Nora ANSELL-SALLES

jeudi 5 octobre 2023

C'est à lire 📚 Patient partenaire, patient expert de l'accompagnement à l'autonomie de Thérèse Psiuk



"Patient partenaire, patient expert" 📖

De l'accompagnement 
Accompagner le patient et ses proches vers une plus grande autonomie.

Accompagner le patient et ses proches vers une plus grande autonomie
Le patient expert est souvent évoqué pour qualifier les patients atteints de maladies chroniques qui, très souvent, suivent une formation en éducation thérapeutique. Les auteurs souhaitent démontrer que ce concept peut être étendu à tous les patients, pour en faire des patients partenaires de leur guérison, au cœur de leur processus de soin. Expert inné de sa santé, le patient invite autour de son parcours de prise en charge de multiples acteurs, soignants mais également accompagnateurs et aidants.

Ce livre a pour vocation d’élargir le champ de vision des professionnels de santé, en considérant le patient expert comme une entité active, à densifier par son rapport au soin, au soignant et à tout argument qui lui permettra une meilleure compréhension de son mal et des décisions qui seront prises.

A travers de nombreux témoignages et une enquête fournie, les auteurs démontrent que des patients et des proches aidants bien accompagnés par les équipes de professionnels de santé peuvent devenir autonomes dans leur expertise. 

🔎Zoom sur l'auteure
Thérèse Psiuk est experte à l’ANAP (agence nationale pour l’aide à la performance) dans le groupe hôpital numérique depuis le 29 juin 2015, membre du comité de pilotage d’un master 1 et 2 à l’université de Lille « Coordination des trajectoires de soins ». Elle est également membre du comité de pilotage du DU « Soins en gérontologie » (Lille) et intervenante sur le raisonnement clinique et les outils « Parcours de soins, plans de soins types, chemins cliniques » et la pédagogie des adultes.

mercredi 4 octobre 2023

C'est à lire 📚 : "Le commando vert" de Raphael Soudain aux éditions du Panthéon

#vendrediLecture📖



🗓 Sortie le 10 octobre 2023

Le commando vert
Le village d'Oroupas au cœur de la crise


✒️ Ce premier roman de Raphael Soudain, dépeint une biodiversité qui se confronte à la corruption et à la moralité. 

Passionnant,  ce livre a toute sa place dans votre sac pour vous distraire durant les trajets dans les transports. Attention de ne pas rater la station... 

Nora ANSELL-SALLES 


L'avis de l'éditeur :

Un commando de chasseurs de primes se plonge dans un dilemme sombre et palpitant.


RÉSUMÉ :
Pour pallier l'arrivée d'une crise économique due à la pénurie de charbon, l'État corrompu de Foudor vend ses réserves naturelles aux enchères et refuse de payer le commando jouant les chasseurs de primes. Ses membres mis en difficulté se voient donc contraints d'accepter un sombre contrat visant à éliminer la tribu vivant dans l'une des réserves... Le commando basculera-t-il du côté obscur de la morale ?

🔎Zoom sur l'auteur :​​​​​

Raphael Soudain concilie avec ce premier roman deux de ses passions : la biodiversité avec les enjeux que sa protection soulève et la littérature, depuis les mangas jusqu’aux essais géopolitiques.


mardi 3 octobre 2023

Taisez-vous Elkabbach

          Cliptiktok🎬

Disparition  aujourd'hui, de cette grande plume du journalisme qu'était 
Jean-Pierre Elkabbach à  l'âge  de  86 ans.


Bravo l'Institut mutualiste Montsouris

Le magazine américain Newsweek vient de publier le classement des meilleurs hôpitaux du monde et cette année encore, l’IMM figure dans le classement !

Bravo aux équipes de cardiologie, de chirurgie cardiaque et d’oncologie qui, comme les années précédentes, sont classées parmi les meilleurs services du monde, ainsi qu’à l’ensemble des équipes pour cette belle récompense qui salue le travail accompli au service des patients de l'institut mutualiste Montsouris!

lundi 2 octobre 2023

La foundation Royal Canin fait le bilan de son programme de dépistage du cancer du sein par les chiens, en partenariat avec l'Institut Curie



Invitation Média
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Octobre Rose : la foundation Royal Canin fait le bilan de son programme de dépistage du cancer du sein par les chiens, en partenariat avec l’institut Curie.
 

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­ ­Vendredi 6 octobre 2023, de 9H à 12H

À l'Atelier Royal Canin, 142 Boulevard Saint-Germain, Paris 6ème.

À l’occasion d’Octobre Rose, la foundation Royal Canin, en partenariat avec l’institut Curie, a le plaisir de vous convier à un évènement autour de ses programmes K-DOG, visant à terme à développer de nouvelles méthodes de dépistage du cancer du sein.


Les journalistes, accompagnés s’ils le souhaitent de leurs animaux de compagnie, seront accueillis autour d’un petit-déjeuner de bienvenue à partir de 9h. 


À 9h20, une conférence sera proposée pour détailler l’avancée du projet K-DOG et présenter le projet M-DOG, animée par plusieurs intervenants : 

 
Isabelle Fromantin, infirmière spécialisée dans la prise en charge des plaies tumorales du sein à l’institut Curie, initiatrice des projets K-DOG ;
Anne-Sophie Thomas, manager de la fondation Royal Canin ;
Ludivine Mercier, Directrice de la marque et expérience consommateur Royal Canin France ;
Snoopy, chien de médiation de l’institut Curie.

 Les journalistes pourront également découvrir une exposition revenant en image sur la chronologie du projet K-DOG. Des échanges libres avec les intervenants sont prévus.

 
Lancé en 2016, le projet K-DOG consiste à former des chiens au dépistage des cancers du sein grâce à leur odorat. Alternative douce et non-invasive pour les patientes, cette nouvelle méthode de dépistage offre également l’avantage d’être peu coûteuse. L’initiative du projet K-DOG, porté par l’institut Curie en France et la Fondation Royal Canin, a vocation à perfectionner ses protocoles et l’entraînement de ses chiens renifleurs afin de transmettre son savoir-faire à travers le monde, et de permettre à terme le dépistage de plusieurs maladies (autres types de cancers, malaria, diabète, Parkinson, etc.). 

 
L’initiative M-DOG sera également mise à l’honneur à cette occasion. Il s’agit d’un projet innovant de médiation canine destiné à accompagner les soignants et les patients traités à l’Institut Curie. Arrivé en janvier dernier dans l'hôpital parisien de l’institut Curie, le chien Snoopy joue le rôle de médiateur auprès des patients et des soignants. Il s’agit de la toute première fois en France qu’un hôpital recrute un chien, à temps plein, dans une unité de soins.


 

🔴 Le nombre de places étant limité, l’accréditation est obligatoire. 

POUR VOUS ACCRÉDITER : 

Camille Bourgeois - camille.bourgeois@chefcab.fr - 06 30 52 89 79



À propos de la Foundation Royal Canin

Créée en décembre 2020, la Foundation Royal Canin est une organisation à but non lucratif dédiée au soutien de projets soutenant le rôle positif des animaux de compagnie dans la société. La Foundation Royal Canin a investi trois domaines d’intervention dans lesquelles les chats et les chiens contribuent à améliorer la santé et le bien-être de l'homme :

La santé et le bien-être des chiens de travail
Les animaux de compagnie au service de la santé médicale
Les animaux de compagnie au service de la santé mentale humaine
La Foundation Royal Canin vise à impacter sur le long terme la société et la santé humaine. Les projets susceptibles d'être soutenus couvrent des domaines cruciaux tels que la détection des maladies, la formation de chiens d'assistance ou le soutien aux animaux de compagnie thérapeutiques, dans tous les pays du monde. Chaque année, les projets sont soumis et votés par les plus de 8 000 associés Royal Canin, et dix à quinze projets sont sélectionnés pour bénéficier d'un soutien financier. Pour en savoir plus sur la Royal Canin Foundation, visitez le site www.royalcaninfoundation.org.


