Nora ANSELL-SALLES

mardi 31 octobre 2023

Rappel : Matinée ADOM du 30 novembre 2023






 
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INVITATION
Jeudi 30 novembre 20‌23
09.00
Washington Plaza, Paris
Investir dans un avenir durable : responsabilité, réglementation et recherche de rendement
 
Le changement climatique accélère : sur les 46 vagues de chaleur recensées en France depuis 1947, 22 ont eu lieu depuis 2010.

Ce phénomène bouleverse les mutuelles et les compagnies d’assurance en profondeur, tant pour leur activité d’assurance proprement dite – hausse de la morbidité, de la mortalité et des dommages aux biens assurés – que pour leurs placements – exposition aux risques de transition et aux risques physiques, exigences réglementaires, etc. 

Comment ces acteurs peuvent-ils influencer cette évolution ? Quelles stratégies mettre en place pour les placements, dans un contexte de taux élevés et d’incertitudes économiques et géopolitiques ?

Afin de dresser un état des lieux du marché et de la réglementation, et de vous apporter des clés de lecture pertinentes, nous avons le plaisir de vous convier à une conférence au Washington Plaza, le jeudi 30 novembre 2023. 
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Programme
0‌9:‌00 — Café d'accueil

09:30 — 
Début de la conférence
La durabilité en 2023, entre obligations réglementaires et engagement sociétal – Marie Niemczyk et Fabrice Sauzeau
Mise en pratique : investissements responsables dans un contexte économique changeant – Danièle Barthélemy et Camille Soufflet

12:30 — 
Cocktail déjeunatoire

Veuillez confirmer votre présence avant le vendredi 24 novembre.
Pour tout complément d’information, merci de contacter inscriptions@candriam.com.

Nos experts
Speaker
Fabrice
Sauzeau
Deputy Head of Pension & Insurance Relations
Speaker
Danièle Barthélemy
Global Head of Institutional Portfolio Management
Speaker
Marie
Niemczyk
Head of ESG - CPM
Speaker
Camille
Soufflet
Gérant mandats et investissements Neuflize Vie
Washington Plaza
29 rue de Berri, 75008 Paris
Plan
Jeudi 30 novembre 2023
09:00
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Sonia Aloui-Majri
Directeur Commercial - France & Monaco
T 00 33 1 53 93 40 94
M +33 6 73 66 36 33
sonia.aloui@candriam.com
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lundi 30 octobre 2023

🟥 Interview exclusive de Olivier Falorni*, député et Président du groupe d’études parlementaires sur la fin de vie

       🎬 Cliptiktok

👉 Monsieur le Député, depuis votre élection en 2012 vous avez engagé un combat sur la fin de vie afin que chaque être humain ait le choix de mourir dans la dignité. Vous avez mobilisé votre équipe afin de bien recenser les choix des français tout en respectant les professionnels de santé. C’était l’engagement N° 20 du candidat François Hollande. Quel est le motif personnel de votre engagement sur ce thème ?

Mon engagement, c’est le fruit de convictions qui se confrontent au réel. En l’occurrence, mes convictions ont été confortées (hélas) par la réalité de la fin de vie en France. Je vais vous citer un exemple marquant à mes yeux, parmi tant d’autres.
En avril 2005, Paulette Guinchard, qui fut secrétaire d’État chargée des personnes âgées, que j’ai bien connu au Parti socialiste et avec qui nous avions des désaccords sur le sujet, signait une tribune dans le Monde pour défendre le choix de la France d’écarter la légalisation de l’aide active à mourir.
Le 4 mars 2021, quelques jours avant que je ne défende ma proposition de loi sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, elle décidait de mettre fin à ses jours en recourant au suicide assisté. Elle était atteinte d’une maladie neurodégénérative. Sa maladie et ses souffrances l’on amenées à prendre une décision qu’elle n’aurait sans doute pas imaginée prendre quelques années plus tôt. J’avais beaucoup d’estime et d’amitié pour Paulette Guinchard et son choix, qu’elle a souhaité que l’on connaisse pour faire bouger les choses, a confirmé à mes yeux la nécessité de faire évoluer la loi.
J’ai reçu tant de témoignages comme le sien ces dernières années, connu tant de parcours douloureux, qu’il me semble maintenant nécessaire que soit enfin reconnu le droit à une aide active à mourir pour toute personne capable, majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable. Affection lui infligeant une souffrance physique insupportable qui ne pourrait être apaisée. Le malade exprimerait sa demande de manière libre, éclairée et réitérée.


