Nora ANSELL-SALLES

samedi 16 novembre 2024

Communiqué de presse U2P


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Communiqué de presse / 15 novembre
PROJETS D’ACCORDS ASSURANCE CHOMAGE,
EMPLOI DES SENIORS ET DIALOGUE SOCIAL
Les partenaires sociaux ont fait preuve de responsabilité
En parvenant le 14 novembre à proposer trois accords séparés (et néanmoins interdépendants) sur l’assurance chômage, l’emploi des seniors et le dialogue social, qui devraient recueillir la signature de la majorité des partenaires sociaux, ces derniers ont contribué à relancer le dialogue social et le paritarisme.
 
Après plusieurs années durant lesquelles les règles de l’assurance chômage ont été fixées par décret, les organisations représentatives des employeurs et des salariés du pays ont su trouver un terrain d’entente, redonnant tout son crédit à la gestion paritaire du régime d’assurance-chômage.
 
Il était indispensable d’adapter les règles d’assurance chômage à la réforme des retraites en modifiant les bornes d’âge. L’U2P se félicite que le projet d’accord entérine une baisse (de 4,05% à 4%) des cotisations patronales d’assurance chômage à compter du 1er mai 2025. Cette évolution est d’autant plus nécessaire que les discussions budgétaires en cours annoncent à l’inverse des augmentations de charges pour les entreprises. En outre, les salariés saisonniers auxquels certains secteurs ont nécessairement recours, accèderont plus facilement à l’assurance chômage, évitant une précarité préjudiciable à la fois aux salariés et aux entreprises qui les emploient.
 
Le projet d’accord relatif à l’emploi des seniors constitue également une réelle avancée. La France ne peut plus se permettre d’avoir l’un des taux d’activité des seniors les plus faibles d’Europe. L’accès facilité à une retraite progressive est de nature à éviter le départ trop brutal des salariés les plus expérimentés et à favoriser la transmission de leurs compétences dans la durée.
 
Les Vice-Présidents de l’U2P, Christophe Sans, chef de file dans la négociation assurance chômage et Jean-Christophe Repon, chef de file dans la négociation sur l’emploi des seniors, ont l’un et l’autre annoncé qu’ils émettraient un avis favorable sur les projets d’accord qui seront examinés par les membres du Conseil exécutif de l’U2P lors de sa réunion du 21 novembre prochain.
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CONTACTS PRESSE
Jean-Côme Delerue – 01 47 63 31 31 – 06 77 64 40 78 – jcdelerue@u2p-france.fr
Pauline Wicky – 01 47 63 31 31 – 06 73 19 57 64 – pwicky@u2p-france.fr
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U2P France
L’U2P est l’une des trois grandes organisations patronales françaises. Elle représente 3,3 millions d’entreprises, soit les 2/3 des entreprises françaises et réunit 5 organisations qui représentent ces catégories d’entreprises : la CAPEB (bâtiment), la CGAD (alimentation et hôtellerie restauration), la CNAMS (fabrication et services), l’UNAPL (professions libérales), et la CNATP (travaux publics et paysage). Pour en savoir plus : u2p-france.fr.
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L'aide du FMI bute sur la réforme du secteur des hydrocarbures



Centrafrique
L'aide du FMI bute sur la réforme du secteur des hydrocarbures

Le ministre centrafricain des finances, Hervé Ndoba, qui compte sur le soutien international pour boucler son budget 2025, s'est heurté à l'intransigeance du puissant ministre de l'énergie, Arthur Bertrand Piri.

 Publié le 15/11/2024 à 5h40 GMT
Lecture 2 minutes

Le ministre des finances centrafricain, Hervé Ndoba, à Bangui, le 7 mai 2022. ©️ AFP

Hervé Ndoba a connu une semaine difficile à Washington, lors des rencontres annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), du 21 au 28 octobre. Avec le FMI, le ministre centrafricain des finances négociait le déblocage d'une troisième tranche d'aide, au titre de la facilité élargie de crédit signée en 2023. Mais les discussions se sont heurtées à la question de la réforme du secteur des hydrocarbures, en crise depuis de longs mois. Au point qu'Hervé Ndoba a présenté sa démission au premier ministre, Félix Moloua. Une demande aussitôt rejetée.

Le FMI s'est laissé jusqu'au 23 décembre pour revoir sa position et accepter le déblocage d'une troisième tranche. Ses services exigent que le gouvernement travaille durant le mois de novembre à la libéralisation des importations de carburant et la révision de la structure de prix des hydrocarbures. Celle-ci devra être publiée d'ici à la fin du mois sur le site Internet du ministère des finances (AI du 03/10/24).

Monopole sur les produits pétroliers

Or cette question dépend bien moins d'Hervé Ndoba que de l'influent ministre de l'énergie, Arthur Bertrand Piri. Ce neveu de Faustin-Archange Touadéra avait attribué, fin 2023, le monopole sur les importations de produits pétroliers au marketeur camerounais Neptune Oil (AI du 13/03/24). Les clauses du contrat, tenues secrètes par le ministre de l'énergie, prévoient un partage des revenus issus de la vente de carburant nettement défavorable à l'État centrafricain, le privant de sa première ressource fiscale (AI du 07/11/24). Selon le FMI, la fiscalité pétrolière a représenté 9 % des recettes totales de l'État en 2024, contre 20 à 25 % historiquement. En conséquence, l'État a dû considérablement réduire ses dépenses pour respecter son objectif de déficit primaire, fixé à 2,8 % du PIB en 2024.

Depuis 2023, le gouvernement centrafricain bénéficie auprès du FMI d'un programme de soutien au titre d'une facilité élargie de crédit d'une valeur totale de 197 millions de dollars. Le Fonds a depuis procédé à deux décaissements, pour un total de 65 millions de dollars.

Mais le bouclage du budget 2025 est en train de virer au casse-tête pour Hervé Ndoba, qui compte sur le déblocage des tranches suivantes, ainsi que sur l'aide internationale. Maigre lot de consolation, l'État français a annoncé, le 11 novembre, la signature d'une convention d'aide budgétaire globale, à hauteur de 10 millions d'euros : 5 millions seront versés sous forme d'appui budgétaire au ministère des finances ; 3 millions seront consacrés à l'apurement des arriérés intérieurs de l'État ; et 2 millions à l'organisation des futures élections, qui doivent se tenir en 2025.


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« Vous n'êtes peut-être pas bipolaire... » Une immersion épistolaire dans l’intimité d’une thérapie

Pour lever le voile sur la bipolarité et plonger dans l’intimité d’un suivi thérapeutique, le livre « Vous n'êtes peut-être pas bipolaire… » propose une approche inédite et touchante : une correspondance authentique entre une patiente et son thérapeute, Rodolphe Oppenheimer.

Souhaiteriez-vous recevoir ce livre, au format papier ou PDF à votre convenance ?

Cet échange épistolaire offre une perspective rare et humaine sur la bipolarité, ses manifestations, et les défis du parcours de soin.

Ce format, qui mêle émotion et profondeur, invite vos publics à comprendre de manière accessible les enjeux de cette pathologie.

En choisissant une publication indépendante, les auteurs ont conservé la pureté de leurs échanges, garantissant une plongée sans filtre dans l’univers de la santé mentale.

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale : Ne fragilisez pas davantage le sport français !


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Communiqué de presse

Paris, le 15 novembre 2024

 

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale : 

Ne fragilisez pas davantage le sport français ! 

 

L’ensemble des acteurs et représentants du mouvement sportif (Fédérations, Ligues de sport professionnel, Clubs) ainsi que les opérateurs agréés de paris sportifs alertent sur les conséquences dramatiques du projet de nouvelle taxe sur les jeux d’argent et de hasard, et demandent aux Sénateurs de rejeter cette proposition, comme l’a fait l’Assemblée nationale en première lecture.

 

Une hausse dévastatrice et sans nuance, qui va encore affaiblir le sport français

 

Un amendement déposé au Sénat dans le cadre du Projet de loi de financement de la sécurité sociale vise à augmenter drastiquement les taxes sur les paris sportifs en ligne des opérateurs agréés, ainsi qu’à créer une taxe additionnelle sur leurs dépenses publicitaires et de sponsoring.

 

Pris sans aucune concertation, et sans aucune mesure d’impact préalable sur le mouvement sportif, cet amendement, s’il était adopté, aurait pour conséquence de réduire massivement les moyens alloués par les opérateurs agréés de paris sportifs en soutien au sport français.

 

Alors que les crédits publics sont déjà annoncés à la baisse, les conséquences d’un tel amendement sur le financement du sport professionnel et amateur seraient vécues comme une double peine, tant financière qu’en matière d’intégrité.

 

La pérennité du financement du sport va au-delà de la seule suppression de la taxe proposée sur la publicité et le sponsoring. En effet, c’est bien l’ensemble du projet de taxation des paris sportifs des opérateurs agréés qui nous mobilise.

 

Des centaines de projets concrets menacés dans les territoires

 

Les opérateurs de paris sportifs agréés contribuent chaque année à hauteur de plus de 155 millions d’euros au financement du Mouvement sportif, que ce soit via des taxes affectées à l’Agence nationale du sport, au paiement du droit au pari mais aussi par le biais d’importantes actions volontaristes de partenariat avec les fédérations, ligues et clubs.

 

Concrètement, de multiples projets seraient directement menacés, de nature partenariale avec des clubs, des fédérations, et des ligues mais aussi au soutien du développement du sport féminin, comme les actions de prévention auprès des jeunes publics et l’aide à l’équipement des joueurs de clubs amateurs.

 

Les moyens dévolus à la lutte contre les manipulations sportives s’en trouveraient gravement fragilisés.

 

Une aubaine inespérée pour les paris sportifs illégaux

 

La protection de l'éthique du sport et la lutte contre le trucage des compétitions passe par une offre légale proposée par des opérateurs de paris sportifs agréés et notoires. En effet, les opérateurs de paris illégaux, qui ne sont soumis à aucun prélèvement, offrent aux parieurs un taux de retour aux joueurs plus élevé que celui des opérateurs légaux, dont les marges ne le permettent pas. 

 

Accroître la pression sur les opérateurs agréés, sans étude d’impact préalable, revient donc à renforcer la position des opérateurs illégaux et fait donc peser des risques nouveaux sur les compétitions.

 

Au vu de toutes ces conséquences dramatiques sur les filières, les signataires demandent aux Sénateurs de surseoir à ce projet de hausse de taxation le temps de lancer une véritable étude d’impact sur le financement du sport et les risques du développement de l’offre illégale.

