Nora ANSELL-SALLES

jeudi 15 mai 2014

Implants mammaires en silicone (hors PIP) :

 
 
Rapport dévaluation de l’utilisation en France


 

Les implants mammaires font partie des dispositifs médicaux implantables faisant l’objet d’une surveillance particulière par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Cest dans ce cadre, que lANSM publie un rapport sur les implants mammaires en silicone en France. Ce rapport synthétise les données de vigilance ainsi que celles issues dinspections et de contrôles effectués par l’Agence sur ces produits et les industriels qui les fabriquent.
Depuis 2001, plus de 610 000 implants mammaires remplis de gel de silicone ont été vendus en France. Il y aurait ainsi environ 340 000 femmes porteuses de (ou ayant porté) ces implants dans le pays.

En France, huit sociétés commercialisent des implants mammaires en silicone. Entre 2010 et 2013, les inspections conduites sur les sites des sociétés concernées et les contrôles en laboratoire effectués sur les implants prélevés n’ont montré aucune non-conformité susceptible d’engendrer un risque pour la santé des patientes. Une mesure de suspension temporaire d’activité d'un industriel (Cereplas) est en cours de mise en œuvre du fait d’un défaut de validation de certains éléments de son processus de production. Ce défaut n’a pas eu d’incidence sur la qualité des prothèses qui ont été fabriquées. Il est à noter qu’aucune situation frauduleuse telle que celle rencontrée avec la société PIP n’a été constatée.

Données de matériovigilance et avis de lINCa
Une analyse des incidents de matériovigilance entre 2010 et 2012 montre que la majorité des signalements déclarés (environ 65 % entre 2010 et 2012) à l’ANSM sont des ruptures d’implants. Les autres incidents sont : la formation de coque, des plis, des vagues ou rotation de la prothèse, des inflammations, des infections, ou encore la perspiration de silicone (voir glossaire du rapport p.10). Selon les déclarations d’incidents rapportées à l’Agence, le taux de ruptures (soit le ratio entre le nombre d’implants rompus et le nombre total d’implants posés) est très faible (de 0,01 à 0,30 % en fonction de la durée d’implantation).

L’ANSM rappelle que la durée de vie des implants posés est quoiqu’il en soit limitée dans le temps.

Par ailleurs, les signalements de matériovigilance ont remonté 22 cas de cancers du sein (adénocarcinomes). Cette donnée ne correspond à aucun sur-risque de cancer du sein par rapport à la population générale de femmes.

Selon les données du réseau français LYMPHOPATH, 9 cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) de localisation mammaire associés à la présence d’un implant ont été enregistrés depuis l’ouverture du réseau le 1er janvier 2010[1]. Ces 9 cas comprennent les 6 déclarations faîtes à l’ANSM concernant des femmes porteuses d’implants mammaires en gel de silicone hors PIP. Le LAGC est une pathologie extrêmement rare qui n’a été observée que chez des femmes porteuses d’implants mammaires (remplis de gel de silicone ou de sérum physiologique). La majorité des cas décrits a présenté une évolution favorable avec un traitement local.





Information des femmes et recommandations de suivi à venir



L’Agence rappelle d’autre part que les femmes pour lesquelles une implantation est envisagée doivent être clairement informées par leur chirurgien notamment :

- des risques de complications liés à l’intervention chirurgicale et à la pose des implants ;

- de la durée de vie limitée des implants posés qui implique une ou plusieurs autres interventions après la pose initiale.

La connaissance de ces éléments d’information permet aux femmes de formuler un consentement éclairé quant à la pose des implants. Par la suite, il est recommandé un suivi médical régulier, pour s’assurer en particulier de l’intégrité de l’implant mammaire.

Afin de compléter l’information des personnes qui souhaitent avoir recours à la pose d’implants mammaires en silicone ou qui sont déjà porteuses de ces implants, l’ANSM a élaboré un document questions/réponses disponible sur son site Internet.

En collaboration avec l’INCa, la Haute Autorité de Santé (HAS) et des sociétés savantes, l’ANSM élaborera prochainement des recommandations plus précises pour l’information et le suivi des femmes porteuses d’implants mammaires.

Il est enfin rappelé que le chirurgien reste l’interlocuteur privilégié pour toutes les questions relatives à la pose et au port d’implants mammaires.

