Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 30 juillet 2014

Accompagnement et éducation aux risques liés à l'injection


Accompagnement à l'injection :

Les résultats sont là, l'urgence sanitaire aussi. Pourquoi attendre ?

 

L'étude AERLI (Accompagnement et éducation aux risques liés à l'injection), menée conjointement dans 14 villes de France par délivre aujourd'hui 24 juillet ses premiers résultats. Présentés à la Conférence Internationale sur le sida de Melbourne, ces résultats plaident clairement en faveur d'une généralisation du dispositif.

 

Première mondiale, cette étude visait à évaluer la plus-value de sessions d'accompagnement délivrées par les pairs auprès d'usagers de drogue par injection. L'objectif d'un tel accompagnement était de réduire les pratiques à risque de transmission du VIH et de l'hépatite C, ainsi que les dommages et complications sur le site d'injection (abcès, infections…).

 

Des résultats sans appel. Les sessions d'accompagnement ont été réalisées sur une période de 12 mois auprès de 113 usagers de drogue par voie intraveineuse, répartis sur 8 centres en France. 127 autres usagers répartis dans 9 autres centres ont constitué le groupe témoin de l'étude.

 

On observe parmi les usagers qui ont bénéficié d'AERLI :

- une diminution de plus de 40% en 6 mois des pratiques à risque de contamination et de transmission infectieuse (VIH et VHC)[1][1]

- une diminution de plus de 40% en 12 mois des complications observées sur les points d'injection (abcès, infection…)[2][2]

 

L'étude AERLI (Accompagnement et éducation aux risques liés à l'injection), menée conjointement dans 14 villes de France par l'ANRS, AIDES, Médecins du Monde et l'INSERM Marseille, délivre aujourd'hui 24 juillet ses premiers résultats. Présentés à la Conférence Internationale sur le sida de Melbourne, ces résultats plaident clairement en faveur d'une généralisation du dispositif.

 

Première mondiale, cette étude visait à évaluer la plus-value de sessions d'accompagnement délivrées par les pairs auprès d'usagers de drogue par injection. L'objectif d'un tel accompagnement était de réduire les pratiques à risque de transmission du VIH et de l'hépatite C, ainsi que les dommages et complications sur le site d'injection (abcès, infections…).

 

Des résultats sans appel. Les sessions d'accompagnement ont été réalisées sur une période de 12 mois auprès de 113 usagers de drogue par voie intraveineuse, répartis sur 8 centres en France. 127 autres usagers répartis dans 9 autres centres ont constitué le groupe témoin de l'étude.

 

On observe parmi les usagers qui ont bénéficié d'AERLI :

- une diminution de plus de 40% en 6 mois des pratiques à risque de contamination et de transmission infectieuse (VIH et VHC)[3][1]

- une diminution de plus de 40% en 12 mois des complications observées sur les points d'injection (abcès, infection…)[4][2]

 

 

En une année, le dispositif d'accompagnement a su faire évoluer les pratiques des usagers vers une réduction remarquable des risques infectieux et des dommages.

 

Des publics particulièrement exposés. Autre constat positif observé par nos équipes sur le terrain, cet accompagnement a permis d'atteindre des publics très précarisés, donc particulièrement exposés aux risques infectieux et aux dommages liés à l'injection. Des publics difficiles à atteindre et pour lesquels l'urgence d'intervention est la plus forte. Un argument de plus en faveur de la pertinence de ce dispositif.

 

Forts de ces résultats, AIDES plaide pour sa généralisation sans délais sur l'ensemble du territoire. "Nous ne pouvons nous permettre d'attendre encore 5 ans pour rendre accessible ce dispositif aux usagers qui en ont le plus besoin. On estime aujourd'hui que plus des deux tiers des usagers de drogues par injection sont porteurs de l'hépatite C, dont une grande partie l'ignore. Le temps n'est pas à la tergiversation ou aux considérations idéologiques. Nous sommes dans un contexte d'urgence sanitaire, il faut agir, et agir vite" explique Bruno Spire, président de AIDES.

 

AIDES appelle à la mise en place rapide d'un cadre réglementaire autorisant le déploiement de l'éducation aux risques liés à l'injection. Si un tel cadre n'était pas rapidement fixé, AIDES prendra ses responsabilités et fera en sorte que ce nouvel outil de réduction des risques puisse bénéficier à ceux qui en ont le plus urgemment besoin. "Lorsqu'à la fin des années 80 l'épidémie de sida décimait les usagers de drogues par dizaines de milliers, AIDES et d'autres associations n'ont pas attendu l'approbation des pouvoirs publics pour mettre du matériel stérile à disposition des usagers" rappelle Bruno Spire. Avec les résultats spectaculaires que l'on sait[5][3].

 

 



 
 
 
 
 

vendredi 14 mars 2014


Le Marché Pharmaceutique dans le Monde et en France : Analyses et Perspectives

Les marchés émergents continuent à tirer la croissance mondiale. La France enregistre sa 2ème année de baisse sur le marché de ville.

En 2013, le  marché pharmaceutique mondial a affiché une progression de l’ordre de 3 %, tirée par les marchés émergents.  Ceux-ci devraient maintenir une croissance annuelle entre 8 et 10% d’ici 2017. Celle des marchés matures devrait en revanche être modérée, entre +1 % et +4 % par an, en dépit d’une innovation toujours au rendezvous. La France enregistre sa 2ème année de récession, avec un marché de ville en baisse de 2 % : cette situation devrait perdurer en 2014/2015.

Résultats de l’étude Intelligence.360 : http://fr.calameo.com/read/003152624011aa7b4aa55

Retour  la présentation du Pr Claude Lepen lors de la conférence de presse de ce matin: http://fr.calameo.com/read/003152624060d8344497d

vendredi 13 décembre 2013

Résultats étude Ifop/UPSA : Petits maux de l’hiver : 32% des Français ont peur de contaminer leurs enfants et leurs proches


Petits maux de l’hiver :

32% des Français ont peur de contaminer leurs enfants

et leurs proches¹

 

 Résultats de l’étude Ifop / UPSA1

 

Froid, manque de soleil, fatigue… L’hiver pointe son nez et les microbes ne sont pas en reste. Difficile de passer le cap sans avoir le nez qui coule, les yeux larmoyants, la gorge qui pique. D’après une étude Ifop / UPSA¹, seuls 16% des Français affirment tomber systématiquement malade en hiver¹ et pourtant ils sont nombreux à avoir des appréhensions. Pour ne citer qu’un exemple, ils sont plus de 32% à avoir peur de contaminer leurs enfants et leurs proches1.

 

Comment éviter les petits maux de l’hiver ? Quelles astuces les Français emploient-ils pour éviter d’être contaminés par les microbes? 64% des personnes interrogées affirment se couvrir chaudement pour mieux se protéger du froid¹, 40% se lavent davantage les mains¹, 25% utilisent un remède de grand-mère¹ et 23% font une cure de vitamine C¹.

 

 Près d’1 Français sur 4 appréhende de ne pas pouvoir aller travailler lorsqu’il est malade en hiver¹

 

 Nez qui coule, fièvre, maux de gorge, fatigue… Être malade en hiver est loin d’être agréable même s’il ne s’agit que de petites maladies bénignes. Les résultats de l’étude Ifop / UPSA¹ révèlent que, 35% des Français, au total, craignent que leur pathologie traîne à cause du froid¹ ; 32% ont peur de contaminer leurs enfants ou leurs proches¹, 31%, au total, pensent qu’ils ne pourront pas effectuer les tâches quotidiennes¹ et 23%, au total, appréhendent de ne pas pouvoir aller travailler¹.

 

 Le froid, principal facteur responsable des maux en hiver¹

 

 Pourquoi attrape-t-on plus de maladies en hiver que le reste de l’année ? Notre système immunitaire est-il soumis à plus rude épreuve à cette période ?

Pour 34% des Français, le froid est le principal facteur expliquant que l’on tombe davantage malade en hiver¹ ; suivi de la contagion au travail (12%)¹, la promiscuité dans les transports en commun (11%)¹ et enfin la contagion à la maison (9%)¹.

 

Comment donc passer au travers des microbes ? Quelles astuces emploient les Français pour passer un hiver sans encombre ?

 

 

® 64% des personnes interrogées se couvrent bien pour éviter

de prendre froid¹

 40% se lavent plus souvent les mains¹

 30% mangent beaucoup de fruits et légumes¹

 25% utilisent un remède de grand-mère tel qu’une tisane, un grog….¹

 12% prennent des médicaments en automédication pour prévenir les maladies¹

 6% chauffent plus leur logement¹.

 

Les séniors* s’estiment moins sensibles aux microbes en hiver
Rhinopharyngite, rhume, toux, fièvre, états grippaux…. Même si 84% des Français affirment avoir déjà passé un hiver sans tomber malade¹, seulement 16% des personnes interrogées n’y échappent pas chaque hiver¹. D’après l’étude Ifop / UPSA¹, les seniors apparaissent comme les personnes les moins promptes à être atteintes de maux en hiver. 51% d’entre eux déclarent avoir passé de nombreux hivers sans être malade (contre 35% en moyenne)¹.
En revanche, les femmes âgées de moins de 35 ans semblent être plus sensibles aux microbes : un tiers d’entre elles n’a jamais passé un hiver sans tomber malade¹.

1 Etude réalisée par l’Ifop pour UPSA auprès d’un échantillon de 1 014 personnes - représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus – par questionnaire auto-administré en ligne. Du 18 au 20 septembre 2013.

*Les séniors représentent ici les Français de 65 ans et +.

 

 

mardi 19 novembre 2013

Activité physique


Imaps partenaire de l’étude Pharmaps sur le rôle du pharmacien d’officine dans la promotion de l’activité physique

 
 

Paris, le 19 novembre 2013 – Imaps met à disposition des pharmaciens son outil de géolocalisation des centres sport santé dans le cadre de l’étude Pharmaps. L’objectif de Pharmaps est d’évaluer le rôle du pharmacien d’officine dans la promotion de la pratique régulière d’une activité physique auprès des patients atteints de maladies chroniques. L’étude est initiée par la Société Française de Médecine de l'Exercice et du Sport (SFMES) et financée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé dans le cadre du PNNS.

 

Quel rôle pour les pharmaciens dans l’incitation à pratiquer une activité physique ?

Le pharmacien d’officine est l’un des rares professionnels de santé consulté sans rendez-vous. La convention nationale des pharmaciens signée en 2012 a marqué l’ambition de revaloriser le rôle du pharmacien dans le cadre d’actions de santé publique et notamment dans la promotion de l’activité physique ou sportive (APS). Le pharmacien pourrait ainsi devenir un interlocuteur de premier plan pour promouvoir une pratique régulière de l’activité physique et ainsi répondre à cette urgence de santé publique. A terme, les 22 000 officines de métropole et les 600 d’outre-mer pourraient sensibiliser, informer le public et promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, sécurisée et adaptée.



L’étude Pharmaps s’attache à démontrer qu’une sensibilisation par le pharmacien des patients atteints de maladies chroniques contribue à augmenter d’au moins 20% la pratique de l’activité physique, réduire la sédentarité de 10% et améliorer la qualité de vie. Elle se poursuivra sur une année à partir d’un premier entretien d’évaluation et la remise au patient d’une boîte de type « médicament » comportant entre autres un carnet d’information sur les bienfaits de l’APS.

 

Convaincue de l’impact positif des pharmaciens dans la sensibilisation de leurs clients à l’APS, Imaps met à disposition de Pharmaps son outil de géolocalisation des centres sport santé en mesure notamment d’accueillir les publics atteints de maladies chroniques.

Les pharmaciens seront ainsi en mesure d’éditer la liste des offres sport santé disponibles autour des villes expérimentales et de la joindre à la « boîte médicament » du patient.

 

Cette géolocalisation est le fruit des partenariats développés par Imaps avec les entités suivantes : 

·         Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV)

·         Fédération EPMM Sports pour Tous

·         Fédération Française de la Randonnée Pédestre

·         Fédération Française d’Athlétisme (FFA)

·         Fédération Française de Natation

·         Fédération Française du Sport Adapté (FFSA)

·         Union Française des Œuvres Laïques d'Education Physique (UCPA)

·         Fédération Nationale CAMI Sport et Cancer

·         Association Nationale de Coordination des Réseaux Diabète (ANCRED

·         Fédération Française de Cardiologie (FFC)

·         Union nationale des Centre sportifs de Plein-Air (UCPA)

·         Fédération des Enseignants de Qi Gong, Art Energétique (FEQGAE)

NDLR : MGEFI et IMAPS


 
 




 

mercredi 6 novembre 2013

VIH/VHC en prison - L'urgence


Depuis les années 1990, les associations de lutte contre le sida dénoncent la situation sanitaire catastrophique des prisons françaises. L'étude PREVACAR (estimation de la prévalence virale et de l'offre de soins en milieu carcéral) publiée par l' INVS (Institut national de Veille Sanitaire) vient une nouvelle fois confirmer les constats et les cris d'alarme des acteurs de terrains. Dans les prisons françaises la prévalence du VIH est de 2% : c'est 10 fois celle de la population générale. La prévalence du VHC de 4, 8% c'est 6 fois celle la population générale. L'étude demande un dépistage et une prise en charge de ces pathologies infectieuses pour en limiter la transmission et améliorer le pronostic des patients. L'an dernier, l'étude PRI2DE (accès aux mesures de prévention et réduction des risques infectieux en milieu pénitentiaire) confirmait l'existence de pratiques à risques liées à l'injection de drogues par voie intraveineuse.

Trente ans après le début de l'épidémie du VIH, nous sommes toujours dans l'attente de mesures urgentes de réduction des risques et de l' application de la loi du 18 janvier 1994 sur l'égalité de la prise en charge sanitaire entre le milieu libre et le milieu carcéral.

Les Ministres de la Justice et de la Santé ont initié en début d'année des groupes de travail paritaires, l'un sur la suspension de peine, le second sur la prévention et la réduction des risques en milieu carcéral. Le groupe prévention et réduction des risques infectieux a récemment transmis ses recommandations aux ministères concernés, proposant de débuter une expérimentation de programmes d'échanges de seringues.

Notre collectif participe à ces études et travaux et considère qu'il n'existe aucune justification fondée pour continuer à priver les personnes détenues d'un égal accès aux soins et aux mesures de prévention. La mise en place de programmes d'échanges de seringues expérimentaux constituerait une formidable avancée.

Des programmes d'échanges de seringues en milieu carcéral ont été expérimentés depuis plus de 20 ans dans de nombreux pays et ont montré l'efficacité d'une approche combinée de traitements de substitution aux opiacés, de programme d'échange de seringues et d'éducation par les pairs. Ces dispositifs n'ont pas entraîné de recrudescence de la toxicomanie, ni provoqué d'incidents de sécurité liés à la détention de seringues.

Au vu de cette nouvelle enquête et des conclusions des derniers travaux d'experts, nous demandons un engagement ferme et immédiat du gouvernement pour la mise en place de programmes d'échanges de seringues expérimentaux en prison.

Créé en 1992, TRT-5 est un collectif de neuf associations de lutte contre le VIH/sida impliquées sur les questions thérapeutiques et de recherche. TRT-5 poursuit principalement deux objectifs : faire valoir les besoins des personnes vivant avec le VIH auprès des acteurs du système de recherche et de prise en charge médicale et assurer la diffusion d'informations actualisées auprès des personnes concernées.

ASSOCIATIONS MEMBRES
ACTIONS TRAITEMENTS | ACT UP-PARIS | AIDES | ARCAT | DESSINE-MOI UN MOUTON | SIDA INFO SERVICE | SOL EN SI ACT UP-SUD OUEST | NOVA DONA
http://trt-5.org/

TWITTER : Connaissez-vous les usages et pratiques ?



 

 


 

Le Pôle AURA MUNDI – veille et analyse des médias en ligne – de l’Argus de la presse présente les résultats du deuxième volet de son enquête sur les usages et les pratiques de Twitter en France, consacré aux personnes ayant un compte Twitter et l’utilisant actuellement.

Retrouver l’infographie de l’étude ici

 

L’USAGE DE TWITTER EN FRANCE

Le 1er volet de l’enquête (publié en avril dernier) montrait qu’aujourd’hui, 5% des Français détiennent un compte Twitter et l’utilisent actuellement. Si Twitter est devenu un outil incontournable, peu de Français utilisent donc réellement cet outil au quotidien.

Ce 2e volet de l’enquête s’intéresse plus particulièrement à ces 5% de Twittos actifs : Ipsos a ainsi réalisé pour le pôle Aura Mundi de l’Argus de la presse une enquête auprès de 500 personnes ayant un compte Twitter et l’utilisant actuellement, afin de comprendre de manière détaillée qui ils sont et comment ils utilisent Twitter.

« Twitter fait partie du Paysage de la communication en France, et la mesure précise des usages de ce nouvel outil, des attentes et motivations de ses utilisateurs reste encore rare.
Cette étude nous apprend comment le réseau social établit de nouvelles relations entre l’information et les publics. Nous sommes ravis de faire progresser la connaissance du secteur avec ces résultats chiffrés. Ils donnent à réfléchir et confirment que la surveillance et l’analyse de ces avis doit trouver sa place aux côtés de l’ensemble des médias. Une démarche devenue nécessaire pour garder le contrôle de sa réputation et inspirer de nouvelles communications », précise Arnaud Steinkuhler, Directeur du pôle AURA MUNDI.


 

jeudi 12 septembre 2013

C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" sur l'acné


24 millions de résultats sur Google /24(mai 2013)

sont associés à la recherche sur les mots clés

« Acné sévère »

 

Les experts membres

du « Conseil Scientifique de l’acné sévère »,

Pr Wolkenstein, Pr Misery, Dr Maghia, Dr Amici

abordent ce sujet et commentent les principaux résultats

d’un grand sondage CSA Santé réalisé

sur plus de 10 000 Français.

Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS,

software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA).

Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

 

En effet, l’acné est une maladie chronique, certes bénigne sur le plan clinique dans la majorité des cas, mais dont les conséquences sont réelles :

 

L’acné a un impact psycho-social important

 (qualité de vie, bien-être, vie sociale, vie amoureuse, résultats scolaires…).

 

Il est d’autant plus important de considérer l’acné avec sérieux qu’elle concerne beaucoup d’adolescents, population particulièrement fragile psychologiquement. L’apparence est primordiale pour un jeune, elle conditionne aussi sa vie sociale. L’ado dont le visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d’avoir une hygiène douteuse.

 

Le retentissement psychologique de l’acné est d’ailleurs comparable à celui décrit par les jeunes atteints de maladies chroniques plus graves telles que diabète, cancer ou épilepsie**1.

 

A un âge où s’acquiert la confiance en soi, l’acné peut donc vraiment gêner au développement psycho-social de l’adulte en devenir.

 

Il a aussi été montré que le taux de symptômes dépressifs est statistiquement plus élevé chez les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques (20 à 51 % versus 14 à 20 %)*** et ce, de manière significative.

 

L’acné sévère non traitée est mal vécue et provoque des cicatrices irréversibles.

L’acné est une pathologie affichante et inesthétique avec des lésions qui prédominent sur le visage.

 

A court terme, les lésions inflammatoires (rouges) ont un retentissement sur la vie quotidienne : l’acnéique se replie sur lui-même, il a honte, il perçoit l’acné comme une tare… Il met en place des stratégies d’évitement. Il se cache, ou tente de camoufler les lésions par des mèches de cheveux (filles et garçons) ou par un maquillage parfois inadapté (filles). La manipulation intempestive des lésions, qui peuvent ensuite s’infecter, empirer, est une pratique courante.

 

A long terme, les lésions d’acné étant parfois profondes (nodules, kystes) elles déforment le derme (la partie la plus profonde de la peau) et génèrent des cicatrices définitives disgracieuses.

 

Ces cicatrices donnent à l’âge adulte un aspect « grêlé » au visage, difficile à atténuer même par les techniques de dermatologie esthétique actuelles ou la micro-chirurgie qui, même si elle a fait ses preuves, peut donner un résultat incomplet.