 

À propos de l'Institut Curie

L’Institut Curie, 1er centre français de lutte contre le cancer, associe un centre de recherche de renommée internationale et un ensemble hospitalier de pointe qui prend en charge tous les cancers y compris les plus rares. Fondé en 1909 par Marie Curie, l’Institut Curie rassemble sur 3 sites (Paris, Saint-Cloud et Orsay) plus de 3 700 chercheurs, médecins et soignants autour de ses 3 missions : soins, recherche et enseignement. Fondation reconnue d’utilité publique habilitée à recevoir des dons et des legs, l’Institut Curie peut, grâce au soutien de ses donateurs, accélérer les découvertes et ainsi améliorer les traitements et la qualité de vie des malades. Pour en savoir plus : curie.fr

Contacts presse : 
Catherine Goupillon-Senghor - catherine.goupillon-senghor@curie.fr – 06 13 91 63 63 

Elsa Champion – elsa.champion@curie.fr – 07 64 43 09 28

dimanche 1 octobre 2023

🟥 Interview "à coeur ouvert" avec le grand reporter Alain Hamon

         Clip tiktok🎬

AVANT PROPOS 

Journaliste français spécialiste des affaires policières et judiciaires, 

Alain Hamon, est né le 3 février 1951 au Havre.

Il débute sa carrière en 1969 comme correspondant de presse dans l'Oise, pour Le Progrès de l’Oise, puis l'AFP, Le Figaro et RTL.

En 1973, il intègre la rédaction de RTL. Reporter, il va couvrir durant 22 ans les faits divers les plus retentissants et, comme chroniqueur judiciaire, les procès les plus importants. 
Devenu en 1981, grand reporter pour la radio de la rue Bayard, il va aussi intervenir à l'international (guerres au Tchad en 82 et 83, au Liban à la même époque, aux Malouines, à Sarajevo, dans le golfe, coup d'État en Roumanie, tremblements de terre en Algérie, en Arménie, en Iran...), les boat-people, le procès d'Idi Amin Dada.

En 1993, il crée sa propre agence de presse : CREDO, installée 30, rue des Acacias Paris XVIIe arrondissement, dans les anciens locaux des célèbres studios Harcourt. 

Dans les années 2000, il collabore à plusieurs magazines télévisés d'enquête (Zone Interdite, Le Droit de savoir, Envoyé Spécial).

Il intervient régulièrement aujourd'hui pour le magazine "Au bout de l'enquête, la fin du crimes parfait ?" de France 2.

Auteur de nombreux ouvrages sur les crimes et faits divers, il prépare actuellement son 1er polar...



Bonjour Alain Hamon, 
vous n'avez pas votre pareil, pour commenter et décrypter les grandes affaires policières.

Les férus de faits divers criminels vous connaissent bien, pour suivre depuis des années vos reportages, chroniques et analyses des grandes affaires judiciaires. 

Ils sont nombreux à dévorer vos livres. 

L'article de "Mine d'Infos" consacré à votre livre "Bonjour on vient pour l'affaire" a fait un tabac!

a fait plaisir aux abonnés des pages
dédiées aux habitants et commerçants du 17ème, qui espèrent votre retour dans le quartier...

Bref, vous manquez à vos amis parisiens, et aux habitués de votre ancien quartier [depuis votre départ pour la Corse] qui espèrent vous recroiser bientôt rue des Acacias...

Pour autant l'homme public est beaucoup plus connu que l'homme privé...

👉 Si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Ayant rangé mon égo depuis longtemps au magasin des accessoires, j'ai pris pour habitude d'expliquer qu'après avoir été grand reporter, je suis devenu (l'âge aidant) "gros" reporter. Mais depuis, je surveille ma ligne. Peut être parce que depuis juillet j'ai à mes côtés  "quelqu'une" qui compte beaucoup pour moi... À part ça, je suis le pur produit de la presse à l'ancienne, passé par toutes les petites portes, ayant débuté "sur le tas", propulsé à RTL grâce à un grand reporter génial des années 80, Claude Fouchier. Le reste, c'est énormément de travail et beaucoup de chance...

👉 Quand avez-vous décidé de devenir journaliste ?

Dès l'école primaire. Au Havre, quand j'étais au lycée, mon père me laissait lire ses journaux préférés : France Soir, Le Parisien Libéré, l'Aurore, Paris Jour, le quotidien communiste local : Le Havre Libre... Et aussi le Canard Enchaîné et l'Os à moelle de Pierre Dac. Assidu aux cours de Français, d'Histoire-géo, de langues, je profitais de ceux de mathématiques que j'exécrais pour faire mes revues de presse. Ce serait reporter et rien d'autre. Au travers des reportages et des enquêtes je faisais la connaissance de journalistes qui devenaient mes idoles, mes modèles... et bientôt mes confrères... Car ma force sera de commencer très jeune, comme CLP (correspondant local de presse), pour Le Progrès de l’Oise, un bi-hebdo d'infos départementales de Compiègne. Ce fut le 1er coup de chance. Du Havre, je rejoignais ma mère qui tenait un café-restaurant dans un bourg voisin. Arrivé par le dernier train, plus de taxi. Une femme en 4L m'emmène jusqu'au bout des 15 km que j'avais à parcourir : c'est la rédactrice en chef du Progrès. informée de ma passion, en 20 minutes de route, elle me recrute comme CLP sur l'arrondissement de Senlis. Nous sommes en 68, je viens de poser le bout d'un pied dans le journalisme. Ensuite, c'est beaucoup de chance. Sur mon secteur vont se succéder d'énormes affaires criminelles : le tueur de l'ombre (à Nogent sur Oise); Le mage de Compiègne (qui laissait les gens sans soins en leur conseillant de prier); l'affaire du gendarme Lamarre. Chance et...culot ! Ainsi vais-je proposer mes services à l'AFP où le chef du reportage m'engage par téléphone, avant de me recommander à son homologue du Figaro. Je deviens correspondant pour les deux rédactions. Enhardi, je déborde de mon secteur et je vais couvrir le rapt de la petite
Sophie Duguet près de Soissons. N'ayant pas l'âge d'avoir le permis, je couvre les affaires en scooter. Et en 1971, j'ajoute RTL à mon portefeuille de correspondances. En juin 93, j'intègre le 22 rue Bayard. Coïncidence, destinée : quand j'étais gosse, à la maison au Havre, nous n'écoutions QUE Radio Luxembourg (l'ancêtre de RTL); et en primaire, pour une piécette de théâtre de fin d'année, je suis désigné pour jouer... un reporter radio (!).


👉 Pourquoi les faits divers ?

Pour plusieurs raisons objectives : d'abord parce qu'en presse locale, pour laquelle vous couvrez d'abord la vie de la cité, quand un fait divers vous tombe dessus, vous allez pouvoir tenir vos lecteurs en haleine, parfois plusieurs jours de suite; ensuite grâce à cela, vous allez pouvoir exprimer votre goût de la narration, de l'écriture, du détail, et aussi de l'investigation.
Ensuite, parce que, comme je l'ai déjà exprimé, j'en ai eu beaucoup en peu de temps sur mon secteur d'activités dans l'Oise. De plus, à mes yeux, il n'y a pas de petit ou de gros fait divers, de petites ou de grosses histoires : il y a ce qui est intéressant et ce qui ne l'est pas.
Et puis, s'il fallait ajouter une raison subjective à mon goût pour le fait divers, je dirais que lorsque lycéen je dévorais les quotidiens, leurs pages en étaient pleines. J'ai donc très tôt baigné dedans...


👉 Vous êtes un fin limier... vous auriez pu être flic ?

