Nora ANSELL-SALLES

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mardi 20 mai 2014

Les propositions de la Mutualité Française en matière de régulation du marché de l’optique confortées par une enquête d’UFC-Que choisir


La Mutualité Française a enregistré avec intérêt l’enquête publiée ce jour par UFC-Que choisir sur le marché de l’optique. Cette enquête illustre de façon précise le constat dressé par la Cour des comptes en septembre 2013 sur le phénomène inflationniste créé par l’organisation actuelle et certaines pratiques du secteur de l’optique en France.

Selon le rapport de la Cour des comptes, le nombre de points de vente en optique s’est accru de 43 % entre 2000 et 2011 pour atteindre un total de 11 170 magasins en France.

C’est, comme le note le rapport « pratiquement le même nombre de distributeurs qu’en Allemagne pour une population inférieure de 20 % ».

Dans le même temps, il a été noté une pratique de plus en plus courante de
« l’ajustement » qui consiste pour les opticiens à adapter leur vente à la "limite haute" du taux de remboursement des mutuelles.

Du fait de cette organisation et de ces pratiques, le prix moyen d’une monture en France coûte 50 % plus cher que le prix moyen d’une monture en Allemagne, soit un surcoût annuel de 510 M€ au total.

Pour Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, «c'est une situation intenable, qui favorise le renoncement aux soins. Cette enquête rend d’autant plus nécessaires les propositions que nous faisons de réguler ce marché par la limitation des remboursements et d’autant plus actuel le développement rapide des réseaux d’optique conventionnés ».

Dans les réseaux d’optique, le panier moyen d’un adhérent d’une mutuelle pour un équipement optique est en moyenne inférieur de près de 30 % au prix moyen constaté hors réseaux.

 

À propos de la Mutualité Française

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents. Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.

Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

vendredi 27 septembre 2013

Nouvelles du blog "Mine d'Infos

Mine d'infos a franchi la barre des

 



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Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/


 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.

 

La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

www.mgefi.fr

 

 

Très bon week-end

Blog Mine d’Infos - Enquête lectorat

Moins de 5 minutes de votre temps: http://fr.surveymonkey.com/s/BWWSPNJ

 

 

jeudi 26 septembre 2013

l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé.

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI (Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie). Serge Brichet, son président, estime que l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé. A défaut, l'écart se creuserait entre le public et le privé en matière de protection sociale avec un risque de tensions sociales.





 

« L'État doit renforcer les transferts de solidarité sur la protection sociale de ses agents », Serge Brichet, MGEFI
 

Les clauses de désignation des opérateurs de la santé par les branches du secteur privé ont été censurées par le conseil constitutionnel. Pourrait-il en être de même pour le référencement qui s'applique dans la fonction publique d'État ?

La cour des comptes a eu l'occasion de contester le principe du référencement sans mesurer de mon point de vue les différences entre ce dispositif et celui des contrats collectifs auquel il ne peut être assimilé. La participation de l’État a pour but de financer les transferts de solidarité assurés entre les actifs et les retraités, entre les isolés et les familles et entre les niveaux de revenu. Nous aimerions bien que ces transferts de solidarité soient encore davantage valorisés lors du prochain référencement de 2016. Pour autant l’Etat a-t’il les moyens de prendre en charge 50 % du coût de la complémentaire santé et de la prévoyance de ses agents comme la loi y contraint le secteur privé ? La somme des transferts de solidarité octroyé dans le cadre des référencements est de l'ordre de 80 millions d'euros. On est loin des milliards que l'état employeur devrait mettre sur la table pour mettre en place d'un régime obligatoire. Ne pas renforcer la prise en comptes des transferts de solidarité contribuerait à creuser l'écart entre le public et le privé en matière de protection sociale et serait sources de potentielles tensions sociales.

 

En quoi considérez vous que vous contribuez à la cohésion sociale ?

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI.  D'une certaine façon, nous présentons les caractéristiques de mutualisation d'un régime obligatoire. Les cotisations des retraités n'explosent pas et les conditions d'adhésion sont aménagées pour les jeunes adhérents pendant les deux ou trois premières années. Ce sont finalement les 35 - 55 ans qui payent à la fois pour les jeunes et les retraités alors qu'ils consomment le moins de prestation. C'est naturellement cette tranche d'âge qui est la plus exposée à la concurrence. Or c'est sur elle que repose la cohésion sociale que l'état doit contribuer à assurer par une compensation des transferts solidaires. En quelle que sorte une aide aux aidants.

 

Est-ce uniquement financièrement que l'État peut contribuer à renforcer cette cohésion sociale ?

La reconnaissance d’un vrai statut mutualiste pour les militants permettant le  fonctionnement et la vie démocratiques de la mutuelle est également souhaitée. De notre côté, il nous appartient d'intensifier nos relations avec les organisations syndicales, qui sont nos partenaires privilégiés dans la défense des droits des fonctionnaires.

