Nora ANSELL-SALLES

lundi 28 octobre 2013

MINE D'INFOS: Des médaillés paralympiques d’escrime en démonstra...

MINE D'INFOS: Des médaillés paralympiques d’escrime en démonstra...: Cette année encore, la Fondation souhaite prendre part sur l’ensemble du territoire à différentes actions organisées à l’occasion de cet...

Des médaillés paralympiques d’escrime en démonstration à la Fondation pour encourager l’emploi de personnes handicapées le 22 novembre prochain.


Cette année encore, la Fondation souhaite prendre part sur l’ensemble du territoire à différentes actions organisées à l’occasion de cette semaine du handicap en incitant les établissements à accueillir pendant une journée  « 1 jour / 1 métier en action » un demandeur d’emploi handicapé, en binôme avec un salarié mais également  proposer des animations sportives handi-valides, conférences, ateliers aux salariés.


Ces initiatives sont l’occasion d’illustrer la politique en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés de la Fondation Santé des étudiants de France qui est impulsée et mise en place par la Direction Générale par recours à un plan d’embauche, d’insertion professionnelle, d’adaptation et de maintien dans l’emploi.

En 2010, la Fondation Santé des Etudiants de France s’est engagée dans la mise en place d’une politique active d’emploi des travailleurs handicapés. Dans ce cadre un accord d’entreprise a été   signé à l’unanimité avec les organisations syndicales et permet de mettre tous les moyens en œuvre pour que dans tous les 12 établissements sanitaires de la FSEF soient employés à minima d’ici trois ans, 6% de travailleurs handicapés.




Une campagne d’affichage nationale de sensibilisation auprès de ses 2500 salariés a déjà été lancée en 2012 et un livret handicap a été réalisé en mars 2013, s’adressant à tous les salariés qui peuvent se reconnaître dans certaines situations liées à leur état de santé. En effet, ce livret indique les avantages liés à la reconnaissance de travailleur handicapé, les démarches afférentes et le soutien que la FSEF peut apporter grâce à sa politique handicap, notamment par la mise en œuvre de compensations pouvant prendre diverses formes.


L’objectif est également de sensibiliser les salariés pour que le handicap, qui peut un jour concerner chacun d’entre nous, directement ou par l’entourage, ne soit pas un frein à l’intégration, ni un sujet .




Un exemple d’initiative :


La clinique Edouard Rist à Paris le 22 novembre accueillera 3 champions médaillés paralympique :

- Alim Latrèche, ancien patient de la fondation, médaillé de bronze aux Jeux de Londres

- Ludovic Lemoine, médaillé d’argent aux Jo de Londres ; et

- Cyril More, ancien quadruple médaillé d’or aux Jeux paralympiques
Les salariés seront mis en situation d’escrime en fauteuil, puis pourront lors d’une mini conférence poser les questions aux champions.

 

 

La Mutualité Française est favorable à l’ouverture des données de santé et demande à être associée aux travaux sur ce sujet


Le 3 octobre 2013, Pierre-Louis Bras, inspecteur général des affaires sociales (IGAS), a remis à Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé, un rapport sur « la gouvernance et l’utilisation des données de santé ». Ce rapport préconise l’ouverture des données du Système d’information interrégimes de l’assurance-maladie (Sniiram) ainsi qu’une évolution de la gouvernance de l’accès aux données de santé s’appuyant sur un Haut conseil des données de santé doté d’un conseil scientifique et placé sous l’égide du ministère de la santé.

 

A la réception de ce rapport, la Ministre a pris la décision de confier au Directeur de la DREES la mise en œuvre de ses recommandations, tout en appelant à l’ouverture d’un débat public.

 

Dès 2003, la Mutualité Française a régulièrement pris position pour l’ouverture des données de santé assortie du strict respect de leur confidentialité et d’une exploitation non mercantile. Ces données du Sniiram qui concernent l’offre et la consommation de soins des assurés sociaux, leur montant comme leur description, donnent en effet une vision globale du recours de la population à notre système de santé et renseignent avec précision sur la nature des dépenses de santé des Français.