👉Beaucoup de témoignages de personnalités sur leur choix de fin de vie, Charles Biétry, d’artistes, Françoise Hardy, Line Renaud vous soutiennent dans votre combat pour permettre de mourir dans la dignité. Avez-vous espoir d’y arriver cette année ?

Oui, l’ouverture d’un grand débat public sur la fin de vie a amené, depuis quelques années, beaucoup de personnes, connues ou inconnues, à témoigner sur le sujet et c’est très précieux. Mon amie Line Renaud est particulièrement impliquée dans cette cause et je la remercie du fond du cœur pour l’énergie et la détermination qu’elle y met. Je l’admire profondément pour son humanisme et son attention aux autres. D’autres personnalités ont aussi pris la parole, je pense ainsi au Dr Marina Carrère d’Encausse qui s’est exprimée de façon absolument remarquable sur ce sujet.
Je suis confiant, tout en restant vigilant, concernant l’avancée de ce texte qui devrait être débattu au début de l’année 2024 à l’Assemblée nationale. Et je continuerai bien sûr plus que jamais à m’y impliquer fortement.


👉 La convention citoyenne a terminé ses travaux le 2 avril 2023 et s’est déclarée très majoritairement favorable à l’ouverture d’une aide à mourir dans la dignité et à l’amélioration de l’accompagnement de la fin de vie. Quelle est votre analyse sur les travaux de cette commission et leurs conclusions ?

184 citoyens tirés au sort ont travaillé pendant 27 jours sur la fin de vie. Dans le rapport qu’ils ont rendu public, ils appellent à des « changements profonds » de la législation en vigueur. Ils ont produit un travail absolument remarquable. Ils ont dit clairement, à 76 %, qu’ils voulaient une loi sur l’aide active à mourir. C’est pour moi la lettre de mission donnée par la convention citoyenne au Parlement.


👉 Comment poser les bases délicates d’un débat ordonné, serein, et éclairé, tant les positions peuvent être éloignées entre ceux qui défendent la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté, et les partisans d’une mort « naturelle » qu’ils appellent à accompagner grâce aux soins palliatifs ?

Chacun pourra choisir sa liberté ultime. Il s’agit de mettre en place cette possibilité pour celles et ceux qui le souhaitent. C’est un droit qui n’en retire aucun, à personne !  D’ailleurs, au sein de l’opinion publique, les choses sont très claires. De nombreuses études d’opinion faites depuis quelques années font état du même résultat. Plus de 3/4 des Français sont favorables à l’autorisation d’une aide active à mourir dans un cadre légal précis.


👉 Dans le cadre de la loi, quelle différence faites-vous entre sédation, euthanasie et suicide assisté ?

La sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès consiste à endormir définitivement les malades en très grande souffrance, si leur pronostic vital est engagé « à court terme » par leur maladie ou leur décision d’arrêter les traitements. Un produit est injecté en intraveineuse en combinaison avec l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation. La mort peut intervenir en quelques heures mais cela peut durer parfois plusieurs jours voire plus.
Le suicide assisté signifie que la personne elle-même accomplit le geste, en absorbant un produit létal préalablement délivré.
L’euthanasie est un acte pratiqué par un médecin, destiné à mettre fin à la vie d’une personne atteinte d’une maladie grave et incurable, à sa demande, afin de faire cesser une situation qu’elle juge insupportable.


👉 Plusieurs lois existent déjà : la loi du 9 juin 1999, « droits d’accès pour tous au soulagement de la douleur et à des soins palliatifs en fin de vie » ; La loi du 4 mars 2002 « droit au refus de traitement et droit à désigner une personne de confiance » ; La loi 2005 « Leonetti » introduit l’interdiction de l’obstination déraisonnable ; La loi 2 février 2016 « Claeys-Leonetti », les directives anticipées sont revalorisées, rôle de la personne de confiance renforcée ; possibilité pour le patient de demander l’accès à une sédation profonde et continue jusqu’au décès . Une nouvelle loi, quel intérêt et pour quoi faire ?

J’ai présidé la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti qui a rendu son rapport en avril dernier. Plusieurs constats ont été faits et de nombreuses recommandations ont été proposées. J’espère voir ces dernières reprises dans le futur projet de loi qui sera soumis au Parlement.
L’accès aux soins palliatifs demeure insatisfaisant car l’offre demeure insuffisante malgré leur développement progressif. Des disparités territoriales sont persistantes. 21 départements ne disposent toujours pas d’unités de soins palliatifs.
Les directives anticipées et la personne de confiance constituent des avancées mais leur portée est limitée dans les faits. L’enjeu est donc d’informer et de sensibiliser pour mieux faire connaître ces droits auprès de tous nos concitoyens.
Par ailleurs, si la sédation profonde et continue jusqu’au décès s’avère une évolution législative nécessaire, elle est en réalité très peu utilisée. Pourquoi ? Parce qu’il faut en clarifier les modalités d’application et accompagner au mieux les professionnels de santé dans sa mise en œuvre.


👉 Comment articuler l’existence et le développement des soins palliatifs avec votre projet de loi sur la fin de vie ?
 
Il y a beaucoup de choses à faire !
Il faut poursuivre le développement de l’offre palliative dans les établissements sanitaires et médico-sociaux ainsi qu’à domicile, afin de garantir l’accès aux soins palliatifs à tous les malades.
Nous devons aussi revoir le modèle de financement des soins palliatifs (supprimer la T2A), généraliser les formations à la fin de vie et à l’approche palliative pendant les études des professionnels de santé et pendant leur carrière, en associant cultures palliative et curative, mais aussi développer et valoriser la filière palliative comme discipline autonome (création d’un DES).
Il n’y a aucune opposition à mes yeux entre soins palliatifs et aide active à mourir. Au contraire, ils doivent s’inscrire dans un parcours d’accompagnement de fin de vie le plus adapté à la situation différente de chaque malade.

✒️ "Monsieur le député, permettez-moi de vous remercier de m’avoir consacré beaucoup de temps malgré votre activité débordante, j’espère sincèrement que vous réussirez dans votre projet de loi sur la fin de vie"  Serge Roché 

Olivier Falorni

est Député de la Charente-Maritime & Président du groupe d'études parlementaire sur la fin de vie

Contact 📧  ofalorni@assemblee-nationale.fr


Propos recueillis par Serge Roché auprès du député Olivier Falorni. 

samedi 28 octobre 2023

INTERVIEWS/PORTRAITS D'AMBASSADEURS : Armand Guy Zounguere-Sokambi ancien ambassadeur de Centrafrique


Diplomatie multilatérale … Diplomatie financière et Diplomatie environnementale  
      
COUP DE PROJECTEUR
sur la trajectoire  atypique de l'Ambassadeur Zounguere-Sokambi

Avant-Propos 

Le parcours de l’Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi  a été dès son enfance marqué par ses rencontres avec des hommes politiques, des diplomates chevronnés et par son intérêt pour la Nature.  
Cela n’a pas été facile de lui faire accepter de répondre à nos questions sur sa personnalité et sur son parcours de diplomate, tant l’homme est discret. Un parcours de vie et un cursus universitaire où s’entremêlent stratégie et prospective ont renforcé ses prédispositions d’observateur. 
L’homme vous met à l’aise d’entrée de propos mais demeure prudent et son sens de discernement en action. Diplomate de toute instance, il demeure alerte. 
Faisant de l’industrie du savoir et des connaissances son credo et préoccupé à faire le plaidoyer pour la biodiversité en Centrafrique et en Afrique centrale. Il est cofondateur du Groupe Kara (Fonds d’investissement et Société de Conseil en Investissement) et de Kara Nature, une association constituée en laboratoire d’idées pour la sauvegarde de la chaîne de valeur des biens et services des aires protégées en Centrafrique et de la Forêt et bassin du Congo. 
Il est Grand Officier dans l’Ordre National de la Dignité centrafricaine et Commandeur dans l’Ordre de la reconnaissance Communautaire (CEMAC). 

👉 Bonjour Ambassadeur Sokambi, si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Je ne suis pas dépourvu de sourcils et de cils comme Monna Lisa, La Joconde pour qu’un auto portrait puisse être attrayant. Laissons Léonard de Vinci parler de son œuvre (rires). Un auto portait venant de la même personne a le risque être ostentatoire.  