Sûrement pas ! D'abord parce qu'il fallait passer un concours, pas pour être simple correspondant de presse... Ensuite, atavisme paternel peut-être - le père de mon père, et ce dernier étaient des sortes d'anars, fort heureusement pas dangereux - , qui m'ont léguer une forte allergie pour l'ordre établi et tous ceux qui le représentent. Je précise : dans la limite du raisonnable, bien entendu. Mais l'uniforme ne m'a jamais attiré. C'est peut être pour ça que je préfère les gens de police judiciaire aux gendarmes, par exemple. Et ce recul m'a aussi permis de me méfier parfois de la justice qui - parfois - dysfonctionne au détriment du citoyen... Tout ceci ne m'ayant pas empêché - au fil du temps - de me faire quelques très bons amis parmi les flics, les magistrats et les avocats. Et je me dis que, si ceux-là m'apprécient, tout en me traitant parfois professionnellement d'emmerdeur, c'est que je dois pas être complètement à côté de la plaque...


👉 D'où vous vient ce talent de conteur ?

De l'écriture, venu très jeune. Puis celui de le porter à la radio. Car, il faut le dire et le savoir : la radio ça s'écrit, même si l'écriture radio est différente de celle réservée à la presse écrite; peut-être aussi - en radio - la fréquentation de grands aînés à la plume facile ( Georges Penchenier, Claude Fouchier, Philippe Alexandre...) et au goût du récit judiciaire inimitable ( Frédéric Pottecher, Raymond Thévenin).


👉 Quelle partie de votre carrière avez-vous préférée : les affaires judiciaires ou les reportages à l'international ?

Je ne choisis pas. Sans doute les premières ont été pour beaucoup dans ce qu'il serait convenu d'appeler ma petite  "renommée", et puis elles m'ont permis de "griller" au poteau pas mal de consœurs et de confrères; mais les seconds m'ont permis de vivre des moments d'une rare intensité, souvent dramatique, des émotions très fortes. J'exècre les "grands reporters" qui disent pouvoir s'extraire d'une situation dramatique, pour ne pas en subir l'émotion. Pour être reporter il faut aimer les gens. Et si vous aimez les gens et que vous partagez les drames de leur vie, vous êtes forcément touché...


👉 Qu'elle affaire judiciaire vous a le plus marqué ?

Là encore, impossible de n'en citer qu'une : l'assassinat du Prince de Broglie, le meurtre de Robert Boulin, le guet apens pour neutraliser Mesrine, Grégory, Fourniret un des rares à m'empêcher - parfois - de dormir...


👉 Vous avez fait plusieurs papiers sur "l'affaire Grégory" pensez-vous que l'on saura un jour qui a tué ?

Mais on le sait déjà, à quelques détails près ! D'ailleurs, tout est dans le dossier... depuis le début. Et moi qui, à une époque, tapa sur les gendarmes, j'ai depuis battu ma coulpe car ils étaient dans le vrai, depuis le départ. Aujourd'hui on sait qui a enlevé Grégory. On sait que celui qui l'a pris en charge n'est pas son meurtrier. Je dis meurtrier à dessein car rien n'indique que l'on soit en présence d'un acte prémédité, d'un assassinat. On peut imaginer que l'enfant à été remis par son kidnappeur à un groupe d'autres personnes qui, pour une sombre histoire de vengeance familiale, voulait le soustraire quelques heures à ses parents. Malheureusement, un incident est intervenu durant cette courte détention, Grégory en est mort. Restait à se débarrasser du corps. Malheureusement, plus les années passent, plus les témoins - auteurs vieillissent. Certains vont mourir et il sera de plus en plus difficile de coucher sur procès verbal, voire de juger une vérité connue de longue date...


👉 Vous avez couvert plusieurs conflits  internationaux pour RTL, vous est-il arrivé d'avoir peur ?

Comment pourrait-il en être autrement ? Ceux qui disent ne pas avoir peur sont ou inconscients, ou menteurs... À Beyrouth, à Sarajevo, à Timisoara, j'ai parfois passé autant de temps dans les caves - abris d'hôtels, ou le nez dans la poussière des rues où ça chauffait. Mais ça n'a pas été non plus mon quotidien...


         Cliptiktok🎬

👉 Pouvez-vous nous dire quels mots sur vos futurs projets ?

J'ai en route mon prochain bouquin. Je tente la fiction, avec un polar tiré d'un des chapitres de mon dernier document : "Bonjour on vient pour l'affaire". J'espère pouvoir le présenter au prix du quai des Orfèvres. Je viens de participer au tournage d'un énième épisode de l'émission "Au bout de l'enquête" présentée chaque samedi par Marie Drucker sur la 2 à 14h. La première diffusion de cet épisode sur "l'affaire Pierre Conty - les tueurs de l'Ardèche" était programmée le 30 septembre*.
Et j'ai longuement et largement participé au tournage d'une série documentaire en huit épisodes (!) sur la brigade anti gang des années 70/80. Le premier sera diffusé sur Canal + doc's le 27 octobre. Selon le réalisateur, je suis le "fil rouge" des huit épisodes. À force d'être le fil rouge de ce genre de documentaire, je vais pouvoir ouvrir une mercerie...


👉 A la fermeture de votre agence CREDO, vous avez "largué les amarres" pour la Corse... Aujourd'hui vous recherchez un pied à terre dans le 17ème, l'avez-vous trouvé ?

L'agence CREDO existe toujours. Son siège social a juste été transféré chez moi en Corse, où je vis depuis 2007. Mais, jusqu'au déménagement de nos locaux je faisais des AR entre Calvi et Paris. J'avais en effet conservé un studio - bureau au 30 rue des Acacias. Aujourd'hui, je n'ai plus de point de chute fixe à Paris et je suis bien ennuyé car mon amoureuse est parisienne et nous essayons de nous voir le plus souvent possible. Et, coïncidence, elle vit dans le XVIIe, au dessus de la place Clichy. Je cherche donc en effet, un point de chute ou du côté des Batignolles ou même dans mon ancien quartier des Acacias. Je dois d'ailleurs faire mon mea culpa par rapport à l'annonce que vous avez eu l'extrême gentillesse de relayer. Je viens de m'apercevoir que, telle que je l'ai rédigée, on pourrait croire que je veux devenir à nouveau propriétaire. Plus modestement, je recherche ce qu'il est convenu d'appeler une "location saisonnière". Mais au mois, pour au moins 5 mois par an (de novembre à mars par exemple). Un beau studio ou un petit deux pièces ferait l'affaire du moment où, si c'est en étage, il y ait un ascenseur...


👉 Qu'est ce qui vous manque le plus dans le 17ème... Qu'est-ce qui fait selon vous le charme de cet arrondissement ?

C'est peut-être un peu bateau, car il y a d'autres arrondissements où ce doit être le cas, mais je dirais le côté "villages" de certains quartiers. Ainsi, la rue des Acacias**, de l'avenue de la Grande Armée jusqu'à la FNAC avenue des Ternes, c'est un village. Avec une mention spéciale pour le carrefour avenue Carnot - Acacias - rue d'Armaillé, avec Éric de la boucherie de l'Étoile, le Grand Carnot, mais malheureusement Thierry nous a laissé choir, la boulangerie avec les p'tites dames qui stationnent sur le passage protégé pour acheter leur baguette, mon jeune successeur dans les murs du 30 qui cuisine sans doute quelques uns des meilleurs burgers de Paris, mes copines de la pharmacie Française, un peu plus loin le "Crabe marteau" où, un temps, j'avais mes habitudes avec Jacques Pradel, en sortant de son émission "l'Heure du crime" sur RTL... un village !


👉 Si vous aviez la possibilité de faire vous même les questions/ réponses 

🤔 Quelle question vous poseriez-vous ? 

Ma réponse : Chiche ! Mais on refait tout pareil, on a trop rigolé...