Ci-après le rapport sur l’évaluation de l’utilisation des implants mammaires en silicone (hors PIP) en France sur la période 2010-2013 et le questions/réponses destiné aux personnes envisageant le recours à la pose d’implants mammaires en gel de silicone ou déjà porteuses d’implants mammaires (mai 2014)



[1] Rapport INCa mars 2014 - Propositions de conduite à tenir pour les femmes porteuses d’implants mammaires : Avis d’experts coordonné par l’INCa

 
 
 



Festivals de musique, bals, soirées en discothèque, écoute du baladeur...

 
Attention aux risques associés !
Selon l'enquête JNA 2014, 88% des Français pensent que la principale cause de perte auditive est due à une exposition sonore trop élevée (concerts, discothèques, festivals, ...) ; un constat présent dès les 16 - 34 ans !
C'est pourquoi, à l'approche de l'été, il est important d'informer les jeunes et les moins jeunes des risques auxquels ils peuvent être exposés et de la nécessité de se protéger à l'aide de protections auditives. Des solutions existent pour conserver le plaisir sans risque pour ses oreilles.
De nouveaux dossiers d'information & de prévention sont à votre disposition sur l'espace presse JNA:
- Prévention des risques auditifs de l'été
- Fiche Santé & Audition
- Fiche Protections Auditives
- Fiche Système d'insonorisation pour musiciens
Les 27 experts de l'audition, membres du Comité scientifique de l'association JNA, sont à votre écoute pour répondre à vos questions.
La JNA, c'est de la prévention toute l'année.
Contact presse JNA :
Site internet JNA : 1er portail (non commercial) sur l'audition
 
 



améliorer l’accès à une molécule antituberculeuse...

COMMUNIQUE DE PRESSE

Issy-les-Moulineaux, le 30 avril 2014

Janssen soutient le dispositif “Global Drug Facility”

dans le cadre de son partenariat Stop TB pour améliorer l’accès à

une molécule antituberculeuse



Janssen a signé un contrat de collaboration avec la Stichting International Dispensary Association

(IDA Fondation), une fondation responsable des achats pour le dispositif mondial « Global Drug

Facility » (GDF) du partenariat Stop TB, afin de faciliter l’accès à son médicament antituberculeux.

Ce

partenariat public-privé conclu par la toute nouvelle division Janssen Global Public Health, est la

dernière réalisation du Groupe en vue d’améliorer la santé publique.

Plus de 130 pays à revenu faible ou intermédiaire pourront dorénavant acheter ce nouveau

médicament antituberculeux à travers les processus d’achat du dispositif GDF et de son agent l’IDA.

“Nous nous sommes engagés à améliorer l’accès aux médicaments à travers des partenariats

publics-privés, une tarification différenciée, ainsi qu’une distribution et une utilisation responsables


des médicaments”, a déclaré Adrian Thomas, M.D., Vice-Président de Global Market Access chez

Janssen. “Nous sommes convaincus que notre collaboration avec le dispositif mondial pour l'accès




aux médicaments antituberculeux (Global Drug Facility - GDF) du partenariat Stop TB est un bon

exemple de la façon dont nous pouvons apporter notre contribution pour assurer un accès global aux


médicaments répondant à un besoin de santé publique”.



Janssen possède une longue expérience dans l’amélioration d’accès aux soins et l’utilisation

appropriée de médicaments contre les maladies pour lesquelles demeurent d’importants besoins

insatisfaits, dont le VIH/SIDA, la tuberculose, ainsi que d’autres maladies qui touchent les pays en

voie de développement et les marchés émergents.

“Notre objectif est de collaborer étroitement avec le GDF pour faciliter l’accès aux médicaments et en


assurer une utilisation appropriée”, souligne Wim Parys, Directeur R&D, Global Public Health chez



Janssen.

Johnson & Johnson est engagé à faire progresser la santé dans le monde. Les entreprises du Groupe

ont initié et continuent de soutenir divers efforts importants axés sur la protection de la santé dans les

communautés, l’amélioration de la santé des mères et des enfants, ainsi que la prévention de la

propagation des maladies infectieuses à travers le monde.