 

 

Signataires :

 

Ligues 

LIGUE NATIONALE DE BASKET

LIGUE NATIONALE DE CYCLISME

LIGUE DE FOOTBALL PROFESSIONNEL

LIGUE NATIONALE DE HAND BALL

LIGUE NATIONALE DE RUGBY

LIGUE NATIONALE DE VOLLEY

 

Fédérations Associations

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BASKET-BALL Sporsora

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE VOLLEY Association nationale des ligues

                                                                                      de sport professionnel

 

AFJEL : BETCLIC, BETSSON, ENTAIN, GENYBET, PMU, POKERSTARS, NETBET, VBET

ainsi que l’opérateur WINAMAX

 

Pour toutes demandes d'informations complémentaires et d'entretiens

Contact presse : Marie Voegtling - Agence CommStrat 

 mvoegtling@commstrat.fr - 06 63 53 65 33



Cogedim Élu Service Client de l’Année* 2025 et remporte ce prix pour la 7ème fois


Cogedim Élu Service Client de l’Année* 2025

et remporte ce prix pour la 7 ème fois

 

Paris, le 15 novembre 2024 - Pour la septième fois, Cogedim, marque du groupe Altarea et acteur incontournable de l’immobilier neuf, reçoit le prix « Élu Service Client de l’Année » dans la catégorie « Promotion immobilière » et se place deuxième toutes catégories confondues. Cette distinction honore depuis 2007 les entreprises françaises pour leur excellence en relation client. Elle témoigne de l’engagement continu de Cogedim pour accompagner ses clients dans la réalisation de leur projet de vie et, notamment les primo-accédants en leur offrant des solutions adaptées à leurs besoins, leurs attentes et leur pouvoir d'achat .

Le prix « Élu Service Client de l’Année » repose sur une évaluation approfondie, réalisée au travers de tests clients mystères, incluant appels, courriels, recherches d’informations en ligne et interactions sur les réseaux sociaux et via chat. Cette démarche permet de récompenser les entreprises qui performent en matière de qualité de service client.

En 2024, Cogedim s’est à nouveau distingué par des résultats en augmentation, renforçant ainsi sa position de leader dans la relation client dans la catégorie « Promotion immobilière », mais également d’un point de vue plus global en obtenant le deuxième meilleur score toutes catégories confondues parmi 50 catégories auditées. 

 Une image contenant habits, personne, homme, costume

Description générée automatiquement 

 

Un engagement fort pour faciliter l'accès à la propriété

Cogedim a fait du service client une priorité et met tout en œuvre pour offrir un accompagnement personnalisé à ses clients et ce, à chaque étape de la réalisation de leur projet immobilier. Depuis 2015, le suivi du Net Promoter Score (NPS) de la marque démontre une progression constante, traduisant l'amélioration continue de la satisfaction client.

Par ailleurs et dans un contexte de marché plus contraint, Cogedim s'engage fortement pour rendre l'accès à la propriété plus facile, notamment pour les primo-accédants. En effet, conscient des défis financiers et des incertitudes auxquels les nouveaux acheteurs font face, la marque a mis en place une offre spécifiquement adressée aux primo-accédants, baptisée Access et un accompagnement personnalisé. Ce dispositif s’appuie à la fois sur une évolution de la conception des appartements et sur une offre de financement innovante et attractive.

Grâce à cette offre Access , les primo-accédants peuvent devenir propriétaires sans apport et sans aucun frais : ils ne versent qu’un dépôt de garantie de 500 € à la réservation puis n’ont plus rien à payer avant d’emménager. L’acquéreur ne commence ainsi à rembourser son crédit qu’au moment de la remise de clés et le montant des mensualités est proche, voire équivalent, au prix de son loyer.

« Recevoir pour la 7 ème fois le prix "Élu Service Client de l'Année" dans la catégorie Promotion immobilière est une immense fierté pour Cogedim. En effet, la qualité du service client est véritablement ancrée dans notre ADN et demeure l'une de nos priorités fondamentales. Alors que l’accession à la propriété devient de plus en plus difficile, Cogedim met tout en œuvre pour accompagner ses clients, notamment les primo-accédants, en répondant à leurs besoins avec des solutions adaptées à leurs attentes, mais également à leur pouvoir d'achat. Cette distinction est aussi celle de nos équipes, dont l’implication quotidienne permet de maintenir ce haut niveau de service. Remporter ce prix est donc une véritable performance, et nous sommes déterminés à poursuivre dans cette voie, au service de nos clients » , déclare Vincent Ego, Directeur général de Cogedim .

A PROPOS DE COGEDIM

 

Acteur incontournable de l’immobilier neuf à vivre depuis 60 ans, Cogedim a réalisé plus de 130 000 logements pour ses clients particuliers et institutionnels, avec des réponses adaptées durablement à leurs différents besoins. Cogedim démontre chaque jour sa capacité à inventer des solutions nouvelles dans un contexte économique, environnemental et sociétal en perpétuelle transformation, face à des enjeux contradictoires. Son ambition s’inscrit dans un processus de conception vertueux, une excellente connaissance des territoires, une collaboration pointue avec les différentes parties prenantes et une écoute attentive de ses clients comme de ses usagers. Partout en France, face aux nouveaux défis de la ville, Cogedim se positionne en acteur facilitateur de moments de vie pour des biens conçus pour et avec ceux qui y habitent aujourd’hui comme demain. Cogedim est une marque du groupe Altarea.

Visiter le site web : https://www.cogedim.com  

*Catégorie Promotion immobilière - Étude BVA Xsight – Viséo CI - Plus d'infos sur escda.fr  

 

CONTACTS PRESSE
ALTAREA 
Denise RODRIGUES-VIELLIARD 

Responsable relations presse 

AGENCE SHAN
Lucas HOFFET
Consultant senior

 




Info presse: UN BILAN RECORD POUR LE SALON INTERNATIONAL COSMETIC 360 : UNE 10EME EDITION ANNIVERSAIRE EXCEPTIONNELLE !


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LA SEMAINE DE L’ACCESSIBILITÉ AU MUSÉE

26 novembre - 5 décembre 2024
 
 

Du 26 novembre au 5 décembre 2024, le musée du quai Branly - Jacques Chirac organise la 7e édition de la Semaine de l’accessibilité. Il poursuit ainsi son action de sensibilisation à la cause du handicap en favorisant la mixité des publics et en mettant à l’honneur des artistes et des personnes en situation de handicap.

Après le succès de l’édition de 2022 qui a accueilli plus de 36 000 visiteurs, le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose une semaine événementielle ouverte à toutes et tous. De nombreuses activités gratuites : des ateliers, des visites guidées et contées, des commentaires d’œuvres, la découverte de dispositifs innovants d’aide à la visite, la projection de l’émission Le Papotin précédemment enregistrée au musée mais aussi la remise des  Prix Arts Convergences, ainsi que les spectacles C’est Beau ! (danse contemporaine) et Shâhnâmè (théâtre d’ombres), avec des représentations adaptées aux visiteurs en situation de handicap.

Cette édition met également en lumière les avancées du musée en termes d’accueil des publics atteints de troubles du spectre autistique (TSA), sa politique d’accessibilité et l’offre inclusive proposée tout au long de l’année.
Enfin, un temps de réflexion dédié aux professionnels et partenaires sur l’interaction entre culture et soin - En quoi l’art et la culture permettent-ils de prendre soin ? - complète ces rendez-vous inclusifs.
Grâce au travail de terrain effectué au quotidien, avec les acteurs du secteur, les associations de professionnels ou personnes en situation de handicap, le musée illustre ainsi sa politique volontariste en matière d’accessibilité universelle.

De nouveaux dispositifs destinés aux personnes atteintes de TSA
Le nouveau dispositif Relax rend la programmation des arts vivants et des concerts plus accessibles, avec la labélisation de trois représentations. Sur trois saisons, l’association Culture Relax accompagne le musée pour l’accueil, en amont et sur place, de personnes atteintes de handicap susceptibles d’avoir des réactions atypiques en salle de spectacle. Le dispositif Relax vise également à sensibiliser le grand public. Les deux premières représentations, C’est Beau ! (danse contemporaine) et Shâhnâmè (théâtre d’ombres) auront lieu pendant la Semaine de l’accessibilité. En mai 2025 le dispositif sera mis en place pour le spectacle Kalthoum. En collaboration avec Culture Relax.

Lancés à l’occasion de cette semaine événement, une nouvelle visite « douce » pensée pour les publics atteints de TSA ainsi que le prêt d’un sac d’accompagnement à la visite conçu spécifiquement (casques anti bruit, balle anti-stress, couverture lestée) complètent l’offre accessible déjà existante. 
En collaboration avec AFG Autisme.

Des sacs à dos vibrants permettant de ressentir la musique (dispositif SoundX) sont également mis à disposition des publics sourds et malentendants, notamment au cours de la représentation du spectacle C’est Beau ! Dispositif mécéné par Le Fonds handicap et société par intégrance.

Au programme de cette 7e édition

 

Soirée de lancement - Remise des prix Arts Convergences

Mardi 26 novembre à 16h30

/ Théâtre Claude Lévi-Strauss

/ Tous publics

La 5e édition du Prix Arts Convergences propose des projections de vidéos de tous genres de 4 mn (documentaire, fiction, animation…) sur le thème des maladies psychiques et de leur perception. Plusieurs prix et dotations sont remis par un jury de professionnels lors de cette soirée d’ouverture.
En collaboration avec l’association Arts Convergences 

Les activités inclusives permanentes
Tous les jours sauf le dimanche
Plateau des Collections
Des visites disponibles pour les groupes en situation de handicap (écoles, établissements de santé, foyers d’accueil…).

Les activités inclusives ou conçues pour un public spécifique et des dispositifs d’aide à la visite pour découvrir les collections
Les week-ends, mercredis après-midi et jeudis soir en nocturne 
Plateau des Collections
/ Pour les visiteurs individuels et les familles avec enfants
Des activités gratuites inclusives (ateliers, visites guidées et contées…) ou spécifiques (visites en LSF, visites descriptives et tactiles, visites « douces » ...) sont proposées aux visiteurs individuels et aux familles avec enfants. Une signalétique spécifique à proximité des dispositifs pérennes (vidéos en LSF à l’entrée des expositions, fiches de salle, strapontins sur la Rampe, prêt de matériel) matérialise la politique active du musée en matière d’accessibilité.

 

Le plateau des Collections, zone Océanie

© musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Pomme Célarié

Spectacle C’est Beau ! Compagnie DK - BEL – labellisé « Relax »
Jeudi 28 novembre 2024 à 19h30

Théâtre Claude Lévi-Strauss
/ Tous publics
Cette pièce chorégraphique met en scène 15 danseurs et danseuses, avec et sans handicap. Une invitation à approfondir la notion de beauté, en cherchant à comprendre en quoi elle peut à la fois être vectrice d’émotion personnelle, d’émotion collective voire universelle. Dans le cadre du Festival Imago

Table ronde dédiée aux professionnels et partenaires  :  En  quoi  l’art  et  la  culture  permettent-ils  de prendre  soin ?
Vendredi 29 novembre 2024 à 10h
/ Salle de cinéma
Cette rencontre aborde les problématiques rencontrées par les personnes directement touchées, ainsi que par les équipes soignantes et les aidants qui les accompagnent. Sont invités à échanger sur le sujet des professionnels de l’AP-HP, du GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences et l’association APT’Autisme.
Modérateur : Pascal Andrieux, Directeur des engagements sociaux et sociétaux et Directeur général de la Fondation Malakoff Humanis Handicap
En collaboration avec Malakoff Humanis

Commentaires d’œuvres autour des « Différences » avec les conservateurs du musée
/ Samedi 30 novembre, entre 14h et 17h
/ Plateau des Collections
/ Tous publics
Des conservateurs proposent des commentaires d’œuvres autour de la question de la perception du handicap et de la différence dans les sociétés des 4 continents représentés au musée.

