Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 5 septembre 2013

100 visages, 100 propositions pour la Démocratie Sanitaire


La démocratie sanitaire est au cœur des préoccupations de chacun. C’est le sujet central des 3èmes Etats Généraux de la Santé en Régions qui se tiendront le 12 septembre prochain à l’Abbaye de Fontenay en Bourgogne.

 

A cette occasion, nile a décidé de lancer l’opération « 100 visages, 100 propositions pour la Démocratie Sanitaire ». Différentes personnalités experts, mais également des citoyens n’ayant pas de liens particulier avec le système de santé (sauf celui de participer activement et économiquement à son développement, particulièrement à travers les cotisations sociales qu’ils génèrent) ont accepté de répondre à la question « Que représente, pour vous, la démocratie sanitaire ? ».

 

Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental, tout dernièrement, nous a livré ses réflexions. Recentrant le débat de la démocratie sanitaire dans son contexte général, la démocratie, il nous fait part de son point de vue sur la notion de citoyenneté et le rôle du citoyen, sur les valeurs de la République et sur la solidarité. La vidéo ci-jointe reprend quelques points de son intervention en 3 minutes.

 

 


 

 

Accès à la version intégrale de l’entretien avec le Président du CESE.

 

 

Rappel : Il est encore temps de s’inscrire aux 3èmes Etats Généraux de la Santé en Régions du 12 septembre prochain à Fontenay (programme et bulletin d’inscription disponible sur www.nile-consulting.eu).

mardi 11 juin 2013

Observatoire de la Régionalisation du système de santé 2013

L’Observatoire de la Régionalisation du système de santé souhaite cette année construire une plateforme de propositions, enrichie par les réflexions de groupes de travail. Le 16 mai dernier, le Groupe de Travail « Coordination des parcours de soins et de santé » se réunissait autour du thème « Financement du système de santé : vers un financement par parcours ? »


Gilbert Caranhac, Président d’HoxCom Analytiques, expert du financement hospitalier et de l’analyse du PMSI, nous a présenté à cette occasion sa vision prospective sur ce sujet.


Ce Groupe de Travail, qui réunissait une vingtaine de décideurs et d’acteurs de santé, a donné lieu à des débats et des échanges constructifs. Ces discussions permettent dès à présent à l’Observatoire de la Régionalisation de formuler 5 propositions pour favoriser le développement d’un financement des parcours de soins :
 

§ Proposition 1 : Diffuser et multiplier les guides de parcours de soins

§ Proposition 2 : Identifier des « Groupes Homogènes de Parcours » (GHP)

§ Proposition 3 : Rendre publiques les données du SNIIRAM

§ Proposition 4 : Développer un accès à la base SNIIRAM via la carte vitale

§ Proposition 5 : Faire remonter les expériences régionales sur les parcours



La note attachée développe succinctement ces propositions. Elles entendent participer à la réflexion sur l’évolution du système de santé et sa régionalisation, et veulent offrir de nouvelles perspectives à chacun des acteurs, dans une logique ascendante (bottom up).


Vous souhaitez participer à cette dynamique ? N’hésitez pas à  faire part de vos avis, contributions ou réactions sur la Régionalisation, sujet capital pour notre système de santé, en rejoignant dès à présent l’Observatoire de la Régionalisation. Le compte-rendu exhaustif de des débats est disponible mais réservé aux seuls adhérents.


 Pour toute information complémentaire, par mail ou sur le site http://observatoire-regionalisation.fr

mardi 5 mars 2013

Propositions au gouvernement sur le Code de Bonnes Pratiques


1001Pharmacies.com demande une concertation sur la vente en ligne de médicaments

 

 

Positionné en première ligne pour le développement de la vente en ligne, 1001Pharmacies.com propose sa vision et ses axes de réflexion sur le « Code de Bonnes Pratiques » du Gouvernement.


 

Pour se mettre en conformité avec la loi européenne, la France a autorisé la vente en ligne de médicaments sans ordonnance. Le texte précise que seuls les pharmaciens titulaires d'une officine et inscrits au Conseil de l'Ordre des Pharmaciens peuvent réaliser ce type de ventes. Cependant, le gouvernement prépare un « Code de Bonnes Pratiques » qui prévoit des mesures restrictives, voire dissuasives pour la vente en ligne.

En effet, dans sa version actuelle, le Code interdit au pharmacien de vendre ses produits moins chers sur la toile. Il doit aussi obligatoirement facturer les frais de port au client et nécessairement avoir en stock dans son officine le produit proposé sur son site internet. Ce texte montre un certain recul du gouvernement sur le sujet et représente une véritable entrave au développement de ce nouveau canal de distribution de certains produits de santé.

Les propositions de Cédric O'Neill et Sabine Safi, co-fondateurs de la plateforme 1001Pharmacies :

1. La concertation

Suspendre temporairement l'application du Code et ouvrir une grande réflexion avec tous les acteurs du secteur ainsi que les instances concernées : pharmaciens d'officines et spécialisés dans la vente sur internet, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.

 

2. Des prix libres

Conserver la liberté de tarification afin de préserver une saine concurrence, et éviter à la profession d'être attaquée par la Haute Autorité de la Concurrence.

Le Gouvernement veut interdire aux pharmaciens de vendre moins cher sur internet que dans leur officine. Or les médicaments autorisés pour la vente en ligne sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une officine à l'autre. Pourquoi devrait-on encadrer ces prix à la hausse sur Internet, comme l'exige ce Code ?

Il faut laisser la liberté aux pharmaciens de fixer les prix et laisser jouer la libre concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.

 

3. Organiser l'évolution numérique

L'évolution de la vente en ligne de médicaments est inéluctable ! Le gouvernement et les autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et ne surtout pas la freiner ou l'empêcher de se développer.

Ils doivent accompagner pharmaciens et patients vers une inévitable transition numérique, comprendre et en expliquer les enjeux à toutes les parties prenantes : internet comme relais de croissance pour les petites officines, l'apport d'un service complémentaire réel pour les patients à mobilité réduite ou isolés, etc.

 

4. Sortir des aberrations

Des dispositions comme celle obligeant les pharmaciens à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l'officine démontrent une méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs.

"Par exemple, un patient ayant besoin de commander un produit très rare ou très spécifique que les pharmacies de son quartier n'ont pas en stock devra se déplacer deux fois : une fois pour commander, une fois pour récupérer le produit. Quand il aurait pu n'avoir pas à se déplacer une seule fois sans cette disposition règlementaire".

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 



Une solution complémentaire pour contrer la disparition des pharmacies

 

Aujourd'hui en France, un tiers des officines sont en difficulté financière et une pharmacie disparaît tous les trois jours. Il s'agit là d'un phénomène sans précédent, touchant notamment les petites structures installées dans les zones peu densément peuplées, et aggravant ainsi le phénomène inquiétant des déserts médicaux.

 

"La vente en ligne n'est bien sûr pas la solution miracle, mais elle peut redynamiser certaines petites officines et éviter à des patients de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour commander ou acheter une boîte de médicament. Nous engageons les autorités de santé à suspendre l'application du « Code de Bonnes Pratiques », afin d'engager une réelle discussion avec tous les acteurs du secteur. Si ce code, véritable non-sens économique, devait rester en l'état, il aurait pour conséquences d'empêcher tout développement de la vente en ligne par des officines françaises, obligeant nos concitoyens à se tourner vers des sites étrangers, dont la moitié des produits sont contrefaits."

Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies. 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), La Financière des Entrepreneurs et Ki Partners depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

1001Pharmacies en 3 chiffres :

80.000 visiteurs uniques chaque mois.

7.000 produits référencés

Un réseau national de 40 pharmacies

jeudi 28 février 2013

Groupe Istya - ANI

Le groupe Istya considère que la priorité des politiques publiques en matière de complémentaire santé doit être de permettre un accès équitable de tous aux soins. A ce titre, il souhaite que des modifications du texte de l’Accord national interprofessionnel concernant la généralisation des couvertures complémentaires soient inscrites dans le projet de loi qui le mettra en application et fait quatre propositions concrètes.
 


 NDLR : MGEFI et Groupe Istya
La Mutuelle générale de l’Economie,  des Finances e t de l’Industrie –MGEFI a intégrée le groupe Istya au 1er janvier 2013

 www.mgefi.fr

mercredi 19 décembre 2012

LIBRES PROPOS : Appel à propositions sur la tarification hospitalière


A la suite de la rencontre de la délégation du MDHP avec la Ministre de la Santé (voir compte rendu ci-joint), notre collègue Anne Gervais a été sollicitée pour participer à la commission chargée de faire des propositions pour une réforme de la tarification hospitalière. La position générale du MDHP est rappelée dans le document joint.

 

Le but de la commission ne peut être une complexification sans fin de la T2A et de ses contrôles, qui constituent déjà une usine à gaz coûteuse, enfonçant l’hôpital dans la logique comptable et remplaçant la complémentarité par la concurrence.

 

Nous appelons les collègues, les équipes soignantes, les cliniciens de terrain et les différentes sociétés savantes à faire des propositions concernant les modes de financement qui paraissent les mieux adaptés à leurs pratiques médicales.

 

Ces propositions doivent s’inscrire dans le respect du principe « du juste soin au juste coût » et dans le cadre d’une politique de santé publique visant à favoriser la pertinence, la qualité et la prévention plutôt que la recherche de la rentabilité et la course à l’activité.

 

Merci de transmettre vos critiques sur les tarifs T2A de vos spécialités et vos remarques sur les dysfonctionnements actuels conduisant à adapter la pratique médicale au mode de financement.

 

Merci aussi de faire des propositions pouvant intégrer les différentes possibilités et alternatives :

 

- pour l’hospitalisation: définir dans votre spécialité les activités et séjours pour lesquels la T2A est pertinente, et ceux pour lesquels d'autres modes de financement sont souhaitables (dotation, prix de journée, etc.) en prenant en compte non seulement les activités au sein des services mais aussi les activités dites « transversales », les liens avec l’aval et l’amont.

 

- pour l’ambulatoire et  pour l’intégration du pré et post hospitalisation dans le « parcours de soins »: envisager non seulement les consultations et l’hôpital de jour, mais aussi, par exemple, l’hôpital de ½ journée, les consultations pluri-professionnelles, les consultations paramédicales, les forfaits de prises en charge ambulatoires spécifiques.

 

Merci d’adresser vos commentaires et vos propositions à  precarit2a@yahoo.fr

 

Bien cordialement.

 

Anne Gervais, Bernard Granger, André Grimaldi, Christophe Marguet.