 

Dans l’intérêt des patients et de la collectivité dans son ensemble, la Mutualité Française considère de ce fait que le partage et l’exploitation de ces données sont essentiels pour disposer d’outils capables de mieux prévenir les crises sanitaires, d’améliorer la qualité des soins et de réguler les dépenses.

C’est à cet effet que l’Institut des Données de Santé (IDS) a été créé en 2007. Indépendant du Sniiram et doté d’un pouvoir de contrôle, cet institut a organisé avec succès l’accès aux données du Sniiram dans un environnement sécurisé. Il a également contribué à une meilleure lecture des données de santé en produisant des tableaux de bords conçus comme des outils d’aide à la décision pour l’ensemble de ses membres (pouvoirs publics,  régimes d'assurance maladie obligatoire, Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, Union Nationale des Professionnels de santé, Collectif Interassociatif sur la Santé, Union Nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire  et Fédérations hospitalières). L’IDS est aussi à l’origine de la mise en commun de données entre l’Assurance maladie obligatoire et les complémentaires santé pour améliorer la connaissance des restes à charge pour les patients, tout en préservant leur anonymat. 

 

C’est pourquoi, plutôt que la création d’une nouvelle instance de gouvernance dont les contours restent à définir, la Mutualité Française préconise une évolution de l’IDS préservant son indépendance et son ouverture à toutes les parties prenantes aux côtés des pouvoirs publics tout en renforçant ses moyens d’action pour accélérer et sécuriser l’accès aux données de santé.

 

Favorable à un débat public sur l’ouverture des données de santé, la Mutualité Française souhaite y prendre toute sa part, tout en étant associée aux travaux à venir.

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

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La MGEFI recherche un(e) Responsable de service (H/F) basé à Paris



Responsable de service « Gestion des contrats »

Description de l'offre

Encadrement, animation et gestion de l'ensemble des ressources humaines, financières et techniques du service ou de la région dont il a la charge.

Proposition de projets de développement et étude de leur faisabilité humaine, financière et technique.-

Conduite de projets spécifiques et thématiques, participe de manière très opérationnelle aux activités du service ou de la région placé sous son autorité.

Coordination des activités d'un service conformément aux orientations politiques et stratégiques validées par la Direction Générale.

Définir et mettre en œuvre l'organisation des activités du service, du département

Définir et mettre en place les procédures de traitement des dossiers (délais, réglementation, ...)

Elaborer ou mettre à jour les outils de suivi qualitatif et quantitatif de l'activité

Prendre les mesures correctives selon l'évaluation de l'activité du service, groupe, département

Entreprise

La MGEFI place l'adhérent au cœur de sa mission qui repose sur la gestion du risque santé et prévoyance des agents des ministères économique et financier. Elle s'engage par ailleurs dans des actions de prévention sur l'ensemble du territoire. La MGEFI, comme le mouvement mutualiste, est portée par les valeurs de solidarité, de liberté, de démocratie et de responsabilité.

Informations complémentaires

Détail de l'offre

 

Lieu de travail : Paris (Ile de France)

Type de contrat :  tout public

Date de début de contrat : 16/10/2013

Expérience : Expérience exigée de 5 An(s)

Connaissances bureautiques

Qualification : Cadre

Salaire indicatif : Annuel de 36 000,00 à 36 500,00 euros sur 13.5 mois

Durée hebdomadaire de travail : 35h HEBDO Horaires normaux

 

Taille de l'entreprise : 250 à 300 SALARIES

Secteur d'activité : Mutualité
http://www.miroirsocial.com/offre-emploi/la-mgefi-recherche-un-e-responsable-de-service-h-f-base-a-paris

Vos candidatures sont à adresser par courrier électronique :
MGEFI
Frédéric RICHERT
recrutement@mgefi.fr

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MINE D'INFOS: Quels nouveaux leviers pour négocier la protection...:       Comment réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale ? Une problématique depuis toujours au cœur même des...