À propos de Janssen


Les sociétés pharmaceutiques de Johnson & Johnson consacrent leurs activités à répondre aux

besoins médicaux majeurs qui restent aujourd’hui insatisfaits. Elles recherchent notamment des

solutions dans les domaines de l’oncologie (en particulier le myélome multiple, le cancer de la

prostate), de l’immunologie (le psoriasis), des neurosciences (notamment la schizophrénie, la

démence et la douleur), des maladies infectieuses (le VIH/SIDA, l’hépatite C et la tuberculose entre

autres), ainsi que des maladies cardiovasculaires et métaboliques (le diabète). Fidèles à notre

engagement vis-à-vis des patients, nous développons des solutions thérapeutiques durables et

globales. Nous poursuivons notre mission en collaboration étroite avec tous les acteurs de la santé, à

travers des partenariats basés sur la confiance et la transparence. www.janssen-france.fr




À propos de Janssen Global Public Health


La division Janssen Global Public Health (Janssen GPH) complète les travaux novateurs des

entreprises pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson grâce à des stratégies innovantes qui

permettent d’améliorer l’accès aux médicaments, de favoriser les collaborations et de soutenir les

solutions de santé publique, afin de faire progresser durablement la santé dans le monde. Ses

travaux actuels portent principalement sur la tuberculose multirésistante (TB-MR) ; le virus de

l’immunodéficience humaine (VIH) ; l’éléphantiasis et la cécité des rivières ; les vers intestinaux ; et

l’utilisation de technologies digitales dans le domaine de la santé (e-santé) pour améliorer la santé.


Libres propos signés LeCiss


Un dossier de la rédaction de www.66millionsdimpatients.org


Ses adeptes sont de plus en plus nombreux. La santé connectée propose à l’utilisateur de devenir acteur de sa santé ou de son bien-être. Passage en revue des outils existants, des usages observés ou envisagés et des conseils de bonne utilisation qu’il convient de respecter.

Traqueur d’activité, pèse personne, lecteurs de glycémie ou autres applis santé diverses et variées, les outils connectés ont en commun la capacité d’enregistrer des données relatives à la santé ou au bien être de l’utilisateur et de les transférer vers des plateformes qui lui permettront de suivre leur évolution et éventuellement de les partager.

« Grâce à la santé mobile, peut-on lire dans un communiqué publié en avril par la Commission européenne (Lien 1), certaines visites onéreuses à l'hôpital pourront être évitées, les citoyens pourront mieux prendre en charge leur propre santé et leur bien-être, et la démarche préventive prendra progressivement le pas sur la démarche curative. C’est aussi une formidable occasion pour l'économie florissante des applis mobiles et pour les entrepreneurs. »


Des débouchés encore inexplorés



Le marché de la santé connectée a explosé ces dernières années en même temps que l’usage du smartphone et de la tablette s’est démocratisé dans les pays développés.

Un marché en plein boom, donc, qui a généré d’importants changements dans les usages aussi bien de la part des patients que des soignants. En 2017, estime la Commission européenne, si son potentiel est pleinement exploité, la santé mobile pourrait permettre d'économiser 99 milliards d’euros en coûts de soins de santé dans l’Union européenne. La santé mobile n’a toutefois pas encore montré tout son potentiel et devrait dans les prochaines années profondément modifier notre façon d’appréhender les questions de santé.


Un encadrement plus strict en vue


Pour le meilleur et pour le pire ? Les données générées par les applis santé ou les objets connectés, qu’elles relèvent de la santé ou du bien-être, sont susceptibles d’apporter de nombreuses informations sur la vie intime des utilisateurs.

Les pouvoirs publics s’annoncent volontiers favorables au développement de la santé connectée. La prise de position récente de la Commission européenne en témoigne. Ils n’en demeurent pas moins attentifs aux possibles excès auxquels ces nouveaux usages pourraient conduire, en matière de respect de la confidentialité notamment ou d’inégalités d’accès aux dispositifs.


Un dossier développé autour de 5 articles










MINE D'INFOS: ACADEMIE DE MEDECINE : nouveaux élus

MINE D'INFOS: ACADEMIE DE MEDECINE : nouveaux élus: Madame Claudine BERGOIGNAN-ESPER élue membre titulaire   dans la 4 ème division, section médecine sociale et membres libres Jurist...

MINE D'INFOS: Libres propos signés Pfr Bernard Granger

MINE D'INFOS: Libres propos signés Pfr Bernard Granger: dnf - affaire Costa : on passe aux choses sérieuses La direction générale de l'AP-HP a cru bon de s'opposer frontalement et avec ...

MINE D'INFOS: A la une ce mois-ci : être protégé à l'étranger av...

MINE D'INFOS: A la une ce mois-ci : être protégé à l'étranger av...: Assemblées départementales des adhérents : la suite du programme En mai – juin, les assemblées se poursuivent…Ne ratez pas votre rendez-v...