✒️Mon auto portrait : 
Il est libre dans ses propos. Il déteste l’exploitation de l’ignorance du savoir et des connaissances, toujours prompt à dénoncer les abus de pouvoirs -il en a souvent payé le prix-. Il prône les valeurs humanistes et intellectuelles pour l’amélioration de l’Homme et de la société. Il s’avoue pugnace...


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans ?

C’est l’âge des choix incertains, je rêvais de faire médecine tout en admirant le métier de Diplomate qu’incarnait pour moi un de mes oncles, l’Ambassadeur Simon-Pierre Kibanda. 
     
Comme beaucoup d’étudiants, j’ai travaillé pour faire face aux frais de mes études, une formation d’aide-soignant m’ayant permis de travailler de nuit à l’Hôpital de Meulan (Yvelines). Concilier études et travail n’est pas chose aisée pour satisfaire un rêve de s’inscrire en 1ère année de médecine. L’idée d’emprunter le chemin de la profession de kinésithérapeute m’a quelque peu effleuré l’esprit. 

J’obtiens mes diplômes de Licence et Maîtrise en Administration des Entreprises ; mon mémoire de fin d’étude portant sur les Perspectives de Développement économique en Pologne (L’époque de Lech Walesa). Le processus de l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne m’incite à suivre un cursus de formation qualifiante en économie du développement ainsi approfondir mes connaissances en politique externe de l’Union européenne et sur les relations Union européenne/Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). 

Des rencontres vont dessiner ma carrière, une rencontre avec l’Association pour la Fondation France-Pologne et ensuite avec M. Ange-Félix Patassé en exil en France. La première me donnera l’opportunité de découvrir les mécanismes des décisions européennes et la complexité des relations multilatérales de la Pologne, découvrir la Pologne pour la collecte des matériaux de ma recherche et le second m’offrira l’opportunité de m’impliquer des questions du partenariat au développement ACP/Ue ; conventions de Lomé ainsi que des FED. Ceci sans le vouloir me ramènera vers un rêve caché. Être diplomate. Diplomate comme un de mes oncles, Tonton KIBANDA. 


👉 Comment s’est traduit par la suite, vos relations avec M. Ange-Félix Patassé ?

A la date des résultats des élections présidentielles en Centrafrique, par lesquelles, Ange-Félix Patassé fut élu Président de la République centrafricaine, je me trouvais en Pologne pour une mission de l’Association de la Fondation France Pologne. 

Le 4 novembre 1993, j’effectue le déplacement à Bangui et avais été reçu en audience par le Président de la République. Sous mandat de chargé de mission auprès de l’Association pour la Fondation France Pologne, je faisais périodiquement des déplacements à Bangui et traitais en informel les dossiers de coopération au développement du Fonds FED.

Je fus nommé Représentant Permanent Adjoint de la République centrafricaine auprès de la Commission européenne à l’Ambassade de Centrafrique (Belgique). 
Deux années plus tard, le Président de la République me confia la charge de représenter la République centrafricaine en qualité de chef de mission et d’Ambassadeur près du Royaume de la Belgique, du Grand-duché de Luxembourg, des Pays Bas, de la Norvège, du Danemark et l’Union européenne.

La charge de chef de mission, Ambassadeur de Centrafrique en Belgique me sera confiée durant plus d’une dizaine d’années. Cette longévité me donnera la position de Vice-Doyen du Corps Diplomatique du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).  


👉 A la fin de votre mission d’Ambassadeur de Centrafrique en Belgique, vous avez été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)... 

Effectivement, le 15 janvier 2013, j’ai été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Région Afrique centrale (CEEAC) avec résidence à Bruxelles (Belgique) auprès de l’Union européenne, de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’Organisation Internationale de la Francophonie et du Secrétariat général du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Une première pour la CEEAC, c’est sans doute la traduction d’une vision multilatérale de M. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou (Secrétaire Général de la CEEAC (2012-2013, Ancien Premier ministre du Tchad de 1997 à 1999). 


👉 Quels souvenirs conservez-vous de votre carrière de diplomate multilatéral ?

Les souvenirs... je pourrais vous en citer deux ou trois. 