Propos recueillis  par  Nora Ansell-Salles  auprès  de  Alain Hamon


Ndlr:
 *Emission disponible en replay
** La rue des acacias possède effectivement  un potentiel d'animation non exploité à ce jour qui mériterait d'être creusé....
Un collectif de commerçants c'est constitué pour tenter  d'exploiter le côté  environnementale... 
Pourquoi pas un "Village Acacias"  sur le modèle du "Village Niel" ou du "Village St Ferdinand"...
Affaire à suivre...

samedi 30 septembre 2023

interview de Martin Ziguélé accordée au responsable de l'association OAA

       Martin Ziguélé 
Ancien Premier ministre de Centrafrique 

C'est à  lire 
https://youtu.be/bRwZRfO1Q0M

Transformation digitale en société immobilière : Les Étapes Clés pour Réussir


La transformation digitale en immobilier est un processus incontournable pour rester compétitif et répondre aux attentes toujours croissantes des clients dans un monde de plus en plus connecté. 

          Clip tiktok🏘
Photo de l’auteur 
Ariel Dossa
PDG ARMAG AFRIQUE


La transformation digitale en immobilier est un processus incontournable pour rester compétitif et répondre aux attentes toujours croissantes des clients dans un monde de plus en plus connecté.

Cette évolution ne se résume pas seulement à l'adoption de nouvelles technologies, mais englobe une refonte complète des processus, de la culture organisationnelle et de la manière dont les entreprises immobilières interagissent avec leur écosystème.

Clarifions le concept de "Transformation Digitale en Immobilier" :

La transformation digitale en immobilier consiste à intégrer de manière stratégique les technologies numériques dans tous les aspects de l'activité immobilière.

Cela va de la gestion des biens et des opérations à l'expérience client, en passant par la collecte et l'analyse de données pour prendre des décisions éclairées.

C'est un changement profond qui vise à améliorer l'efficacité opérationnelle, à stimuler l'innovation et à offrir une meilleure expérience client.

Étapes Clés pour Réussir la Transformation Digitale en Immobilier :

Évaluation des Besoins et Objectifs : Avant de plonger dans le monde numérique, il est essentiel de comprendre les besoins spécifiques de votre entreprise. Quels sont les objectifs de la transformation digitale ? Une meilleure gestion des biens, une expérience client améliorée, une optimisation des processus ? Définir clairement ces objectifs vous guidera dans le choix des technologies appropriées.

Formation et Sensibilisation : Une transformation réussie nécessite l'adhésion de toute l'équipe. Assurez-vous que vos collaborateurs comprennent les avantages des nouvelles technologies et fournissez une formation adéquate. La sensibilisation est la clé pour surmonter la résistance au changement. Chez Armag Afrique, cette sensibilisation prend la forme d'une formation hebdomadaire du personnel.

Choix des Technologies Adaptées : Il existe une multitude de technologies disponibles, de la gestion de la relation client (CRM) aux plateformes de gestion immobilière. Sélectionnez celles qui correspondent le mieux à vos besoins et assurez-vous qu'elles peuvent évoluer avec votre entreprise.

Intégration des Données : La centralisation des données est cruciale. Assurez-vous que vos systèmes sont interconnectés pour permettre une collecte et une analyse efficaces des données. Cela vous permettra de prendre des décisions plus éclairées et d'anticiper les tendances du marché.

Amélioration Continue : La transformation digitale est un processus continu. Restez à l'affût des nouvelles technologies et des évolutions du marché. Sollicitez régulièrement les commentaires de vos clients et employés pour identifier les opportunités d'amélioration.

La liste de ces étapes n'est certainement pas exhaustive, mais bien suivies, elle aideront votre entreprise immobilière a bien se positionner pour embrasser avec succès la transformation digitale et prospérer dans un environnement de plus en plus numérique et com-pé-ti-tif.

Dites moi en commentaire à quelle étape se trouve actuellement votre entreprise dans ce processus de transformation digitale et quelles sont les contraintes auxquelles vous êtes confronté.


vendredi 29 septembre 2023

Interview de Martin Ziguélé

Vidéo de l'interview  de  Martin  Ziguélé  à  la  Fondation  Jean-Jaurès: 

#ÇaBouge_Paris17 😥

LesLarmesdeTikTok 😥

Quel gâchis ! Il aura fallu 7 ans, 5 ministres de la Culture et des millions d’euros dépensés en études, concours d’architecture, frais de fonctionnement d’un Groupe d’Intérêt Public, pour que ce projet d’Etat soit finalement abandonné.

Au-delà des dépenses engagées, une nouvelle fois, la crédibilité de la parole publique est entamée, et ce au détriment du rayonnement du théâtre français. Passé cet arbitrage politique défavorable du gouvernement, la réflexion sur l’avenir des Ateliers Berthier reste plus que jamais d’actualité.

Communiqué du maire 



Des suggestions, des retours à faire remonter?

Rien de plus simple :

 📧 Ciquez sur ce lien

mercredi 27 septembre 2023

Les temps forts médias sur le Forum mondial Normandie pour la Paix 2023


INFORMATIONS  PRESSE

          Clip tiktok🎬

Forum mondial Normandie pour la Paix les 28 et 29 septembre !

"Mine d'infos" reliera très largement les travaux du forum et ne manquera pas de publier toutes les réactions  qui lui parviendront : pressentinelle2@gmail.com 

D'ores  et  déjà  un grand bravo  aux organisateurs  et intervenants.


Organisée sur le thème de la Résistance des peuples, le Forum accueillera plus de 140 personnalités pour débattre sur des sujets variés : réseaux sociaux, figures de la résistance dans le monde, dissuasion nucléaire, 75 ans des casques bleus...

 

Les organisateurs  vous invitent  à les rejoindre sur 4 temps forts le jeudi 28 septembre – avec 15 à 30 minutes de questions/réponses qui vous seront consacrés :

 

L’Indice Normandie pour la Paix est un outil permettant de mieux appréhender les défis multiples auxquels sont aujourd’hui confrontés les États.

En présence d’Elena Lazarou et Branislav Stanicek (ERPS)

 

En présence de Prix Nobels de la paix (Oleksandra Matchiivuk et Jody Williams), Hadja Idrissa Bah, Stefan LÖfven et de Sundeep Waslekar.

 

 

  • 15H45 – 16H30 : Conférence de Presse « Les Figures de la Résistance » – Studio Agora Ouest France

Izzeldin ABUELAISH, Hadja Idrissa BAH, Nathan LAW, Oleksandra MATVIICHUK, Shole PAKRAVAN, Sundeep WASLEKAR, Jody WILLIAMS

En présence du Président de la Région Normandie Hervé MORIN

 

 

Alors que le régime de Vladimir Poutine fait la chasse à la moindre voix critique, les partisans d’une Russie démocratique et respectueuse de l’État de droit poursuivent leur combat. 

Antoine Arjakovsky, directeur de recherches au Collège des Bernardins Olga Prokopieva, porte-parole de l’association Russie-Libertés - Natalia Pouzyreff, députée française - Garry Kasparov (en visio) 13e champion du monde d’échecs, Président de l’Human Rights Foundation

Antoine Arjakovsky sera disponible pour répondre aux questions à l’issue de la séquence

 

 

🟥Les journalistes sont invités à confirmer leur présence aux séquences dès que possible.


Documentations Forum 2023 :

Dossier de presse Forum téléchargeable ici

Brochure programme téléchargeable ici

Médiathèque disponible ici

(l'accrédiation donne accès à la médiathèque)

Pour toute question avant et pendant le Forum :

Lamia Bergamo – 06 64 25 33 65

Florent Cohen – 06 24 33 00 31

Paul Leray – 06 03 13 29 89

 

 Lamia Bergamo

Directrice Conseil en Relation Publics

S : 01 84 79 61 00

D : 01 84 79 61 03 / M : 06 64 25 33 65

lbergamo@muzecommunication.fr

 

MUZE COMMUNICATION

66 avenue des Champs Élysées

75008 Paris

www.muzecommunication.fr

 

lbergamo@muzecommunication.fr

dimanche 24 septembre 2023

RECHERCHE appartement sur Paris 17ème

         ClipTiktok🎬
Bouteille  à  la mer🌊🍾
Journaliste grand reporter, ancien propriétaire 17e art, vivant en Corse mais assurant souvent des missions à Paris, recherche location saisonnière au mois (minimum de novembre à Mars) grand studio ou petit 2p sur 17e art, de préférence Batignolles, Epinettes, Acacias ou tout 17e. Ascenseur si étage.