A la une ce mois-ci : être protégé à l'étranger avec la carte européenne d'assurance maladie !

Assemblées départementales des adhérents : la suite du programme

En mai – juin, les assemblées se poursuivent…Ne ratez pas votre rendez-vous !

Consultez le programme sur:  www.mgefi.fr



Carte européenne d’assurance maladie : être protégé à l'étranger
La carte européenne d’assurance maladie permet une prise en charge des soins médicaux nécessaires lors d’un séjour sur le territoire d’un pays membre de l’Union Européenne.
lire la suite sur  : www.mgefi.fr



Arrêter de fumer et ne pas rechuter
 
A l’occasion de la journée mondiale sans tabac, qui aura lieu le samedi 31 mai 2014, la MGEFI attire votre attention sur la recommandation 2014 de la Haute Autorité de la Santé (HAS) sur le sevrage tabagique.
En savoir plus : www.mgefi.fr



Santé et activité physique : bouger 30 mn par jour c'est facile !
Ce mois-ci, nous vous proposons de discuter en direct avec nos experts santé sur le thème suivant :
- « Les rendez-vous de la nutrition », le mardi 20 mai à 11h
Posez vos questions dès maintenant sur : www.mgefi.fr
 
 

MUTUELLE GÉNÉRALE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE
75481 Paris cedex 10 -
www.mgefi.fr
 

Libres propos signés Pfr Bernard Granger

dnf - affaire Costa : on passe aux choses sérieuses
La direction générale de l'AP-HP a cru bon de s'opposer frontalement et avec sectarisme aux chirurgiens de l'hôpital européen Georges Pompidou visés par un fichier clandestin, illégal et dégradant, et de défendre avec la dernière énergie madame Anne Costa, la directrice de l'HEGP à l'origine de ce fichier et de sa diffusion. Dans ces conditions, l'affaire ne peut qu'enfler un peu plus chaque jour.

Hier, la CNIL, qui s'est auto-saisie, a perquisitionné à l'hôpital Pompidou, notamment le bureau du président de la commission médicale d'établissement locale (le Pr A. SImon, un des destinataires du courriel en cause) et le bureau de la directrice. Elle a aussi interrogé un des chirurgiens de l'HEGP pour savoir quel usage avait été fait de ce fichier.


Le soir même on apprenait par une dépêche de l'AFP que le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire suite à la plainte des chirurgiens de l'HEGP à propos de ce même fichier (dépêche ci-dessous).

La direction générale a mené plusieurs tentatives de diversion pour masquer la gravité des actes commis par madame Costa. La dernière a été de se vanter urbi et orbi que désormais la loi informatique et libertés serait respectée à l'AP-HP (voir document joint) ! Cette volonté de respecter la loi est suffisamment nouvelle de la part de notre administration pour qu'il faille le souligner. En réalité, cette attitude évoque celle des petits délinquants pris sur le fait qui ne pouvant nier leur forfait jurent sur la tête de leur mère qu'ils ne recommenceront plus. Cette posture légaliste est surtout d'une totale hypocrisie puisque dans le même temps la direction générale suscitait une pétition de soutien à madame Costa ! Et ce n'est pas le démenti de l'AP-HP expliquant comment avait été organisé ce soutien "spontané" qui nous convaincra du contraire.

On rappelle que dans l'affaire du fichier de l'hôpital Robert Debré des excuses ont été présentées aux agents mis en cause et des sanctions immédiatement prononcées contre l'auteur du fichier (deux poids, deux mesures).


Dès la fin du mois de mars, nous avons été plusieurs à demander discrètement à la direction générale d'éteindre l'incendie. Elle a préféré laisser allumé le foyer qui l'entretient, troublant la sérénité nécessaire au bon fonctionnement de nos établissements et ternissant l'image d'une institution qu'on aimerait, comme la République, irréprochable.

Amitiés et bon courage.
Bernard Granger.

>> Chirurgiens fichés à l'hôpital Pompidou: une enquête préliminaire ouverte

>>

>> 14/05/2014 19h34 - SOCIAL-ENQUÊTE-HÔPITAUX-TECHNOLOGIES - Nouvelles de

>> France - AFP

>>

>> PARIS, 14 mai 2014 (AFP) - Une enquête préliminaire a été ouverte après

>> le dépôt d'une plainte de chirurgiens de l'hôpital parisien

>> Georges-Pompidou visés par un fichier nominatif assorti de commentaires

>> péjoratifs, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

>>

>> Une enquête a été ouverte lundi par le parquet de Paris et confiée à la

>> brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a

>> précisé cette source.