 

Qu'est ce qui explique que cette tranche critique des 35 - 55 ans continue de vous suivre ?

Une réelle fidélité à la mutuelle due certainement à la pertinence des garanties et la qualité de service rendu.  La MGEFI vient d’ailleurs d’être certifiée norme ISO 9001 pour sa relation à l’adhérent. Nous avons, en outre adapté notre offre. 50 % de nos adhérents ont opté pour une couverture qui ne complète pas systématiquement les remboursements de la sécurité sociale jugés non pertinents mais propose en revanche de l'ostéopathie ou encore de la chirurgie oculaire. Cette formule permet de faire baisser la cotisation de 15 %.

 

Comment parvenez-vous à limiter le siphonage d'une partie de vos adhérents par les contrats collectifs obligatoire de leur conjoint ?

Une circulaire stipule qu’un fonctionnaire couvert par sa mutuelle professionnelle ne peut se voir opposer le caractère obligatoire du contrat collectif de son conjoint. Nous demandons à ce que cette circulaire soit sécurisée par un décret. Nous proposons par ailleurs aux fonctionnaires qui désirent rejoindre le contrat collectif de leur conjoint de conserver un pied dans notre couverture au travers d'une cotisation de maintien qui coûte environ 50 € par an. L'occasion de rester couvert au niveau de la prévoyance par exemple.

 

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mardi 24 septembre 2013

Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas été entendus


Le 19 Septembre 2013

 

Lors de la préparation du rapport sur  le Syndicat National des Audioprothésistes – UNSAF a été audité par la Cour des Comptes. Visiblement, il n’a pas été entendu. Bien que reconnaissant des éléments positifs, l’UNSAF souhaite faire part de certains points qui sont cruciaux pour comprendre le problème de la prise en charge des .

 

L’amalgame entre l’optique et l’audioprothèse est intellectuellement malhonnête

_ Bien qu’étant des activités différentes, l’optique et l’audioprothèse ont été associées dans le rapport de la cour des comptes, ce que l’UNSAF regrette.

 

_ L’UNSAF note que toutes les références à des études, citées dans le rapport, ne concernent que l’optique ; notamment en ce qui concerne « l’opacité des prix », les « marges des intervenants » et la « phase de distribution ».

 

_ Cet amalgame a été très souvent repris, qui met au même niveau l’optique et l’audioprothèse, générant ainsi une confusion auprès des patients.

 

_ L’UNSAF rappelle que l’audioprothésiste est un professionnel de santé prescrit, dont les prestations s'appuient sur le matériel qu'il choisit, adapte et délivre1. L'audioprothèse est un acte fortement "opérateur-dépendant" à la différence de l’optique.

 

Des modèles de prise en charge non comparables : la Suède, le Royaume-Uni et la France

_ Financé entièrement sur des fonds publics, le modèle de prise en charge de l’audioprothèse en Suède et au Royaume-Uni diffère du modèle français.

 

_ Les enquêtes internationales2 montrent que le taux de satisfaction des usagers est bien supérieur en France qu’en Suède et au Royaume-Uni.

 

_ Malgré un fort reste à charge en France, le taux d’appareillage est seulement de 20% inférieur à l’Allemagne et de 50% au Royaume-Uni. Plus de 500 000 appareils sont délivrés chaque année en France et environ un million au Royaume-Uni par le NHS (où le reste à charge est nul).

 

_ Alors que l’optique est remboursée à hauteur de 3,64% par l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et 68,4% par l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) soit 20 fois plus, l’audioprothèse 1D’après le Code de Santé Publique (Article L 4361-1), l’audioprothésiste procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, ce qui comprend le choix, l’adaptation, la délivrance, le contrôle d’efficacité et également l’éducation prothétique. Le prix de l’acte comprend ainsi le coût de l’appareil lui-même, la prestation initiale (analyse, adaptation de l’appareil et réglages) et enfin le suivi prothétique étalé sur 4 à 6 ans.

 

2 http://www.anovum.com/publikationen/EuroTrak_LasVegas_Dec%202012.pdf 2 est elle remboursée à hauteur de 13,68% par l’AMO et 29,92% par l’AMC, soit seulement deux fois plus. Les restes à charges sont très différents (respectivement 27, 96% pour l’optique et 56,

22% pour l’audioprothèse).

 

L’audioprothèse : « une priorité de santé publique » d’après la Cour des Comptes

 

_ L’UNSAF se félicite que la Cour des Comptes reconnaisse pleinement l’audioprothèse comme « une priorité de santé publique »3.

 

_ Au-delà de l’inconfort quotidien, la perte auditive accroît les risques de démence chez les personnes âgées et accélère le déclin cognitif. L’impact en termes de santé public est réel et ne peut que s’accentuer avec le vieillissement annoncé de la population.

 

Des recommandations en ligne avec les propositions de l’UNSAF

_ La Cour des Comptes recommande4 de rendre les contrats responsables plus exigeants et sélectifs en fixant des plafonds aux dépenses prises en charge de l’audioprothèse, ce qui s’inscrit pleinement dans le souhait de l’UNSAF. Elle propose en effet aux pouvoirs publics de mettre en place des tarifs négociés accessibles au plus grand nombre.

 

_ Une offre de qualité à prix fixe pourrait être proposée à côté des prix libres. Un consensus devra s’établir entre les prix planchers de certains réseaux (700€) et le prix moyen du marché (1535€).

 

_ L’UNSAF promeut également un tarif « social » pour les bénéficiaires de la CMU-C, avec une revalorisation à 850€ par appareil. Par ailleurs, le syndicat a aussi proposé une opposabilité de ce tarif pour les bénéficiaires de l’Aide à l'acquisition d'une couverture maladie complémentaire (ACS).

_ Le rapport met en avant5 la nécessite d’encadrer plus strictement les réseaux de soins par un cahier des charges commun.

 

_ Dans la suite des débats afférents à la proposition de Loi Leroux, relative aux réseaux de soins, l’UNSAF demande un conventionnement national avec l’Assurance Maladie et l’UNOCAM pour la prise en charge de l’audioprothèse et des prestations compétentes qui l’accompagnent.

 

Le Syndicat National des Audioprothésistes - UNSAF, un acteur clé au service des malentendants

 

_ Issu de la fusion des trois syndicats historiques, l’UNSAF représente depuis 1985 les audioprothésistes. Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.

 

_ Avec 2 625 audioprothésistes et 519 994 appareils vendus en 2012, l’audioprothèse est un secteur clé. 6,3 millions de personnes sont atteintes d’une déficience auditive en France, soit près de 10% de la population.

_ Le Syndicat national des audioprothésistes - UNSAF représente la profession auprès des instances nationales en charge de la santé et siège notamment au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP).

 

 
Contact : Luis Godinho, Président de l’UNSAF l.godinho@unsaf.org 01 43 22 38 40 / 06 88 88 07 83
3 Rapport sur l’Application des Lois de Financement de la Sécurité Sociale de la Cour des Comptes, Septembre 2013, p 594
4 Recommandation 59
5 Recommandation 60

mercredi 18 septembre 2013

Plein la vue !!!


 

L’assurance n’assure plus

 

Publiées par Le Parisien – Aujourd’hui en France, les bonnes feuilles du rapport de la Cour des Comptes sur la sécurité sociale nous enseignent ce que nous pressentions tous individuellement :

 

§  L’Assurance maladie est aux abonnés absents pour le remboursement des frais d’optique, comme bientôt pour les soins courants d’ailleurs.

 

§  Les complémentaires ont fait monter les prix, avec la complicité des opticiens… et des clients bien contents d’avoir deux paires pour le prix d’une sans comprendre que c’était eux les dindons de la farce.

 

Comment en sortir ?

 

Si, comme le propose la Cour des comptes, on veut supprimer toute participation de l’Assurance maladie, il faut alors radicalement changer d’ère :

 

§  D’abord en votant et en mettant en œuvre la proposition de loi Le Roux sur les réseaux de soins. Mais à la triple condition :

 

o   de garantir la transparence sur la traçabilité des produits et prestations d’optique,

 

o   de fixer un prix plancher pour une qualité de référence de façon à ce que le consommateur puisse être correctement équipé et parfaitement éclairé sur la prestation auquel il a droit,

 

o   de faire toute la transparence sur les prix des complémentaires ce qui est loin d’avoir été accompli par la Déclaration commune de l’Unocam d’octobre 2010 portant engagement de bonnes pratiques sur la lisibilité des garanties.

 

§  Et en votant dès le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale une discrimination positive en faveur des assurés qui ne disposent pas de complémentaire afin qu’ils puissent obtenir une paire de lunette au prix fixé pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle : en effet l’accord national interprofessionnel qui garantit l’accès à la complémentaire est loin d’être en vigueur, d’une part, et il est loin de constituer la généralisation de l’accès à la complémentaire comme vient de le montrer le rapport du Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie, d’autre part.

 

 

 

Avant de basculer la solidarité universelle (assurance maladie obligatoire) vers la solidarité catégorielle (complémentaires), il est raisonnable de s’assurer que chacun peut avoir accès à une complémentaire… Et que ces complémentaires ne vont pas augmenter leurs prix, comme elles le font chaque année depuis plus d’une décennie : car ce serait alors la même chose que l’Assurance maladie qui baisse ses remboursements. Ça suffit !

  
 


ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde
 

NDLR : OPTIQUE et MUTUALITE FRANCAISE


Mutualité Française

"On paie des magasins autant que des lunettes", a fait valoir Etienne Caniard sur RMC. En écho, le délégué général de la Mutualité Française, Jean-Martin ...

 


Ouest-France

Une telle perspective n'effraie pas les mutuelles. Mais, pour Etienne Caniard, le président de la Mutualité française, il ne faut pas brûler les étapes. «Tant que ...





 

 



 

vendredi 13 septembre 2013

Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles étudiantes


Communique de presse du 13 septembre 2013
Sécurité sociale / Cour des comptes / Mutuelle / Santé / Etudiant

 


L’amalgame des mutuelles ne doit pas être la règle

 
Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia, a déclaré : « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. La mutualité étudiante n’est pas victime d’une épidémie, les mutuelles régionales assument avec professionnalisme leur délégation de service public du régime étudiant de sécurité sociale ».

 
Paris, le 13 septembre 2013 – A quelques jours de la sortie du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion du régime de sécurité sociale étudiante (publication prévue le 17 septembre), Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia qui représente les mutuelles étudiantes régionales, a écrit à la Cour des Comptes :

 
 
« Nous croyons à la Sécurité sociale des étudiants et à sa gestion par des mutuelles étudiantes, une avancée sociale majeure, voulue par le législateur, car celle-ci a du sens. Nous refusons sa remise en cause sur le seul fondement de la défaillance d’un de ses acteurs. Comme elles le font depuis 60 ans, les mutuelles étudiantes régionales, en qualité d’acteur responsable, continueront à s’adapter aux évolutions du monde étudiant et de l’assurance maladie, tout en veillant à l’efficience qualitative et économique de leur gestion. (…) Sur la qualité de service, nous ne pouvons accepter que sur ce point fondamental, l’amalgame soit fait entre la LMDE et le réseau emeVia ».
 
Le réseau emeVia rappelle son attachement au caractère obligatoire du régime délégué de sécurité sociale étudiante
et de l’existence d’acteurs spécifiques pour sa gestion. Ces acteurs sont, en effet, les derniers à pouvoir être en capacité à intervenir auprès de l’ensemble d’une classe d’âge qui connaît une dégradation de son état de santé et de l’accès aux soins comme l’enquête CSA/emevia publiée le 10 septembre dernier : 17,4% des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins les six derniers mois pour des raisons financières (+2,4 points par rapport à 2011).
 

 
Qualité de service et productivité des mutuelles du réseau emeVia :

 
Aujourd’hui, en moyenne, les mutuelles du réseau emeVia répondent à 9 appels sur 10 quand la CNAM répond à 7 appels sur 10 et la LMDE 1 sur 14. Le réseau emeVia a fait de la qualité de service une de ses priorités.
 
Concernant le coût de gestion : en 2012, un affilié coûtait en moyenne  65.8 € dans les 50 CPAM les plus performantes (il y a 102 CPAM en France) alors que les mutuelles étudiantes ne touchent que  52 € pour gérer la santé d’un étudiant. Dire que le régime étudiant coûte plus cher que le régime général est faux. De plus, la Cour compare ce qui ne peut pas l’être. Les mutuelles étudiantes sont dotées de missions particulières à l’exemple de la prévention santé et de l’accompagnement des étudiants vers l’autonomie.
 
De plus, les mutuelles étudiantes dépensent près de 4.3 millions d’euros par an pour la prévention des étudiants,  alors que la remise de gestion ne les oblige qu’à consacrer 3.2 millions d’euros. Les mutuelles étudiantes investissent largement dans la santé des étudiants qu’elles gèrent.



 
A propos d’emeVia
EmeVia, la sécurité sociale des étudiants, est depuis le 8 mars 2012 la nouvelle dénomination de l'Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales (USEM). EmeVia (www.emevia.com) représente les mutuelles étudiantes de proximité membre du Réseau national emeVia :  
Les mutuelles étudiantes ont trois missions principales:
- La gestion du régime de Sécurité sociale
- L'offre d'une garantie complémentaire santé
- La mise en place d'actions en promotion de la santé

 

Elles gèrent ainsi le régime de Sécurité sociale de près de 850 000 étudiants et offrent une complémentaire santé à près de 250 000 d’entre eux. Chaque année, plus de 1 200 actions de promotion de la santé étudiants et 420 000 d’entre eux échangent personnellement avec un animateur santé.




 
 

mardi 10 septembre 2013

LIBRES PROPOS SIGNES JACQUES DRAUSSIN

A la niche !









 

NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN

Jacques DRAUSSIN, Rédacteur en chef du magazine Bien Sûr Santé - anime chaque année la table ronde qui clôture l’assemblée IDF de la MGEFI.

Lien vers les résumés de la table ronde « Santé & Environnent »

de l’Assemblée IDF MGEFI du 4 juin dernier animée par

Jacques DRAUSSIN


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