Contact 📧 
Alain Hamon

Merci à  Alain Hamon  qui a  accepté  le principe  d'une interview /portrait à  lire prochainement  sur "Mine d'Infos". 

vendredi 22 septembre 2023

C'est à lire 📚 "L'ÉCHO D'UNE ÎLE Une autiste à Lanzarote" de Delphine Priollaud-Stoclet aux Éditions Akinomé

#VendrediLecture📖
"Mon coup de coeur de la semaine"
Nora ANSELL-SALLES 

Sortie début octobre


Résumé:
Ce beau livre nous fait comprendre le cheminement de l'artiste qui a découvert en 2019 qu'elle était atteinte d'autisme Asperger. 

Ce cheminement est incarné par la rencontre d'une artiste peintre et d'une île, là où une forme d'alchimie s'est opérée. Ses textes courts et tranchants font chanter la langue : les mots claquent comme le vent sur cette terre aride et volcanique.

Pour accompagner son récit, Delphine Priollaud Stoclet peint. Des toiles, des carnets de dessin où s'accumulent - comme une obsession - des vues de volcans répétitives et presque semblables, si ce n'est l'heure, la lumière, la saison, le voyage qui les différencient.

"Mes textes et dessins évoquent des sensations, des perceptions, des obsessions en établissant un parallèle entre l'autisme et ma vision de Lanzarote"

🔎ZOOM sur l'Auteur
Delphine Priollaud-Stoclet

Architecte DPLG de formation et professeure de dessin, Delphine s’envole régulièrement aux quatre coins du monde avec un carnet de croquis et une boîte d’aquarelles dans son sac. Un seul objectif : poser sans artifices son regard sur le réel afin de saisir au vol une histoire, un moment juste et sincère qui fait sens. Son sujet de prédilection : la ville trépidante qui bouge et qui vit.

Membre actif du réseau Urban Sketchers, elle partage sa passion du croquis urbain lors des Symposiums USK et en s’investissant dans l’animation de workshops dédiés.

Avis de recherche....

jeudi 21 septembre 2023

#ÇaBouge_Paris17👍: Interview de Naïma Hoballah, Infirmière & Pdte FCPE école élémentaire Colonel Moll

"Je recommande vivement Naïma Hoballah, de loin la meilleure des infirmières du 17e".

AVANT PROPOS
A l'instar de cet avis  posté  sur le net, les patients  de Naïma Hoballah et leurs proches la décrivent comme une personne chaleureuse, souriante, sympathique, efficace, à l'écoute, très professionnelle, qui a su s'entourer de deux collaborateurs "à son image". 

La rédaction de "Mine d'Infos" a souhaité rencontrer cette jeune femme dynamique,  a l'aise dans sa vie et ses baskettes qui sillonne les rue du 17ème en trottinette. 

        ClipTiktok🎬
Naïma HOBALLAH, maman d'un enfant de 8 ans, infirmière et Pdte FCPE de l'école  élémentaire Colonel  Moll 

👉Bonjour Naïma Hoballah, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis infirmière depuis 2006.

Infirmière libérale depuis novembre 2019.
Je suis mariée... et j'ai un garçon de 8 ans.

Avant d'exercer en libéral j'ai travaillé 7 ans en Ehpad à Maisons- Laffite (ma plus belle expérience).

Avant l'Ehpad j'étais à Lille, ville où je suis née et où j'ai fais toutes mes études.

J'ai travaillé en chirurgie générale (traumatologie, esthétique, urologie, cardiologie, etc.)


👉Quand avez-vous  décidé de devenir  infirmière et pourquoi ? 

Depuis toute petite je savais que j'aurais une blouse blanche... c'était une vocation...

👉Ce métier est très dur, vous ne regrettez jamais votre choix ?

Oui très dur métier...pas reconnu...je regrette souvent à cause des conditions de travail mais j'aime prendre soin de l'autre...


👉Depuis combien de  temps exercer-vous  dans le 17ème ?

J'exerce depuis novembre 2019 dans le 17ème en tant que libérale.  

👉Qu'est-ce qui a  motivé votre choix ?

La liiiiibertééééééééé...voilà ma seule motivation du libéral...


👉Depuis  combien de temps habitez-vous le 17ème  ?

J'habite le 17ème depuis mai 2014....lorsque que j'ai épousé mon mari...ou bien c'est lui qui m'a épousée? Ahahahha

👉Vous habitez à proximité de votre cabinet, n'est-ce pas compliqué parfois ? 

Habiter à proximité du cabinet est génial car je ne suis pas tributaire des transports donc un stress en moins.....

👉Qu'est-ce qui fait selon vous le charme du 17ème ?

Je trouve que le 17ème est un quartier Top pour les familles...

Nous avons des parcs...des écoles... des activités pour enfants 

Le quartier est très convivial...

S'il n'y avait pas tout ces rats ce serait parfait !


👉Êtes-vous impliquée  dans  la vie associative  de l'arrondissement ?

Non je ne suis pas impliquée dans la vie associative....je suis juste la Présidente de la FCPE association parents d'élèves de l'école Colonel Moll...

👉Votre métier vous laisse-t-il le temps d'avoir une vraie vie de famille ?

Alors oui j'ai le temps pour ma vie de famille car j'ai fait le choix, lorsque je me suis installée, de prendre 2 collaborateurs et donc de travailler 10 jours par mois en moyenne....

C'est un choix de vie car ma vie de famille passe avant tout...


👉Si vous aviez  la possibilité  de faire vous-même les  questions/ réponses...
Laquelle  vous seriez-vous  posée et qu'elle  aurait été votre réponse ?
🤔 Dans 5 ans serai-je encore infirmière libérale ?

Ma réponse : je ne pense pas si il n'y a pas de conditions meilleures et de revalorisation de nos actes :
7€ pour une injection ???
8.58€ pour une prise de sang ???
8.80€ pour un pansement ???
2.50€ pour le déplacement........???


ENCART 
Si vous aviez la possibilité  de poser une question  au maire... 

🤔Monsieur le maire, que pouvez-vous faire pour :

Les rats?

Les agressions?

Les postes d'enseignants non pourvus...avec des maîtresses qui viennent au pied levé...et qui veulent rester...et qui ne reviennent plus...on ne sait pas pourquoi.....

         Cliptiktok🎬

- Concernant les rats🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀

Face au problème de surpopulation des rats et à l'inaction de la Mairie de Paris, j’ai décidé de prendre le sujet à bras le corps, alors que je dispose de très peu de moyens ! Avec 2 piliers : une application innovante et participative de signalement (signalerunrat.paris) et une brigade citoyenne bénévole, qui intervient après évaluation sur place. Le résultat : 74% de signalements en moins entre 2018 et 2021

Les agressions😱😱😱

Nous avons longtemps réclamé la création d'une police municipale à Paris, nous l'avons enfin obtenue en 2022. Mais elle a encore bien trop peu de moyens et d'effectifs. Et nous demandons qu'elle soit armée, pour une dissuasion plus efficace. 

- Les postes d'enseignants non pourvus...avec des maîtresses qui viennent au pied levé...et qui veulent rester...et qui ne reviennent plus...on ne sait pas pourquoi 👨‍🏫👩‍🏫

J'ai alerté le rectorat, lorsque j'ai appris avec stupéfaction la réaffectation d'enseignants une semaine après la rentrée, parfois dans d'autres arrondissements, avec des élèves complètement déboussolés. On a vraiment l’impression que les professeurs sont des pions qu’on déplace à droite et à gauche. La plupart de ces problèmes ont été réglés suite à cette intervention, mais je reste vigilant.