>>

>> En mars, un courriel de la directrice de l'hôpital, Anne Costa, avait

>> circulé, dans lequel figurait le nombre d'opérations réalisées par

>> chirurgien, et où elle avait souligné en bleu ceux qui lui "paraissent

>> corrects", en jaune ceux qui lui "paraissent faiblards".

>>

>> Le fichier avait été établi sur la base d'extractions d'informations

>> recueillies d'après deux logiciels distincts: l'un concernant les

>> dossiers patients, l'autre les prises de rendez-vous. En croisant les

>> données de ces deux logiciels, un fichier a été obtenu recensant le

>> nombre et à la durée d'interventions chirurgicales qui auraient été

>> pratiquées pour les années 2012 et 2013, explique l'un des chirurgiens

>> visés.

>>

>> "Non seulement le fichier comportait des erreurs, mais en plus aucune

>> des personnes mentionnées n'étaient au courant", dénonce ce chirurgien

>> qui a porté plainte contre X en avril.

>>

>> La plainte a été déposée pour "mise en oeuvre d'un traitement automatisé

>> de données personnelles clandestin", car "il n'y a pas eu de déclaration

>> à la Cnil", la Commission nationale de l'informatique et des libertés,

>> explique à l'AFP Rodolphe Bosselut, avocat de cinq des plaignants. La

>> plainte a également été déposée pour "manquement à l'obligation de

>> préserver la sécurité des données traitées" -- car le fichier a

>> circulé--, "détournement de finalité des informations" --car "le fichier

>> a servi à faire une sorte de classement des bons et mauvais

>> chirurgiens"--, et "divulgation illicite d'informations personnelles

>> traitées", détaille l'avocat.

>>

>> Pour sa part l'AP-HP (hôpitaux parisiens) a porté plainte en février

>> pour diffamation publique envers un fonctionnaire, après le piratage du

>> courriel de la directrice de l'établissement.

>>

>> Le directeur général de l'AP-HP Martin Hirsch a demandé, dans un

>> courrier adressé le 28 avril aux différents directeurs, la vérification

>> générale de la procédure de déclaration des applications de l'AP-HP pour

>> s'assurer de leur conformité avec la loi. M. Hirsch avait fait valoir

>> auprès de l'AFP que près de 800 applications informatiques (planning,

>> paye, etc) étaient utilisées au sein de l'AP-HP qui emploie environ

>> 92.000 personnes.


 

MINE D'INFOS: ACADEMIE DE MEDECINE : nouveaux élus

MINE D'INFOS: ACADEMIE DE MEDECINE : nouveaux élus: Madame Claudine BERGOIGNAN-ESPER élue membre titulaire   dans la 4 ème division, section médecine sociale et membres libres Jurist...

ACADEMIE DE MEDECINE : nouveaux élus


Madame Claudine BERGOIGNAN-ESPER élue membre titulaire

 dans la 4ème division, section médecine sociale et membres libres
Juriste ; actuellement professeur honoraire des Universités.
 
 


 Après des études de droit privé à l’Université de Paris II Panthéon-Assas, sanctionnées par le grade de docteur d’Etat en 1974, Madame Esper a connu plusieurs expériences professionnelles. Elle a d’abord été avocat au barreau de Paris, puis elle est entrée dans le corps des conseillers de tribunal administratif et a été affectée au tribunal administratif de Paris. Détachée à l’APHP après cinq ans d’activité juridictionnelle, elle a appartenu au cabinet du directeur général (1982-1986) puis elle a été nommée à la nouvelle direction des affaires juridiques et domaniales de l’établissement (1986-1992)

 
Parallèlement, elle a enseigné  la faculté de droit de Reims, à l’Ecole supérieure de commerce de Paris puis à l’Université Paris V. En 1995, elle est nommée l’Université René Descartes Paris V comme professeur associé en droit de la santé. En 2001, elle y a est nommée professeur et  codirige le centre de recherches en droit médical avec le professeur Frédérique Dreifuss Netter. Elle a enseigné également dans des Universités étrangères.

Madame Esper est l’auteur d’un ouvrage de droit hospitalier et le co-auteur d’un recueil des « grands arrêts du droit de la santé »,  avec un membre de la Cour de cassation. Elle a publié de nombreux articles de doctrine dans la même discipline et a participé à de nombreux colloques et séminaires.

