Nora ANSELL-SALLES

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lundi 21 janvier 2013

Le Grand Prix Littéraire de l’Académie nationale de Pharmacie (2e édition) est décerné à Eric Marchal pour son roman « le soleil sous la soie » (Anne Carrière)


Nicolas Déruet est chirurgien ambulant dans le duché de Lorraine qui, en cette fin du17e siècle, se relève enfin des guerres et de l’occupation française. Emprisonné à la suite d’une opération où le patient est décédé, il est obligé de s’exiler dans les armées de la coalition, en guerre contre les Turcs. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des masures abandonnées aux ors des palais royaux, il connaît le destin hors norme d’un homme guidé par l’amour et l’ambition de révolutionner la médecine.

 

Eric Marchal fait revivre la rivalité féroce entre les médecins de la faculté et les chirurgiens-barbiers, et, à partir de cas réels retrouvés dans les archives, restitue dans sa  réalité la plus crue la chirurgie de l'époque pour donner à lire  l'histoire de la médecine comme un roman d'aventure.

 

Eric MARCHAL, un pharmacien écrivain

Né à Metz en 1963. Après son diplôme de pharmacien, il entreprend une thèse de sciences à l'université de Nancy et produit et présente en 1995 le magazine de l'actualité des sciences « Polaris » avec France 3 Grand Est. Il commence l'écriture de sa série « Influenza » en 1993, après une lecture sur la grippe espagnole dans un magazine d'histoire. Chercheur en nutrition dans un centre de R&D à Vittel, il exerce son activité professionnelle à plein temps, réservant ses soirées à l'écriture.

DIABETE ET PRECARITE

Dépister dès le stade du pré-diabète

Agir concrètement et au plus près des intéressés
 
Une enquête inédite, des résultats inattendus


A l'initiative de l'association PRESPODIA,* avec le concours de l'Académie nationale de médecine et de Languedoc Mutualité (Mutualité Française), une vaste enquête en Languedoc-Roussillon démontre la responsabilité de la précarité dans la progression du diabète et dans les insuffisances de sa prise en charge.


PRÉCARITÉ n'est pas seulement synonyme de « marginalité » ; il s'agit de plus en plus souvent d'une « vulnérabilité bio-psycho-sociale ». Le phénomène, accentué par la crise , touche des populations nouvelles, plus jeunes, souvent diplômées mais fragilisées sur le plan du travail, de la famille, du logement, sans accès facile aux soins, d'où des co-morbidités psychiatriques et des addictions.

LE DIABETE est un modèle de pathologie chronique en milieu précaire ; La précarisation apparaît comme un facteur aggravant qui exige une autre prise en charge de ces patients, notamment à travers les réseaux de soins.

* L'association PRESPODIA, créée en 1973, contribue dans l'Hérault à aider les malades diabétiques ou prédiabétiques à assumer leur prise en charge thérapeutique, en donnant notamment à l'éducation et l'exercice physique la place essentielle qui leur revient

 
Une nouvelle approche

Deux institutions, L'Académie nationale de médecine et la Mutualité Française,  vont à la rencontre des jeunes précaires et de leur entourage sur INTERNET pour éviter l'écueil des voeux pieux ou de l'injonction, inutiles en milieu précaire, dans tous les domaines où le risque de diabète est lié à la précarité (alimentation, hygiène, observance...). Les deux sites (www.academie-medecine.fr et www.mutualite.fr font un lien avec un site dédié «  précarite-diabete » à destination des personnes précaires, des professionnels de santé concernés et de leur entourage au sens le plus large.

 Mercredi 30 janvier 2013

11h00

Académie nationale de médecine - 16, rue Bonaparte Paris 6e

 avec la participation de :

Etienne Caniard - Président de la Fédération nationale de la Mutualité française

Catherine Dardé - Directeur Général du groupe Languedoc Mutualité

Henri Hugues - Préfet honoraire, Président de l'Association PRESPODIA

Claude Jaffiol - Membre de l'Académie nationale de médecine, responsable de l'enquête

Jean-François Mattei - Président de la Croix Rouge, membre de l'Académie nationale de médecine

Serge Passeron – Responsable de l'Association PRESPODIA, coordonateur de l'enquête

Denyse Vannnereau - médecin diabétologue, coordinatrice de l'enquête
 
Confirmation présence  avant le 28 janvier prochain (nicole.priollaud@wanadoo.fr)

 

lundi 10 décembre 2012

CREDIT D’IMPOT COMPETITIVITE ET EMPLOI


 
La Mutualité Française, acteur de l’économie sociale et solidaire, a pris connaissance du débat sur le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) dans le cadre du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012.