 

Alors qu’un traitement mis en place dès les premiers symptômes peut éviter cet effet à long terme.

 

Mais si l’acné est une maladie difficile à accepter, il est encore plus difficile d’en parler. D’où l’importance pour les parents et l’entourage des acnéiques de bien repérer si la maladie est vécue comme une souffrance et d’accompagner le patient dans sa démarche de prise en charge.

 

C’est un des résultats de l’enquête CSA Santé menée en 2 012 sur une population de 10 084 sujets (voir page 6 pour plus de détail sur les résultats de l’étude)

 

« Même si la fréquence de consultation auprès du dermatologue augmente avec la sévérité de l’acné, ces chiffres suggèrent qu’il faut renforcer l’information du grand public sur les prises en charge de la maladie. Il est en effet préoccupant que des acnés sévères susceptibles de laisser des cicatrices et d’engendrer des perturbations de l’image sociale et de la confiance en soi, ne soient pas traitées »Dr Jean Michel AMICI

 

Pourquoi certains patients ne consultent pas ?

 

Outre les aspects pratiques (coût, délais de RDV) qui sont des raisons de non consultation, il y a aussi d’autres freins à la prise en charge de l’acné. La maladie est en effet souvent sous-estimée par l’entourage du patient. L’impact psychologique de l’acné n’est pas évalué à sa juste mesure.

 

Des parents de patients acnéiques peuvent parfois passer à côté de la réelle préoccupation qu’est l’acné pour leur enfant. Par méconnaissance, par crainte ou par négligence, des semaines ou des mois sont perdus.

 

Ne pas traiter l’acné sévère est une perte de chance pour les patients… »

Pr Pierre Wolkenstein

 

La prise en charge de l’acné sévère dépend beaucoup de l’entourage du patient

(famille et proches), qui peut, en soutenant le patient dans sa démarche, l’encourager à consulter un dermatologue, étape indispensable.

 

 

L’acné sévère n’est pourtant pas une fatalité !

Des traitements efficaces existent.

 

Ce qu’ignorent aussi les 38 % de sujets acnéiques qui ne se traitent pas, est qu’il existe des solutions efficaces et durables pour traiter l’acné, et que consulter un spécialiste comme le dermatologue est un premier pas vers une bonne prise en charge et un mieux-être.

 

A plus forte raison s’il s’agit d’acné sévère.

 

 

 

Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie, Experts de l’acné sévère sont à l’origine de la création d’un groupe d’experts dermatologues, le Conseil Scientifique de l’Acné Sévère.

 

Sa composition originale, 2 Professeurs en Dermatologie d’une part (Pr Misery et Pr Wolkenstein) et 2 Dermatologues de ville d’autre part (Dr Amici et Dr Maghia) lui confère une véritable légitimité.

 

Il s’agit pour ces spécialistes reconnus pour leur expertise dans le traitement de l’acné, de constituer un groupe de travail et de réflexion ayant pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients acnéiques sévères.

 

La philosophie du « Conseil Scientifique de l’Acné Sévère » est incarnée par un projet d’envergure initié en 2012 : un sondage sur l’acné élaboré selon une méthodologie sérieuse et réalisé sur plus de 10 000 sujets représentatifs de la population française. L’objectif de cette étude nationale était de mieux connaître les patients acnéiques (données épidémiologiques, profil de l’acnéique en 2012, prise en charge…), et mieux comprendre les facteurs du mode de vie favorisant l’acné et ainsi mieux les traiter.

 

Les principaux résultats de ce sondage sont présentés dans ce dossier et commentés par les experts eux-même

 

« Il manquait en France une vision actualisée de la population concernée par l’acné. Ce grand sondage va compter pour les 10 années à venir et fera référence pour tous ceux qui s’intéressent à cette pathologie… » Pierre Wolkenstein

 

« Arrêtons de croire que l’acné sévère est réservée aux jeunes ! les résultats de l’enquête confirment qu’une population plus âgée est également touchée… » Rémi Maghia

 

« L’étude révèle un lien avec la fatigue du matin et décrit un lien entre acné et fatigue, aspect non étudié jusqu’ici… » Laurent Misery

 

« Il faut inciter la population à une prise en charge précoce et adaptée à la gravité de l’acné. » Jean Michel Amici

Avec 24 millions de résultats associés à la recherche Google* sur les mots clés « acné sévère », on comprend mieux que cette maladie qui touche de nombreux Français est une véritable préoccupation de Santé publique et non pas un « mal obligé » de la période adolescente, qui finira bien par se résoudre tout seul.