Quels nouveaux leviers pour négocier la protection sociale ?

     
Comment réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale ?

Une problématique depuis toujours au cœur même des préoccupations de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

Serge Brichet, Pdt. de la MGEFI, apportera l’éclairage « spécifique » d’une mutuelle de la Fonction publique et présentera la stratégie mise en place au sein de sa propre organisation, lors du colloque « Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quelle place pour l’entreprise ? » organisé par Miroir Social le 4 novembre prochain à la Maison des associations de solidarité.


 
Miroir social
 
 
En partenariat avec : MGEFI - SMI - APGIS - CO VEA
 

Vous invite au colloque
Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir
Quelle place pour l’entreprise ?

Le lundi 4 novembre 2013
A la Maison des associations de solidarité
10/18 rue des terres au curé - 75013 Paris







9h-9h15 > Ouverture

Daniel Benamouzig, chercheur en sociologie au CNRS-Sciences Po, coordinateur d'un prochain rapport de Terra Nova prônant un deuxième étage obligatoire de complémentaire de santé.


9h15-10h00 > Réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale
entre les âges;
entre les niveaux de salaire;
entre les catégories familiales;
entre les catégories professionnelles;
entre les tailles d’entreprise,...


Avec
Serge Brichet, président de la Mgefi
Bertrand Da Ros, directeur général de la mutuelle SMI

Pause

10h15-12h15 > Quels leviers pour négocier dans les entreprises et dans les branches?
Quelle est la place de la protection sociale dans la rémunération globale ? Est-ce sa place ?
Quel développement des formules individualisées au travers des sur-complémentaires et des retraites supplémentaires ? Sont-elles les futurs socles de la protection sociale de demain ?


Avec
Laurent Rabaté, directeur de la protection sociale de l'UIMM
Bruno Serizay, avocat associé chez Capstan
Serge Lavagna, secrétaire national CFE-CGC
Brigitte Jumel, secrétaire générale de l'Union des Fédérations CFDT des fonctions publiques et assimilés
Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO
Serge Deleu, Fédération des organismes sociaux CGT
Patrick Poizat, secrétaire général adjoint confédéral CFTC
Denis Falcimagne, Entreprise & Personnel


12h15-12h30 > Synthèse des partenaires



12h30 > Cocktail déjeunatoire
Participation gratuite - Inscription obligatoire
Ne tenez pas compte de cette relance si vous êtes déjà inscrit




Demande de renseignements et inscriptions : redaction@miroirsocial.com




La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■  www.mgefi.fr

J -8 « Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quelle place pour l’entreprise ? » 4 novembre 2013 Maison des associations de solidarité


En partenariat avec

 

 

MGEFI, SMI, APGIS, COVEA

 

Miroir Social


Vous invite au colloque
Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir
Quel rôle pour l’entreprise ?


Lundi 4 novembre 2013
Maison des associations de solidarité
10/18 rue des terres au curé - 75013 Paris

 

Programme :

9h-9h15 Ouverture par Daniel Benamouzig, chercheur en sociologie au CNRS-Sciences Po et coordinateur du rapport de Terra Nova "Réinventons notre système de santé"

9h15-10h30 Réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale entre :
les âges;
les niveaux de salaire;
les catégories familiales;
les catégories professionnelles;
les tailles d’entreprise,...

Avec

Serge Brichet, président de la Mgefi
Bertrand Da Ros, directeur général de la mutuelle SMI
Corinne Prayez, directeur général de l'Apgis

Pause



10h45-12h15Quelle place à la négociation dans l'entreprise, dans les branches ?


Quelle est la place de la protection sociale dans la rémunération globale ? Est-ce sa place ?

Quel développement des formules individualisées au travers des sur-complémentaires et des retraites supplémentaires ? Sont-elles les futurs socles de la protection sociale de demain ?
En quoi les démarches de prévention des acteurs de la protection sociale peuvent-elles contribuer à la qualité de vie au travail ?