 

Elle déplore que le dispositif, adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ait fortement restreint le nombre des entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devraient toutes pouvoir bénéficier de ce crédit d’impôt.

 

Dans le cadre de la suite de la discussion parlementaire, la Mutualité Française demande que ce dispositif soit revu de façon à ce que les mutuelles puissent continuer à jouer sur l’ensemble du territoire un rôle de cohésion sociale en permettant l’accès de tous à des soins de qualité.

 

Elle pense notamment à de nombreux services de soins et d’accompagnement gérés par les mutuelles qui favorisent l’accès à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés, l’innovation sociale et la régulation des dépenses de santé : centres de santé, établissements hospitaliers, établissements et services pour la petite enfance, les personnes âgées ou en situation de handicap…

 

Le mouvement mutualiste et l’ensemble du secteur non lucratif, participent aussi à l’effort de croissance et de compétitivité. Ainsi les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 10% de l’emploi en France. Plus de 2 millions de Français en sont salariés, avec une hausse du nombre de salariés de 23% en dix ans. Elles doivent donc pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les entreprises du secteur lucratif.

 

 

 

 

La Mutualité Française, acteur de l’économie sociale et solidaire, a pris connaissance du débat sur le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) dans le cadre du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012.

 

Elle déplore que le dispositif, adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ait fortement restreint le nombre des entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devraient toutes pouvoir bénéficier de ce crédit d’impôt.

 

Dans le cadre de la suite de la discussion parlementaire, la Mutualité Française demande que ce dispositif soit revu de façon à ce que les mutuelles puissent continuer à jouer sur l’ensemble du territoire un rôle de cohésion sociale en permettant l’accès de tous à des soins de qualité.

 

Elle pense notamment à de nombreux services de soins et d’accompagnement gérés par les mutuelles qui favorisent l’accès à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés, l’innovation sociale et la régulation des dépenses de santé : centres de santé, établissements hospitaliers, établissements et services pour la petite enfance, les personnes âgées ou en situation de handicap…

 

Le mouvement mutualiste et l’ensemble du secteur non lucratif, participent aussi à l’effort de croissance et de compétitivité. Ainsi les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 10% de l’emploi en France. Plus de 2 millions de Français en sont salariés, avec une hausse du nombre de salariés de 23% en dix ans. Elles doivent donc pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les entreprises du secteur lucratif.

 

 

lundi 19 novembre 2012

A PROPOS D'UN PROJET DE STATUT DE « LANCEUR D'ALERTE »


L'Académie nationale de médecine a pris connaissance de la proposition de loi déposée au Sénat en vue de créer un « statut » de lanceur d'alerte1. Tout en adhérant à la demande de nos concitoyens en faveur de davantage de débat public et de transparence dans la décision en santé publique élargie aux questions environnementales, l'Académie tient à formuler des réserves sur une telle initiative dans le contexte actuel de l'information en matière de santé en France.

Le droit d'alerter doit être reconnu à tout citoyen, plus particulièrement aux scientifiques dont c'est une des missions essentielles. L'Académie de médecine est elle-même un « lanceur d'alerte » institutionnel, de par ses statuts qui lui permettent de s'auto-saisir de toute question susceptible de mettre en danger la santé publique2.

La science a des implications sociétales qui dépassent le domaine traditionnellement réservé aux scientifiques et qui devraient pouvoir être débattues sereinement sur la place publique. Cependant, l'alerte tend trop souvent à en rester au stade médiatique, au risque de réduire le débat à une polémique stérile, sans apporter  au citoyen les réponses qu'il est en droit d'attendre.

 

Le lanceur d'alerte a le droit d'être « protégé » contre d'éventuelles représailles, et la loi, dans ce cas, lui offre déjà suffisamment de possibilités de recours. Mais, dans la mesure où la médiatisation peut créer une confusion avec de véritables expertises3, un « statut » légaliserait la dérive actuelle qui, sans contrepartie de responsabilité et sous prétexte d'expression dite citoyenne, en vient à tromper le public et les décideurs,.

Créer une « Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement » reviendrait à nier la valeur de l'expertise scientifique, et la légitimité des agences et des académies à l'assurer, tout en rendant encore plus complexe un dispositif d’expertise officielle qui gagnerait au contraire à être simplifié et clarifié4.

Légitimer l'alerte au détriment de l'expertise risquerait de faire passer la prise de décision politique avant l'évaluation scientifique5. Si l'Etat en arrivait à prendre des décisions majeures sans s’appuyer sur les évaluations  conduites par les structures d’expertise dont il dispose, il s'exposerait aux pressions, idéologiques, partisanes et lobbyistes.