👉Votre plus beau  souvenir d'infirmière ?

Mon plus beau souvenir 
Une superbe lettre d'une famille me remerciant des soins prodigués à leur maman...superbe lettre...

Propos recueillis par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Naïma  Hoballah 

mardi 19 septembre 2023

🟥 INTERVIEW ESCLUSIVE de Patrick Chamboredon - Président de l’Ordre National des Infirmiers


AVANT PROPOS 
Patrick Chamboredon est infirmier en soins généraux et exerce en hémodialyse à l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille.
 Il est depuis décembre 2017 président de l'Ordre national des infirmiers et depuis novembre 2020 président du Comité de liaison des institutions ordinales. 

Bonjour Patrick Chamboredon, les  membres de l'Ordre  connaissent peu l'homme derrière le président. 
Les spécialistes de la protection sociale suivent votre parcours avec intérêt. 
Le plus grand nombre des lecteurs* de "Mine d'Infos " ont découvert l'existence de l'ONI à l'occasion des derniers  articles consacrés à l'actualité de l'Ordre. 
Bref l'homme public, peu présent dans les médias intrigre... 


👉Si vous deviez faire votre auto portait que diriez-vous de vous ?

Il est difficile de parler de soi … mais vous m’interviewez en tant que titulaire de ma fonction. C’est donc en qualité de président du conseil national de l’Ordre des Infirmiers. C’est une fonction importante, que je suis fier d’assumer, et pour laquelle je suis pleinement mobilisé.


👉Par quel chemin détourné ou pas devient-on président de l'ONI ?

Mon engagement au sein de l’Ordre a été le prolongement naturel de mon engagement de toujours au service de ma profession. J’ai été représentant des élèves à l’IFSI, j’ai représenté les soignants au sein de l’hôpital. Il m’a dès lors semblé naturel de m’engager au sein de l’Ordre à sa création, dans le fil de mon engagement au service de ma profession. J’ai été président de l’Ordre régional pendant huit ans, avant de devenir président du conseil national.


👉Vous doutiez-vous lorsque vous avez succédé à Didier Borniche de l'ampleur de la tâche qui vous attendait ?

Absolument. J’étais déjà élu ordinal à l’époque, donc conscient des défis auxquels l’Ordre faisait face. Nous avions vécu le risque de disparition de l’Ordre au moment de l’examen de la loi Touraine ; la situation financière de l’Ordre était précaire ; l’Ordre ne comptait que 180 000 inscrits et avait peu de relations avec les infirmiers… Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis !


👉De quelle avancée êtes-vous le plus fier depuis le début de votre présidence ?

Grâce à la mobilisation de mon équipe au conseil national, mais surtout grâce au dévouement quotidien des infirmières et des infirmiers sur le terrain – qui a été mis en lumière et salué pendant la crise Covid – nous avons su renouer avec les pouvoirs publics, comme avec les autres professions de santé, et nous nous sommes battus pour faire advenir des textes importants pour l’évolution de la profession (IPA, vaccination par l’infirmier, ouverture des travaux sur le décret infirmier, etc.)
Mais surtout, nous avons su renouer avec la profession. L’Ordre compte aujourd’hui un demi-million d’inscrits, que nous consultons régulièrement lors de consultations sur leur exercice, sur la sécurité... C’est ce lien avec le terrain qui donne à l’Ordre toute la légitimité qui est la sienne aujourd’hui. Il est certain que nous pouvons toujours nous améliorer dans le soutien et l’appui que nous apportons à nos consœurs et nos confrères, à tous les échelons de l’Ordre. Tous les infirmiers élus ordinaux y travaillent sans relâche.



👉Si l'ONI est de plus en plus présent sur les réseaux sociaux. Vous demeurez en revanche pour votre part assez rare dans les médias, décrocher une interview relève parfois du parcours du combattant...

Ce qui compte n’est pas ma présence ou non dans les médias. Décrocher une interview ne relève pas du parcours du combattant. Je m’exprime auprès des journalistes, mais quand j’estime que c’est légitime et nécessaire. Ce qui m’importe, c’est de pouvoir faire entendre la voix de ma profession, quel que soit le moyen employé.



👉Quels défis identifiés vous attendent d'ici la fin de votre présidence ?

L’Ordre est entré, depuis le 28 août, dans un processus électoral. Ces élections constituent un temps fort dans la vie de notre profession : ce sont les seules élections infirmières regroupant tous les modes d’exercice : privé, public et libéral. Elles sont l’occasion pour tous les infirmiers de prendre la parole et de confirmer la représentativité de nos élus. 

J’invite donc tous les infirmiers à s’impliquer et à voter – car l’Ordre ne vit que par l’implication des infirmiers !

Au-delà de ça, nous resterons bien sûr extrêmement mobilisés sur les textes législatifs et réglementaires susceptibles d’avoir une influence sur l’évolution de notre profession : le PLFSS, le décret infirmier, la vaccination HPV, les certificats de décès, les enjeux de formation, etc.



👉Quel poids pèse concrètement l'Ordre face aux pouvoirs publics sur certains dossiers comme celui de la violence exercée sur les soignants ?

L’Ordre a joué le rôle de lanceur d’alerte, un rôle d’interpellation. Nous avons par ailleurs fait deux propositions concrètes : d’abord que toute agression contre un infirmier soit réprimée plus sévèrement ; et ensuite que l’Ordre puisse assurer la continuité des soins dans les territoires en organisant le remplacement de tout infirmier libéral victime de violences. Nous sommes aujourd’hui en attente du plan ministériel contre ces violences.

Par ailleurs, l’une des principales missions de l’Ordre est l’entraide, et il y a des référents entraide dans chaque département. Nous nous portons par ailleurs systématiquement partie civile en cas de plainte, aux côtés des infirmiers victimes de violences.


👉Dans quel cadre s'exerce le pouvoir disciplinaire de l'Ordre... [les motifs qui reviennent le plus souvent et l'échelle des sanctions appliquées] ?

Les chambres disciplinaires de l’Ordre relèvent d’une juridiction indépendante du conseil national de l’Ordre infirmier. Les motifs peuvent être par exemple le non-respect du devoir de bonne confraternité, la non-rétrocession des honoraires ou encore le non-respect du secret professionnel. L’éventail des sanctions qu’elles peuvent prononcer va de l’avertissement à la radiation (article L. 4124-6 du Code de la santé publique), mais ça n’est pas au conseil national de faire des commentaires à ce sujet.


👉A qu'elle sanction s'exposent les infirmiers libéraux qui abusent et réclament en toute illégalité des dépassements de 25€, voire plus, pour les prises de sang à domicile malgré les ordonnances mentionnant "à domicile" y compris pour les malades en ALD qui doivent faire parfois plusieurs prise sang par mois... Quelle démarche les patients concernés par ce type de pratique doivent-ils entreprendre ?

L’une des missions de l’Ordre est la protection de la santé publique, et les enjeux financiers peuvent restreindre l’accès aux soins. Nous sommes donc très vigilants, et invitons tous les patients qui s’estiment lésés de se rapprocher de leur conseil départemental de l’Ordre.

S’ils le souhaitent, les patients concernés par ce genre de pratiques, peuvent adresser une plainte par lettre recommandée avec accusé de réception au président du conseil départemental ou interdépartemental de l’Ordre des infirmiers auprès duquel l’infirmier mis en cause est inscrit. Il s’agit généralement de celui de son lieu d’exercice. Après la phase amiable, en cas d’absence de conciliation, la plainte du patient sera transmise à la chambre disciplinaire de première instance ou à la section des assurances sociales du ressort du conseil départemental ou interdépartemental de l’Ordre saisi de la plainte.


👉Les cotisations de près de 700 000 membres suffisent-elles à financer les missions de l'Ordre ?

Nous comptons un demi-million d’inscrits, et nous sommes très attentifs au bon usage de leurs cotisations, dont je sais qu’elles ne sont pas une dépense anodine. Nos comptes sont certifiés chaque année par un commissaire aux comptes, dont le rapport est rendu public sur le site de l’Ordre, et nous nous efforçons, par une gestion consciencieuse, de remplir toutes les missions qui sont les nôtres de par la loi en respectant strictement ce budget.

POUR RAPPEL :

L'ordre national des infirmiers groupe obligatoirement tous les infirmiers habilités à exercer leur profession en France, à l'exception de ceux régis par le statut général des militaires, veille à maintenir les principes éthiques et à développer la compétence, indispensables à l'exercice de la profession.

Il contribue à promouvoir la santé publique et la qualité des soins. 

Il représente et promeut la profession d'infirmier dans son ensemble, quels que soient son mode d'exercice (privé, public, libéral), son type d'exercice (scolaire, en entreprise, sapeur-pompier, puéricultrice, anesthésiste, bloc opératoire, etc.) et son lieu d'exercice. 

Il est chargé par le législateur d'être la voix de la profession sur des sujets comme la réforme de la santé au travail, la réforme de la santé mentale, les réformes des études, les pratiques avancées, pour exemples. 

Il a également des missions de santé publique qui lui ont été confiées par la loi. 

Il maintient l'éthique et la déontologie de la profession d'infirmier en France et établit le code de déontologie de la profession.


😧Témoignage d'une infirmière retraitée :
"Lorsqu’en 1989 j’ai commencé mon exercice en libéral l’ordre n’existait pas.
L’inscription et la cotisation qui va avec sont rendues obligatoires en 2007. 
Je n’ai jamais eu besoin de l’ordre infirmier jusqu’en septembre 2021, date à laquelle j’ai pris ma retraite .
J’ai alors adressé un courrier à l’ordre demandant ma radiation.
Ce n’était pas la bonne façon de procéder, mais personne ne me l’a dit…
C’est après avoir reçu une lettre de mise en demeure que j’ai téléphoné à l’ordre.
On m’a alors envoyé par mail le document ad hoc…
Pour moi l’ordre n’a rien apporté à mon exercice d’infirmière libérale, juste bon à encaisser ma cotisation… quant au caducée envoyé une fois la cotisation réglée, mon fournisseur de matériel me l’offrait chaque année…"

A l'instar du témoignage  ci-dessus, il apparaît que l'adhésion à l'Ordre ne fait pas l'unanimité... loin s'en faut... Il ressort ainsi  des réponses**  qui reviennent le plus souvent que l'ONI est:

Impossible  à  joindre au téléphone,  répond avec beaucoup de  retard au mail,
Envoie  des documents  avec parfois plusieurs  semaines  voir mois de retard...
La contrepartie de la cotisation est faible...
Qu'il n'est pas nécessaire  d'être inscrit  à  l'ordre pour avoir un caducée... après  obtention du diplôme  inscription au fichier  central. On ne peut assister au  congrès si l'on est pas inscrit à  l'Ordre...
Bref si l'ordre national  infirmiers,  tout comme celui des médecins, n'existait  pas il ne faudrait surtout pas l'inventer.  Pas assez de retour au regard de la cotisation versée.


"Comme pour les médecins,  je suis pour le Conseil de l'ordre des infirmiers qui doit être une réponse déontologique à tout problème inhérent à la profession et à son exercice. 
Autrement dit ce Conseil, comme les autres, doit être apolitique. 
Ce qui revient à affirmer que la seule vocation du Conseil de l'ordre doit être le bien du malade. 
Et pour que le malade soit bien soigné,  encore faut-il que le praticien se sente soutenu et pas abandonné."

Certains infirmiers  mentionnent que l'ordre à répondu  présent  lorsqu'ils ont eu besoin de lui.

Qu'il ne faut pas jeter le bébé  avec l'eau du bain... 

Qu'il y a certes des choses à  améliorer, mais qu'un ordre qui les représentent  est nécessaire.  

Même si parfois pas assez entendu  des politiques. 
                 

👉S'il est toujours agréable de constater que nombre de personnes reconnaissent l'utilité l'Ordre...Entendez-vous pour autant les reproches formulés et comment pouvez-vous répondre ?

Nous sommes en permanence dans une démarche d’amélioration, alors que l’Ordre a connu une croissance exponentielle du nombre d’inscrits et que nos missions s’étendent.

Nous pouvons bien entendu toujours mieux faire – c’est ce à quoi nous travaillons, grâce à la mobilisation d’élus ordinaux qui sont, je le rappelle, des infirmiers de terrain élus.

C’est aussi pour cela que j’appelle tous les infirmiers à se mobiliser : c’est ensemble que nous relèverons les défis qui se posent à l’Ordre, qui est une émanation du terrain !


👉L'ensemble de vos lourdes responsabilités vous laisse-t-il du temps pour une vie privée ?

La fonction de président est extrêmement prenante mais je fais en sorte de garder un équilibre entre ma vie professionnelle et privée. Je vous réponds en tant que titulaire d’une fonction qui m’honore.


👉Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses, quelle question vous seriez-vous posée et quelle aurait été votre réponse ?

🤔« Quel est le message que vous aimeriez transmettre aux infirmiers qui nous lisent ? »

Et je répondrais qu’encore une fois l’Ordre n’est rien sans les infirmiers. Il est donc essentiel qu’ils s’engagent pour une profession que nous travaillons, avec tout le bureau qui m’entoure, à valoriser. Nous nous battons au quotidien pour que soit reconnue sa juste place au cœur de notre système de santé, et les réussites que nous avons connues à cet égard sont collectives. Nous devons poursuivre ce combat commun, et notre légitimité pour le mener nous la tenons du terrain, et du fait que l’Ordre soit composé d’infirmiers qui ont aussi une activité professionnelle, de gens proches du terrain, qui connaissent le réel. Nous avons besoin de toutes les énergies pour continuer à défendre notre belle profession, dans toutes ses composantes. 


L’Ordre national des infirmiers a été créé par la loi du 21 décembre 2006, qui a modifié le code de la santé publique pour instituer un ordre professionnel regroupant obligatoirement tous les infirmiers habilités à exercer leur profession en France. 

Convaincu depuis longtemps que la profession devait se fédérer derrière une instance représentative, je me suis présenté aux premières élections départementales en 2008. 

En effet, La profession regroupe plus de professionnels que tous les autres paramédicaux réunies, environ 15 % sont libéraux et 85% sont salaries dans le public ou le privé. 

Nous pouvons travailler dans des hôpitaux, des cliniques, dans des établissements scolaires, dans des entreprises, des associations, des caisses d’assurances maladies, des mutuelles, les ARS …     

De plus, dans une même structure nous pouvons exercer pour exemple en tant que IADE, IBODE, IPA, Puéricultrice.  

Dès 2008, nous nous sommes organisés au sein du département en groupes de travail, ce qui nous a permis de nous connaître d’échanger et de former une véritable équipe.

Les élus départementaux ont pour mission de vérifier les diplômes français ou européens, la moralité via le casier judiciaire, la loyauté. 
Le conseil départemental délivre les autorisations de remplacement en libéral et les autorisations de cabinet secondaire, via son président il représente l’ordre auprès de l’ensemble des instances départementales comme la CPAM ou l’agence régionale de santé etc. 
Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec les autres ordres départementaux ou régionaux.  

La profession n’est pas corporatiste étant donné qu’elle collabore avec les autres professions de santé ou celles du domaine médico-social. 

La prise en soins des patients est pluridisciplinaire et multi professionnelle. Nous défendons également la qualité et la sécurité des soins en relayant les bonnes pratiques.

Le CDOI veille également au respect du code déontologie des infirmiers, en cas de plainte il organise une conciliation entre les parties. 

Dans la moitié des cas les personnes trouvent un accord mais dans le cas contraire la plainte est transmise en chambre disciplinaire.

J’ai postulé à la présidence du conseil départemental en 2021. Le CDOI54 étant bien installé, la demande du Président Patrick Chamboredon a été de rendre l’ordre plus visible.