Dispositifs tactiles

Salon de lecture Jacques Kerchache

/ Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre, en continu

/ Tous publics

Des reproductions de la statue Djennenke et d’une statue de Tlaloc, exposées sur plateau des Collections, sont présentées afin de permettre à tous les visiteurs de découvrir ces œuvres par le toucher et par l’écoute.

Une médiatrice accompagne cette découverte tactile de 14h à 17h.

Ces dispositifs ont été offerts au musée en 2022 par l’association Artesens

 

Le plateau des Collections © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Xavier Pierre

Démonstrations - ateliers pratiques du dispositif musical BAO-PAO
Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre, de 11h30 à 17h
Hall du musée
/ Tous publics
Instrument numérique totalement inclusif, cette harpe stylisée équipée de cordes laser, paramétrable avec des sons personnalisés, permet à tous les visiteurs, notamment aux personnes en situation de handicap moteur ou mental, de s’initier à la musique.
En collaboration avec l’association Avenir APEI

Diffusion d’un épisode du Papotin
Mardi 3 décembre, à 10h30
Salle de cinéma
/ Tous publics
À l’occasion de la Journée mondiale des personnes en situation de handicap
En collaboration avec Le Papotin

Spectacle Shâhnâmè labellisé « Relax »
Jeudi 5 décembre, à 20h
Théâtre Claude Lévi-Strauss
La première du spectacle Shâhnâmè labellisée « Relax » clos la Semaine de l’accessibilité sur une note festive et poétique.

Visite guidée et dîner au Refettorio Paris
Mercredi 4 décembre
Plateau des Collections
Quatre groupes issus de structures accompagnant des personnes en situation de handicap sont invités à suivre une visite guidée sur le thème des différences à travers les collections permanentes du musée. Cette visite sera suivie par un dîner au sein du Refettorio Paris inspiré par les sujets abordés au cours de la visite.
En partenariat avec Le Refettorio Paris 

INFORMATIONS PRATIQUES 


Musée du quai Branly – Jacques Chirac
quaibranly.fr


Retrouvez la programmation juste ici: 

La semaine de l'accessibilité 


Accès : 37 quai Branly et 218 rue de l’Université, Paris 7e

Accès conseillé au PMR : 222, rue de l'Université



- 10 jours : 26 novembre-5 décembre : La semaine de l'accessibilité au musée du quai Branly - Jacques Chirac


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LA SEMAINE DE L’ACCESSIBILITÉ AU MUSÉE

26 novembre - 5 décembre 2024
 
 

Du 26 novembre au 5 décembre 2024, le musée du quai Branly - Jacques Chirac organise la 7e édition de la Semaine de l’accessibilité. Il poursuit ainsi son action de sensibilisation à la cause du handicap en favorisant la mixité des publics et en mettant à l’honneur des artistes et des personnes en situation de handicap.

Après le succès de l’édition de 2022 qui a accueilli plus de 36 000 visiteurs, le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose une semaine événementielle ouverte à toutes et tous. De nombreuses activités gratuites : des ateliers, des visites guidées et contées, des commentaires d’œuvres, la découverte de dispositifs innovants d’aide à la visite, la projection de l’émission Le Papotin précédemment enregistrée au musée mais aussi la remise des  Prix Arts Convergences, ainsi que les spectacles C’est Beau ! (danse contemporaine) et Shâhnâmè (théâtre d’ombres), avec des représentations adaptées aux visiteurs en situation de handicap.

Cette édition met également en lumière les avancées du musée en termes d’accueil des publics atteints de troubles du spectre autistique (TSA), sa politique d’accessibilité et l’offre inclusive proposée tout au long de l’année.
Enfin, un temps de réflexion dédié aux professionnels et partenaires sur l’interaction entre culture et soin - En quoi l’art et la culture permettent-ils de prendre soin ? - complète ces rendez-vous inclusifs.
Grâce au travail de terrain effectué au quotidien, avec les acteurs du secteur, les associations de professionnels ou personnes en situation de handicap, le musée illustre ainsi sa politique volontariste en matière d’accessibilité universelle.

De nouveaux dispositifs destinés aux personnes atteintes de TSA
Le nouveau dispositif Relax rend la programmation des arts vivants et des concerts plus accessibles, avec la labélisation de trois représentations. Sur trois saisons, l’association Culture Relax accompagne le musée pour l’accueil, en amont et sur place, de personnes atteintes de handicap susceptibles d’avoir des réactions atypiques en salle de spectacle. Le dispositif Relax vise également à sensibiliser le grand public. Les deux premières représentations, C’est Beau ! (danse contemporaine) et Shâhnâmè (théâtre d’ombres) auront lieu pendant la Semaine de l’accessibilité. En mai 2025 le dispositif sera mis en place pour le spectacle Kalthoum. En collaboration avec Culture Relax.

Lancés à l’occasion de cette semaine événement, une nouvelle visite « douce » pensée pour les publics atteints de TSA ainsi que le prêt d’un sac d’accompagnement à la visite conçu spécifiquement (casques anti bruit, balle anti-stress, couverture lestée) complètent l’offre accessible déjà existante. 
En collaboration avec AFG Autisme.

Des sacs à dos vibrants permettant de ressentir la musique (dispositif SoundX) sont également mis à disposition des publics sourds et malentendants, notamment au cours de la représentation du spectacle C’est Beau ! Dispositif mécéné par Le Fonds handicap et société par intégrance.

Au programme de cette 7e édition

 

Soirée de lancement - Remise des prix Arts Convergences

Mardi 26 novembre à 16h30

/ Théâtre Claude Lévi-Strauss

/ Tous publics

La 5e édition du Prix Arts Convergences propose des projections de vidéos de tous genres de 4 mn (documentaire, fiction, animation…) sur le thème des maladies psychiques et de leur perception. Plusieurs prix et dotations sont remis par un jury de professionnels lors de cette soirée d’ouverture.
En collaboration avec l’association Arts Convergences 

Les activités inclusives permanentes
Tous les jours sauf le dimanche
Plateau des Collections
Des visites disponibles pour les groupes en situation de handicap (écoles, établissements de santé, foyers d’accueil…).

Les activités inclusives ou conçues pour un public spécifique et des dispositifs d’aide à la visite pour découvrir les collections
Les week-ends, mercredis après-midi et jeudis soir en nocturne 
Plateau des Collections
/ Pour les visiteurs individuels et les familles avec enfants
Des activités gratuites inclusives (ateliers, visites guidées et contées…) ou spécifiques (visites en LSF, visites descriptives et tactiles, visites « douces » ...) sont proposées aux visiteurs individuels et aux familles avec enfants. Une signalétique spécifique à proximité des dispositifs pérennes (vidéos en LSF à l’entrée des expositions, fiches de salle, strapontins sur la Rampe, prêt de matériel) matérialise la politique active du musée en matière d’accessibilité.

 

Le plateau des Collections, zone Océanie

© musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Pomme Célarié

Spectacle C’est Beau ! Compagnie DK - BEL – labellisé « Relax »
Jeudi 28 novembre 2024 à 19h30

Théâtre Claude Lévi-Strauss
/ Tous publics
Cette pièce chorégraphique met en scène 15 danseurs et danseuses, avec et sans handicap. Une invitation à approfondir la notion de beauté, en cherchant à comprendre en quoi elle peut à la fois être vectrice d’émotion personnelle, d’émotion collective voire universelle. Dans le cadre du Festival Imago

Table ronde dédiée aux professionnels et partenaires  :  En  quoi  l’art  et  la  culture  permettent-ils  de prendre  soin ?
Vendredi 29 novembre 2024 à 10h
/ Salle de cinéma
Cette rencontre aborde les problématiques rencontrées par les personnes directement touchées, ainsi que par les équipes soignantes et les aidants qui les accompagnent. Sont invités à échanger sur le sujet des professionnels de l’AP-HP, du GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences et l’association APT’Autisme.
Modérateur : Pascal Andrieux, Directeur des engagements sociaux et sociétaux et Directeur général de la Fondation Malakoff Humanis Handicap
En collaboration avec Malakoff Humanis

Commentaires d’œuvres autour des « Différences » avec les conservateurs du musée
/ Samedi 30 novembre, entre 14h et 17h
/ Plateau des Collections
/ Tous publics
Des conservateurs proposent des commentaires d’œuvres autour de la question de la perception du handicap et de la différence dans les sociétés des 4 continents représentés au musée.

Dispositifs tactiles

Salon de lecture Jacques Kerchache

/ Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre, en continu

/ Tous publics

Des reproductions de la statue Djennenke et d’une statue de Tlaloc, exposées sur plateau des Collections, sont présentées afin de permettre à tous les visiteurs de découvrir ces œuvres par le toucher et par l’écoute.

Une médiatrice accompagne cette découverte tactile de 14h à 17h.

Ces dispositifs ont été offerts au musée en 2022 par l’association Artesens

 

Le plateau des Collections © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Xavier Pierre

Démonstrations - ateliers pratiques du dispositif musical BAO-PAO
Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre, de 11h30 à 17h
Hall du musée
/ Tous publics
Instrument numérique totalement inclusif, cette harpe stylisée équipée de cordes laser, paramétrable avec des sons personnalisés, permet à tous les visiteurs, notamment aux personnes en situation de handicap moteur ou mental, de s’initier à la musique.
En collaboration avec l’association Avenir APEI

Diffusion d’un épisode du Papotin
Mardi 3 décembre, à 10h30
Salle de cinéma
/ Tous publics
À l’occasion de la Journée mondiale des personnes en situation de handicap
En collaboration avec Le Papotin

Spectacle Shâhnâmè labellisé « Relax »
Jeudi 5 décembre, à 20h
Théâtre Claude Lévi-Strauss
La première du spectacle Shâhnâmè labellisée « Relax » clos la Semaine de l’accessibilité sur une note festive et poétique.

Visite guidée et dîner au Refettorio Paris
Mercredi 4 décembre
Plateau des Collections
Quatre groupes issus de structures accompagnant des personnes en situation de handicap sont invités à suivre une visite guidée sur le thème des différences à travers les collections permanentes du musée. Cette visite sera suivie par un dîner au sein du Refettorio Paris inspiré par les sujets abordés au cours de la visite.
En partenariat avec Le Refettorio Paris 

INFORMATIONS PRATIQUES 


Musée du quai Branly – Jacques Chirac
quaibranly.fr


Retrouvez la programmation juste ici: 

La semaine de l'accessibilité 


Accès : 37 quai Branly et 218 rue de l’Université, Paris 7e

Accès conseillé au PMR : 222, rue de l'Université



[Rappel - Sénat] Consentement et définition pénale du viol: colloque au Sénat le 21/11 à 8h30


 
Pour voir cet email, cliquez ici.
Sénat - Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes
COLLOQUE OUVERT À LA PRESSE 
ET À SUIVRE EN VIDÉO
À l’occasion de la Journée internationale
pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes,
 
la délégation aux droits des femmes
 
organise

jeudi 21 novembre 2024 à 8h30
 
un colloque sur le consentement et la définition pénale du viol
 
 
*
 
Programme prévisionnel
 
 
Introduction par Dominique Vérien, sénatrice de l'Yonne,
présidente de la délégation aux droits des femmes
 
 
Première table ronde : 
 
Le consentement en matière de viol : législations étrangères (Canada, Espagne, Suède…) et Convention d’Istanbul
 
Animée par Elsa Schalck, sénatrice du Bas-Rhin
 
• Catherine Le Magueresse, doctoresse en droit, chercheuse associée à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS), en visioconférence ;
• Marion Lacaze, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université de Bordeaux, Institut de Sciences criminelles et de la justice (ISCJ) ;
• Françoise Kempf, administratrice du Groupe d’experts du Conseil de l’Europe sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Grevio), au sein du secrétariat du mécanisme de suivi de l’application de la Convention d’Istanbul, division « Violence à l’égard des femmes».
 
Deuxième table ronde :
 
Débats autour de l’évolution du code pénal en France
 
Animée par Hussein Bourgi, sénateur de l’Hérault

• Catherine Di Folco, sénateur du Rhône ;
• François Lavallière, premier vice-président au Tribunal Judiciaire de Rennes, maître de conférences associé en droit pénal à Sciences Po Rennes ;
• Maître Laure Heinich, avocate au Barreau de Paris ;
• Maître Frédérique Pollet-Rouyer, avocate au Barreau de Paris ;
• Alexia Boucherie, doctorante en sociologie, Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux.
 
Clôture du colloque
par Véronique Riotton, présidente, et Marie-Charlotte Garin, vice-présidente, de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, rapporteures de la mission d’information sur la définition pénale du viol.
 


Ce colloque sera ouvert à la presse : les journalistes souhaitant être accrédités sont priés de s'inscrire auprès de la direction de la communication du Sénat (presse@senat.fr) en joignant une copie de leur carte de presse (délivrée par la CCIJP ou par le ministère de l'Europe et des affaires étrangères).

Ce colloque sera diffusé en direct et libéré via la liaison
ADVALEM Sénat 2.

Il sera ensuite disponible en vidéo à la demande.
Suivre le colloque en direct sur le site internet du Sénat
Suivre le colloque en direct sur X/Twitter
Suivre le colloque en direct sur YouTube
Revoir le colloque en vidéo à la demande
Voir la liste des auditions accessibles à la presse

Contact presse : Direction de la communication du Sénat
Chloé Humpich
Téléphone : +33 1 42 34 25 11
presse@senat.fr

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« MéninGO! » : Vers une couverture vaccinale élargie pour protéger les adolescents des infections invasives à méningocoques : un premier pas essentiel


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Vers une couverture vaccinale élargie pour protéger les adolescents des infections invasives à méningocoques : un premier pas essentiel

Communiqué de presse
A Paris le 15 novembre 2024,

Alors que le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 ne prévoyait initialement aucune mesure de prévention, la coalition MéninGO! se réjouit de l’adoption d’un amendement gouvernemental élargissant la campagne de vaccination scolaire contre les papillomavirus humains (HPV) pour inclure désormais le vaccin contre les infections invasives à méningocoques des sérogroupes A, C, W et Y. Cette décision permettra une prise en charge intégrale de la vaccination pour tous les adolescents, marquant ainsi une étape décisive dans la lutte contre cette maladie grave, souvent sous-estimée par le grand public.

Cette avancée intervient dans un contexte de recrudescence inquiétante de cas d’infections invasives à méningocoques (IIM) à travers le pays ces dernières semaines. Ces infections, particulièrement agressives, causent la mort d’une personne sur dix et laissent un survivant sur cinq avec des séquelles irréversibles, telles que l'amputation, la surdité, l’épilepsie, ou encore des troubles neurologiques et cognitifs graves. MéninGO! salue donc cette avancée législative et l’engagement du gouvernement pour renforcer la protection des adolescents face à cette menace. Nous appelons désormais le Sénat à confirmer cette mesure pour permettre un lancement rapide de la campagne combinée HPV-Méningocoques dès l’année prochaine, afin de protéger les jeunes sans plus attendre. L'urgence est réelle : il est crucial d’agir avant que d’autres cas dramatiques ne surviennent.

Toutefois, la coalition MéninGO! souhaite souligner qu’une campagne de vaccination, bien qu’essentielle, ne peut suffire à elle seule. Pour garantir une prévention réellement efficace, il est indispensable d’informer et de sensibiliser largement les familles aux risques liés aux infections à méningocoques et aux bénéfices de la vaccination. Trop souvent perçues comme rares, ces infections peuvent avoir des conséquences dramatiques, rendant la prévention d’autant plus cruciale. En raison de signes cliniques souvent difficiles à reconnaître et d’un diagnostic complexe, agir en amont est la seule solution : la vaccination reste le moyen le plus sûr de protéger les jeunes. Afin d’assurer le succès de cette initiative, il est impératif que toutes les familles soient pleinement informées et impliquées dans cette démarche de prévention.

 
 
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A propos de MéninGO !
Créée à l’initiative de nile, « MéninGO! » est une coalition d’acteurs de santé engagés pour faire de la lutte contre les infections invasives à méningocoques une priorité de santé publique. Cette alliance a pour but d’informer et de porter des propositions pour diminuer la prévalence des méningites à méningocoques au sein de la population et mieux accompagner les victimes de cette maladie.
Contact :  

Clémence Bertrand, consultante en Affaires Publiques
clemence.bertrand@nile-consulting.eu

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jeudi 14 novembre 2024

Nouvelles de Julian Letry

 Au centre Julian Letry au lancement  hier au soir du livre "RÊVES "

Voir le clip :

Julian Letry donne de ses nouvelles...

🖋Bonjour vous m'avez rencontré vous m'avez vu sûrement sur les réseaux sociaux marcher 470 km pour rejoindre ma sœur à La Baule.

RETROUVEZ ICI L'INTERVIEW  DE
JULIAN LETRY :
https://pressentinelle2.blogspot.com/2024/09/interview-portrait-julian-letry.html

 Vous m'avez vu m'engager, je porte avec fierté les couleurs de l'association que je vais vous présenter Jeune et Engagé , vous m'avez promis de me suivre, d'en être je compte sur votre parole. 
 cette fois-ci j'ai besoin de que vous marchiez et que vous engagiez à venir voir quelque chose d'énorme je compte sur vous !
Nous sommes ravis de vous présenter notre projet centré sur la prévention de la délinquance, qui constitue un enjeu majeur pour notre société. Au cours des dix dernières années, nous avons eu l’opportunité de rencontrer plus de 100 000 jeunes dans plus de 400 établissements scolaires en région parisienne, à Paris et à Lyon. Grâce à notre engagement soutenu, nous avons pu évaluer notre impact sur 10 établissements scolaires sensibilisés 9 établissements scolaires reconduisent notre intervention chaque année.

Nous avons également constitué un club regroupant une centaine de jeunes actifs, dont 4000 nous suivent quotidiennement. Parmi eux, 200 sont formés pour intervenir directement au sein de leurs établissements. Il est particulièrement encourageant de constater que 10 % de ces jeunes engagés se dirigent actuellement vers des études en droit, témoignant ainsi de l’impact positif de notre action sur leur parcours éducatif et personnel. Ces jeunes créent des liens et s'engagent activement, offrant ainsi un soutien précieux au sein de l'association.
Nous vous attendons à partir de 18h30 à Domont dans le 95 Val-d'Oise nous finirons cet événement vers 21h30 pour la pendaison de crémaillère dans lequel vous allez pouvoir découvrir rencontrer les acteurs que nous sommes et que peut-être vous serez ou que vous nous aiderez à faire connaître merci de me confirmer votre présence car il y a une organisation et tu es une collation et pour organiser cela on a besoin d'avoir le nombre exact merci de votre soutien à très bientôt.
 Julian


NE CESSEZ JAMAIS DE RÊVER 

C'EST À LIRE 📚 

"RÊVES" 
80 Françaises et Français imaginent l'avenir de leur pays... aux éditions Débats publics. 

Voir le clip

Hier soir, nous nous sommes rendus à la soirée d’inauguration d’un livre collaboratif au Pavillon Élysée. Parmis les 80 français qui nous parlent de leurs rêves pour leur pays, retrouvez Paul, fondateur de Jeune et Engagé. Il y évoque ses ambitions pour les jeunes français, et nous parle du projet de la Marche de Julian qui l’a grandement marqué. 

RÊVES, disponible dans toutes les bonnes librairies dès aujourd’hui !

mardi 12 novembre 2024

Idée cadeaux pour Noël et fêtes de fin d'année

📚 LIVRES 
À OFFRIR ET S'OFFRIR :

Les Misérables pour tous ! 
Jean Valjean, les Thénardier, Cosette sont entrés au panthéon des personnages les plus célèbres de la littérature. Victor Hugo a écrit avec les Misérables, un roman d’aventures, de passion et de haine, de vengeance et de pardon et une épopée du peuple aux prises avec l'Histoire, pleine de bruits et de fureur.

Résumé 

La bataille de Waterloo, Paris, les barricades, les bagnes et les usines… Fantine, Cosette, Jean Valjean, Gavroche, les Thénardier… Les événements, les lieux et les héros les plus célèbres de toute la littérature française dans un roman d’aventures, de passion et de haine, de vengeance et de pardon, tout à tour tragique et drôle, violent et sentimental, historique et légendaire, noir et poétique. Le chef-d’œuvre de Victor Hugo, mille fois adapté et traduit, à découvrir dans sa version originale.



EN SAVOIR PLUS : 
🤔 Quelles sont les versions des Misérables ?
Dessins animés
1977 : Cosette.
1979 : Jean Valjean Monogatari (L'Histoire de Jean Valjean), téléfilm d'animation de Takashi Kuoka.
1981 : Les Misérables, téléfilm d'animation.
1988 : Les Misérables, téléfilm d'animation.
1992 : Les Misérables, série télévisée d'animation en 26 épisodes.

🤔 Quelle est la première version des Misérables ?
Une tempête sous un crâne est le premier d'une série de trois films de 1933 qui constituent la saga adaptée du roman de Victor Hugo, Les Misérables.