Avec


Bruno Serizay, avocat associé chez Capstan
Serge Lavagna, secrétaire national CFE-CGC
Brigitte Jumel, secrétaire générale de l'Union des Fédérations CFDT des fonctions publiques et assimilés
Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO
Eric Aubin, secrétaire national de la CGT (sous réserve)
Patrick Poizat, secrétaire général adjoint confédéral CFTC
Denis Falcimagne, Entreprise & Personnel


12h15-12h30 Synthèse des partenaires

 

12h30 Cocktail déjeunatoire

 

Participation gratuite - Inscription obligatoire /Demande de renseignements : redaction@miroirsocial.com

 

Coup de projecteur sur la participation de la MGEFI au colloque

 


Comment réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale ?


 Une problématique depuis toujours au cœur même des préoccupations de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Serge Brichet, Pdt. de la MGEFI, apportera l’éclairage « spécifique » d’une mutuelle de la Fonction publique et présentera la stratégie mise en place au sein de sa propre organisation, lors du colloque « Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quelle place pour l’entreprise ? » organisé par Miroir Social le 4 novembre prochain à la Maison des associations de solidarité.

Contact presse MGEFI:

Nora Ansell-Salles

nansellsalles@mgefi.fr / 06 70 74 15 42 


La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
www.mgefi.fr

vendredi 25 octobre 2013

MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos

MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos: Mine d'Infos a franchi la barre des 115463 visites aujourd'hui   HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:   ...

A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos



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115 463

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HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:
 










 

Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/


 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.

 



 

La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR


 

 Très bon week-end

 

MINE D'INFOS: Libres propos signés François Besnier Pdt de l'Ass...

MINE D'INFOS: Libres propos signés François Besnier Pdt de l'Ass...: Affaire Loquet : Adultes sans solution à situations sans solutions ?   L’action en justice menée par l’UNAPEI pour faire appliqu...

Libres propos signés François Besnier Pdt de l'Association Prader Willi


Affaire Loquet :

Adultes sans solution à situations sans solutions ?

 

L’action en justice menée par l’UNAPEI pour faire appliquer les droits d’une personne handicapée, porteuse du syndrome de Prader-Willi (SPW), a été largement commentée dans les médias. La justice avait ordonné à l’État de trouver une place à cette personne dans un centre spécialisé. Le ministère de la santé interjette un appel de cette décision puis se rétracte en fin de journée.

Cette action a attiré l’attention du grand public sur un problème réel. De trop nombreux adultes, porteurs de handicaps complexes avec, en particulier, des troubles du comportement, ne trouvent pas de structures médico-sociales pour les accueillir. Ils vivent chez leurs parents, dans des situations souvent dramatiques. C’est le cas d’Amélie et son cas n’est pas isolé. Une enquête menée en 2011 par l’association Prader-Willi France (PWF) montrait que 60% des adultes étaient hébergés dans leurs familles et souvent sans activité journalière extérieure.

 

Un secteur médico-social souvent inadapté

Pourquoi ces situations sont-elles si nombreuses ? Il n’y a pas assez de places proposées, c’est vrai, mais il manque surtout des solutions adaptées à ces cas complexes. Celles proposées par le secteur médico-social sont encore trop rigides, manquent de la souplesse nécessaire et de moyens pour s’adapter aux personnes. Dans la situation économique actuelle de notre pays, on ne peut espérer la création d’un grand nombre de nouvelles places. Il faut donc faire mieux, à partir des moyens existants.

Dans le cas du SPW, les refus ou les échecs de prise en charge sont très souvent liés à une méconnaissance des spécificités du syndrome. Celui-ci met en échec les réponses éducatives ou organisationnelles habituelles. Les situations de crise conduisant à des hospitalisations provoquent des ruptures souvent irréversibles des parcours de vie.