J’ai créé puis dirigé le centre départemental de vaccination anti-covid et le drive de dépistage covid à Nancy avec la collaboration de près de 200 infirmiers de janvier 2021 à mars 2022. 
L’Ordre a également accompagné une collecte solidaire de 140 m3 de matériel médical pour l’Ukraine avec la participation de nombreux infirmiers tant pour les dons que pour le tri et la manutention.    
Nous avons multiplié les évènements que ce soit par l’utilisation des médias ou par des colloques ou des conférences thématiques qui sont organisées avec l’ensemble des élus de notre conseil. 

Pour exemple, les 2 derniers colloques que nous avons réalisé ayant pour thème « Les violences envers les soignants » et « La prévention sous toutes ses formes ». Ils ont mobilisé une centaine de personnes allant du sous-préfet à la Direction Générale du CHRU en passant par le délégué de la FHF et de la FHP. 

Nous accompagnons également les professionnels ayant subit des violences et/ou des préjudices à la police ou gendarmerie et nous nous portons partie civile avec l’accord de l’infirmier ou bien nous déposons une plainte directe au pénal. 
Sans l’Ordre infirmier, ceci n’aurait pas été possible.

J’ai également été élu en région et au Conseil National depuis 2017, ce qui me permet de statuer sur des questions qui sont soumis notamment au ministère de la santé. 
Les décisions du conseil national ont toujours été soumises aux votes des 56 membres du conseil J’ai donc une connaissance actualisée du travail ordinal fourni à l’échelon national avec laquelle je suis en parfait d’accord.



Bonjour et merci de m’avoir donné la possibilité de m’exprimer.

Tout d’abord je tiens à présenter mon soutien à mes collègues et à ceux/celles qui vont rejoindre nos rangs.

L’année 2023 est une grande année pour moi, car il y a 10 ans j’étais diplômé avec la « nouvelle réforme » avec le portfolio – le grand créateur des céphalées.  10 ans remplie de l’efforts et de joie auprès des patients, des larmes face aux suicides de mes collègues , des longues nuits de ruminements pour faire face au palliatif ….  10 ans, durant lesquels lors de mon exercice dans le privé, dans le public en tant que infirmière du bloc pédiatrique et aujourd’hui libérale, je constate immense richesse et variété de notre métier, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes exceptionnelles tant dans les établissements de soins que dans les organismes qui nous gouvernent comme ARS ou CPAM , dans les organisations représentatives comme syndicats ou l’Ordre des Infirmiers.

Parlons de l’Ordre des infirmiers – il est la seule organisation représentative qui parle au nom de tous les infirmiers et représentent les intérêts de la profession sur le plan déontologique. Les trois collèges forment une base pour exprimer les intérêts des grands types d’exercice. Mais est-ce que c’est suffisant pour défendre chaque partie ? Notre système de santé jouit d’une réputation d’offre de soins exceptionnel pour le patient mais pour ceux qui exercent est-ce le cas ? Lors de notre formation nous apprenons les facettes curatives, préventives et éducatives du métier infirmier mais l’application des acquis est toujours freiné en réalité. Le législateur est en retard et l’effet ciseau nous fait perdre certains de nos collègues dans la désillusion. Nous manquons cruellement des connaissances de la structure du système de santé, de la vision d’organisation et des missions cachés derrière chaque sigle. Je vois la place d’ordre des infirmiers qui n’est pas prise. J’interviens bénévolement auprès des étudiants – infirmiers et à chaque fois je démarre par l’état des lieux des connaissances. Pour être un bon joueur il faut connaitre les règles, les cours de droit ne doivent pas se limiter sur le secret professionnel et droit du patient mais inclure code de santé publique, le fonctionnement du pouvoir centralisé et décentralisé est essentiel. Ainsi nous serions des citoyens et professionnels acteurs de notre futur professionnel et pas seulement exécutant. Le rôle des ONI d’être garant d’application du code de déontologique et de la qualité de soins et ! de la mise à jour. Aucune surprise après les reportages comme celle de Lucie Ducet (je pense aux brebis galeuses qui tachent l’image de notre métier par les abus et de la triche) mais a contrario nous ne valorisons pas assez notre métier. Les élus peu nombreux sont débordés face aux litiges et manquent de présence pour la promotion de la profession. Nous sommes une profession la plus nombreuses parmi les professionnels de santé et nous occupons ¼  parmi les professions intermédiaires (https://www.clesdusocial.com/les-professions-intermediaires-plus-nombreuses-plus-diplomees)

Nous avons un socle de formation avec des multiples spécialités et une possibilité d’exercer avec près de 30 spécificités. L’évolution LMD (licence- master-doctorat) permet d’ouvrir les nouvelles possibilités mais font perdre certains nombres d’étudiants.

Je serai ravie qu’on sort de la salle avec 2 personnes du jury et qu’on présente nos mémoires devant nos pairs, qu’on débat au sujet des travaux de recherches, qu’on se rencontre, que l’ordre des infirmiers soit au rendez-vous avec les infirmiers lors des journées des infirmiers. Je suis à l’initiative de cet évènement qui est gratuit pour tous les professionnels de santé et les étudiants. C’est un moment d’être ensemble et avec les infirmiers qu’on représente, il ne faut pas oublier cette notion ! N’oublions pas que la crédibilité des représentants passe par la communication, dialogue et retour sur les interrogations.

Aujourd’hui la place sur les réseaux sociaux est incontournable, cher Patrick, prenez plus de voix car nous sommes avec vous, vous êtes élu pour nous représenter  et nous défendre. La force commune pèsera enfin quand les résistances à l’inscription se dissipera. J’aspire à croire d’un moment proche où les syndicats et ordre des infirmiers parlerons à l’unisson afin de nous représenter. Je tiens à souligner que l’engagement dans la représentation ordinale n’est pas un passetemps pour la retraite avec l’idée de « aucun intérêt d’être puéricultrice en libéral car de mon temps tout le monde soignait aussi bien les enfants que les adultes » ou dire « vous êtes en avance avec votre proposition et le législateur est débordé déjà ». Je vous cite les propos entendus au sujet des infirmiers puériculteurs qui manque toujours en encore de reconnaissance et de statut d’exclusivité d’exercice, c’est ahurissant ! De même pour les cas l’usage de la casquette ordinale en participant aux élections municipales – les retours par nos collègues et l’image donnée du métier n’est très positif. Il y a des personnalités politiques infirmiers de formation qui sont aux postes dans l’Assemblé Nationale ou Sénat, pourquoi ils ne sont pas notre / votre appui ordinale ? une vraie antinomie ….

Je conclus le sujet par :
Oui , cher ONI si tu n’existais pas les infirmiers existaient et existeront,
Oui , ta place être incontournable et nous n’avons pas à avoir honte de notre métier
Oui , nous attendons plus , plus sur le positionnement dans la scène politique, plus de défense et valorisation des intérêts de notre profession
Oui , de parler haut et fort que notre métier est tout d’abord une formation professionnelle et que le temps de vocation comme du cierge et prière sont révolus ( et oui , nous ne pouvons toujours pas payer nos factures d’électricité en applaudissements , nous ne portons plus de cornette et que nous sommes fières pour nos collègues qui sont des docteurs en sciences infirmiers).
Sur cette note je vous présente tout mon soutien pour
le rôle d’élu 🙂


Propos recueillis par  Nora Ansell-Salles  auprès de Patrick Chamboredon, Thierry  Pechey, Maryana Nobre, et du Dr Gérard Loison 


 * articles Mine d'infos

2.https://pressentinelle2.blogspot.com/2023/05/colloque-evolution-de-la-profession.html



 ** les réponses reçues  viennent  majoritairement d'adhérents exerçant en libéral, à l'hôpital,  au sein d'une association  ou du milieu scolaire. Mais aussi
de médecins en activité ou retraités, Généralistes ou Professeurs, et de quelques patients.

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