 Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux... par choix ou nécessité ?

L’utilisation des réseaux sociaux peut être à la fois un choix personnel et une nécessité imposée par des facteurs externes. Il est important que chaque individu évalue ses propres raisons et décide en conséquence. Pour ma part, j’ai fait le choix de mettre en place un site internet www.CatherineDumas.fr qui fait office de compte-rendu permanent de mes activités politiques et parlementaires. J’avais un compte Facebook pour les informations/réactions éphémères, courtes et ponctuelles qui a petit à petit laissé la place à mon compte X (ex Twitter). C’est tout ! Et c’est amplement suffisant ! 

Résultat  du  mini sondage réalisé auprès de lecteurs de "Mine d'Infos ":  habitants, commercants, militants associatifs et politiques de tous bords, ayant en commun le 17ème. 

LES LECTEURS VOIENT EN VOUS :

- Une femme politique engagée particulièrement respectée à Paris 

✒️"Une politique toujours à l’écoute" 

✒️"Une personne proche desparisiens"...🔹️témoignages d' habitants du 17e

✒️"Catherine Dumas est une femme politique engagée de longue date pour sa ville et son arrondissement"🔹️témoignage d'un opposant politique.

- Une femme qui n’hésite pas à prêter mains fortes quand il le faut et à partager son expérience auprès de la nouvelle génération 

✒️"Je garde un très bon souvenir de nombreux marchés à tracter ensemble et de notre rdv au Sénat." 

- Une femme volontaire & tenace 

✒️ " C'est une vraie  politique qui ne lâche jamais  l'affaire..."
🔹️commerçant du 17e

- Une femme brillante, élégante & moderne

✒️"Elle possède 
l’élégance des mots et des gestes"
🔹️habitante du 17ème 

✒️"Elle mène tous ses combats avec beaucoup d’élégance , sans rien lâcher et avec le sourire. Et elle les gagne !"  "
🔹️habitante du 17ème 

✒️"Catherine Dumas est une passionnée, qui a cœur la défense de l'excellence à la française, elle est fidèle et reconnaissante" 
🔹️habitante du 17ème

✒️"Elle est moderne, à l’écoute, ancrée, toujours très respectueuse".
🔹️habitante du 17ème

Petits florilèges des qualificatifs qui reviennent le plus souvent :

- Qualités
déterminée, concernée, courageuse,visionnaire 
...Défauts
Questionnés sur vos défauts il m'a été impossible d'en recueillir un seul à l'instar de ces deux types de retours qui reviennent le plus souvent toutes catégories de répondants confondus...

✒️"Un défaut ? je  n'ai  même pas envie d'en chercher ".

✒️"Un défaut, un défaut? ... je cherche... je cherche encore" non franchement je n'en trouve pas...

👉Vous faites visiblement l'unanimité au-delà de votre parti politique et de vos seuls amis... 
Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?

Votre question fait écho à la première que vous m’avez posée concernant mon autoportrait, et elle n’est pas moins compliquée. Je ne peux que me réjouir des propos aussi élogieux que flatteurs que vous avez pu recueillir sur moi, même si j’ai quand même l’impression que votre sondage a été réalisé certes auprès de personnes qui me connaissent bien, mais qui m’apprécient visiblement beaucoup et sont certainement très subjectifs ! (rire)
La vérité est certainement plus équilibrée. Par ailleurs, la perception des défauts est souvent très différente selon la personne que vous interrogez. Ainsi, la franchise peut être perçue comme de l’impolitesse par d’autres. La sensibilité comme une faiblesse. La ténacité comme de l’entêtement. L’exigence comme de l’intransigeance ou un perfectionnement excessif ! 
Alors, vous me permettrez simplement de rester moi-même.


👉Ma question 🤔
Catherine Dumas, aujourd’hui, c’est qui ? 

Ma réponse 🫠 :
Je suis toujours engagée en politique, toujours Gaulliste, toujours fidèle à ma famille politique. Elue au Conseil de Paris pour le 17e, aux côtés du maire de l’arrondissement, Geoffroy Boulard, je suis sénatrice de Paris, réélue en septembre dernier. Au Sénat, je suis vice-présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, engagée principalement sur les dossiers portant sur le rayonnement de la France, son attractivité et son influence. Je poursuis également mon engagement pour la promotion de l’excellence française et des savoir-faire, qu’il s’agisse de la table française, de la mode ou des métiers d’art. Des points forts également du rayonnement et de la renommée de notre capitale, Paris !