 On lui doit d'avoir fait entrer le droit de la santé dans l’Université.



 
Professeur Dominique BERTRAND élu membre correspondant  dans la 4ème division
 
section hygiène, médecine préventive et épidémiologie 66 ans, 
professeur de classe exceptionnelle à l'université Paris-7 santé publique et économie de la santé.
 
 
Spécialiste de santé publique, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, docteur en sciences économiques, il gravit depuis 1981 les différents échelons de la pyramide hospitalo-universitaire.
 
Assistant des hôpitaux en 1981, maître de conférence des universités en 1985, professeur des universités en 1989, il occupe successivement les fonctions de chef de service administratif à l'AP-HP en 1988, celui de chef du service de la formation médicale continue de l'AP-HP jusqu'en 1993. Il est chef de service hospitalier en 1995 au GH Lariboisière, puis en 2002 au sein du GH Pitié-Salpêtrière et devient directeur du service de médecine préventive à l'université Paris-7.
En 2004, il est mis à la disposition de la Mutualité Sociale Agricole dont il devient jusqu'en 2007 le médecin référent national ayant alors le contrôle de l'activité de près de 650 médecins conseils et du travail. Il prend alors la direction de l'École Nationale de Santé Publique de Rennes. Durant son mandat de directeur, il met en place de nombreux masters avec l'université de Rennes et restructure profondément l'établissement. Depuis 2008, il occupe les fonctions de conseiller médical au Centre national de Gestion où il a la charge de l'organisation des concours médicaux nationaux et la gestion statutaire et individuelle des médecins des hôpitaux.
 
Il a mis en place de nombreuses formations de 3ème cycle ( DU, DIU et Masters), notammant :
·         en 2002, le DEA sur les systèmes de soins hospitaliers avec l'Université de Lille.
·         Le DESS « Analyse et gestion des établissements de santé accueillant 30 étudiants/an créé en 2000.
·         En 2004, Le Master professionnel « Analyse et Gestion des Établissements de Santé » (AGES) et le Master sur le « Management des Unités de Production de Soins » (MUPS). Ces 2 masters fusionneront en 2009, pour devenir le Master Professionnel « Analyse et Management des Établissements de Santé » (AMES) en co-habilitation avec l'EHSP, l'AP-HP et l'école du Val de Grâce. Ce master unique en France accueille 100 à 140 étudiants chaque année et est désormais une formation de référence pour les professionnels de santé destinés à occuper des fonctions de management.
 
Ses travaux scientifiques ont donné lieu à plus de 100 publications dans des revues à comité de lecture et de nombreux ouvrages sur l'économie de la santé parmi lesquels :
-        Le budget social de la nation édité en 1979.
-        La Protection Sociale en 1987.
-        La Santé Publique en 1996.
-        La réforme de l'assurance maladie en 2006.
 
A ces publications, il convient d'ajouter deux rapports importants en 2008 et en 2010 requis par le ministre de la santé portant sur l'éducation thérapeutique. Ces deux contributions ont été déterminantes dans le volet de la loi HPST consacré à l'éducation thérapeutique du patient. Au sein de l'Académie de Médecine, ce sujet a été l'objet d'une lecture le 4 octobre 2011.
 

Professeur Jean-Michel HASCOËT (Nancy) élu membre correspondant
 
dans la 4ème division, section hygiène, médecine préventive et épidémiologie
 55 ans, Professeur de pédiatrie à la faculté de médecine de Nancy. Spécialisé en néonatologie il dirige actuellement le service de néonatologie de la maternité régionale Pinard de Nancy.
 
Carrière hospitalo-universitaire
Sa formation s’est déroulée dès 1983 en étroite relation avec son maître Paul Vert à la Faculté de Nancy, tant pour la clinique que pour la recherche dans l’Unité INSERM U272. Il est qualifié en réanimation et titulaire d’un Master 2 en physiologie du développement. Il contribue à la permanence des soins en réanimation et soins intensifs néonatals à Nancy. Il est actuellement chef de pôle à la maternité de Nancy.
 
Activités d’enseignement
A côté de l’enseignement de la pédiatrie des étudiants en médecine, des élèves sages-femmes, des infirmières puéricultrices, il assure plusieurs enseignements pratiques dans le domaine de la réanimation néonatale et des urgences. Co-fondateur et coordinateur national du DIU de Médecine et réanimation néonatales depuis 1996 et cofondateur et coordinateur national du DESC de Néonatologie depuis 2001. Il organise tous les ans une Journée d’actualités lorraine en néonatologie.
 