 

Le risque de la judiciarisation : l’exclusion des personnes malades

Les recours en justice, s’ils devaient se multiplier ne feront pas progresser vers des solutions durables. Ils risquent d’induire une judiciarisation néfaste à la construction de vraies solutions. Celle-ci a un effet pervers : les structures, déjà peu nombreuses, risquent par peur de la sanction judiciaire, de fermer la porte à la prise en charge de nos enfants. Une stigmatisation de plus, en réaction à la peur.

Le cas d’Amélie illustre parfaitement la spirale perverse de la judiciarisation. L’État interjetant appel aurait laissé la famille dans le désarroi et entraîné une procédure juridique, bataille longue et coûteuse.

La lenteur des réponses aux demandes des familles n’est pas acceptable, tout comme l’absence de réponse coordonnée des acteurs concernés, pour proposer des aides et accompagner la famille dans la recherche de solutions pérennes. On ne peut se contenter de l’affirmation des droits des personnes handicapées sans que soient mises en place les solutions permettant de les respecter.

Pour sortir de cette spirale, l’association Prader-Willi France a donc décidé de saisir le Défenseur des Droits.

 

La co-construction est la solution

Les solutions seront issues d’une collaboration des établissements médico-sociaux et du secteur médical. La création des centres de référence (dans le cadre du Plan « Maladies Rares ») a permis des avancées remarquables dans le parcours de soins. Mais il manque aux sites du Centre de référence des professionnels de coordination sur l’aspect psychiatrique et social permettant de faire le lien avec les établissements de soins psychiatriques et le monde médicosocial. Le réseau de centres de compétences associés, couvrant l’ensemble du territoire, doit constituer un élément essentiel d’un accompagnement adapté. Il faut mettre en place les solutions d’accueil  temporaire (les séjours de répits) essentielles pour construire ou revoir les projets de vie et permettre aux personnes concernées et à leurs familles de souffler un peu (des initiatives de ce type vont se concrétiser dans le cadre du plan obésité). Il faut également s’appuyer en particulier sur l’expérience acquise par des établissements sanitaires comme l’hôpital Marin de Hendaye, qui accueille depuis plus de 13 ans des adultes pour des séjours temporaires. Des demandes ont été faites pour augmenter le nombre de places offertes par cet établissement, demandes sans réponse à ce jour.

Il convient de s’appuyer sur les établissements médico-sociaux (IME, ESAT, foyers d’hébergements, foyers de vie, etc.) qui accueillent nos enfants et s’efforcent de construire des solutions adaptées. Ils disposent d’une réelle expertise qu’il faut faire connaître et partager. Encore faudrait-il qu’ils aient tous un minimum de moyens pour accomplir cette tâche.

 

Associer tous les acteurs à la prise en charge

Les associations de familles enfin, par leur connaissance acquise quotidiennement sont aussi des acteurs essentiels dans ce travail. Les ARS (Agences Régionales de Santé) et les MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées) doivent s’impliquer fortement dans cette démarche et impulser le travail commun, la mise en place de solutions cohérentes dans les régions et sur l’ensemble du territoire. Elles doivent aider à diffuser l’information et à former les intervenants.

Le problème est complexe et il n’existe pas de solution miracle. Les différents acteurs impliqués doivent travailler ensemble. Oui, il faut donner plus de moyens aux structures qui proposent déjà des solutions, oui, il faut assouplir les réglementations, s’inscrire dans une logique de continuité des parcours de soin et de vie.

La co-construction des solutions ne doit pas être simplement un slogan, un affichage, mais une réelle pratique de terrain. C’est ce à quoi nous travaillons depuis des années, pour des solutions durables, duplicables et consensuelles.

 

Un groupe de travail avec tous les acteurs

C’est pourquoi nous demandons au Ministère de la Santé la création urgente d’un groupe de travail comportant les représentants de l’État, des acteurs du secteur médico-social et des représentants des familles. Il aurait pour mission de proposer, dans un délai assez court, des recommandations portant sur l’évolution des procédures d’examen des dossiers et de la réglementation, l’extension des solutions de répit et la coordination des parcours.

François Besnier Président de l’association Prader Willi France

En savoir plus : leplus.nouvelobs.com/contribution/9