Le premier est le dialogue politique entre la délégation ACP et Cuba à la Havane, conduit par la République centrafricaine assurant la présidence en exercice du Groupe des États ACP. Fidel Castro, Président de Cuba nous accorda une audience de 1h du matin à 4 heures. 
Un personnage ! De ces échanges, il vous reste des leçons d’humilité devant les grands problèmes du monde. Il fallait tenir ce défi d’organiser un dialogue politique ACP/Cuba face à la réticence du Comité des Ambassadeurs de la Commission européenne.


Le second souvenir fut la signature de l’Accord de Cotonou -Accord de Partenariats ACP-CE, le 25 juin 2000 à Cotonou (Bénin) sous la présidence en exercice de la République centrafricaine. 
Une fierté de contribuer en tant qu’Ambassadeur à la visibilité de son Pays et de voir son drapeau flotter à la Présidence du Groupe des États ACP. 

Le troisième souvenir me ramène à la présentation de mes lettres de créances à Sa Majesté, le Roi Harald V de Norvège. En pleine audience dans le salon d’apparat du Palais à Oslo, mon épouse et moi apercevons des passants traversant le jardin royal … le Souverain lut notre surprise et étonnement, il s’interrompit et me dit  « M. l’Ambassadeur, il n’y a pas de barrière autour du Palais royal. C’est un lieu public ». Quelle belle leçon du bien public commun. 


👉 Nous avons lu que vous aviez été chargé de cours à Lille 2, où 
trouviez-vous le temps pour vous consacrer à l’enseignement ? 

Après une dizaine d’années en poste en tant que Chef de mission diplomatique, mon attrait pour le savoir intellectuel me fait reprendre en parallèle le chemin de la faculté des Sciences juridiques, section Sciences Politiques (Université Lille 2 - France). 
J’ai encore à l’esprit l’interrogation du Doyen de la Faculté, « M. l’Ambassadeur, vous avez coché toutes les cases des Sciences politiques, qu’attendez-vous des cours en Sciences Po ». Je lui ai répondu que je savais jouer la musique politique mais pas lire les notes de musique en Sciences Politiques … et revenais à l’université pour apprendre à lire les notes.
Il fallait répondre aux exigences du système LMD (Licence, Master, Doctorat) pour prétendre à une inscription en année de Doctorat. Chiche !! c’est parti… je m’inscris à la faculté de Sciences Politiques à Lille 2 et obtiens mon Master 1 et 2 - spécialité Action Humanitaire et crises - et ensuite un doctorat avec comme sujet de thèse : les influences multilatérales dans le Golfe de Guinée.
Je bénéficiais de l’autorisation de Monsieur le Secrétaire Général de la CEEAC pour être chargé de cours en Master 2 à l’Université Lille 2 (France). Mes cours ont porté sur les questions de relations extérieures de l’Union européenne et de l’Architecture paix et sécurité de l’Union africaine. 
Ces mêmes thèmes m’amèneront à intervenir sur l’invitation de M. Christian Deblock, Professeur titulaire, chercheur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), département de sciences politiques, à des conférences/causeries. 


👉 Vous reste t-il du temps pour une vie privée ?

C’est en prenant du temps pour une vie personnelle qu’on peut avoir de l’énergie pour une vie professionnelle. Le diplomate peut avoir une vie personnelle.  Les occasions sont multiples pour qu’il profite du temps pour le sport (marche, le golf), pour la culture (visites de musées, des rencontres universitaires), et pour la musique. 
Le diplomate a également le privilège et l’opportunité de voyager. C’était parfois pour moi l’occasion de voyager en famille en période de vacances scolaires, un plaisir d’embarquer les enfants avec soi.  


👉 Dans quel domaine vous êtes-vous reconverti ?  

En 2015, j’ai occupé les fonctions de Vice-Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et Président ad intérim après la nomination du Président Abbas Mahamat Tolli au poste de gouverneur de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale).


Le 21 juin 2017 à Rabat, j’ai signé une convention avec M. Mohammed Boussaid, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc pour la prise de participation du Royaume du Maroc au capital de la BDEAC. 
Le 31 décembre 2017, j’ai achevé le mandat de la République centrafricaine au poste de Vice-Président à la BDEAC.

En 2018, je suis devenu Président du Conseil d’Administration du Fonds Kara Investment Fund, Fond d’Investissement domicilié au Luxembourg (Grand-Duché) et Administrateur de Kara Capital, société de Conseil en Investissement (Belgique). 


👉 Il n’y a pas qu’une vie dans la vie… pensez-vous déjà à la prochaine étape ?

Les vies adultes d’aujourd’hui sont devenues plus longues, plus connectées et plus mobiles qu’autrefois. La plupart des adultes vivent plusieurs vies en une. Profitons-en pour partager les valeurs humanistes, le savoir et les connaissances.
L’État centrafricain a promulgué le 30 novembre 2020, la loi portant code de gestion de la faune et des aires protégées en République centrafricaine notamment la création d’une agence nationale de gestion des aires protégées. Une opportunité pour le plaidoyer de cette réappropriation par la jeune génération des savoirs et connaissances fauniques et de la biodiversité.  
Préoccupé à promouvoir la connaissance et le savoir sur les aires protégées, j’ai cofondé KARA NATURE, une association de droit centrafricain pour la réappropriation du patrimoine de la biodiversité.
La prochaine étape, c’est un défi à relever :  créer les conditions de la réappropriation culturelle des aires protégées par la jeune génération et constituer par le groupe de travail thématique des forces de propositions pour la mise en œuvre de l’Agence Nationale de Gestion des Aires Protégées. 
KARA NATURE est membre de réseau des Experts de développement des Territoires et du Tourisme en Afrique Centrale (RETAC). Une association à vocation sous régionale qui travaille dans le cadre de la valorisation des secteurs de l’économie verte en Afrique centrale 
KARA NATURE a accompagné l’association Éco-cités pour l’organisation d’un séminaire sur l’économie circulaire /Africa 21 du 24 au 27 octobre 2022 à Orléans (France) ; cela a donné l’opportunité de partage d’expériences entre les collectivités de la région Centre-Val de Loire et les institutions des secteurs public et privé d’Afrique sur le traitement, la gestion et la valorisation des déchets. Partage d’expériences entre les collectivités de la Région Centre.


👉 La situation des Parcs nationaux en Centrafrique vous préoccupe, Comment imaginez-vous les actions de l’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores ? 

J’ai découvert la richesse de la faune et de la flore du parc national du Manovo-Gounda St Floris dans les années 90. Il y a de cela 2 ans, j’ai lu un rapport du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO sur les patrimoines en péril dont le parc national de Manovo du fait des braconnages. Après avoir procédé à des échanges avec une association de juristes sur le corpus juridique relatif au droit international public des faunes, des parcs nationaux et des aires protégées ainsi que pour l’intégrité territoriale de la faune et de la communauté locale, j’ai élaboré une note de cadrage sur la réappropriation des savoirs et des connaissances de la biodiversité et l’éco-tourisme en Centrafrique.
Cette note de cadrage fut envoyée aux instances dirigeantes de la COMIFAC et l’équipe du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO. Ces institutions ont été accessibles à nos suggestions. 
Depuis le réseau de réflexion s’agrandit avec d’autres associations et agences nationales des aires protégées. 
KARA NATURE est invitée par l’Agence Nationale des Aires Protégées d'Albanie du 30 octobre au 2 novembre prochain à Tirana pour des visites de sites et échanges sur d’éventuels partenariats.  

Le défi majeur de cette agence nationale serait de mener une politique de réappropriation culturelle par la population africaine de la biodiversité, de leur proximité avec la nature et la sauvegarde des droits inaliénables de la population autochtone ainsi que de la place de l’Homme dans cette politique. 
Elle devrait s’inscrire dans l’utilisation des outils et des méthodes à hautes technologies de surveillance et de suivi écologique pour les parcs nationaux.  
L’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores serait également un outil de diplomatie environnementale et financière pour la République centrafricaine. 
Une réflexion prospective permettrait de tracer des pistes de formulation des propositions sur le système de gestion et de ressources financières permettant à l’Agence nationale de se doter d’un mécanisme durable d’autonomie administrative et financière. 


👉 La personne que vous êtes aujourd’hui a-t-elle réalisé ses rêves d’enfant ?

Les rêves d’enfant nous accompagnent tout au long de notre vie. Je pense qu’il me faudra plus d’une vie pour réaliser mes rêves. 
J’ai la faiblesse de croire que nous devons accompagner cette jeunesse africaine qui rêve de se réapproprier son histoire et son environnement naturel. Les politiques publiques devraient accroître les conditions d’accompagnement et de mesures incitatives pour la réalisation de ces rêves. 
J’ai sans doute eu l’opportunité de rencontrer de bonnes étoiles qui ont aidé ce parcours de vie. 
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles  Legrand auprès  de l'Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi 

Ndlr : le morceau  musical Sky🎶  est signé de White Corbeau qui n'est autre que le fils de l'ambassadeur.
C'EST À  LIRE 📰
Précédent paru dans la galerie de portraits  d'ambassadeurs de "Mine d'Infos" :

mercredi 25 octobre 2023

Etude : les avis salariés deviennent aussi importants que les avis clients pour déterminer le choix des consommateurs

Avant de choisir un produit ou un service, les internautes consultent de plus en plus l’avis des salariés qui travaillent pour l’entreprise concernée. Ce critère compte désormais pour 21% des critères de choix, soit autant que les avis concernant le produit ou le point de vente.


Telles sont les conclusions de l’étude que Custplace, spécialiste du recueil de l’avis de salariés et de clients, vient de mener en analysant plus d’un million de requêtes Google en France, portant sur les dix plus grandes marques de chaque secteur.

mardi 24 octobre 2023

Matinée ADOM du 30 novembre 2023


        🎬 Clip tiktok

Chers collègues,


Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochaine Matinée ADOM, qui se tiendra le 30 novembre 2023, à partie de 9h30, au 29 rue de Berri - 75008 Paris, sur le thème :

 

« Investir dans un Avenir Durable : Responsabilité, Réglementation et Rendement » 


📘 Ne tardez pas à vous inscrire avec le lien : Event Pension Insurance (candriam.com)



Au plaisir de nous y retrouver.

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr

  Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualitehttps://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/

 

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lundi 23 octobre 2023

Octobre Rose à la MGÉFI..

[Octobre rose] 

En ce mois dédié à la lutte contre le cancer du sein et en parallèle des initiatives locales menées auprès de ses adhérents sur ce sujet de santé publique*, la #Mgéfi a proposé à ses #collaborateurs trois actions de sensibilisation :
        🎬 ClipTiktok


🎗️ un moment d'échanges animé par Amelyne Beretta, militante, déléguée Mgéfi, fondatrice de l’association "Toutes en cabine" , venue témoigner de son histoire personnelle et de l'importance d'aller se faire dépister.

🎗️ des ateliers d'apprentissage des gestes d'autopalpation proposés par l'association "LA NOTE ROSE"

🎗️ une séance de #yoga "Relaxation rose" animée par Carolina De la Cuesta pour faire circuler une énergie bénéfique grâce à des exercices physiques doux suivis d'une relaxation.


La MGÉFI a remercié
les nombreux collaborateurs & intervenantes qui ont participé à ces moments conviviaux de #prévention santé 👏  


* participation aux courses "roses" - Odysséa, le Ruban rose, la Foulée des gazelles - et ateliers d'apprentissage de l'#autopalpation mammaire.

Plus d'info sur la page Facebook ➡️ https://lnkd.in/eCZSCA8q

#Actualités : Paris 17ème 👩‍👦👪👩‍👦


🆕️NOUVEAU: votre enfant manque de confiance en lui... Pas de panique des solutions existent : comme les Ateliers proposés par Elodie Peskine Chevallier à destination des 7- 12 ans 👧🧒


Dans le prolongement de l’interview/ portrait de ElodiePeskineChevallier 
la rédaction  de "Mine d'Infos" vous fait part du nouveau projet de cette dernière concernant les 7-12 ans.

👉 Bonjour Élodie  Peskine Chevallier, pouvez-vous  nous présenter votre nouveau  projet ?

Parce qu’en tant que parent nous avons à coeur que notre enfant se sente serein mais que nous nous sentons parfois un peu dépassés par l’ampleur de la tâche...

Parce qu’il est important pour nos enfants de travailler sur leur confiance en eux pour aborder la vie en général…

Parce que dans un contexte où le mot « harcèlement scolaire » est plus que d’actualité, il est fondamental d’accompagner nos enfants à développer leurs propres ressources pour pouvoir y faire face plus sereinement...

🫠 J'organise des ateliers à destination des enfants de 7 à 12 ans en vue de les aider à développer leur confiance en eux et mieux gérer les petits ou gros tracas qu’ils peuvent rencontrer dans leur quotidien ou dans leur scolarité.