Ses rincipales activités de recherche portent, depuis le début, sur la physiologie du développement, la thérapeutique et la pharmacologie du développement et sur l’épidémiologie
Recherches fondamentales.
Le Professeur Hascoët a travaillé dans l’Unité INSERM U272 (pathologie et biologie du développement humain) sur des modèles animaux permettant d’aborder plusieurs sujets de pharmacologie ayant trait au traitement des convulsions néonatales et l’effet de certains médicaments tels que les vasodilatateurs pulmonaires et les curares. De 1987 à 1988 il a poursuivi ces recherches en tant que Research Fellow en réanimation néonatale à l’Université Vanderbilt de Nashville aux Etats-Unis. En plus de ses travaux sur l’animal et sur la mort subite du nourrisson, il a ramené en France deux techniques innovantes : le Doppler pulsé cérébral chez l’enfant et une technique d’assistance ventilatoire : la ventilation par oscillations à hautes fréquences.
Recherches cliniques.
Tout en poursuivant l’étude des apnées du prématuré,  il a mis en œuvre l’étude du surfactant exogène dans le traitement de la maladie des membranes hyalines. Il a été coordonnateur de plusieurs études internationales sur l’utilisation de ce traitement. Depuis 1997 il participe aux travaux de l’étude EPIPAGE (Epidémiologie des petits âges gestationnels) qui concerne le suivi longitudinal des grands prématurés, dans le but de mieux prévenir leurs handicaps.  De 2001 à 2008 il a été associé à l’équipe d’accueil sur la modulation du système artériel pulmonaire au cours du développement. Il y a dirigé plusieurs études sur l’introduction du monoxyde d’azote inhalé dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né. Dans ce même temps il a travaillé sur l’étude et la prévention de la maladie pulmonaire chronique et du handicap respiratoire. Il a été l’investigateur principal en France dans une étude internationale coordonnée par le NHMRC d’Australie, sur la ventilation non invasive chez le grand prématuré.
 
Chef du Pôle Laboratoire, Néonatologie, Pharmacie de la Maternité Régionale Universitaire de Nancy , Président de la Commission Médicale d’Etablissement, Expert auprès de l’Agence du Médicament, Direction de l’évaluation, puis de l’AFSSAPS , Président de la Commission de Recherche Clinique de la Maternité Régionale de Nancy, Expert extérieur AFSSAPS – Groupe de travail Reproduction-Grossesse- Allaitement, 2010-2012, European Medicine Agency (EMA): Scientific Committee expert- London depuis 2010, Lauréat de Programmes Hospitaliers Recherche Clinique: PHRC 2004 (Etude IBUREIN – 58 K€) PHRC 2011 (Etude CURDYS – 420 K€), Directeur Médico-technique de l’Association pour la Promotion des Actions Médico-sociales Précoces regroupant quatre Centres d’Action Médico-sociale Précoce (CAMSP) de Lorraine (2012)., Président de Commission à la HAS: recommandations pour la sortie de maternité (2013).
 
 
Professeur Michel LEJOYEUX élu membre correspondant
 dans la 4ème division, section médecine sociale et membres libres
52 ans, Professeur d’addictologie et de psychiatrie (Bichat Beaujon) de l’UFR Paris Diderot
Prix de l’Académie en 2013 pour la lutte contre l’alcoolisme.
 
 
Le scientifique
Professeur de Psychiatrie, chef de service d’addictologie, Président de la société française d’addictologie, Président du syndicat des médecins des hôpitaux de Paris, responsable du DESC d’addictologie, membre de l’unité INSERM U 675, il a à son actif 75 publications internationales en anglais, 107 publications en Français avec comité de lecture, 114 communications internationales et nationales avec comité de lecture.
Ses travaux sont centrés sur l’addictologie clinique dont il est le référent reconnu internationalement. La dépendance comportementale depuis l’addiction aux achats, attitude compulsive, souvent associée aux addictions alimentaires et à la kleptomanie, jusqu’à l’addiction aux jeux, aux jeux d’argent, addiction à l’internet, aux jeux vidéos en lien avec des zones cérébrales activées particulières communes à toute addiction, vues par IRM fonctionnelle. Il a notamment décrit pour la première fois l’achat compulsif dans l’American Journal of Psychiatry (1996).
 