"Ce qui m'a marqué chez Catherine c'est sa capacité à rester positive après son échec il y a quelques années au sénat. Elle ne s'est pas découragée et repartie très vite, a continué à bosser autant qu’avant... et la mandature suivante a été réélue. Signe de persévérance...
🔹️Atanas Périfan
Dirigeant d'associations et conseiller municipal à Paris. Atanas Périfan 
est le créateur de la Fête des voisins ainsi que de l'association Voisins solidaires. Il préside la Fédération européenne des solidarités de proximité".


« Catherine Dumas est une des premières personnalités élues que j’ai rencontrée en arrivant à Paris.
Elle a participé à accélérer mon engagement citoyen dans le 17ème arrondissement.

J’ai toujours apprécié sa très forte implication, son écoute des habitants, son professionnalisme et sa ténacité à faire aboutir les sujets qui lui tiennent à cœur.

Nous avons été ensuite élus ensemble au Conseil de Paris, participant avec nos autres collègues du 17ème à La Défense des sujets locaux mais aussi parisiens.

En tant que Sénatrice de Paris, Catherine est d’une très grande utilité auprès de notre Maire Geoffroy Boulard pour relayer au Parlement et auprès du gouvernement les dossiers de notre arrondissement les plus complexes.

Sa récente réélection en septembre dernier est la preuve de son efficacité et de son sens du service auprès de tous les élus parisiens et donc indirectement auprès de tous les Parisiens.

Catherine fait partie de ces personnes qui nous donnent raison de croire encore à l’action politique. »
🔹️Jean-Didier Berthault 
Conseiller de Paris en charge des affaires européennes et internationales et des relations avec les syndicats métropolitains - Chargé du conseil consultatif ...


Propos recueillis par  Nora Ansell-Salles Legrand auprès de Catherine Dumas, Atanas Périfan et Jean-Didier Berthault 


« Le glissement qui s’opère sur notre modèle de protection sociale n’est pas fait pour me rassurer » - David Ollivier-Lannuzel, MCDEF


« Le glissement qui s’opère sur notre modèle de protection sociale n’est pas fait pour me rassurer » - David Ollivier-Lannuzel, MCDEF
David Ollivier-Lannuzel, Président de la MCDEF ( Mutuelle de la communauté défense et  nouveau président de lUROPS (Union prévention santé pour la Fonction Publique) a bien voulu répondre à mes questions...

 

👉 comment se situe la MCDEF dans le paysage mutualiste ?
 

La Mutuelle de la Communauté Défense "MCDef – Groupe Klesia", est aujourd'hui la  première mutuelle d’accompagnement pour les civils et les militaires du ministère des armées.  Elle accompagne ses adhérents dans une démarche qui peut être individuelle ou collective. MCDef – Groupe Klesia s’engage également  dans des missions d’Intérêt Général à portée plus large, comme le soutien à la recherche médicale, l’amélioration du service pour les aidants et des actions en faveur des personnes en situation de perte d’autonomie. En outre, aux côtés des dirigeants et des acteurs de la prévention, nous mettons en œuvre des programmes et des actions pour mieux accompagner nos  adhérents. 


Pour faire face aux aléas de la vie, MCDef – Groupe Klesia développe et valorise son approche humaine par un réseau territorial composé de militants mutualistes et de professionnels dans une démarche volontariste et à portée sociale. Depuis quelques années MCDef a opéré un élargissement de son spectre a destination de ses adhérents.


Acteur du collectif dans les secteurs de l’armement nous avons compris très vite que les outils qui accompagnent les garanties santé sont des gages de fidélisation. Ainsi nous conservons depuis le début de la mise en place des contrats collectifs des fleurons de l’industrie d’armement Français tel Nexter-Giat ou encore MBDA et avant Safran.


Nous nous plaignons à raison d’être des contributeurs aveugles du système de soins alors que nous pouvons être des acteurs visibles du parcours de santé. Urops en est un exemple en soit.

 

👉 Vous assurez désormais également la  présidence de l'Urops. Quels sont vos objectifs à 5 ans pour l'Urops ?

 

Nous nous plaignons souvent, à raison, d’être des contributeurs aveugles du système de soins alors que nous pouvons être des acteurs visibles du parcours de santé. Urops (anciennement MFP Services) en est un exemple en soit. L'Urops, lors de sa mue, s’est détachée de la tâche gestionnaire pour investir celui de la prévention.

 

Optique salvatrice et pari réussi par mon prédécesseur Bruno Caron qui a mené cette transition en ménageant les personnels de MFPS et la gouvernance des mutuelles, un tour de force. Maintenant on doit consolider le modèle avec un contrat avec notre tutelle Cnam qui prenne bien compte les ambitions de politiques publiques et les expressions de besoin des ministères en matière de prévention des agents publics et contractuels.
 

Cela on peut le faire sur la base de constats sérieux et d’ambitions politiques clairement exprimées. C’est le cas par le Ministre Guérini quand il « missionne » Urops sur le terrain de la prévention du diabète sur l’île de la Réunion. C’est un grand pas en avant pour le collectif que nous sommes et un enjeu car nos moyens doivent pouvoir reposer sur des engagements concrets de la part de nos tutelles et de moyens de la part des ministères y compris pour nos 400 militants mutualistes qui œuvrent bénévolement par les moyens des mutuelles sur le terrain de la prévention en santé publique sur le champ professionnel. L'Urops reste un exemple de ce qu’il faudrait faire dans le monde privé… amener une pédagogie, une culture de prévention en santé publique au sein du monde du travail.

 

👉 Quel regard portez-vous sur l'actualité  du moment ? 
 

On a faire face plus que jamais à  l’extrême complexité du monde mutualiste et de ses arcanes. Un environnement très dépendant des politiques sanitaires, réglementaires mais au aussi des lames de fond qui viennent fragiliser ses racines. Je suis assez soucieux de nature et le glissement qui s’opère sur notre modèle de protection sociale n’est pas fait pour me rassurer. Contrairement à une certaine doxa politique je ne crois pas que le budget de la Sécurité Sociale doit se confondre avec celui de l’Etat. Je ne crois pas au « Grand tout » budgétaire parce qu’au travers de cela on peut oublier ce qui fait la substance de notre modèle de protection sociale à savoir la cotisation sociale et la cotisation employeur.

 

C’est sur le fruit du travail qui se construit notre modèle. Si nous devions considérer que la solidarité nationale vienne supplanter la contribution du salaire différé je crains à un affaiblissement du modèle et une croyance plus grande dans le « tout gratuit » ce qui est déjà en soit une forfaiture. Le problème de la ressource fiscale est qu’elle reste assez neutre dans son utilisation à contrario de la cotisation sociale qui est affectée aux branches de la Sécurité Sociale… pour peu que l’on sache cela ou que l’on s’y intéresse.


En dehors de la problématique des corps intermédiaires gestionnaires et du rôle de supplétifs qu’ils pourraient jouer demain je crains que le dispositif de la « Grande Sécu » proposé dans un des scénarii du Hcaam ne soit pas totalement écarté.  On va tout droit vers un dispositif NHS (National Health Service) où le régime obligatoire étatisé et très présent et en complémentarité ou non d’un monde d’acteurs privés qui viennent combler les lacunes du premier car ne nous voilons pas la face la décision politique du « quoi qu’il en compte » a eu pour conséquence d’aggraver finale la situation de la CADES alors que la gestion de la crise devait être une dette d’état démontrant ainsi la difficulté de ce dernier en termes de gestion. Mon souci reste entier quand le rôle des uns et des autres n’est pas clairement identifié, que cela soit pour le RO, le RC et l’Etat.


mardi 21 novembre 2023

Prévoyance : un niveau d’information et d’accompagnement des agents publics en arrêt maladie qui doit progresser

🔴 DERNIÈRE  MINUTE 
Vous n'avez pas pu assister à  la présentation des résultats  de l'enquête 
MGÉFI sur la Gestion et l' accompagnement des agents publics en arrêts maladie. 
Voici la séance de rattrapage. 

Bon visionnage 

- Lien vers le film :

- Lien vers sa version courte :

 
🎬 Clip tiktok 

MGÉFI  a  presenté hier les résultats  d'une enquête  riche d'enseignement sur la  Gestion et l' accompagnement des agents publics en arrêts maladie. 

La Mgéfi a organisé le 20 novembre dernier à Paris un colloque sur le thème : Gestion et accompagnement des agents publics en arrêts maladie. Constats et perspectives. À cette occasion, la mutuelle a dévoilé les résultats d’une enquête menée par l’institut Via Voice* qui éclaire sur le niveau d’information des fonctionnaires au sujet de la prévoyance et sur leurs attentes dans le cadre notamment de la reprise du travail.

*Enquête réalisée du 12 au 26 octobre 2023, auprès d’un échantillon de 1 000 fonctionnaires actifs représentatifs de la population des fonctionnaires. Un terrain parallèle a été mené auprès de 100 retraités de la fonction publique.
Mgéfi prévoyance
La prévoyance : un sujet mal maîtrisé par les agents publics, mais perçu comme relevant des mutuelles identifiées en tant qu’acteurs majeurs du domaine.

L’enquête montre que spontanément, les fonctionnaires actifs et retraités sont en mesure de restituer les thématiques qui sont rattachées à la prévoyance : ils parlent de santé et maladie (23 %), d’anticipation des risques (20 %), d’indemnités et de revenus (15 %), plus rarement d’accidents de la vie (5 %), d’arrêts de travail (3 %) ou de décès (3 %). En revanche, ils sont 1 sur 2 à reconnaître la définition de la prévoyance et une partie de l’échantillon confond prévoyance et prévention (18 %). Ainsi 55% des personnes interrogées savent définir de façon juste ce qu’est la prévoyance.

La notion de prévoyance est à la fois complexe et loin des préoccupations premières des agents actifs. L’effort de pédagogie et l’accompagnement des mutuelles doit être constant. Comment ? En se tenant aux côtés de l’agent tout au long de sa vie professionnelle. Les arrêts maladie, l’incapacité ou encore l’invalidité, sont des sujets essentiels qui nécessitent la mise en place de solutions.

77% des fonctionnaires interrogés attribuent aux mutuelles le rôle d’acteur de leur prévoyance et 62% estiment connaître ses droits et garanties. En effet, en tant que mutuelle spécialiste de la protection en santé et en prévoyance des agents publics, la Mgéfi est soucieuse d’être au plus près des attentes de ses adhérents.
 

Focus sur les arrêts de travail : un nécessaire accompagnement en amont de la survenue jusqu’au retour à l’emploi

Près de 1 agent actif sur 5 déclare avoir déjà bénéficié d’actions de prévention ou dépistages pour prévenir les arrêts de travail. La prévention est un maillon essentiel dans la prise en charge des agents publics avant que le risque ne survienne. 

23 % des fonctionnaires interrogés déclarent avoir été accompagnés pendant leur arrêt de travail, et 44% disent avoir subi une baisse de revenus. La majorité des arrêts de travail ont des durées de quelques jours et ne demandent pas d’accompagnement particulier, 7 fonctionnaires actifs sur 10 qui déclarent avoir été en arrêt de travail ont gardé contact avec leurs collègues. 
Cependant, concernant certaines catégories de personnel, notamment celles touchées par des arrêts maladies de plus de six mois, un accompagnement spécifique, au-delà d’aides financières, est essentiel. Ces populations souffrant bien souvent d’une affection longue durée peinent parfois à garder des liens avec leur entourage au sens large. « Il est fondamental dans leur intérêt, comme celui de l’employeur, d’être à leur coté dans ces moments difficiles de la vie », ainsi que l’affirme Bruno CARON, président de la Mgéfi.

La prévoyance est un sujet majeur, structurant du pacte social, et l’accompagnement des agents publics doit demeurer au centre de l’action des complémentaires santé. « Connaître sa population et activer des mécanismes solidaires pour aider ceux qui en ont besoin est bien la mission première de la Mgéfi et le reflet des valeurs mutualistes qu’elle défend plus que jamais », ajoute le président Bruno CARON en guide de conclusion.

A PROPOS DE LA MGÉFI
Présidée par Bruno CARON, la Mgéfi est une mutuelle spécialiste de la protection santé et prévoyance des agents publics. Depuis 2009, elle est la seule mutuelle référencée par les ministères économiques et financiers. La mission de la Mgéfi est de protéger la santé des agents publics et celle de leurs proches tout au long de leur vie, mais aussi leur proposer une couverture en prévoyance adaptée à leur statut et des services correspondants à leurs besoins. Depuis le 1er janvier 2023, la Mgéfi fait partie du groupe Matmut, acteur engagé depuis plus de 60 ans auprès de ses 4,5 millions de sociétaires. Acteur citoyen et responsable, le groupe Matmut agit en faveur d’une société plus solidaire, inclusive et active face aux changements climatiques. Au sein de la SGAM Matmut, la Mgéfi s’impose comme étant le pôle Fonction publique et s’inscrit dans une stratégie de développement aux bénéfices des agents publics.

CONTACT(S)
ÉLISE SAADA
Responsable service communication Mgéfi
01.56.41.07.56

📰 La Mgéfi  dans la presse:

🗞 Dépêche  AEF

🗞 Journal  Freenaute
MGÉFI : Une mutuelle en pleine évolution 

« La réforme de la Protection sociale complémentaire doit impérativement intégrer les spécificités de la Fonction Publique hospitalière » - Benoît Fraslin, MNH

La Réforme de Protection sociale complémentaire des fonctionnaires (PSC) se met en place dans les différents versants de la Fonction Publique mais reste nombre d'interrogations sur la Fonction Publique Hospitalière. Benoît Fraslin , le Président de la MNH (*) a bien voulu faire le point sur ce dossier et répondre à mes questions...
 

Ces derniers mois, la réforme de la protection sociale des agents publics a fait l’actualité dans les fonctions publiques de l’État et de la Territoriale, mais a été plus discrète dans l’hospitalière. Que représente-t-elle pour ce versant de la fonction publique ?
 

Ce n’est plus à démontrer, l’état de santé des agents de la fonction publique hospitalière (FPH) est préoccupant: 24% des agents se déclarent en mauvaise santé (29% des aides-soignants), et on dénombre 15,5 jours d’absences pour « raisons de santé » par agent au sein de la FPH. Nous pensons que la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) doit donc être guidée par un objectif central : l’amélioration de la santé des agents. Elle représente par ailleurs une réelle avancée sociale pour tous les agents de la fonction publique, et particulièrement dans le versant hospitalier.
 

En effet, nous considérons qu’elle constitue une opportunité de réduire les iniquités de traitement entre les agents publics et les salariés du secteur privé, à travers la prise en charge financière d’une partie de leur complémentaire santé. Mais c’est aussi la possibilité de créer une protection sociale complémentaire équitable entre les agents publics, en leur donnant un niveau de garanties équivalent ,peu importe leur structure d’exercice pour ne pas créer d’asymétrie entre les différents employeurs publics, déjà confrontés à la concurrence du secteur privé.


La réforme de la PSC est donc un outil utile pour renforcer l’attractivité des métiers de l’hôpital public, et fidéliser les agents hospitaliers, tout en contribuant à agir positivement pour leur santé.

 

Avant de parler plus spécifiquement de la fonction publique hospitalière, que vous inspire justement l’application de la réforme de la PSC dans l’État et la Territoriale ?
 

Même si la réforme a donné lieu à une ordonnance commune aux trois versants de la fonction publique, nous constatons aujourd’hui l’existence de deux régimes différents pour la territoriale et pour l’État. . Alors que l’ordonnance fixait une priorité claire en matière de santé, la prévoyance est devenue un sujet à part entière durant les négociations, menant à des accords plus larges dans la FPE et la FPT. Cela nous interroge donc sur le périmètre des négociations qui doivent avoir lieu dans l’hospitalière : s’agira-t-il également de la santé ET de la prévoyance ?


Si les négociations dans la FPE et la FPT ont permis de donner lieu à deux modèles différents, tenant véritablement compte des spécificités de chacun des versants, des besoins spécifiques des agents et des structurations différentes des employeurs, nous considérons dès lorsqu’il y a bien la place pour envisager un modèle spécifique adapté aux besoins des hospitaliers et à l’organisation de la FPH.

 

 Pouvez-vous nous faire un point d’étape sur l’avancement de la réforme pour la fonction publique hospitalière ? 
 

À ce stade, la seule certitude que nous avons est celle de l’application de la réforme fixée au 1er janvier 2026.Ce n’est pas une réforme facile à mettre en place. Bien au contraire, sa complexité appelle à une mobilisation bien en amont de son entrée en vigueur pour permettre à la FPH de s’organiser en 8ème.


C’est pourquoi, il est pour nous important d’attirer l’attention sur 4 enjeux pour penser une réforme adaptée aux spécificités de la FPH:
 

Le panier de soin « socle » doit être commun à tous les agents, partout sur le territoire : le niveau de garanties apporté aux agents hospitaliers doit répondre aux habitudes de protection des agents et ne pas créer d’asymétries de traitement, peu importe leur lieu d’exercice.
La solidarité intergénérationnelle et avec les plus fragiles doit être conservée : les mécanismes de solidarité intergénérationnelle et d’action sociale sont de véritables acquis sociaux pour les agents, qu’ils ont veillés à entretenir au sein de leurs mutuelles affinitaires historiques.
La prévention doit être au cœur du futur régime : très exposés à des risques spécifiques, une vraie logique de prévention est à intégrer à la réforme au service de la santé des agents.
Le financement pérenne et pluriannuel de la réforme est incontournable : cette réforme intervient dans un contexte budgétaire très tendu pour les établissements hospitaliers et pourrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros de dépenses nouvelles aux employeurs hospitaliers. Elles ne doivent se faire au détriment d’autres postes de dépenses.
 

Nous vous avons vu la MNH faire des propositions sur la réforme de la PSC depuis la publication de l’ordonnance de 2021, pouvez-vous nous rappeler ce que vous défendez dans le cadre de cette réforme ?
 

La MNH est la mutuelle des agents de la fonction publique hospitalière. C’est pourquoi, dès l’annonce de cette réforme, nous avons souhaité nous inscrire dans une démarche constructive et apporter notre expertise dans le débat public en matière de risques spécifiques des agents que l’on protège, avec la publication de 16 propositions :www.mnh.fr/reformepsc.

 

Au regard de l’état de santé des hospitaliers, nous tenons particulièrement à souligner un sujet, celui de l’amélioration de la santé des hospitaliers par la prévention, qu’elle soit en santé ou en prévoyance. À ce propos, nous regardons avec beaucoup d’attention les travaux conduits par Madame la Ministre Agnès Firmin Le Bodo s’agissant de la« Santé des Soignants – Innovons et agissons ensemble » qui pourraient faire de la PSC un outil intégré aux différentes mesures envisagées.

 

Nous y croyons vraiment : la réforme de la PSC peut apporter des solutions bénéfiques pour les agents et des employeurs publics, que ce soit en matière de santé, d’absentéisme, d’attractivité des métiers et de fidélisation.

 

(*) La Mutuelle Nationale des Hospitaliers et des professionnels de la santé et du social (MNH) est née le 1er février 1960 de la volonté des hospitaliers de couvrir solidairement leurs besoins de protection en santé. En près de 60 ans d’existence, elle est devenue le partenaire de référence des acteurs de la santé et du social en tant que spécialiste de la couverture complémentaire santé et de la prévoyance des hospitaliers. La Mutuelle Nationale des Hospitaliers est aujourd’hui la mutuelle affinitaire de référence du monde de la santé. Elle compte près de 600 000 adhérents et protège près d’1 million de bénéficiaires, professionnels de la santé et ayants-droit.



lundi 20 novembre 2023

4e audition du groupe de réflexion « Travail en Commun ! »






🎬 Clip tiktok 

RDV demain pour la 4e audition du groupe de réflexion « Travail en Commun ! » avec Dominique Potier & Stéphane Viry

Avec Jean-Baptiste Barfety , Fondateur du Projet Sens sur le sens au travail.

En direct sur Facebook, posez vos questions
👉 facebook.com/profile.php?id


LE SAVIEZ-VOUS ? 

Astrid  Panosyan-Bouvet signe une tribune dans "La Grande Conversation" sur la prévoyance pour tous - un des objets de l’agenda social de l’année - et plus largement la nécessité d’approfondir la prévention de l’usure professionnelle.

https://www.lagrandeconversation.com/economie/la-prevoyance-pour-tous-cest-possible/


A LIRE  PROCHAINEMENT  SUR  MINE D'INFOS 

L'INTERVIEW/PORTRAIT


☕ café nile : « Les maisons de santé pluriprofessionnelles sont-elles le moteur de la transformation des soins primaires ? »



café nile  
Les maisons de santé pluriprofessionnelles sont-elles le moteur de la transformation des soins primaires ?

Emmanuelle Barlerin et Pascal Gendry
Co-présidents d’AVECsanté
Novembre 2023
22
de 8h30 à 10h00
📍 sur Microsoft Teams
S'inscrire

En juin 2023, le ministre de la Santé et de la Prévention et la ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux Professions de santé présentaient un plan d’action fixant l’objectif de 4000 maisons de santé pluriprofessionnelles d’ici 2027 pour répondre aux difficultés d’accès aux soins des Français. D’après les derniers chiffres d’AVECsanté, fédération nationale représentant les équipes de soins primaires (ESP) et leurs formes structurées en maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), 2395 MSP sont aujourd’hui en fonctionnement en France. Le changement d’échelle est donc significatif. 