Au programme: 4 ateliers de 2 heures

✅ Comprendre et apprivoiser ses émotions et celles des autres
✅Savoir identifier ses besoins et les exprimer
✅Travailler sa posture et son positionnement
✅Le harcèlement scolaire: de quoi parle-t-on exactement et comment y faire face?

Ces ateliers sont précédés d’un rendez-vous d’une heure avec les parents afin de leur présenter ma méthode et échanger avec eux sur leurs besoins et ceux de leurs enfants.

POUR EN SAVOIR PLUS :

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  de Élodie  Peskine Chevallier 



dimanche 22 octobre 2023

Retour en images sur l'Assemblée générale de la Mutualité Française

C'est à  lire  :
Retour en images sur l'Assemblée  générale  2023 de la Mutualité 


Temps fort : le passage  de témoin de Dominique  Joseph* à Béatrice Augier.

L'assemblée générale de la Mutualité Française du 11 octobre dernier a procédé au renouvellement d'une partie du bureau. Béatrice Augier (Aésio) succède à Dominique Joseph en tant que secrétaire générale.

* Dominique Joseph  originaire de la DGFIP est une personne que les militants de la MGÉFI  connaissent  bien. 


Dominique Joseph

 L'actuelle secrétaire générale de la Mutualité Française est née à Tarbes en 1957. Elle décroche son bac en 1975 et intègre l'année suivante la Direction générale des impôts à Orléans. Soucieuse "d'apprendre et de progresser", elle passe le concours de contrôleur, suit la formation de l'Ecole nationale des impôts et obtient une affectation en Seine-Saint-Denis en 1983.

"C'est à cette époque que j'ai commencé à m'impliquer au sein du comité local de la Mutuelle générale des impôts (MGI), explique-t-elle. J'avais envie, à la fois, de porter les valeurs mutualistes et d'apporter des réponses concrètes à mes collègues."

De 1987 à 1991, elle est présidente du comité départemental de la Mutuelle des agents des impôts (MAI). "En juillet 1991, j'ai été élue successivement administratrice de la mutuelle et membre du bureau national", précise-t-elle. Dès lors, les postes se succèdent : elle est nommée vice-présidente en charge des ressources humaines et des services généraux, trésorière générale adjointe (1998) puis trésorière générale (2000 à 2007). Elle devient, en parallèle, administratrice de la Mutuelle Fonction publique en 2003 et intègre le conseil d'administration de la FNMF trois ans plus tard.

En 2007, la MAI et cinq mutuelles du ministère des Finances créent la Mutuelle générale de l'économie, des finances et de l'industrie (Mgefi). Dominique Joseph est alors nommée trésorière (2007-2010) puis Vice-présidente jusqu'en décembre 2017. En juin 2016, elle devient également présidente du premier réseau féminin mutualiste : MutElles.

 

En savoir plus :

Le bureau de la Mutualité Française.

C'est à lire 📚 "Encyclopédie du crime au cinema" de Alain Bauer et Stéphane Boudsocq aux Éditions Gründ

#VendrediLecture📖

Résumé :
200 faits réels pour 240 films !
Pour la première fois, cette Encyclopédie du crime au cinéma explore les affaires et faits divers qui ont saisi l’opinion publique et ont donné lieu à une ou plusieurs adaptations...
 
affaires retentissantes dont certaines laissent un goût amer d’inachevé tant les doutes subsistent. Bowling for Columbine, L’Appât, Le Pull-Over rouge, Omar m’a tuer, Novembre, Saint Omer… ces films réveillent les émotions qui se sont emparées de nous à l’époque des faits.
 
Et l’on découvrira tout au long des chapitres – des tueurs en série aux cold cases en passant par les crimes politiques, les femmes meurtrières et les amants maudits – bien d’autres événements qui attisent notre curiosité, notre répulsion, notre fascination et surtout notre envie de voir et de savoir.

🔎 Zoom sur les auteurs

Alain Bauer - FUN MOOC
Perquisition chez Alain Bauer : "J'ai fait mon travail, il a ...Alain Bauer
Criminologue, juriste, professeur de criminologie 
Il a publié de nombreux  ouvrages  

Stéphane Boudsocq
Journaliste cinéma, rédacteur en chef adjoint à  RTL . Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma et la musique.