 
Expertise en Santé publique
La prévalence de 5% des dépendances comportementales aux jeux d’argent avec une association de dépendance à l’alcool, au tabac et au cannabis incite à avoir une politique de santé publique et une prise en charge globale du patient.  Aux urgences hospitalières 10% des personnes sont dépendantes de l’alcool sans en être conscients et n’ont aucune demande de sevrage. Ceci signifie que 10% de la population générale a une dépendance à l’alcool. Plus de la moitié des consultants des urgences ont une dépendance comportementale. Après tentative de suicide 57% des personnes sont dépendantes de la nicotine. Ces chiffres montrent le besoin en santé publique et en expertise clinique. Le repérage, l’évaluation et le traitement sont des points forts de son apport.
 

Docteur Yves JUILLET élu membre titulaire
dans la 4ème division, section hygiène, médecine préventive et épidémiologie








  67 ans, Spécialiste en cardiologie, réanimation médicale, pathologie vasculaire et titulaire d’une maîtrise en pharmacologie.
 
·         De 1975 à 1983, il fait de très nombreuses publications en cardiologie et en pathologie vasculaire. associé, entre autres, aux Professeurs Grosgogeat, Tcherdakoff, Housset et Fiessinger. Dès cette époque son intérêt pour le médicament se manifeste puisqu’il participe à plusieurs publications didactiques avec Paul Lechat, en particulier comme co-auteur de l’Abrégé de pharmacologie médicale.
·         Tout en poursuivant son activité hospitalière, il s'implique dès 1978 dans la réglementation du médicament, commençant ainsi une carrière très originale.

Activités nationales

Travaillant d’abord dans les commissions ministérielles d’AMM  et de Pharmacovigilance, il s’y est consacré ensuite à plein temps en devant Directeur scientifique du syndicat national de l’Industrie pharmaceutique (SNIP), de 1981 à 1989.

Activités internationales

Il orienta ensuite son activité vers l'harmonisation internationale de la réglementation des médicaments. Il fut le Président de la Commission des affaires réglementaires de l'EFPIA (Fédération Européenne des Entreprises du médicament), pendant plus de dix ans, de 1990 à 2002. Cette activité s’exerça également à l’échelle mondiale en 1996, car il fut également membre du Comité directeur du processus d'Harmonisation des Réglementations entre l'Europe, les Etats-Unis et le Japon, Président du Global Cooperation Group (GCG) en 2003-2004, Président de la Commission de la Politique Réglementaire de la FIIM (Fédération internationale des Entreprises du Médicament) de 2005 à 2011. Par toutes ces fonctions il a largement contribué à l'harmonisation mondiale du format du dossier d’autorisation de mise sur le marché, dénommé Common Technical Document. Il été le premier à présenter ce travail au public en novembre 2000.
Expert sur la contrefaçon des médicaments en tant que membre du groupe IMPACT (international medical product anti counterfeiting taskforce), de 2006 à 2011 de l'OMS
Membre de la Drug information association (DIA) en 1991 puis membre de son Conseil, il en est devenu le premier président européen pour l’année 2011-2012.
 
Activités d’enseignement.
Pharmacologie (D2-D3) Facultés Paris Lariboisière et Bichat-Beaujon : 1972-1975
Enseignement de médecine faculté Broussais : 1975-1981
DES de pharmacologie clinique Facultés Paris Lariboisière : 1993-1987
DESS Economie et gestion du système de santé Université Paris 1 : 1999-2001
Master des réglementations internationales. Faculté de pharmacie Chatenay : 2000-2006
Master MIP Faculté de Pharmacie Dijon : 2002-2004
Eudipharm Bruxelles : 2002-2005
Master gestion et politiques de santé. Faculté des sciences politiques. Paris : 2003-2004
Master sciences de la vie et de la santé. Parcours vigilance et sécurité sanitaire. Paris Descartes : 2007-2014
 
Membre de plusieurs sociétés savantes :  Société française de pharmacologie et thérapeutique, Société française de cardiologie, Société française de médecine interne, Collège de pathologie vasculaire, International college of Angiology, Drug information association
 
Plus de 150 publications,  principalement le bon usage du médicament, la pharmacovigilance et l’harmonisation internationale des réglementations, dans des journaux de langue française ou anglaise. 113 interventions dans des congrès internationaux de 2000 à 2013.
 
Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur et officier dans l’Ordre national du mérite.