Dans ce contexte, AVECsanté vient de renouveler son conseil d’administration et son bureau et de se doter d’une présidence pluriprofessionnelle à trois têtes, composée d’une infirmière diplômée d’État et de deux médecins généralistes. Au-delà du symbole, quelles sont les actions mises en place par AVECsanté pour accompagner les professionnels sur le terrain ? Faut-il renforcer l’interprofessionnalité, par exemple avec des équipes traitantes ? Comment doivent évoluer le soutien financier et la rémunération des MSP ? Comment faire des MSP les moteurs de la transformation des soins primaires ? 

Pour répondre à ces questions, nous aurons l’honneur et le plaisir de recevoir au café nile Emmanuelle Barlerin et Pascal Gendry, deux des trois co-présidents d’AVECsanté, mercredi 22 novembre de 8h30 à 10h.   

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver, merci de confirmer votre présence en vous inscrivant. Le lien vous permettant de participer vous sera communiqué à l'issue de l'inscription.


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Teamstarter lance une nouvelle édition des Awards pour récompenser les meilleurs projets de 2023

Teamstarter, la première plateforme française de financement participatif intra-entreprise, organise la deuxième édition de ses “Awards” afin de mettre en lumière les projets les plus impactants de l’année 2023. 

Avec plus de 250 projets reçus, l’entreprise a sélectionné les 10 meilleurs projets. Leurs critères de sélection se basent à la fois sur l’impact et l’efficience des projets, le côté fédérateur et l’originalité de ces derniers, le rayonnement interne et externe de chaque initiative, mais également la volonté de chaque projet d’inciter au changement.
Les participants ont été départagés par un jury d’exception : Julien Brezun (CEO de Great Place To Work), Wilfried Granier (CEO de Superprof), Colline Guénel (co-fondatrice de Club Colette), Véronique Bourez (ancienne DG de The Coca- Cola Company), Simona Mereuta (ancienne DRH de Soft At Home), Gilles Satgé (fondateur de Lucca), Laurianne Le Chalony (DRH d’EcoVadis) et Laurent Pellegrin (DG France d’IDEMIA) Vous trouverez en PJ le communiqué de presse avec toutes les informations sur les projets sélectionnés. Pour plus d'informations et/ou pour vous entretenir avec quelqu'un de chez Teamstarter, n'hésitez pas à revenir vers moi.Très belle journée,JohanaJohana Gunther - Directrice de clientèleNouvelle adresse : TRENDS paris - 44 rue Lafayette, 75009 Paris, FranceTRENDS tokyo - 6-12-18 Jingumae, Shibuya City, Tokyo 150-0001, JaponTéléphone : 01 42 63 40 10Mobile : 06 50 55 69 81Site agence : www.trends.parisTeamstarter lance une nouvelle édition des Awards pour récompenser les meilleurs projets de 2023

La Mutualité Française franchit une étape importante dans sa transformation et annonce le dépôt du Plan de Sauvegarde de l'Emploi auprès de la DRIEETS




Paris, le 17 novembre 2023

 
La Mutualité Française franchit une étape importante dans sa transformation et annonce le dépôt du Plan de Sauvegarde de l'Emploi auprès de la DRIEETS



Paris, le 17 novembre 2023 – Dans la continuité des annonces relatives à son projet de transformation, la Mutualité Française annonce ce jour le franchissement d’une étape supplémentaire marquée par le dépôt de son Plan de sauvegarde de l’emploi auprès de la DRIEETS. Se faisant, la Mutualité Française clôture le processus de négociation-consultation initié en février dernier.



Sous réserve de validation de la DRIEETS, cette étape lance la mise en œuvre du projet d’entreprise 2023-2027 de la Fédération, dont l’ambition est d’accompagner les mutuelles face aux nombreux défis qu’elles ont à relever pour construire les protections sociales de demain, dans un contexte économique difficile pour la Fédération. Les mutuelles, soumises à des réglementations de plus en plus strictes et à un univers concurrentiel accru, voient leurs résultats financiers contraints. De ce fait, une trajectoire de baisse de cotisations des adhérents à la fédération est engagée depuis 2012. Les ressources de la Fédération ont ainsi diminué de 40% en 10 ans, et malgré des efforts conséquents pour diminuer ses dépenses, la Mutualité Française accuse un déficit d’exploitation sur les trois dernières années. Afin d’assurer la pérennité de la Fédération, le projet de réorganisation a été engagé en début d’année, en responsabilité, s’appuyant sur un plan de départs volontaires, suivi le cas échéant de licenciements pour motif économique. Il constitue la procédure la plus protectrice pour les salariés concernés, permettant de les accompagner au mieux dans leur évolution professionnelle.