 

A propos du sondage CSA Santé :

Le sondage CSA Santé a été réalisé sur un échantillon représentatif de Français, selon la méthode des quotas habituellement utilisée (sexe, âge, région, CSP). L’échantillon analysé a été spécifiquement constitué, ce qui évite un redressement dans les résultats. Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS, software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA). Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

 

Retour sur quelques points de l’étude

 

Coup de projecteur sur les idées reçues

 

Alimentation sucrée (chocolats, confiseries) et acné font-ils bon ménage ?

 

La population qui consomme chocolats et confiseries tous les jours présentent un risque d’avoir de l’acné 2,7 fois  supérieur à la population comparable qui n’en consomme pas.

 

Qu’en est-il des sodas, des aliments gras et des produits laitiers ?

 

L’enquête CSA Santé n’a pas montré de corrélation entre la présence d’acné et ces 2 facteurs :

 

Les sodas sucrés ; peut-être sont ils moins sucrés que l’association chocolat/confiseries, et influencent ils moins l’apparition d’acné…

 

Les produits laitiers ; ce dernier point est étonnant puisque la bibliographie considère qu’il s’agit d’un facteur de risque aggravant lorsque le lait est introduit dans une population indigène n’ayant jamais consommé de lait au préalable (Réf. : Ismail et al, BMC Dermatology 2 012- 12-13).

 

Les Français consomment plutôt du lait fermenté (yaourt, fromage…) que du lait frais. Ils ne subiraient donc pas l’influence négative d’une alimentation lactée sur leur acné.

 

Moins d’acné, plus de rapports sexuels ?

 

Les résultats du sondage montrent que l’apparition de l’acné est antérieure aux rapports sexuels, excluant toute relation de cause à effet.

 

En revanche, les sujets acnéiques ont moins de rapports sexuels que la population comparable sans acné.

 

Ceci illustre une fois encore l’impact de l’acné sur l’image de soi et sur la qualité de vie des adolescents et la nécessité de les prendre correctement en charge - (cette constatation confirme une publication du JID - Journal of Investigative Dermatology 2 010)

 

« Le désir d’avoir une sexualité est un bon motif pour la traiter, ce d’autant qu’on dispose de thérapeutiques efficaces dans les formes modérées comme sévères… » Pr Pierre Wolkenstein

 

Le stress : un facteur aggravant de l’acné ?

 

Avoir de l’acné est source de stress, mais le stress est-il source d’acné ?

 

Dans l’enquête réalisée, on note un risque d’avoir de l’acné 2,5 fois supérieur chez les sujets soumis au stress quotidiennement, versus une population comparable de sujets non stressés.

 

Il s’agit donc bien d’un facteur aggravant, confirmant le rôle du stress dans les poussées d’acné.

 

Le manque de sommeil peut-il favoriser l’acné ?

 

La fatigue (fréquente chez les ados du fait de leur métabolisme particulier) tout comme le sommeil perturbé, augmente également le risque d’acné

 

Le risque est multiplié par 1.4 chez les sujets fatigués au réveil par rapport à une population comparable de sujets n’ayant pas de perturbation du sommeil.

 

« L’étude a décrit un lien entre acné et fatigue du matin, aspect non étudié jusqu’ici. Cette fatigue peut être interprétée comme la conséquence d’un stress physique, car le manque de sommeil est un problème récurrent chez l’adolescent. Stress physique et psychique sont associés. Stress et fatigue peuvent être un signe de dépression, dont les liens avec l’acné sont connus et à l’origine d’un véritable cercle vicieux… » Pr Laurent Misery

 

 

Ndlr :
Résultats de l’ensemble de l’étude disponible sur simple demande par mail.