Nora ANSELL-SALLES

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lundi 2 mars 2015

Sélection d'infos santé signée Gérard BIETH

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le (gerard AT annuaire-secu.com)


TIC santé - e-administration - services publics
France Connect : le chantier stratégique de la relation usagers
18/02/15 - Réaliser l'intégralité de ses démarches administratives en ligne (ou presque) et, dans beaucoup de cas, sans avoir à fournir directement de pièces justificatives, était encore considéré il y a peu comme un seuil de dématérialisation et de simplification difficile à atteindre en l'absence d'une solution globale d'authentification numérique. Pourtant, en quelques mois, le nouveau programme France Connect, lancé à la fin de l'été 2014, a jeté les bases d'un mécanisme d'authentification et d'identification étendu, rapide à déployer et économique. Lancé par le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP), ce programme se fonde sur les standards de fédération d'identité reconnus internationalement et intègre aussi un second service complémentaire destiné à faciliter les échanges de données entre administrations. Le gouvernement souhaite en effet que les services publics nationaux et locaux se substituent progressivement aux particuliers et aux entreprises pour faire remonter les données justificatives dont ils ont besoin. Ces échanges de données directs entre administrations constitue un des pivots de la modernisation. Toutefois de tels échanges inter-administratifs imposent des règles strictes de protection des données personnelles. Ils ne seront possibles qu'après avoir été soumis au consentement express de l'usager, qui conservera la main sur ses données personnelles. Localtis.info dresse un point d'étape sur ce projet hors normes. Si le développement technique des principaux composants de France Connect est pratiquement achevé, il reste à "faire passer le chantier d'une vision techniciste - pour ne pas dire technocratique - à un projet partagé et accepté par tous les acteurs", prévient le quotidien d'information en ligne. "Tout se jouera dans les prochains mois".
> Localtis.info 17 février 2015

L'Assurance Maladie met en ligne la base de données Open Damir
25/02/15 - A la suite du Hackathon organisé fin janvier 2015 (voir lettre 637), l'Assureur solidaire en santé poursuit sa démarche d'ouverture des données de santé en mettant en ligne sur le portail data.gouv un jeu de données, qui est une extraction du SNIIRAM portant sur l'ensemble des prestations prises en charge par l'assurance maladie obligatoire y compris les prestations hospitalières facturées directement à l'assurance maladie pour l'ensemble des régimes. Afin de préserver l'anonymat des professionnels de santé et des bénéficiaires des soins, les axes géographiques sont limités à 9 zones géographiques (zones d'études et d'aménagement des territoires) qui sont des regroupements de régions administratives. Les dépenses sont détaillées selon six axes d'analyse (période, prestation, organisme de prise en charge, bénéficiaire des soins, professionnel de santé exécutant, professionnel de santé prescripteur) et sept indicateurs de montant (total de la dépense, base de remboursement, montant remboursé, dépassement) et de volume (dénombrement, quantité, coefficient).
> Open DAMIR : base complète sur les dépenses d'assurance maladie inter régimes

L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

ce qu'Internet dit de la Sécu
25/02/15 - Ce qu'on lit sur la Sécu sur le web. Et ce que vous avez envie d'en commenter. Ce groupe fermé sur Facebook dépasse à présent les 300 membres, inscrits sur invitation de l'un d'eux.
> la page Facebook

Santé-sécurité en agriculture. Une bibliothèque en ligne sur la prévention agricole
25/02/15 - Avec son nouveau site ssa.msa.fr, la MSA met gratuitement à disposition des professionnels en santé-sécurité au travail des outils d'information. Grâce à une base documentaire de plus de 250 références actualisées régulièrement, celui-ci permet de rester informé sur l'évolution des mesures et solutions de prévention en agriculture. Rédigés par plus de 700 experts (médecins du travail, préventeurs, infirmiers en santé au travail…), les documents fournis par la MSA assurent une information fiable, de qualité couvrant l'intégralité des champs d'intervention agricole (filières, métiers, matériel. Au programme également une newsletter "SSA Info".
> Le site


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 638 du 15 février 2015,

jeudi 18 septembre 2014

Claude Leicher, président de MG France, dresse l’état des lieux de cette rentrée sociale, et fait le point sur les ....

Claude Leicher : « Le sentiment de malaise est de plus en plus fort »

Claude Leicher, président de MG France, dresse l’état des lieux de cette rentrée sociale, et fait le point sur les
revendications des médecins. Il précise leurs attentes face à la loi de santé en préparation et aux
négociations en cours avec l’assurance-maladie sur les accords interprofessionnels.


Vous avez récemment exprimé votre mécontentement, voire votre colère, devant les atermoiements du
gouvernement face aux mesures attendues par MG France dans le champ des soins primaires ? Est-ce que le


torchon brûle entre MG France et le gouvernement ?


MG France n’est pas du style à faire brûler les torchons, MG France est plutôt du style à se fâcher et à agir. Cela
fait deux ans que Marisol Touraine est en fonction dans le gouvernement de François Hollande. Elle a appris le
métier et développé son programme politique qui s’appelle Stratégie nationale de santé. Nous avons perçu une
volonté, exprimée dans les discours, d’engager un virage ambulatoire et un développement des soins
primaires.
A la lecture des premières mesures – qui d’ailleurs tardent à venir – nous percevons surtout un éclatement du
métier du médecin généraliste, avec des tâches qui sont confiées à d’autres professionnels, alors qu’elles sont
traditionnellement confiées au médecin traitant.
Il y a non seulement de la déception et de l’inquiétude, mais aussi de la colère qui commence à monter. Nous
constatons que la stratégie gouvernementale est à l’inverse de ce qu’il faut faire. On inquiète de plus en plus le
médecin généraliste, on renforce l’idée qu’on est déjà en train de préparer sa substitution. S’il n’y a plus de
médecin généraliste demain, par quelle profession va-t-on le remplacer ? Le sentiment de malaise est de plus
en plus fort. Tellement fort que les anciens s’en vont de plus en plus tôt et que les plus jeunes ne s’installent
pas, sauf si on leur organise un système dans lequel ils n’ont pas à investir de l’argent. Ces jeunes veulent bien
s’installer, mais sont tellement préoccupés par l'exercice libéral sinistré qu’il faut les accueillir dans des lieux où
ils n’auront pas d’inquiétude sur les charges qui pèseront sur eux. La catastrophe démographique annoncée est
arrivée. Les chiffres sont spectaculaires, comme en Ile-de-France où il n’y aura bientôt plus de généralistes.

Qu’attendez-vous désormais de la loi de santé ?


Il n'est pas trop tard pour rectifier le tir. Un exemple : le service territorial de santé au public. C’est le type
même de la chose « faite à l’envers ». Tout le monde est d’accord pour développer ce niveau du système de
santé. Mais, nous l’avons dit au gouvernement, c’est aux professionnels de santé de s’organiser : par exemple,
il leur revient de créer ou non une maison de santé. Le gouvernement reprend la proposition d’administration
ambulatoire des territoires de proximité par les Agences régionales de santé (ARS). Créer des commissions pour
gérer la territorialité n’est pas ce qu’il faut faire. Il faut à l’inverse donner des espaces de créativité et de liberté
aux professionnels pour qu'ils puissent organiser eux-mêmes leurs conditions de travail dans un cahier des
charges qui réponde aux besoins de santé de la population.
Si le gouvernement ne corrige pas sa copie, MG France luttera contre ce projet de d’administration du secteur
ambulatoire, à l'image de ce qui s’est fait de façon catastrophique dans le secteur hospitalier.

Où en êtes-vous du dossier de la coordination des soins et du travail en équipe dans vos négociations avec
l’assurance maladie ?


La première étape des accords touche un niveau de coordination autour d'un patient, organisé par les
professionnels entre eux - à deux, trois ou quatre -, dans un système qui doit être simple et accessible à tous

les professionnels de santé. La 2ème étape concerne la rémunération d’une équipe. La troisième s'adresse à


ceux qui veulent organiser la coordination sur un territoire, par exemple entre l’hôpital et la ville.
Mon inquiétude, c’est que l’assurance maladie joue un jeu chaloupé dans lequel elle a pour objectif de
diminuer les durées de séjour hospitalier, avec des accords qui privilégient les sorties d’hôpital. Or sur ce point,
nous voulons surtout des aides pour nous organiser en ambulatoire, autour de la fonction du médecin traitant,
en considérant que le médecin traitant est obligatoirement partie prenante de cette coordination, qui ne peut
être qu’à l’initiative des acteurs de terrain.
Nous avons l’impression que l’assurance maladie nous entraîne plutôt vers une direction presque unique : la
sortie de l’hôpital. Mais la coordination ne se limite pas du tout à l'organisation ville-hôpital. Il s'agit d’organiser
les équipes de soins primaires. Nous sommes en tension avec l’assurance maladie, et avec d’autres
organisations professionnelles qui ne veulent pas organiser les soins primaires et qui préfèrent mettre de
l’argent sur la technique, l’imagerie, l’hospitalisation. Il existe un vrai enjeu, qui est l’organisation du futur
virage ambulatoire. Mais nous avons besoin que l’assurance maladie comprenne et appuie mieux cet enjeu.

Les médecins attendent aussi des signes concrets, notamment une revalorisation des actes. Où en êtes-vous
sur ce dossier des rémunérations « complexes et peu lisibles » selon le dernier rapport de la Cour des
Comptes sur la Sécurité sociale ?


C’est un autre dossier. Nous ne le mélangeons pas avec la coordination des soins. MG France considère qu’il y
a une véritable discrimination conventionnelle. Je citerai deux exemples très précis : en 1990, on a interdit aux
médecins généralistes de choisir le secteur 2. En 2007, la discrimination s’est accentuée avec une consultation
à 25 euros pour tout le monde, sauf pour les généralistes. C’est inacceptable ! Les consultations sont de plus en
plus lourdes, mais restent bloquées à 23 euros. Certes, nous avons contribué à développer d’autres modes de
rémunération, mais ils restent insuffisants : 88 % de la rémunération d’un médecin généraliste sont basés sur la
rémunération à l’acte, et 23 euros ne peuvent pas rémunérer une consultation qui peut être amenée à traiter
5, 6 ou 7 problèmes différents, et qui inclut de surcroit des démarches de dépistage et de prévention. Cette
densité du contenu de nos consultations est le résultat du choix du patient qui veut « rentabiliser » sa
consultation. MG France veut toujours développer des rémunérations forfaitaires complémentaires, mais la
valeur si basse de la consultation est inacceptable. Nous demandons aujourd’hui pour la visite, que le tarif
normal soit celui applicable pour une visite à domicile à un patient Alzheimer (soit 56 euros). Cette densité est
le désir du patient qui veut « rentabiliser » sa consultation. MG France veut développer la rémunération
forfaitaire, mais la valeur si basse de la consultation est inacceptable. Nous demandons aujourd’hui que le tarif
normal soit celui applicable pour une visite à domicile à un patient Alzheimer (soit 56 euros). Cela doit devenir
le tarif normal de toutes les visites à domicile. Ensuite, nous exigeons sans tarder une consultation de base à 25
euros, et à 28 euros lorsqu’il y a des actes de coordination (contact avec un autre médecin, lettre de liaison
avec un hôpital). Ce sont les premières étapes indispensables d’une revalorisation correcte de l’exercice de
médecin généraliste.

La Cour des comptes a rendu sa copie sur la gestion de la Sécu et de l’assurance-maladie. Partagez-vous son
analyse ?


Dès que les médecins généralistes interviennent dans le parcours de soins d’un patient, les économies se
produisent. Le bon usage du parcours de soins vers des correspondants ou vers l'hôpital et le bon usage des
produits comme les génériques, génèrent une économie d’un milliard et demi par an. C'est surtout aux
généralistes qu'on doit ces économies. La Cour des comptes dit qu’on peut faire encore mieux. C’est possible,
mais nous voulons que les bénéfices de ces économies reviennent en partie dans la poche des généralistes, qui
font des efforts depuis des dizaines d’années.
Les efforts de la maîtrise médicalisée des dépenses sont à imputer en totalité aux généralistes. La prescription
des indemnités journalières à bon escient, la prescription des génériques, le bon usage de dispositifs coûteux
sont à mettre au bénéfice des généralistes.
On ne fera pas plus que ce que nous faisons aujourd’hui si nous n’avons pas un retour sur investissement. La
revalorisation des actes demandée par MG France est auto-finançable par ces économies, et assez facilement.
Nous sommes prêts à relever le défi, mais en échange nous demandons au gouvernement une revalorisation
de nos actes de base. Si rien n’est fait nous irons vers des mouvements de contestation tarifaire. Et cela partira
de la base. Nous ne jouerons plus le jeu avec des politiques qui ne tiennent pas leur parole et ne donne à la
France aucun moyen de réussir le fameux « virage ambulatoire ».





 
COUP DE PROJECTEUR
Etienne CANIARD SUR TWITTER
 
Economies possibles en favorisant les génériques: 2 Md selon la @Courdescomptes https://www.ccomptes.fr/Thematiques/Finances-publiques/Securite-sociale …
 
 
Recommandations de la @Courdescomptes sur les génériques: plus d'économies en responsabilisant les médecins https://www.ccomptes.fr/Thematiques/Finances-publiques/Securite-sociale …
 
@Courdescomptes: "Les conventions avec les professions de santé: répondre aux besoins des patients": le bon sens! https://www.ccomptes.fr/Thematiques/Finances-publiques/Securite-sociale …
 
Rénover les instruments de maîtrise de la dépense. Un rapport de la @Courdescomptes https://www.ccomptes.fr/Thematiques/Finances-publiques/Securite-sociale …
 
La vraie fraude, le travail dissimulé: 20 à 25 Mds en 2012.https://www.ccomptes.fr/Thematiques/Finances-publiques/Securite-sociale …
 

 

mardi 5 août 2014

Dialyse à domicile

Rapport Charges et produits de la CNAMTS :
Les Prestataires de Santé à Domicile prêts à contribuer à la mise en œuvre des propositions


Le développement de la dialyse à domicile en France est possible

La CNAMTS vient de rendre public aujourd'hui ses propositions dans le cadre du rapport charges et produits pour 2015. Ce rapport contient une proposition 18 intitulée "optimiser la prise en charge de la dialyse" prévoyant notamment de "permettre aux prestataires de services à domicile d'intervenir dans le domaine de la dialyse à domicile, à l'instar de la prise en charge de l'oxygénothérapie".

La Fédération des prestataires de santé à domicile partage les constats de l'Assurance maladie et notamment celui de la nécessité de prop
oser aux patients une diversité de modes de prise en charge de la dialyse et plus particulièrement à domicile.
Ils constatent en effet que les dispositifs médicaux ont beaucoup évolué ces dernières années et intègrent des innovations importantes qui permettent le développement de la dialyse à domicile et notamment la dialyse péritonéale et l'hémodialyse. En outre, ces dispositifs peuvent combiner l'utilisation de technologies de l'information appliquées à la santé
et ainsi permettre une prise en charge à domicile sécurisée, favorisant la qualité et la sécurité du traitement, l’autonomie du patient et son observance au traitement.
Ce déploiement de technologies nécessite des investissements importants et la mise en place d'organisations de service adaptées. Les prestataires de santé à domicile (PSAD) sont prêts à les mettre en œuvre, dans un cadre réglementaire strictement défini.

Plus qu'une question d'optimisation des coûts, il s’agit essentiellement de permettre au système de soins français de faire face aux besoins croissants de dialyse, tout en respectant les choix des patients. C'est pourquoi la Fédération avait salué l'introduction d'expérimentations sur le sujet introduite en LFSS pour 2014. Elle a proposé à plusieurs reprises au Ministère des Affaires sociales et de la Santé de participer à la nécessaire concertation en amont du cadrage réglementaire de ces expérimentations tout en s'interrogeant sur la capacité de ces dispositifs à atteindre réellement l'objectif d'une diversification effective de l'offre de dialyse en France.

La CNAMTS propose l'inscription de la dialyse à la LPP (liste de produits et prestations remboursées par l'Assurance maladie). Cette modalité a en effet démontré depuis plusieurs années sa capacité à accompagner le développement de traitements lourds à domicile, dans des conditions de sécurité et de qualité maîtrisées, favorisant l'accès des patients à l'innovation et leur permettant une réelle autonomie. C'est dans ce cadre que, depuis de nombreuses années, les PSAD accompagnent plus de 1,2 millions de malades chroniques en complémentarité avec les professionnels de santé de proximité (infirmiers libéraux, pharmaciens d’officine…) au service des médecins spécialistes. Les PSAD participent ainsi à de nombreux protocoles de prise en charge, élaborés avec le corps médical, intégrant l'éducation et l'autonomisation des patients et de leur entourage, la matériovigilance, le suivi des patients et notamment de leur observance.

La Fédération des PSAD considère que la proposition 18 de la CNAMTS est de nature à créer les conditions d'un développement de la dialyse à domicile et de combler un retard français manifeste en la matière. Elle est disponible pour mettre le savoir-faire de ses adhérents au service de la mise en œuvre de cette proposition et participer à un groupe de travail permettant de définir les contours de la prestation, la définition claire des patients concernés, les conditions d'encadrement médical et les impératifs de suivi et leurs obligations associées ainsi que la définition du rôle de chaque acteur : néphrologue, infirmier libéral, prestataire, établissement de santé de repli… créant ainsi les conditions concrètes d’un libre choix du patient quant à sa modalité de traitement.




 
Fédération des PSAD
4, place Louis Armand
Tour de l'Horloge
75603 Paris Cedex 12
Fixe : 01 72 76 25 78
Mail : jp.alosi@fedepsad.frwww.fedepsad.fr

Les prestataires de santé à domicile (PSAD) assurent la mise à disposition à domicile des services et des dispositifs médicaux nécessaires au traitement des patients (systèmes de perfusion, matériels d’assistance respiratoire, systèmes d’insulinothérapie par pompe externe, etc.) ou à la compensation de leur perte d’autonomie.Les prestations sont, dans la quasi-totalité des cas, délivrées au patient sur prescription médicale et font l’objet d’un remboursement par l’Assurance maladie sur la base des tarifs de responsabilité définis par la Liste des produits et prestations remboursables (LPPR).
La Fédération des PSAD regroupe deux syndicats : le Synalam et le Synapsad, soient 130 prestataires adhérents et les deux tiers de la prise en charge.

vendredi 25 juillet 2014

la dialyse à domicile en France est possible...

Rapport Charges et produits de la CNAMTS : Les Prestataires de Santé à Domicile prêts à contribuer à la mise en œuvre des propositions

Le développement de la dialyse à domicile en France est possible

La CNAMTS vient de rendre public aujourd'hui ses propositions dans le cadre du rapport charges et produits pour 2015. Ce rapport contient une proposition 18 intitulée "optimiser la prise en charge de la dialyse" prévoyant notamment de "permettre aux prestataires de services à domicile d'intervenir dans le domaine de la dialyse à domicile, à l'instar de la prise en charge de l'oxygénothérapie".

La Fédération des prestataires de santé à domicile partage les constats de l'Assurance maladie
et notamment celui de la nécessité de proposer aux patients une diversité de modes de prise en charge de la dialyse et plus particulièrement à domicile.
Ils constatent en effet que les dispositifs médicaux ont beaucoup évolué ces dernières années et intègrent des innovations importantes qui permettent le développement de la dialyse à domicile et notamment la dialyse péritonéale et l'hémodialyse. En outre, ces dispositifs peuvent combiner l'utilisation de technologies de l'information appliquées à la santé et ainsi permettre une prise en charge à domicile sécurisée, favorisant la qualité et la sécurité du traitement, l’autonomie du patient et son observance au traitement.

Ce déploiement de technologies nécessite des investissements importants et la mise en place d'organisations de service adaptées. Les prestataires de santé à domicile (PSAD) sont prêts à les mettre en œuvre, dans un cadre réglementaire strictement défini.


Plus qu'une question d'optimisation des coûts, il s’agit essentiellement de permettre au système de soins français de faire face aux besoins croissants de dialyse, tout en respectant les choix des patients. C'est pourquoi la Fédération avait salué l'introduction d'expérimentations sur le sujet introduite en LFSS pour 2014. Elle a proposé à plusieurs reprises au Ministère des Affaires sociales et de la Santé de participer à la nécessaire concertation en amont du cadrage réglementaire de ces expérimentations tout en s'interrogeant sur la capacité de ces dispositifs à atteindre réellement l'objectif d'une diversification effective de l'offre de dialyse en France.

La CNAMTS propose l'inscription de la dialyse à la LPP (liste de produits et prestations remboursées par l'Assurance maladie). Cette modalité a en effet démontré depuis plusieurs années sa capacité à accompagner le développement de traitements lourds à domicile, dans des conditions de sécurité et de qualité maîtrisées, favorisant l'accès des patients à l'innovation et leur permettant une réelle autonomie. C'est dans ce cadre que, depuis de nombreuses années, les PSAD accompagnent plus de 1,2 millions de malades chroniques en complémentarité avec les professionnels de santé de proximité (infirmiers libéraux, pharmaciens d’officine…) au service des médecins spécialistes. Les PSAD participent ainsi à de nombreux protocoles de prise en charge, élaborés avec le corps médical, intégrant l'éducation et l'autonomisation des patients et de leur entourage, la matériovigilance, le suivi des patients et notamment de leur observance.

La Fédération des PSAD considère que la proposition 18 de la CNAMTS est de nature à créer les conditions d'un développement de la dialyse à domicile et de combler un retard français manifeste en la matière. Elle est disponible pour mettre le savoir-faire de ses adhérents au service de la mise en œuvre de cette proposition et participer à un groupe de travail permettant de définir les contours de la prestation, la définition claire des patients concernés, les conditions d'encadrement médical et les impératifs de suivi et leurs obligations associées ainsi que la définition du rôle de chaque acteur : néphrologue, infirmier libéral, prestataire, établissement de santé de repli… créant ainsi les conditions concrètes d’un libre choix du patient quant à sa modalité de traitement.

mercredi 16 avril 2014

Blue Coat protège Chorégie, le GIE informatique qui gère l’assurance maladie de 6 millions de français

 
 

La fiabilité, la robustesse et la fluidité de la solution Blue Coat ont fait la différence





 
 
Paris, le 15 avril 2014 – Afin de répondre aux exigences croissantes que connaît l’environnement de la santé depuis plusieurs années, de grands acteurs de la protection sociale (MGEN, LMDE et MFP Services) ont regroupé la gestion de leurs systèmes d’information pour créer le Groupement d’Intérêt Economique (GIE) CHOREGIE, gérant ainsi la conception, le développement et l’exploitation des systèmes d’information des membres du GIE, l’assistance et le conseil aux utilisateurs.



Chorégie en quelques chiffres
Le GIE Chorégie emploie 430 collaborateurs répartis sur 3 sites, gère l’informatique de l’assurance maladie de 6 millions de français, traite 400 000 feuilles de soins par jour, gère 6,5 millions de cartes européennes d’assurance maladie et 5,6 millions de cartes Vitales.



Le problème
Chorégie offrant un accès Internet aux utilisateurs des mutuelles opérées, ainsi qu’à ses propres équipes, se doit de sécuriser l’usage qui en est fait afin de respecter :
le cadre légale et réglementaire français,
les politiques de sécurité des systèmes d’information en vigueur.




Les premières solutions externalisées
Au début Chorégie a fait appel à un opérateur externe pour gérer toute l’infrastructure, dans une plateforme partagée, puis chez un second opérateur sur une plateforme dédiée. La première solution imposait la montée de versions logicielles, ce qui posait des incidents de fonctionnement, et même si la seconde solution leur redonnait ce contrôle, la solution hébergée présentait toujours de nombreux inconvénients : infrastructure sous dimensionnée, délai de réactivité en cas d’incident, problème de facturation, de continuité de service et de gestion des profils.



La solution interne
Le GIE a donc décidé de se doter d’une infrastructure interne. Après un appel d’offre lancé, le choix a été entériné six mois plus tard avec un déploiement dans les mois qui ont suivis.


Chorégie a alors demandé à trois intégrateurs de leur faire des propositions pour la partie sécurité, en leur demandant d’inclure au moins deux prestataires différents, les propositions devant intégrer un engagement avec des pénalités en cas de problèmes. Les trois intégrateurs n’ont finalement proposé qu’un seul prestataire de solution de sécurité, celui qu’elles jugeaient capable de répondre entièrement à cette demande : Blue Coat.


Il est vite apparu que Blue Coat était le seul fournisseur de solutions de sécurité informatique capable de répondre en totalité aux contraintes d’exploitation de Chorégie. Blue Coat a également été retenu grâce à ses points forts : leader du marché du filtrage des accès Internet et une solution évolutive.


C’est l’intégrateur NTT Com Security (ex Integralis) qui a été choisi par Chorégie pour effectuer le déploiement. Le choix de NTT Com Security s’est fait sur trois principaux critères : les nombreuses références, une très bonne maîtrise de la solution Blue Coat et ce sont les seuls qui ont accepté l’engagement avec pénalités en cas de problèmes.



La solution
La solution de sécurité Blue Coat déployée chez Chorégie s’appuie sur 4 produits : la passerelle web (ProxySG 900-20), l’anti-virus (ProxyAV ), le filtrage d’URL (WebFilter) et PacketShaper pour la partie visibilité de la ligne internet. Cette architecture de sécurité protège l’ensemble du datacenter de Chorégie, ainsi que plus de 13 000 personnes en externe qui travaillent dans les mutuelles du GIE et 600 personnes en interne. Les retours des utilisateurs sont très positifs : « facile à prendre en main » et « agréable à utiliser » sont les avis qui reviennent le plus.


Christian Adragna, Directeur de la Sécurité des Systèmes d’Information de Chorégie, explique : « La solution Blue Coat répond parfaitement à l’ensemble de nos besoins, et fait preuve d’une robustesse et d’une fiabilité impressionnante. Lorsque l’on évolue dans un environnement aussi sensible que celui de Chorégie, la fiabilité et la qualité de services sont des valeurs essentielles ».


La qualité du support, géré par NTT Com Security, est également très appréciée. Les principaux avantages mis en avant par Chorégie sont la disponibilité et la fiabilité de la solution Blue Coat. Il n’y a eu pratiquement aucun incident depuis sa mise en place, et même en cas d’incident la grande réactivité de NTT Com Security permet de le résoudre très rapidement. La traçabilité, qui est une conformité réglementaire à respecter, et la gestion précise des catégories sont aussi présentées comme des avantages déterminant de la solution.



Et après
Chorégie réfléchit à l’amélioration de ses solutions existantes autour notamment des thématiques suivantes : le chiffrement des données sensibles, la protection des réseaux au regard des nouveaux usages, la continuité de service (extension et modernisation des moyens de sauvegarde). Cette dernière sera d’ailleurs déployée courant 2014.


 
 
 
 

NDLR : MGEFI et Chorégie
www.mfp.fr/.../MFP%20-%20Rapport%20de%20gestion%202012.pdf

 
À propos de Blue Coat Systems
Blue Coat permet aux entreprises de choisir rapidement et en toute sécurité les meilleurs applications, services, appareils, sources de données et contenus disponibles afin de créer, communiquer, collaborer, innover, exécuter, être compétitifs et réussir sur leurs marchés.


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