 

Dans une recherche de dialogue transparent et constant, et pour répondre à une demande forte et légitime des représentants du personnel, la phase d’information-consultation avec le Comité Social et Économique (CSE) s’est prolongée jusqu’au 17 novembre 2023. En parallèle, des négociations avec les organisations syndicales représentatives ont porté sur les conditions et les mesures d’accompagnement aux départs.

 

Ce dialogue social nourri a permis à la Direction de faire évoluer et structurer un processus d’accompagnement social conjuguant à la fois les impératifs économiques de la Fédération et les valeurs qui l’animent. Il a permis de revenir sur l’effectif-cible en diminuant de 7 le nombre de postes supprimés et de définir les conditions de départ ainsi que les dispositifs d’accompagnement des salariés :

L’élargissement du volontariat ;
La révision des catégories professionnelles concernées par les réductions d’emploi ;
Les modalités de départs anticipés ;
Les mesures d’accompagnement au départ avec des dispositions spécifiques pour les personnes identifiées comme présentant des facteurs de fragilité au regard de l’emploi ;
Les mesures d'aides à la formation et d'accompagnement à la reconversion;
Les mesures de pré-retraite ;
Les critères d’ordre de licenciements valorisant l'âge, l'ancienneté et la charge familiale de nos collaborateurs.
 

La Direction de la Fédération a œuvré inlassablement pour parvenir à une proposition qui puisse satisfaire l’ensemble des parties concernées. Elle tient à souligner l’implication importante de tous les acteurs qui a permis la signature d’un accord partiel par les organisations syndicales majoritaires mais n’a pas suffi à faire émerger un avis positif du CSE. Les représentants du personnel ont ainsi souhaité souligner leur opposition au PSE et à la transformation de la Fédération. Le projet de PSE va désormais être soumis à la DRIEETS qui rendra sa décision en décembre.

 

Dans le respect des principes mutualistes, la Fédération renouvelle son engagement et sa détermination à travailler de manière transparente et bienveillante en accompagnant ses collaborateurs dans cette période de changements. A ce titre, le Point Information Conseil et l’équipe de direction demeurent pleinement mobilisés pour répondre aux questions et aux besoins de l’ensemble des collaborateurs dans les prochaines semaines.

 




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A propos de la Mutualité Française

 

Acteur majeur de l'économie sociale et solidaire, la Mutualité Française, présidée par Eric Chenut, représente près de 500 mutuelles.

 

Nées de la volonté de femmes et d’hommes de se protéger solidairement des aléas de la vie, les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif. Elles sont présidées par des militants mutualistes élus. Elles agissent pour la protection sociale de 35 millions de Français et promeuvent le droit de tous à la pleine santé en intervenant en complémentarité et en partenariat avec la Sécurité Sociale et en contribuant au service public de santé.

 

Les mutuelles, groupes et unions proposent des solutions dans trois domaines d’activités : complémentaire santé, prévoyance-dépendance et épargne-retraite. Avec plus de 2900 services de soins et d’accompagnement mutualistes, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention en santé par les actions déployées sur l’ensemble du territoire.

 

Au quotidien, les membres de la Mutualité Française déclinent autour de trois territoires d’engagement - proximité, participation et innovation - sa raison d’être : “Se protéger mutuellement aujourd'hui pour, ensemble, construire les solidarités de demain”.



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Contacts presse

Célia Faure
celia.faure@mutualite.fr
06 13 55 26 81


Palmarès du FIFAV de la Rochelle 2023

Le Festival International du Film et du Livre d’Aventure de la Rochelle vient de clôturer sa 20e édition avec plus de 35 636 entrées tous types d’événements confondus: projections, conférences, podcasts, ateliers.

Le jury officiel présidé par Catherine Destivelle, alpiniste et éditrice, entourée d'Emmanuelle Perié-Bardout, co-fondatrice et co-directrice des expéditions UNDER THE POLEMarianne Chaud, réalisatrice et Gil Kebaïli, réalisateur et producteur, ainsi que le jury féminin constitué de Julie Darde, réalisatrice, reporter, Marie-France Barrier, fondatrice de l’association Des enfants et des arbres et d'Isabelle Bouillot, salariée de l’entreprise La Boulangère ont remis leur palmarès parmi 22 films en compétitions cette année. 


En savoir plus

Coralie Jugan - Relation Presse  - M +33 (0)6 12 97 78 63  - LinkedIn Here