🤔 Triomphe mondial, la comédie musicale « Les Misérables » va-t-elle enfin séduire en France ?

Répétition de la nouvelle production du Théâtre du Châtelet des Misérables à la Fondation FIMINCO à Romainville
Mathieu Richer Mamousse pour « M Le magazine du Monde »
M le mag
Scènes
Triomphe mondial, la comédie musicale « Les Misérables » va-t-elle enfin séduire en France ?

Depuis quarante ans, le spectacle inspiré du chef-d’œuvre de Victor Hugo connaît un succès inégalé dans le monde entier, mais a été boudée lors de ses tentatives de retour dans l’Hexagone. Une désaffection qui pourrait prendre fin avec la nouvelle version du spectacle, sur la scène du Théâtre du Châtelet, à Paris, à partir du 20 novembre.

REGARDS CROISÉS SUR LA CONDITION FÉMINE DANS LE MONDE [suite]: après le 1er volet consacré au continent Africain voici le second consacré à Asie centrale

Regards croisés sur la condition féminine dans le monde Suite à la publication du 1er volet consacré au  continent Africain.

🌏 Ce second volet est consacré à la condition  féminine en Asie centrale.

À l'instar du volet précédent vos contributions sont les bienvenues. 
Bonne lecture
Nora Ansell-Salles 


AVANT PROPOS :
L'Asie centrale est une région d' Asie délimitée par la mer Caspienne au sud-ouest, la Russie européenne au nord-ouest, la Chine occidentale et la Mongolie à l'est, l'Afghanistan et l'Iran au sud et la Sibérie au nord. Elle comprend le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.


🔷️ La condition des femmes en Asie centrale avant 1991
Dans les sociétés patriarcales d'Asie centrale, en majorité musulmanes, la division des rôles entre hommes et femmes avant la période soviétique était très spécifique : seuls les hommes occupaient les postes de pouvoir, les femmes étant exclues de nombreuses sphères.

Travaillant surtout dans l’agriculture, elles jouaient néanmoins un rôle économique non négligeable.

Pendant l’ère soviétique, une politique de libération de la femme fut mise en place, accompagnée d'un discours sur la « modernisation » de la condition féminine. L’égalité des sexes fut même inscrite dans la législation des républiques. Malgré ces vœux pieux et à quelques exceptions près, notamment dans les domaines scientifique et artistique, la société soviétique centre-asiatique demeura dominée par les hommes. Dans leur grande majorité, les femmes restèrent cantonnées à la sphère domestique et à un rôle de mères-épouses, tandis que les hommes continuèrent de détenir pouvoirs politique et économique.

1991, les indépendances et la question des droits des femmes

L’égalité femmes-hommes est inscrite dans les constitutions de chacun des pays centrasiatiques. Ces derniers ont ratifié la Déclaration universelle des droits de l’Homme dès les indépendances et signé la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes de l’ONU qui favorise l’insertion des femmes dans tous les domaines, en modifiant les lois et par l'éducation. Les États d’Asie centrale sont également signataires de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing (4ème Conférence mondiale sur les femmes, en 1995, qui avait pour objectif d’atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes partout dans le monde). Progressivement, les principes d’égalité et de droits des femmes ont été traduits, à des degrés divers, dans les lois nationales au cours des années 1990.

Pourtant, malgré ces engagements étatiques, la participation des femmes reste limitée. Dans la vie politique, elles sont peu nombreuses à des postes de décision au niveau national, même s’il faut noter la présence de candidates lors des scrutins présidentiels au Kazakhstan (2019), en Ouzbékistan et au Kirghizstan (2021). Quelques-unes ont pu accéder à des postes de maires, députés, ministres ou gouverneurs de région. Au niveau social, les femmes sont mariées très jeunes, ce qui est un frein supplémentaire pour leur accès à l’éducation (elle leur est parfois interdite après le mariage). Au niveau économique, elles ont accès à des postes moins qualifiés, essentiellement dans le secteur agricole ou le secteur public (éducation et santé), et les écarts salariaux sont importants. Enfin, les violences, notamment conjugales, à leur égard sont très nombreuses. De vastes progrès restent à réaliser dans le domaine de la protection juridique et pour l’accès aux droits des femmes.

« Ala kachuu », l’enlèvement des fiancées

« Ala Kachuu » (« attraper et courir » en kirghiz) est l’acte d’enlèvement d’une jeune fille par un homme pour l’épouser (initialement, la fuite était organisée par un couple dont les familles refusaient l’union ; elle a ensuite évolué). L’origine de cette pratique ancienne répandue dans toute l'Asie centrale est l’objet de versions concurrentes. La tradition a connu un nouvel essor après 1991 : aujourd'hui, elle est surtout pratiquée au Kirghizstan, en milieu rural.
deux époux souhaitent surtout perpétuer la tradition. Sans consentement mutuel, cette pratique est d’ailleurs illégale et punie par la loi kirghize qui peut infliger une amende conséquente et/ou une peine de prison (jusqu’à 10 ans depuis 2019). Il n’en reste pas moins que, selon ONU-Femmes, près de 12 000 femmes subissent chaque année des « Ala kachuu » au Kirghizstan, le chiffre le plus élevé de toute l'Asie centrale.

Nouvel essor des initiatives féministes en Asie centrale

Depuis quelques années, les féministes centrasiatiques dénoncent le recul des droits des femmes et se mobilisent d’autant plus. À l’occasion du 8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes, elles reçoivent généralement des fleurs, selon une tradition soviétique qui perdure aujourd’hui encore en Russie et dans les autres anciennes républiques soviétiques, mais la question de leurs droits n’est pas abordée.

Symboliquement, la première manifestation féministe autorisée dans le Kazakhstan indépendant a eu lieu le 8 mars 2021, à Almaty. Elle a rassemblé près de mille participants selon le groupe Feminita, un des organisateurs de la marche. En Ouzbékistan et au Kirghizstan, le phénomène n’est pas nouveau, surtout dans les grandes villes et les participants – essentiellement des femmes – y sont toujours plus nombreux.

Parallèlement, les mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles se multiplient. En mai 2020, à la suite de l’agression d’une jeune fille de 17 ans, Evelina, dans la rue en Ouzbékistan, les procédures pénales enclenchées ont été rapidement interrompues, au motif que la jeune femme et son principal agresseur auraient trouvé un accord à l’amiable : cette décision a déclenché une vague inédite de protestations féministes sur les réseaux sociaux, sorte de « #metoo ouzbek » si l’on se réfère à l’ampleur de la mobilisation avec le hashtag #Iamyevelina. Au Kirghizstan, Aizada Kanatbekova, 27 ans, a été retrouvée étranglée en avril 2021, après avoir été enlevée en vue d’un mariage forcé : son meurtre a également suscité une colère générale dans le pays, sur les réseaux sociaux d’abord, puis devant les principaux organes de pouvoir à Bichkek où les manifestants ont réclamé, en vain, la démission des responsables des forces de l’ordre.

La société civile s’organise aussi avec l’objectif de créer et développer des projets en faveur de l’égalité femmes-hommes. En avril-mai 2019, un camp féministe anti-discrimination s’est tenu sur les rives du lac Issyk Koul, au Kirghizstan. Cet événement, baptisé « Fight Like a Girl », a permis échanges et actions de formation entre les 35 jeunes participantes, représentant sept pays (les trois du Caucase du Sud et quatre d’Asie centrale) afin de lutter plus efficacement pour l’amélioration de la situation des femmes dans leurs pays respectifs.

Les groupes féministes se multiplient. L'Initiative féministe de Bichkek, par exemple, rassemble au Kirghizstan des militantes féministes qui prônent l'émancipation collective, la solidarité, le soutien mutuel et la non-violence. Le groupe fait de l’éducation et de la prévention auprès des jeunes, organise des marches et des événements culturels féministes… En mai-juin 2021, 94 activistes et représentants d’associations centre-asiatiques ont participé au Forum Génération Égalité organisé par ONU-Femmes pour demander des changements en Asie centrale.

Comme ailleurs, la pandémie de Covid-19 a contribué à éveiller les consciences sur la recrudescence des violences faites aux femmes. Aliya Suranova, journaliste spécialiste des droits des femmes au Kirghizstan, souligne que pendant le confinement, les violences faites aux femmes ont augmenté de plus de 65 %. Les collectifs féministes dénoncent un grand décalage entre les lois nationales et leur application et demandent la criminalisation de toute forme de violences faites aux femmes et un meilleur accompagnement des victimes.

Le rôle de l’étranger dans l’essor récent des mouvements féministes

Le soutien occidental est multiple, via les associations et ONG internationales présentes sur place comme ONU-Femmes depuis 1999 au Kazakhstan et Tadjikistan et depuis 2012 au Kirghizstan, mais aussi via des programmes du PNUD, de l’OMS ou de l’OSCE... Ces organisations financent des projets et des groupes féministes, forment aux questions de l’égalité femmes-hommes dans les écoles, aident à l’organisation d’événements et soutiennent les États dans la mise en œuvre des lois en faveur du droit des femmes. En témoigne par exemple le financement par ONU-Femmes de l’ONG Ligne ouverte, basée à Bichkek, dédiée à l’accompagnement juridique des femmes enlevées en vue d’un mariage forcé.

Les militantes d’Asie centrale souhaitent néanmoins créer leur propre mouvement. Les féministes des quatre pays se retrouvent régulièrement en ligne pour échanger sur leurs expériences et réfléchir ensemble aux futures actions à mener. La mobilisation est importante parmi la jeunesse urbaine qui a davantage accès à internet et à d’autres modèles que celui imposé par la tradition et la famille.

Réaction de la société et des gouvernements : une forte polarisation

Au Tadjikistan, le président Emomali Rahmon avait annoncé en 2009 que le 8 mars serait rebaptisé Journée de la Mère. Pour autant, des dizaines de femmes ont voulu pour la première fois se rassembler le 8 mars 2020 mais, face aux pressions des forces de l’ordre, cette réunion n’a jamais eu lieu. Un an après, au Kirghizstan, des hommes masqués ont attaqué le regroupement de femmes et les forces de l’ordre ont arrêté environ 70 manifestantes et non les assaillants. Au Kazakhstan, la manifestation du 8 mars 2021 n’a pas été interdite officiellement mais, quelques jours après, des participantes ont été convoquées au tribunal. Deux d’entre elles ont été condamnées à payer des amendes, notamment pour violation de la loi sur les manifestations pacifiques. Très récemment, l’organisation Human Rights Watch a demandé aux autorités du Kazakhstan d’autoriser la marche du 8 mars 2022 qui vient d’être interdite.

En 2019 au Kirghizstan, un festival d’art contemporain féministe, La Feminnale, organisé par l'Initiative féministe de Bichkek, a suscité un tollé en raison de l’exposition d’œuvres en faveur des droits LGBT et d’autres représentant des femmes nues. Une partie de l’exposition a été censurée et la directrice du musée des Beaux-arts de Bichkek, Mira Djangaracheva, a dû démissionner à la suite de ce scandale.

De nombreuses militantes féministes rapportent être suivies, certaines ont même été agressées. Au Tadjikistan, de nombreuses ONG ont dû fermer ces dernières années face à la répression étatique. Les pouvoirs politiques continuent d’exercer un contrôle important sur la société et surveillent avec attention les mouvements de contestation de l’ordre en place.

Néanmoins, la cause progresse et certaines revendications féministes commencent à être prises en compte. Ainsi, en Ouzbékistan, l’ONG locale Sharpa a négocié avec le service de transport de la capitale, Tachkent, afin de lancer une campagne de sensibilisation au harcèlement dans les transports publics le 25 novembre 2021, Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Des messages de prévention ont été imprimés sur les tickets de bus et un bouton d’urgence a été créé.

Vignette : Marche organisée à Bichkek (Kirghizstan), dans le cadre de la campagne d’ONU-Femmes « Orange the World », 16 jours d’action contre les violences faites aux femmes, 12 décembre 2020. Pancarte de gauche : « En finir avec le ‘slut shaming’ et la culpabilisation des victimes » ; Pancarte de droite : « Ne te tais pas ! » (avec l’aimable autorisation de @Bishkekfeminists).

* Vassilia MATTEI est étudiante en M2 de Relations internationales à l’Inalco et souhaite travailler dans le domaine de l’égalité femmes-hommes.

🫠 Lien vers la version anglaise 


🔷️ Le rôle de la femme dans la société de l’Asie centrale sous les Timourides et les Sheybanides
Raziya Mukminova
Translated by Alié Akimova
p. 203-212
Traduit du russe par Alié Akimova
1 I. P. Petrushevskij, Islam v Irane v VII-XV vekah, Leningrad, 1966, p. 177.

1La femme a toujours joué un rôle non négligeable dans la vie politique et économique de la société centre-asiatique à toutes les étapes de son développement. Le travail féminin occupe également une place importante dans l’économie. Pourtant, de nos jours encore et même dans les ouvrages scientifiques, on a tendance à ne présenter la femme musulmane que comme une épouse confinée dans un harem et à sous-estimer sa place dans la vie sociale et privée de l’Orient. En fait, du point de vue juridique, la femme était dans une certaine mesure protégée par les lois islamiques, bien que sa condition sociale fût déterminée par le système économique du pays, que dans les pays musulmans la femme ne disposât pas des mêmes droits que l’homme, et que son destin dépendît souvent du père ou du mari (ce qui était du reste le cas en Occident aussi). Certains critiques ont dénoncé une vision partiale de la condition de la femme musulmane. Par exemple, I. P. Petrushevski écrit : « ...dans les pays musulmans les droits de vie et de propriété des épouses étaient protégés bien plus qu’ils ne le furent jamais en Occident1 ».

2 Majmu’e-ye vasâyeq, ms IO Tachkent, n° 1386, fol. 189a (ou 229a, ancienne foliation).

2L’existence du mahr, sorte d’assurance matérielle de la future épouse, était un des points distinctifs entre la situation juridique des femmes orientales et occidentales. D’après les documents (par ex., celui de Samarcande de 15892) le contrat de mariage stipulait que la famille du fiancé garantirait la situation matérielle de la fiancée.

3Le montant du mahr n’était pas fixe ; il dépendait de la fortune de la famille du fiancé et était fixé d’un commun accord par les deux parties. Il faut bien noter que le mahr se différenciait du kalym par le fait qu’il revenait en propre à la fiancée et non à ses parents, tandis que le kalym était payé par le fiancé aux parents de sa future épouse. Conformément au document détenu par la fiancée, il existait deux types de mahr : l’un était en espèces (naqd), dont la jeune épouse prenait possession lors du mariage ; tandis que l’autre, mis de côté (nasiya), lui servait dans le cas où le mari décédait ou le couple divorçait sans raison valable. Selon la shari‘a, en cas de mort du mari et de partage des biens, on en déduisait le mahr et on le remettait à la veuve ; après quoi seulement on partageait les biens du défunt. Certains chercheurs cependant ne font pas de différence entre les deux concepts de mahr et de kalym.

3 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 81b.

4Evidemment, seule une minorité pouvait payer le mahr sous forme de revenu d’une propriété foncière, d’un verger, d’un dokkân ou de location d’une maison ou autres biens. On en a des exemples, mais il faut noter que les informations sur le mahr rencontrées dans les ouvrages des XVe-XVIe siècles restent rares et ne concernent que des femmes de familles aisées. Dans la plupart des cas, le mahr se composait de vêtements, de bijoux, etc. Par exemple, un des documents mentionne une femme qui mit en gage des boucles d’oreille, dont « chacune pesait trois meṣqâl ». Ces boucles d’oreilles lui ayant été données comme mahr, elle pouvait en disposer à sa guise, sans demander l’autorisation de sa famille. Un arrêté juridique rédigé par le qâżi de Samarcande le 31 juillet 1590 confirme le caractère licite de la mise en gage des bijoux-mahr, que l’on considérait comme le bien personnel de la femme3. Ainsi l’existence du mahr et le droit d’en disposer par l’épouse furent légalisés par la loi musulmane.

5Nos matériaux, bien que peu nombreux, apportent des exemples dont l’analyse nous permet de déterminer dans une certaine mesure le rôle et la place de la femme dans la société centre-asiatique de la fin du XIVe au XVIe siècle.

4 T. Fajziev, Temurij malikalar, Tachkent, 1994. Récemment ont paru des recherches importantes sur la (...)

6Comme en témoignent les sources écrites et les recherches déjà publiées, les femmes occupaient une place assez importante à la cour d’Amir Timour et des Timourides4. Elles participaient aux festivités où l’on invitait des hauts dignitaires, aux réceptions des ambassadeurs des pays étrangers, prenaient une part active aux constructions de madrasa, de mosquées, de mausolées, de khânqâh et d’autres constructions monumentales. Parmi les gens qui constituaient de grandes richesses en vaqf pour tel ou tel établissement, on mentionne des femmes riches dont certaines devenaient gestionnaires (motavalli) de leur vaqf. Par exemple, Habiba-Soltan Begom, une princesse timouride, fille de l’émir Jalal al-Din, fit bâtir à Samarcande le célèbre mausolée ‘Eshrat-khana. En 1464, un document de vaqf (vaqf-nâma) fut rédigé à son nom, selon lequel tous ses biens mobiliers (y compris les esclaves) et immobiliers furent dévolus à l’entretien de ce mausolée, où reposaient les restes de Khavand-Soltan, fille de Soltan-Abu Sa’id. D’après ce document, Habiba-Soltan Begom se nomma elle-même motavalli de son vaqf. Son cas n’est pas isolé.

5 R.G. Mukminova, K istorii agrarnih otnoshenij v Uzbekistane XVI v., po materialam vaqf-name, Tachke (...)

7Au XVIe siècle, c’est Mehr-Soltan Khanom (connue aussi comme Mehraban ou Mehri Khanom), une belle-fille de Mohammad Sheybani Khan, qui se détache parmi les femmes de la société centre-asiatique. Selon un vaqf-nâma établi à son nom, elle fit bâtir au centre de Samarcande une maqbara (« palais de quiétude », tombeau), destiné à devenir son propre mausolée. La maqbara se trouvait tout près de la ṣoffa de Sheybani Khan, où celui-ci fut enterré tout comme son fils et le mari de Mehr-Soltan Khanom, Mohammad Timur Soltan, sur la gauche de celle-ci. De cette façon sa tête pouvait reposer, disait le vaqf-nâma, aux pieds de son « vénéré époux », Mohammad Timur. Ce dernier étant mort en 1514, le mausolée a dû être bâti après cette date. Comme en témoigne le document de vaqf, Mehr-Soltan Khanom fit revêtir la ṣoffa de Sheybani Khan de plaques en marbre. Elle fit également bâtir à Samarcande la madrasa Shomaliya, ainsi qu’un arc reliant cette madrasa à une autre, bâtie à l’époque antérieure, sur l’ordre de Mohammad Sheybani Khan5.

8Mehr-Soltan Khanom appartenait à une lignée importante. Elle était la fille du khan du Dasht-e Qipchaq, Burunduq. Celui-ci, après une guerre désastreuse contre Sheybani Khan (avant la conquête par celui-ci des territoires timourides) et, surtout, après son fiasco à Sayram, décida de s’allier à Mohammad Sheybani Khan en mariant sa fille au fils aîné de ce dernier, Mohammad Timur Soltan. De toutes les épouses de Mohammad Timur, Mehr-Soltan Khanom fut la préférée.

9Après la mort de son époux (1514), elle accumula entre ses mains d’immenses richesses. Plus de 160 parcelles de terre, huit villages et lieux-dits habités, des vergers, des prés, des pâturages d’été, des collines et des terrains situés sur les pentes des montagnes ; et aussi des entreprises commerciales, y compris les timcha (entrepôts et magasins spécialisés), plus de 40 dokkân (boutiques), des presses à papier et des ateliers pour la fabrication des feuilles, des moulins, des dépôts, des maisons avec les communs (ḥowli), des bains. Conformément au vaqf-nâma tous ces biens immobiliers furent donnés par Mehr-Soltan Khanom à deux madrasa à Samarcande, mentionnées ci-dessus. Bien que l’une d’elles eût été bâtie par Mehr-Soltan Khanom après la mort de son beau-père, Mohammad Sheybani Khan, elles entrèrent dans l’histoire comme les deux madrasa de Sheybani-Khan.

10Une clause de ce vaqf-nâma attire particulièrement notre attention : Mehr-Soltan se nomme elle-même motavalli du vaqf qu’elle a constitué et elle garde ce titre toute sa vie. Après sa mort, le motavalli devait être nommé parmi ses descendants de sexe masculin, les femmes ne pouvant le devenir qu’en cas d’absence d’un candidat mâle. Le problème du partage des revenus du vaqf occupait aussi une place particulière, car Mehr-Soltan Khanom devait en toucher un cinquième et effectuer la gestion à vie de tous les revenus. Elle pouvait changer à son gré les dépenses initialement prévues par le vaqf-nâma, ainsi que nommer et remplacer les enseignants (modarres) et le personnel de service des madrasa, réviser leurs salaires, conclure ou résilier les baux. Il est noté dans le document : « Elle gérera à sa guise ces (...) biens de vaqf et pourra dépenser les revenus pour ses propres besoins, ou les donner à qui bon lui semblera ». La femme-motavalli avait ainsi affaire aux hommes – les modarres, les serviteurs des madrasa, les locataires des terres du vaqf, des dokkân et des autres établissements de commerce, les fonctionnaires d’État et autres représentants du sexe masculin.

6 Iz arhiva Sheyhov Džujbari. Materialy po zemel’nim i torgovym otnoshenijam Srednej Azii XVI veka, M (...)

11Le nom de Mehr-Soltan Khanom est aussi mentionné dans une autre source, un document des cheikhs Juybari daté de 1558, où elle figure, tout comme dans le Bâbur-nâma, sous le nom de Mehraban Khanom. Ce document, rédigé en rapport avec la vente d’une propriété foncière à Khwaja Mohammad Eslam Juybari, dit : « (...) cette propriété est limitée sur un côté par les terres du village de Gubdin, qui est un vaqf (...) légué par feue (...) Mehraban Khanom6 » – d’où on peut déduire que Mehr-Soltan Khanom mourut avant 1558.

7 [Note de la rédaction : voir la traduction française de Bâbor-nâma par J.-L. Bacqué-Grammont, Le Li (...)

12Un autre fait significatif atteste que Mehr-Soltan Khanom jouissait d’un rang élevé parmi les membres de la dynastie régnante : Babour cite son nom à côté de ceux du grand souverain sheybanide, Kuchkunji Khan (r. 1510-1530), et de son fils, Abu Sa’id Soltan (r. 1530-1533). Selon le Bâbur-nâma en effet, en 935/1528-29 Babour reçut à Agra les ambassadeurs de l’Iran, ceux des principautés indiennes et ceux des sultans « ouzbeks », et donna une fête en leur honneur. Parmi les ambassadeurs du khan sheybanide et des sultans ouzbeks, Babour mentionne Mehraban Khanom et son fils Pulat (Bulat, Fulat) Soltan. Pour
les remercier d’être venus, Babour leur fit remettre des cadeaux et les fit revêtir de chakmân ornés de boutons et de khel’at en soie. On leur fit présent également d’une somme d’argent « correspondant à leur statut7 ». Nous voyons donc que, dans des cas particuliers, la femme musulmane pouvait occuper un poste important.

8 Ẓahir al-Din Muḥammad Babur, Bâbur-nâma (Vaqây’i), ed. Eiji Mano, Kyoto, 1995, p. 37 (5). Cité d’ap (...)9 [Note de la rédaction : voir la traduction de Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, p. 45a].

13La grand-mère maternelle de Babour aussi, Esen-Dowlat Begom, épouse du gouverneur de Tachkent Yunus Khan, participa activement à la vie politique et économique de son pays à la fin du XVe siècle. Elle continua même après le décès de son époux et, comme en témoigne Babour lui-même : « Peu de femmes ont jamais égalé ma grand-mère, Esen-Dowlat Begim, pour ce qui est des avis et des conseils. Très intelligente et avisée, la plupart des affaires de l’État se réglèrent d’après ses conseils8 ». Une autre information concernant Esen-Dowlat Begom est d’un intérêt certain : conformément à la tradition, elle fut élevée aux côtés de son mari, Yunus Khan, sur un tapis en feutre blanc, ce qui signifie qu’elle fut admise au rang de khan9.

10 Mirza Muhammad Hajdar, Ta’rih-i Rashidi, trad. A. Urunbaev, R.P. Džalilova et L.M. Epifanova, Tachk (...)

14Esen-Dowlat Begom était une femme courageuse et résolue. Mirza Mohammad Heydar raconte qu’un certain Sheykh Jamal Khar, un émir de Soltan-Sa’id, donna Esen-Dowlat Begom, qui était alors seule, à « l’un de ses hommes qu’il respectait. Celle-ci, à cette nouvelle, n’exprima aucune objection et donna même son accord. L’homme, Khwaja Kalan, apprit avec joie l’accord de la Begom et vint chez elle le soir. Il laissa ses gens de service à l’extérieur et entra dans la maison. Aidée de ses servantes, la Begom fit fermer les portes et attaquer Khwaja Kalan, qui fut tué par les femmes à coups de couteau. Le lendemain matin, elles jetèrent son corps hors de la maison. Lorsque les gens virent le cadavre ils en informèrent Sheykh Jamal Khar, qui exigea des explications. La Begom dit : "Je suis une épouse de Soltan-Yunus Khan, mais Sheykh Jamal m’a donné en cadeau à un autre homme. Ce n’est pas licite selon la shari‘a. Je l’ai tué afin que Sheykh Jamal Khar me tue aussi". Alors Sheykh Jamal loua la Begom avec mille louanges et remerciements, lui exprima sa considération et la renvoya chez le khan10 ».

11 Le nom de Moqabbela (pour Moqâbela ?) Khanom est mentionné dans O. Ekaev, Turkmenistan i Turkmeny v (...)

15La princesse chaghataï de Moghul Khanom, une des femmes de Mohammad Sheybani Khan et fille de Soltan-Mahmud Khan, jouissait aussi d’une grande influence. Sheybani Khan l’épousa en 1503 après la conquête de Tachkent. Les sources écrites l’appellent ‘A’yisha-Soltan Khanom, Moghul Khanom ou Moqabbela ( ?) Khanom11.

16En 1510, au cours de la guerre contre Shah Esma’il Ier, souverain de l’Iran, les troupes de Sheybani Khan se réfugièrent à Marv en attendant les renforts. Sheybani Khan fit appel à son neveu ‘Obeydallah Khan et son fils Mohammad Timur Soltan qui se trouvaient dans le Mavarannahr. Ayant pris Astarabad, Mashhad et d’autres villes, le Chah assiégea Marv, sans toutefois réussir à la prendre. Il feignit alors de battre en retraite pour tromper la vigilance de son adversaire et lui expédia une lettre disant que, puisque Sheybani Khan était un lâche qui se cachait derrière les murs de sa forteresse, Shah Esma’il partait se battre contre le sultan ottoman.

12 ‘Âlam ârâ-ye Ṣafavi, éd. Yâdallâh Shokri, Téhéran, 1350 Sh/1971, p. 312-315 ; Ḥasan Rumlu, Aḥsan al (...)

17Les partisans de Sheybani Khan se divisèrent en deux camps. Certains émirs lui conseillaient de regagner le Mavarannahr, de réunir ses troupes et d’attaquer l’armée iranienne au printemps. Les autres pensaient qu’il fallait attendre l’arrivée de ‘Obeydallah Khan et Mohammad Timur Soltan. La femme du khan ouzbek, Moghul Khanom, reprocha à son mari de refuser la bataille alors que Shah Esma’il était venu à Marv, après avoir fait un long chemin, pour répondre aux lettres de Sheybani Khan qui l’appelaient au combat. D’après l’auteur du ‘Âlam-ârâ-ye Ṣafavi elle aurait dit : « Si vous ne voulez pas combattre, je me battrai moi-même contre Shah Esma’il ». Comme en témoignent plusieurs auteurs, Sheybani Khan se lança à la poursuite de l’armée du Chah, tomba dans le piège et fut tué avec son entourage12.

13 On trouve des exemples similaires en Iran safavide au XVIe siècle, voir Szuppe, « La participation (...)

18Cet épisode révèle le rôle important que l’une des épouses de Sheybani Khan jouait à la cour, et témoigne également de la position des femmes de la haute noblesse à la cour du khan. Il peut paraître invraisemblable que Moghul Khanom ait déclaré qu’elle combattrait contre le Chah d’Iran si son mari ne le faisait pas ; cela montre néanmoins que les épouses des souverains non seulement les suivaient pendant les campagnes militaires, mais pouvaient parfois influer sur les décisions militaires13. La participation de Moghul Khanom à la réunion du khan et de ses émirs où elle pouvait exprimer son opinion témoigne de la part active qu’elle prenait aux décisions politiques, et que la femme d’un khan ouzbek ne menait pas du tout la vie de recluse, dont on fait une caractéristique des femmes orientales de cette époque.

14 Mirza Muhammad Hajdar, p. 51.

19Les sources évoquent aussi la participation des femmes à la défense d’une ville. Selon Mirza Mohammad Heydar, Burunj-Oghlan, le fils aîné d’un célèbre khan du Dasht-e Qipchaq, Abu’l-Khayr (1428-1468), profita de l’absence de Yunus Khan, dont nous avons parlé précédemment, parti à la chasse, pour attaquer son campement. N’ayant pas rencontré de résistance, Burunj-Oghlan pilla les habitants. Il était en train de compter le butin, lorsque les femmes se jetèrent sur ses soldats qui s’étaient installés dans leurs maisons, les battirent et les firent prisonniers. Un proche de Burunj-Oghlan fut aussi capturé, avec le cheval de ce dernier, ce qui empêcha la fuite de Burunj qui fut également saisi par les femmes. Lorsque Yunus Khan, qui, à cette nouvelle, s’était empressé de rentrer, arriva au camp il ne lui resta qu’à faire justice aux ennemis emprisonnés. Il fit décapiter Burunj-Oghlan dont la tête fut piquée sur une lance14.

15 Voir, par exemple, Miniatjury k proizvedenijam Amira Hosrava Dehlavi, Tachkent, 1983, fig. 19.

20Des documents laconiques, mais précieux, nous donnent une idée sur l’instruction des fillettes et adolescentes dans les familles riches. Il existait des écoles spéciales destinées à l’instruction des jeunes filles, ce que reflète la miniature de la fin du XVe et du début du XVIe siècle : dans la ḥojra au-dessus de la classe où étudient les garçons, il y a une fillette avec un livre sur un support et un cahier à la main ; une autre miniature représente un groupe de filles dirigé par une maîtresse15. D’autres montrent des jeunes femmes ou jeunes filles jouant au polo (chowghân). Dans les familles riches on pratiquait aussi l’enseignement à domicile en faisant venir des précepteurs qui s’occupaient de l’instruction des fillettes. Par exemple, Khwaja Mohammad Darzi était le précepteur de la fille du souverain du Ferghana, ‘Omar Sheykh. Golbadan Begom, fille de Babour et première femme historiographe de l’Orient, auteur du Homâyun-nâma, est un exemple du haut niveau d’instruction des femmes musulmanes dans l’Orient médiéval.

16 Voir R. G. Mukminova, « Craftsmen and Guild Life in Samarqand », dans L. Golombek et M. Subtelny (e (...)17 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 118a-122b.

21Les sources documentaires et, en particulier, le recueil de documents Majmu’e-ye vasâyeq, évoquent les occupations des simples citadines. Par exemple, les actes juridiques concernant la formation d’apprentis (shâgerd) par les maîtres artisans présentent un intérêt considérable16. Sur vingt-cinq accords écrits faisant partie de ce recueil, onze ont été conclus avec la participation des mères des garçons destinés à l’apprentissage ; il est alors dit qu’au moment de la conclusion de l’accord, le garçon était à la charge de sa mère, ce qui signifie qu’il n’avait pas de père. Le fait que c’étaient les mères qui s’occupaient de la formation professionnelle de leurs fils est très significatif. Elles devaient amener leurs fils au qâżi-khâna pour conclure un accord officiel avec le maître-artisan17.

18 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 75a.

22Le manuscrit du Majmu’e-ye vasâyeq contient aussi des documents où les femmes sont représentées comme parties prenantes à la vie sociale et familiale. Selon certains documents juridiques, elles pouvaient régler les problèmes de la pension alimentaire de l’enfant ou de la conduite indigne d’un membre de famille. Certaines participaient aux opérations commerciales et, partiellement, au processus de production. D’autres fabriquaient des objets à la maison, se partageant ainsi entre l’artisanat, le ménage et l’éducation des enfants. Le plus souvent, les femmes traitaient les matières premières ou effectuaient une des opérations liées à la fabrication de l’objet artisanal. Mais la femme faisait parfois tout le travail du début jusqu’à la fin. Dans ce cas, on pouvait ajouter à son nom celui de sa profession. Sa’adat-Soltan Muyina-duz, fille de ‘Abdallah, qui vécut à la fin du XVIe siècle à Samarcande, pourrait faire partie de ces femmes, maîtres-artisans18. Son nom, muyina-duz, suggère qu’elle s’occupait de pelleterie et fabriquait des vêtements en fourrure.

23Certaines sources brossent un tableau des conditions de vie difficiles et de la servitude des femmes du milieu des artisans pauvres. Un document de reconnaissance de dette, fait à Samarcande et attesté par un sceau du qâżi le 13 octobre 1589, oblige un artisan chitgar (imprimeur sur tissu) à suivre les ordres de son créancier, sans quoi, affirme la décision du qâżi, il devra divorcer de sa femme ! Cet exemple montre que la société musulmane pouvait parfaitement ignorer l’opinion et les souhaits de la femme, à la merci du créancier de son mari. La question de son avenir était apparemment réglée sans aucune participation de sa part.

24Il y avait des femmes qui travaillaient dans les bains contre rémunération en argent, car les bains privés appartenant aux riches citadins rapportaient de gros revenus. Il existait des bains royaux, des bains publics de la ville réservés aux femmes des jours fixes de la semaine, des bains pour les fiancées. L’un de ces derniers se trouvait à Boukhara. Le bain de la fiancée au ḥammâm, pendant lequel on lui lavait les cheveux en les tressant en petites nattes, faisait partie de la cérémonie du mariage. Ce rite se déroulait habituellement à la maison ou bien au ḥammâm public ordinaire mais, comme en témoigne un document de Boukhara, les grandes villes possédaient des bains spéciaux pour les fiancées avec un personnel particulier.

25Les sages-femmes se transmettaient leur savoir de génération en génération. Certaines citadines qui avaient besoin d’argent gagnaient leur vie comme pleureuses et en lavant les défuntes.

19 [Zeyn al-Din Maḥmud Vâṣefi], Zejn od-din Mahmud Vasifi, Badâye’ al-vaqâye’, éd. A.N. Boldyrev, Mosc (...)

26Des chanteuses et des danseuses aussi exerçaient leur métier contre une rémunération. En 1512, la chanteuse Chakari Changi quitta le Khorassan pour le Mavarannahr avec une caravane qui comptait 500 personnes. Zeyn al-Din Vasefi, contraint de quitter Hérat à la suite de la persécution menée par Shah Esma’il contre les partisans du sunnisme, en faisait partie19.

27Ces mentions de musiciennes, chanteuses, danseuses, pleureuses, baigneuses et autres prouvent que les femmes n’étaient nullement recluses dans la société médiévale centre-asiatique. Les sources écrites semblent ainsi suggérer que, malgré les limitations sociales imposées par l’islam, les femmes, et surtout celles qui appartenaient à l’élite, jouaient parfois un rôle important dans la vie de l’État.

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Notes

1 I. P. Petrushevskij, Islam v Irane v VII-XV vekah, Leningrad, 1966, p. 177.

2 Majmu’e-ye vasâyeq, ms IO Tachkent, n° 1386, fol. 189a (ou 229a, ancienne foliation).

3 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 81b.

4 T. Fajziev, Temurij malikalar, Tachkent, 1994. Récemment ont paru des recherches importantes sur la question de la femme dans le monde turco-iranien à différentes périodes de l’époque islamique, sa participation à la vie sociale, politique, aux actions militaires. Voir, entre autres, Bahriye Uchok, Ženshchiny-pravitel’nicy v musulmanskih gosudarstvah, trad. Z.M. Bunjatov, Moscou, 1982 ; W. Walther, Women in Islam, from Medieval to Modem Times, introd. Guity Nashat, Princeton – New York, 1993 (édition mise à jour) ; L. Peirce, The Imperial Harem. Women and Sovereignty in the Ottoman Empire, Oxford University Press, Oxford, 1993 ; M. Szuppe, « La participation des femmes de la famille royale à l’exercice du pouvoir en Iran safavide au XVIe siècle », parties 1 et 2, Studia Iranica 23/2 (1994), p. 211-258, et Studia Iranica 24/1 (1995), p. 61-122.

5 R.G. Mukminova, K istorii agrarnih otnoshenij v Uzbekistane XVI v., po materialam vaqf-name, Tachkent, 1966, p. 21.

6 Iz arhiva Sheyhov Džujbari. Materialy po zemel’nim i torgovym otnoshenijam Srednej Azii XVI veka, Moscou-Leningrad, 1938, doc. 379, p. 473.

7 [Note de la rédaction : voir la traduction française de Bâbor-nâma par J.-L. Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, Paris, Imprimerie Nationale, 1985, p. 320a.]

8 Ẓahir al-Din Muḥammad Babur, Bâbur-nâma (Vaqây’i), ed. Eiji Mano, Kyoto, 1995, p. 37 (5). Cité d’après la traduction de Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, p. 55b.

9 [Note de la rédaction : voir la traduction de Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, p. 45a].

10 Mirza Muhammad Hajdar, Ta’rih-i Rashidi, trad. A. Urunbaev, R.P. Džalilova et L.M. Epifanova, Tachkent, 1996, p. 118-119.

11 Le nom de Moqabbela (pour Moqâbela ?) Khanom est mentionné dans O. Ekaev, Turkmenistan i Turkmeny v konce XV-pervoj polovine XVI v., Achgabad, 1981, p. 49.

12 ‘Âlam ârâ-ye Ṣafavi, éd. Yâdallâh Shokri, Téhéran, 1350 Sh/1971, p. 312-315 ; Ḥasan Rumlu, Aḥsan al-tavârikh, éd. C. Seddon, Baroda, 1931, vol. I, p. 119 ; Mirza Muhammad Hajdar, p. 196, 236 ; Ekaev, Turkmenistan i Turkmeny, p. 49-50.

13 On trouve des exemples similaires en Iran safavide au XVIe siècle, voir Szuppe, « La participation des femmes », II, p. 63-66, 101.

14 Mirza Muhammad Hajdar, p. 51.

15 Voir, par exemple, Miniatjury k proizvedenijam Amira Hosrava Dehlavi, Tachkent, 1983, fig. 19.

16 Voir R. G. Mukminova, « Craftsmen and Guild Life in Samarqand », dans L. Golombek et M. Subtelny (ed), Timurid Art and Culture : Iran and Central Asia in the Fifteenth Century, Leiden-New York-Cologne, E.J. Brill, 1992, p. 29-35.

17 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 118a-122b.

18 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 75a.

19 [Zeyn al-Din Maḥmud Vâṣefi], Zejn od-din Mahmud Vasifi, Badâye’ al-vaqâye’, éd. A.N. Boldyrev, Moscou, 1961 (2e édition), p. 18 et suiv.

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ReferencesBibliographical reference

Raziya Mukminova, “Le rôle de la femme dans la société de l’Asie centrale sous les Timourides et les Sheybanides”, Cahiers d’Asie centrale, 3/4 | 1997, 203-212.

Electronic reference

Raziya Mukminova, “Le rôle de la femme dans la société de l’Asie centrale sous les Timourides et les Sheybanides”, Cahiers d’Asie centrale [Online], 3/4 | 1997, Online since 03 January 2011, connection on 13 November 2024. URL: http://journals.openedition.org/asiecentrale/488

About the authorRaziya Mukminova

Institut d’Histoire, Académie des Sciences de l’Ouzbékistan, Tachkent, Ouzbékistan

By this author

Les routes caravanières entre villes de l’Inde et de l’Asie centrale : déplacements des artisans et circulation des articles artisanaux [Full text]

Published in Cahiers d’Asie centrale, 1/2 | 1996

TranslatorAlié Akimova

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Des experts en matière de droits humains et d’égalité des genres ont publié en novembre dernier une version actualisée de l’Index de la paix et la sécurité des femmes, traitant de la situation des femmes dans 177 pays. Les républiques d’Asie centrale se situent à peu près au milieu du classement : le Turkménistan domine le classement régional, devançant nettement ses voisins. Le média Fergana présente des doutes quant aux conclusions des analystes internationaux.
Source : Société et Culture


🔷️Droits des femmes en Asie centrale : un état des lieux toujours inquiétant
DÉCRYPTAGE. Lors de la journée internationale des droits de la femme, plusieurs manifestations ont eu lieu dans les grandes villes d’Asie centrale, mobilisant des militants luttant pour de meilleures conditions pour les femmes. Les pays centrasiatiques ont encore beaucoup à faire pour l’égalité hommes-femmes. La société dominée par une vision patriarcale ne laisse pas les femmes jouir des mêmes droits et opportunités que les hommes. Les violences domestiques et les féminicides sont toujours des problèmes qui persistent notamment à cause de l’inaction partielle des gouvernements. Décryptage d'un droit des femmes toujours en suspens.

🔷️Féminisme en Asie centrale : de plus en plus de voix s’élèvent
Source : Posted on31/01/2022AuthorVassilia MATTEI*Culture, Société

En 2018, Zere Asylbek, militante féministe et chanteuse de 19 ans, a suscité une vague d’indignation au Kirghizstan après la sortie du titre Kyz (Fille) qui encourageait les femmes à vivre librement. Par son clip volontairement provocateur, elle souhaitait susciter un débat de société qui s’est retourné contre elle – et sa tenue –, lui valant même des menaces de mort.

Marche organisée à Bichkek (Kirghizstan), dans le cadre de la campagne d’ONU-Femmes « Orange the World », 16 jours d’action contre les violences faites aux femmes, 12 décembre 2020. Pancarte de gauche : « En finir avec le ‘slut shaming’ et la culpabilisation des victimes » ; Pancarte de droite : « Ne te tais pas ! » (avec l’aimable autorisation de @Bishkekfeminists).En 2021, Zere Asylbek, devenue un symbole de l’essor du féminisme centre-asiatique, a sorti plusieurs titres engagés, dont un dénonçant les violences conjugales et un autre s’opposant aux injonctions faites aux filles. Plus largement, depuis quelques années, en Ouzbékistan comme au Kazakhstan, au Kirghizstan et au Tadjikistan, les femmes se mobilisent pour faire entendre leur voix en descendant dans la rue et en multipliant les actions sur les réseaux sociaux. Toujours plus nombreuses, elles célèbrent les dates phares de l’agenda féministe, dénoncent les violences faites aux femmes ou lancent des projets en faveur de l’égalité femmes-hommes.