 

L'Académie demande la reconnaissance de la primauté de l'expertise scientique :

-   l'évaluation des alertes, qu'il faut bien distinguer de leur gestion par les pouvoirs publics, doit pouvoir être menée sereinement, en amont de la décision et sur des bases scientifiques validées ;

-    l'expertise collective doit être privilégiée afin d'éviter une personnalisation médiatique abusive ;

  la déclaration des conflits d'intérêts, passés et présents, est certes une mesure nécessaire afin de conserver à une expertise de qualité toute sa valeur, mais elle doit s'imposer de la même façon à tous ceux qui interviennent, à titres divers,  dans le débat public ;

-  la suspicion qui entache trop souvent l'expertise altère l'information scientifique. L’Académie de médecine réitère donc la demande qu’elle a faite, conjointement avec cinq autres académies, en faveur de la création d’un Haut comité de la science et de la technologie qui,  auprès du Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, serait chargé  de rendre compte  régulièrement de la manière dont les questions scientifiques sont traitées par les acteurs de la communication audiovisuelle.

L'Académie met en garde contre une légalisation d'un statut de lanceur d’alerte non seulement injustifiée mais dangereuse, qui risquerait, de la même façon que l'inscription dans la Constitution du principe de précaution,  d’assujettir notre avenir scientifique et technologique à la pression d’une opinion souvent mal informée

Elle dénonce cette initiative qui, si elle aboutissait, loin d'aller dans le sens de l'intérêt général, risquerait de brouiller l'information de nos concitoyens et de les détourner des véritables questions de santé publique.

 

NOTES

 

1- « Proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement ». Rapport n° 24 (2012-2013) de M. Ronan DANTEC, au nom de la commission du développement durable du Sénat, déposé le 9 octobre 2012

 

2- 12 ans après avoir publié un article hautement controversé qui suggérait un lien entre le vaccin contre la rougeole et l'autisme, la prestigieuse revue The Lancet a dû se rétracter. Mai le mal était fait … Aussitôt publiés, ces résultats avaient suscité un véritable vent de panique dans le monde anglo-saxon, les taux de vaccination chutant radicalement à 81% en Angleterre. Ainsi, en un an,  de  1999 à 2 000, en Irlande,  on est passé de 148  à 1603 cas de rougeole. La même année, trois enfants sont morts de la maladie, jusque-là quasi éliminée. Et l'épidémie s'est propagée dans toute l'Europe, notamment en France : depuis le 1er janvier 2008, près de 23 000 cas de rougeole ont été déclarés en France, en trois vagues épidémiques. 2011, 14 966 cas ont été notifiés en          2 011, dont 714  pneumopathies graves, 16  complications neurologiques et 6 décès (InVS)

 

3- « EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! » - Le Nouvel Observateur du 18 septembre 2012

 

4 – Un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) du 17 septembre 2012 constate que les quelque 1 244 agences répertoriées en France engendrent des coûts importants, ne correspondant pas toujours à une amélioration de la qualité du service public

 

5- Des parlementaires ont diffusé dans les médias un communiqué annonçant une proposition de loi sur l'interdiction des adjuvants dans les vaccins, au nom de l'Assemblée nationale, sans l'accord des autorités de l'Assemblée. (« moratoire sur l'aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins », recommandé par un groupe d'études des vaccinations de l'Assemblée nationale le 13 mars 2012)

 

vendredi 26 octobre 2012

Deuxième Semaine nationale pour le maintien à domicile des seniors


Conférence d'information le jeudi 15 novembre 2012 à 9h00

 

À l’Assemblée nationale, salon Mars, 101 rue de l’Université 75007 PARIS

Seul un tiers des Français de plus de 50 ans et plus pensent avoir les moyens financiers d’adapter leur logement selon un sondage exclusif*. Le Synalam et ses partenaires présentent le Guide du financement du Maintien à Domicile qui, pour la première fois, recense l’ensemble des aides publiques disponibles.

 

*Sondage OpinionWay pour le Synalam, dévoilé lors de la conférence

 

Intervenants : Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais Olivier Lebouché, président du SYNALAM Muriel Boulmier, auteure de deux rapports de missions ministérielles sur l'habitat et le vieillissement Sylvie Proust, prestataire de santé à domicile, administratrice du SYNALAM

 

Campagne nationale d’information organisée du 19 au 24 novembre 2012

 

PRE-INSCRIPTION OBLIGATOIRE SE MUNIR D’UNE PIÈCE D’IDENTITÉ POUR L’ACCÈS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE