Nora ANSELL-SALLES

mardi 29 juin 2021

Retraite à 64 ans...




Objet : Retraite à 64 ans, une question mal posée - HCFiPS - Fusion-absorption de la LMDE par Intériale - Lettre Espace Social Européen du 29/06/2021

 

 

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Mardi 29 juin 2021 - Lettre N°1749

 

Retraite à 64 ans, une question mal posée
 

 

 

Selon plusieurs médias, Emmanuel Macron trancherait rapidement la question du basculement de l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans.

 

Le chef de l’État couplerait cette réforme avec d’autres mesures plus «sympathiques», comme la règle des 1 000 € de pension a minima, celle des 85% du Smic, etc. Concrètement, suite à une annonce projetée pour le 14 juillet, Emmanuel Macron annoncerait un chantier social retraite-solidarité intergénérationnelle (perte d’autonomie) dont les termes figureraient dans le PLFSS 2022. Les régimes spéciaux du secteur public ne seraient cependant pas concernés par la réforme et le report de 62 à 64 ans s’échelonnerait entre 2023 et 2028.


Une réforme certes, mais plusieurs interrogations en filigrane :

 

  • L’âge moyen de départ dans le secteur privé est de plus de 62,8 ans. 24% des pensionnés partent avant 62 ans pour cause de carrière longue, 58% entre 62 et 65 ans et 18% au-delà de 65 ans.

 

  • Si l’on inclut les exploitants agricoles et les travailleurs indépendants aux salariés, on s’aperçoit que fin 2020 plus de 82% d’une génération de nouveaux retraités part au-delà des 62 ans.

 

  • Le COR confirme d’ailleurs la lente, mais régulière montée de l’âge moyen des nouveaux pensionnés (64 ans tous régimes vers 2030-2035). Faux débat alors ?

 

  • Faibles économies en vue ? Le stock des départs anticipés pour cause de pénibilité baissant, mécaniquement l’âge moyen s’élèvera. L’âge légal courre après l’âge réel en quelque sorte… En réalité, peu d’actifs, hormis ceux des régimes spéciaux, mais ces derniers seraient épargnés (les chanceux !), pourraient être directement impactés par un tel décalage. De plus, les possibles économies seraient absorbées par les améliorations sur les petites carrières et les minima contributifs.

 

  • S’ajoute à cela, la question de la durée de cotisation pour ouvrir droit à une carrière complète et son articulation avec la durée minimale accrue par la réforme Touraine et au final du lien avec un âge légal remonté. Nombre de pensionnés pourraient devoir subir une seconde pénalité : outre un report d’âge, celui d’une augmentation du nombre de trimestres cotisés au-delà de la norme Touraine.

 

Pas évident que tout cela. À suivre !

PPL organique relative aux LFSS : l’avis du HCFiPS
 

 

 

Le Haut conseil du financement de la protection sociale (HCFiPS), présidé par Dominique Libault, a mis en ligne mercredi dernier son avis relatif aux propositions de loi (PPL) organiques relatives d’une part à la modernisation de la gestion des finances publiques, déposée par les députés Laurent Saint-Martin (LREM) et Eric Woerth (LR), et d’autre part aux LFSS, portée par Thomas Mesnier (LREM).

 

Examinés par une commission spéciale à l'Assemblée, ces deux textes ont été inscrits à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement, qui démarrera jeudi prochain.


La PPL portant sur les LFSS prévoit notamment un alignement sur le calendrier du projet de loi de Finances. Le PLFSS aurait donc vocation à être déposé au «premier mardi d’octobre». Les observations des caisses de Sécu et organismes seraient transmises directement au Parlement. Un renforcement de l’information des parlementaires est également prévu, notamment via une clarification et des modifications des annexes. La PPL mentionne en outre la création de trois catégories de loi : LFSS, loi de financement rectificative et loi d’approbation des comptes.


«Nombre des pistes du rapport du HCFiPS sur le bilan des lois de financement trouvent une expression dans les propositions de loi. Toutefois, au regard de ses travaux antérieurs et de la réflexion issue de la crise sanitaire, des propositions complémentaires structurantes du HCFiPS pourraient utilement compléter les projets actuels», observe le Haut conseil. Il avertit également concernant la pluriannualité, dont tout l’objet «consiste à penser des stratégies de moyen ou long terme pertinentes et assumées, non déconnectées des réalités sociales et de leur mise en œuvre opérationnelle». Par ailleurs, est relevée l’absence de mesure portant sur la création «d’outils de régulation financière de moyen terme».

 

Enfin, le HCFiPS «considère que les évolutions organiques n’auront réellement de portée que si elles s’accompagnent d’un renforcement du processus démocratique, plus respectueux du rôle du Parlement et associant réellement les partenaires sociaux».

Intériale : feu vert au projet de fusion-absorption de la LMDE
 

 

 

Réunie le 17 juin dernier, l’assemblée générale d’Intériale a approuvé l’opération de fusion-absorption de la LMDE substituée depuis 2016.


La marque et les offres de la mutuelle étudiante seront reprises par Intériale, qui protégera donc directement cette population. Pour l’heure, la LMDE couvre 120 000 jeunes au titre de la complémentaire santé. Ses actions de prévention seront également poursuivies, via la mutuelle de Livre III «Prévention Plurielle», créée par Intériale en novembre dernier et «visant à la préservation du capital santé des agents de la Fonction publique actifs et retraités, des jeunes mais aussi au soutien des malades et à l’accompagnement des aidants».


La validation de la fusion par les assemblées générales d’Intériale et de la LMDE permet d’engager la procédure réglementaire auprès de l’ACPR. La date de la fusion sera effective avec effet rétroactif au 1er janvier 2021 et opérationnelle à la fin de l’année.

L’aide psychologique au menu de l’AG de la MNH
 

 

 

Les assemblées générales de la MNH et de MNH Prévoyance se tenaient jeudi et vendredi dernier, à distance. Les délégués ont notamment «dénoncé le caractère injuste de la taxe Covid-19 fixée en 2020». L’année dernière, le montant des taxes versées, s’est élevé à 73,8 Ms €.


Dans la lignée des annonces des trois fédéraiton d'Ocam, fin mars dernier, les membres de l’AG ont adopté la mise en place d'une aide psychologique de 4 séances, dans la limite de 60 €, pour l’année en cours. «Cette mesure vient en complément des actions menées par les mutuelles MNH et MNH Prévoyance pendant les périodes de confinement, comme celle de l’écoute et du soutien psychologique organisée en 2020, ou les aides accordées à leurs adhérents pour les gardes d’enfants, ou encore avec le "dispositif 1ère ligne" développé avec UNEO, mutuelle des forces armées, qui a offert une couverture santé et prévoyance aux personnes sans protection complémentaire», rappelle un communiqué.


Les délégués ont également réitéré leurs inquiétudes concernant «le 100% santé», soulignant les surcoûts entrainés en particulier sur le dentaire. Concernant la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics, ils ont souligné «leur attachement fondamental à l’équité de traitement et à la solidarité intergénérationnelle, tout en soulignant le positionnement affinitaire des mutuelles MNH». Une grande vigilance sera accordée aux dispositif qui «briseraient les modèles mutualistes».

 

Les ratios de solvabilité sont de 180 % pour MNH et 363 % pour MNH Prévoyance.

 


dimanche 27 juin 2021

Coronavirus : l'Académie de médecine recommande de rentre les tests payants...

Covid-19 : Les tests PCR et antigéniques  pourraient bien devenir payants...

L' Académie de médecine affirme que seule la vaccination permettra de venir à bout de la pandémie, elle a donc donné une  recommandation en ce sens au gouvernement.  Affaire à suivre...

Laurent Gbagbo attendu dans son village natale de Mama

🎙Côte d’Ivoire: le village de Mama se prépare au retour de Laurent Gbagbo, l’enfant du pays - 
🎙Extraits du discours de Laurent Gbagbo devant les chefs coutumiers 
Reportage RFI 

📽Reportage de  France 24 consacré aux coulisses du retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.

Ce reportage a été mis en ligne sur le site de son parti le FPI-  Front Populaire Ivoirien.
Les commentaires donnent une idée sur la perception et les attentes des ivoiriens 
https://www.facebook.com/225FRONTPOPULAIREIVOIRIENGBAGBO/videos/826568668286130/?sfnsn=wa

vendredi 25 juin 2021

Retour de Laurent Gbagbo : Communiqué du FPI

COMMUNIQUÉ : LAURENT GBAGBO À #BLOUZON ET #MAMA LES 27-28 JUIN 2021

Le Comité opérationnel pour l’Accueil du Président Gbagbo informe les médias nationaux et internationaux que SEM le Président Laurent Gbagbo séjournera à Mama, Sous-préfecture de Ouragahio, Département de Gagnoa, Région du Gôh (270 km d’Abidjan au Centre-ouest de la Côte d’Ivoire), les dimanche 27 et lundi 28 juin 2021.

Ce séjour de SEM le Président Laurent Gbagbo dans son village natal se fera en deux étapes :
 
1. Un arrêt dans son village maternel (Blouzon) pour s’incliner sur la tombe de sa défunte mère, feu la matriarche Gadô Marguerite. Cette étape qui s’effectuera strictement dans l’intimité familiale, est formellement interdite aux médias et à toute couverture médiatique ;

2. Des cérémonies publiques à Mama, le dimanche et le lundi. Cette seconde étape, publique, est ouverte à tous les médias qui désirent en assurer la couverture.

En conséquence de ce qui précède, les médias nationaux et internationaux qui souhaitent accompagner SEM le Président Laurent Gbagbo pour son retour à Gagnoa, après plus de dix ans d’absence, sont priés de se rendre directement à Mama, mais surtout dans le respect scrupuleux de la non-couverture de l’étape familiale de Blouzon. 
 
NB : Les Accréditations « PRESSE » émises pour l’Accueil de SEM le Président Gbagbo à Abidjan, le 17 juin 2021, restent valables

Fait à Abidjan, le 25 juin 2021

Le Président de la Commission Communication
Le ministre Justin Koné Katinan 

SERVICE COMMUNICATION FPI

jeudi 24 juin 2021

Côte d'Ivoire : bon à savoir et faire savoir

     ALERTE INFO :

Communiqué

de Presse

 

Abidjan, le 23 Juin 2021 – Depuis quelques temps, des propos sont attribués au Président Laurent GBAGBO sur des comptes Facebook, twitter et autres.

Nous tenons à rappeler que le Président Laurent GBAGBO ne dispose d’aucun compte sur les réseaux sociaux. Il ne disposait que d’une page internet qui est actuellement en maintenance.

Au moment opportun, nous lui créerons des comptes officiels sur les réseaux sociaux, et nous le ferons savoir.

Pour l’heure, nous saisissons Facebook et Twitter pour faire fermer tous les comptes usant abusivement du nom du Président Laurent GBAGBO.

 

Maître Habiba TOURE






mardi 22 juin 2021

Matinée Adom/ Pandat Finance du 9 juillet 2021


invti Adom.jpg

 

Les collaborateurs de Pandat Finance et l'ADOM, 

ont le plaisir de vous convier à leur matinée

à l'Hôtel de Poulpry, Maison des Polytechniciens le vendredi 9 juillet 2021.

 

L'occasion de se rencontrer et d'échanger sur les solutions de placements adaptées aux Mutuelles ! 

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AU PROGRAMME : 

9h00-10h00 : Accueil (à partir de 8h30) - petit déjeuner

10h00-10h45 : Présentation macro-économique 

10h45-11h30 : Table ronde 1 - Quelles solutions de placements s’offrent aux mutuelles en matière d’optimisation de SCR avec une recherche de consommation de fonds propres minimum et un couple rendement/risque intéressant ?

11h30-11h45 : pause 

11h45 - 12h30 : Table ronde 2 - Quelles solutions de placements à vocation ESG/ ISR/ Solidaires ? 

 12h30-14h30 : Cocktail déjeunatoire 

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INFORMATIONS PRATIQUES : 

 

HORAIRES :

de 8h30 à 14h30

 

ACCÈS :

Hôtel de Poulpry - Maison des Polytechniciens 

12 Rue de Poitiers, 75007 PARIS 

Métro (ligne 12) : Solférino

Parking Montalembert, 9 rue Montalembert

 

 


Côte d'Ivoire : les derniers rebondissements...

De l'importance de vérifier ses sources...

Suite  au communiqué de presse de l'avocat de Laurent Gbagbo annonçant la requête de demande de divorce déposée lundi,

Un faux communiqué  du Secrétaire général du FPI- Front Populaire Ivoirien a circulé sur la toile.
Le Dr Assoa ADOU à publié un communiqué de démenti.



lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).


samedi 19 juin 2021

Communiqué de presse de Michel Gbagbo

COMMUNIQUÉ DU DÉPUTÉ MICHEL GBAGBO RELATIF A LA RÉPRESSION, A LA VIOLENCE ET AUX ARRESTATIONS ARBITRAIRES DU 17J JUIN 2021.

Abidjan, le 18 Juin 2021,

Le 17 juin 2021, après 10 ans de procès à la Cour Pénale Internationale, le président Laurent GBAGBO, retrait en Côte d’Ivoire après avoir été déclaré innocent. Son retour était très attendu, à cet effet des milliers d’Ivoiriens entendaient pouvoir exprimer leur joie et accueillir le président Laurent GBAGBO dans la sérénité sous la protection des forces de l’ordre Ivoirienne. Cet évènement historique pour la nation Ivoirienne, se serait donc inscrit dans une démarche d’apaisement et aurait posé les bases solides d’une réconciliation nationale indispensable si le gouvernement Ivoirien actuel avait coopéré à son bon déroulement. 

Au grand malheur de notre pays, une répression institutionnelle violente, a été organisée et infligée à tous les Ivoiriens désireux d’assister physiquement au retour du président Laurent GBAGBO. En effet, hier dès 7 heures du matin, un dispositif important des forces de police et de gendarmerie nationale a été déployé sur le territoire Ivoirien, ainsi, des convois notamment ceux en provenance du sud Comoé ont été interceptés et bloqués, empêchant ainsi des Ivoiriens de se rendre à Abidjan. Des quartiers tout entiers ont été assiégés par les forces de police et de gendarmerie nationale dans le même objectif. Des Ivoiriens, ont été agressés notamment à Yopougon et à Adjamé par des individus se réclamant comme étant des partisans du régime d’Alassane Ouattara. Des Populations non-armées ont été réprimées et dispersées par des bombes lacrymogènes, notamment sur l’axe Bassam-Abidjan et la place d’Akwaba. Même schéma dans la zone Aéroportuaire, où des Ivoiriens, ont été dispersés, et repoussés. Des membres du comité de l’organisation du retour du président Laurent Gbagbo, ainsi que des membres de mon cabinet ont été menacés voir violemment réprimés, alors qu’ils souhaitaient entrer à l’aéroport bien que muni de leurs badges d’accès à l’espace dédié à l’accueil du président Laurent GBAGBO, de même que des journalistes Ivoiriens. Des personnes non-armées se sont faites arrêter et conduites à la préfecture de police d’Abidjan. La répression est allée jusqu’à la fouille des téléphones portables et à la suppression de toutes prises d’image des évènements du 17 juin 2021. 
Des hommes politiques, notamment Monsieur Adama Bictogo lors de son intervention sur la chaîne France 24, ont même affirmé qu’ils ne souhaitaient pas que le retour du président Laurent GBAGBO se passe de manière triomphale par respect pour la mémoire des victimes, en parfaite connaissance de la déclaration d’innocence du président Laurent GBAGBO par la Cour Pénale Internationale, qui annule par conséquent tous liens entre lui et les crimes de guerre ayant causé des milliers de victimes en Côte d'Ivoire.

Aujourd’hui, je me suis rendu à la préfecture de police d’Abidjan, pour m’enquérir des états de santé et connaître les chefs d’accusation retenus contre tous ceux qui y sont détenus. Ni leurs états de santé, ni leur nombre, ni les chefs d’accusation ne m’ont été transmis, par contre il m’a été confirmé que des auditions se tiennent déjà alors que tous ne bénéficient pas encore de la présence d’un avocat. J’ai également rendu visite aux Ivoiriens dont un jeune homme voilement poignardé au flanc par des personnes se déclarant partisans d’Alassane Ouattara à Yopougon, pour leur exprimer toute ma compassion.

Nous vivons des heures graves, et je tiens à exprimer à tous les Ivoiriens ma plus grande peine et mon plus grand soutien moral. Ivoiriennes, Ivoiriens, restez serein et pacifique comme à notre habitude. Ne cédez ni à la violence, ni à la peur. Ensemble, dans la paix, nous ramènerons la liberté d’expression et la démocratie dans notre pays. Car en effet, tous ces gestes démontrent une nouvelle fois, de l’attitude antidémocratique du régime actuel, du non-respect de l’état de droit et des libertés fondamentales en Côte d’Ivoire. Les partisans du président Laurent GBAGBO ainsi que tous les Ivoiriens avaient le droit de vouloir célébrer son retour et son Innocence. Aucune Information officielle n’interdisait les convois de l’intérieur du pays à venir à Abidjan le 17 juin, ni n’interdisait le rassemblement des Ivoiriens. 

Je tiens donc à dénoncer les arrestations arbitraires et la violence inouïe exercée par de supposés partisans du régime actuel contre d’autres Ivoiriens. Je tiens à dénoncer la répression institutionnelle inutile et le comportement de certains agents des forces de l’ordre qui au lieu d’encadrer et de protéger les Ivoiriens, ont réprimé à coup de bombes lacrymogènes parfois tirées à bout portant sur des manifestants pacifiques en joie. Je tiens à rappeler que le président Laurent GBAGBO a été déclaré innocent et que tous propos insinuant le contraire s’inscrit dans une démarche diffamatoire. Aussi, je demande aux acteurs politiques Ivoiriens de bien vouloir prendre acte de cette répression qui fragilise considérablement la marche vers la réconciliation nationale et qui contribue à la crispation de l’atmosphère socio-politique en Côte d’Ivoire.  

Michel GBAGBO 
Député de la République de Côte d’Ivoire. 

#gbagbopourlareconciliation.

lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).

1er discours de Laurent Gbagbo


Laurent Gbagbo a prononcé son premier discours, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI) à Attoba, quelques minutes après son retour en Côte d’Ivoire, ce jeudi 17 juin 2021. Afriksoir.net vous propose l’intégralité de cette intervention brève.
Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part. Moi, je suis de la Côte d’Ivoire mais j’ai appris en prison que je suis de toute l’Afrique. Toute l’Afrique m’a soutenu. Tous les Africains m’ont aidé à tenir. Des chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir. Quand je suis arrivé de La Haye à Bruxelles, il y a des moments où on croyait que je suis Camerounais, tellement les Camerounais étaient mobilisés pour me soutenir. Je suis arrivé ici surtout avec les larmes aux yeux parce que je n’étais pas là, quand ma mère m’a quitté.
  
En 2011, quand on m’a arrêté, elle a fui aussi. Elle était en exil, au Ghana. Au bout de quelques années, quand elle a su que sa fin était proche, elle est rentrée en Côte d’Ivoire. Quelques années après son arrivée, en Côte d’Ivoire, elle est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois, alors que c’est elle qui m’a fait. Sans elle, je ne serais pas aujourd’hui docteur en histoire. Je ne serais pas président de la République. Je n’ai pas pu l’honorer. J’ai demandé à un ami, un frère, Sangaré Aboudrahamane, à mon absence, d’organiser les obsèques de ma mère.
Il a organisé les obsèques de ma mère. Il s’est déplacé au pays Bété, à Blouzon où elle a été enterrée. Mon ami Sangaré n’a même pas attendu que je vienne lui dire merci. Avant mon acquittement, Sangaré est décédé. Donc, lui aussi m’a causé beaucoup de peine. Je suis venu, je demanderai au secrétaire général de me donner quelques jours pour pleurer mes morts. Je suis très heureux d’être avec vous. Je félicite les députés que je vois ici. Nous avons un Groupe parlementaire. Vous savez, j’étais là-bas et il y a des gens qui disaient que le Fpi n’a pas eu beaucoup de députés.
Il faut faire des comparaisons. Depuis que nous allons aux élections, sans être au pouvoir, c’est le plus grand nombre de députés que nous avons aujourd’hui. Messieurs les députés, chers camarades, je vous félicite, je vous remercie. Nous avons eu 100 députés, en 2000, mais j’étais président de la République. Ici, le peuple, pour les législatives, est légitimiste. Il vote pour le président de la République. Il élit les députés pour le président de la République. Le peuple est légitimiste en Côte d’Ivoire. Je vous remercie.
 

 
Vous avez mené une bonne bataille. Soyez-en remerciés. Monsieur le secrétaire général, voilà ce que je voulais dire pour aujourd’hui. A la prochaine fois, nous allons travailler. Vous allez me dire quand…Je suis votre soldat, je suis mobilisé. Merci.
Retranscrit par Elvire Ahonon  

lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).

dimanche 13 juin 2021

17 juin retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire




lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).


📌Bon à savoir 
Contact presse officiel de Laurent Gbagbo 
 👉 Me Habiba TOURÉ 
📲 WhatsApp uniquement :
06 09 15 51 38  
📧: habiba_toure@hotmail.fr
📌Toute demande : d'interview, photo, film, rencontre etc. passe par elle.

vendredi 11 juin 2021

Alerte - Mercredi 23 juin 2021 – Webinaire "Santé mentale : présentation de Place de la santé – L’Observatoire"





Mutweb

10 juin 2021

ALERTE

Mercredi 23 juin 2021 – Webinaire "Santé mentale : présentation de Place de la santé – L’Observatoire"

Inscriptions ouvertes !

Séverine Salgado, directrice générale et Michel Couhert, directeur de l'offre de soins, de l'autonomie et des parcours vous proposent de découvrir en avant-première, le mercredi 23 juin de 9h30 à 10h30, les résultats de place de la santé – L’Observatoire sur la santé mentale en France.

 

Ce webinaire sera également l’occasion de présenter les propositions de la Mutualité Française pour améliorer l’accès aux soins des Français.

 

Venez nombreux !

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C'est à lire dans Espace social

Relance de la réforme des retraites : ce qu'en pensent les partenaires sociaux - Médecins libéraux: une solution de e-coordination - Prestations sociales et médiation préalable obligatoire- Lettre Espace Social Européen du 10/06/2021

ACADEMIE DE PHARMACIE / vaccination Covid-19 : pour une obligation "ciblée"


100 % des personnels de santé

doivent être vaccinés contre le SARS-Cov2

dans l’intérêt de tous les patients
 
Conformément à sa recommandation émise le 25 mars 20191, l’Académie estime que la vaccination contre la Covid-19  devrait être ajoutée à la liste des vaccinations obligatoires pour les personnels de santé et plaide pour une obligation « ciblée ». 
1 l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite; 2° Dans un laboratoire d'analyses  et de biologie médicale sans être immunisé contre la fièvre typhoïde.

Santé, besoins de protection, solidarité, nouvelles technologies… Le Groupe Matmut et OpinionWay dévoilent les enseignements de leur baromètre « Les transitions de la société française »

jeudi 10 juin 2021

Retrouver le goût de vivre après une épreuve... c'est possible !

Du haut de ses 45 ans, Fatima Tricoire a un parcours de vie des plus atypiques. À la suite d’une maladie rare et invalidante diagnostiquée à 37 ans, la Mahoraise fonde RNS coaching et vient d’inaugurer la Maison du Second Souffle à Paris pour proposer des ateliers aux plus démunis. Entretien.

Flash Infos : Le week-end dernier, vous avez inauguré la Maison du Second Souffle, qui vient en complément de votre société dénommée RNS Coaching. Quel est le concept de votre projet ?

Fatima Tricoire : Cela fait trois ans que j’ai ouvert mon cabinet à Neuilly-sur-Seine, où j’apporte principalement mon expertise à des cadres supérieurs qui traversent des grands défis, qu’ils soient d’ordre personnel, professionnel ou social. À travers ce public, l’objectif est d’attirer des entreprises pour les sensibiliser sur le handicap invisible. Avec la Maison du Second Souffle, un projet accompagné par le président de l’association des directeurs des organismes de mutualité francophone, Bruno Huss, qui en est aussi le parrain, je fonctionne avec des partenaires pour la subventionner et accueillir d’autres intervenants sans que les bénéficiaires n’aient à payer les ateliers. Cela marche comme du mécénat !

C’est un lieu que je loue une fois par mois pendant deux heures. Aujourd’hui, je cible le 93 car c’est là je réside et surtout là où des branches de la population sont oubliés, ce que l’on appelle les classes d’en bas. À titre d’exemple, lorsque je me rends dans les entreprises, de nombreux salariés m’accostent, notamment les femmes de ménage, pour me dire qu’elles n’osent pas parler de leur malaise. Ce sont ces personnes oubliées à qui s’adresse la Maison du Second Souffle. À termes, l’idée serait de réussir à essaimer ce type de maison un peu partout en France.


FI : Ce projet est intervenu à la suite d’une maladie rare et invalidante que l’on vous a diagnostiqué à 37 ans….

F. T. : Mon arrêt maladie a durée presque 14 mois ! Pendant la convalescence, je me suis retrouvée seule face à mes problèmes, même si heureusement j’étais entourée de mes proches. Mais je n’avais plus du tout de vie sociale ou professionnelle. Je me suis complètement renfermée dans ma maladie et me suis retrouvée en complet décalage avec le monde extérieur que l’on ne comprend plus. Cela a été une épreuve catastrophique… Au cours de ma cours réinsertion professionnelle, j’avais du mal à retrouver ma place, je ne parlais plus le même langage que mes collègues. Il y avait comme une cassure : les ambitions d’antan ne l’étaient plus. Cela a suscité une frustration incroyable, qui a provoqué des rechutes.

Suite à cela, je suis allée voir des psychologues. C’était la descente aux enfers… Jusqu’au jour où j’ai rencontre cette thérapeute qui m’a proposé du coaching et qui m’a rendu mon pouvoir. En d’autres termes, je suis redevenue actrice de ma vie ! J’ai alors décidé de me former et de me certifier dans la santé mentale, physique et sociale. J’ai suivi un parcours à l’institut Curry à Paris qui avait mis en place des ateliers à destination de personnes qui sortaient de la maladie.

Mais le coaching a un prix : il fallait compter 100 euros par semaine pendant trois mois ! Je me suis alors promis que quand je serais plus à l’aise avec RNS Coaching, je souhaitais créer un lieu chaleureux et ludique pour parler de la vulnérabilité et de la résilience. C’est désormais chose faite (rires).

FI : Vous avez quitté Mayotte très jeune, à l’âge de 19 ans pour poursuivre vos études. Or, de nombreux étudiants mahorais subissent une forme de stress et de dépression à ce moment-là et peuvent avoir besoin de coaching en raison de l’éloignement avec leur île natale. Cette Maison du Second Souffle pourrait-elle par exemple en accueillir certains ? Mais aussi s’exporter directement dans le 101ème département ?

F. T. : Complètement ! J’ai souhaité solliciter des partenaires à Mayotte par le passé, mais je ne savais pas à quelles portes toquer. Personne n’a pas pris la mesure de ce que le coaching pouvait apporter aux étudiants… Je suis alors rentrée en contact avec Bruno Huss, qui travaille beaucoup avec la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) de Mayotte, pour venir en aide aux jeunes, notamment sur Marseille où l’on touche des compatriotes comoriens et mahorais. La Maison est ouverte à tous ! Je peux organiser des ateliers spécifiques, que ce soit pour les Mahorais ou les autres habitants de l’Outre-mer. J’avais eu l’occasion d’être sollicitée par la délégation de Mayotte à Paris pour évoquer RNS Coaching à l’occasion de la journée de la femme, mais une semaine plus tard, on rentrait en plein Covid-19… Cela a mis un petit coup de frein à une éventuelle collaboration.

Mais je me déplacerai volontiers dans le 101ème département. Je suis ouverte à toutes propositions à partir du moment où j’accompagne et aide untel ou untel à aller mieux. Je demande juste que les choses soient bien organisées. Mon frère qui vit toujours sur le territoire m’a dit de rentrer en contact avec différents partenaires sur place, mais je n’ai pas encore eu le temps en raison de l’inauguration. Désormais, j’ai le temps de me consacrer à tous les projets qui pourront m’être proposés. Une femme m’a également appelé pour avoir plus d’informations sur la Maison du Second Souffle qu’elle aimerait mettre en place à Mayotte. Très bien, mais je souhaiterais garder la main, car j’ai tout de même une formation spécifique. Dans tous les cas, j’attends avec impatience de servir mon île !

Vous pouvez contacter Fatima Tricoire par téléphone au 06.09.33.93.11 ou par email contact@rns-coaching.fr ou en vous rendant directement sur son site Internet rns-coaching.fr


CONTACTS:

 👉 Mayotte hebdo :

Hebdomadaire d'information générale de Mayotte et actualité en continu : Économie, Société, Culture, Politique, ...

👉 ADOM - Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

Bruno HUSS

Président

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