Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 3 avril 2014

Gardasil : un scandale international?


lien http://we.tl/0ZML8nPY7N  vers les documents composant le dossier de presse de la conférence qui s'est tenue hier  sur le vaccin Gardasil.

 Communiqué de Michèle Rivasi :
 
http://fr.calameo.com/read/0031526241359c48b538b


NDLR : MGEFI et Dépistage du cancer du col de l'utérus
 
 Une position qui semble ne pas faire l'unanimité...
 
EDITO
Gardasil : pourquoi tant de haine ?
Rarement un vaccin aura concentré sur lui autant de critiques. Le dernier en date était sans doute celui destiné à prévenir l'hépatite B et dont l'injection systématique à une génération de collégiens avait été stoppée net en 1998 par des rumeurs d'effets secondaires terribles et, on le sait aujourd'hui, infondées.
Aujourd'hui, 136 millions de doses de vaccin anti-HPV plus tard partout dans le monde, 8 ans après sa mise sur le marché en France, son inscription au calendrier vaccinal du Haut Conseil de la Santé Publique et son remboursement par l'Assurance Maladie, plusieurs centaines de professionnels de santé réclament… une mission parlementaire sur le vaccin.
Certes, après la manifestation d'un discrédit total du personnel politique marqué – entre autres - par l'abstention massive des Français aux dernières élections, que les praticiens de la santé en appellent à la représentation nationale est, d'un point de vue citoyen, plutôt rassérénant.
On aurait quand même préféré en l'occurrence que les demandes d'arbitrage soient faites auprès d'instances plus scientifiques que celles du Palais Bourbon, concernant un sujet de santé publique de cet acabit.
On aurait aussi été sensible au fait que l'argumentation anti-vaccin s'appuie sur une réalité et non sur le tripatouillage de résultats tendant à prouver l'inefficacité d'un vaccin alors même que les études les plus récentes démontrent exactement le contraire.
On aurait également apprécié qu'après l'injection de dizaines, bientôt de centaines de millions de doses de vaccin on tienne compte du suivi de pharmacovigilance qui met en évidence le fait que les vaccins anti-HPV n'entraînent pas d'effets adverses graves.
En France, mais aussi en Suède, en Norvège, aux Etats-Unis, toutes les études de cohortes présentent les mêmes conclusions.
On aurait encore souhaité que l'argument du rapport coût – efficacité du vaccin soit laissé aux magistrats de la Cour des Comptes pour que soit seul invoqué le rapport bénéfice – risque, que l'on pensait naïvement être le premier critère d'évaluation médicale.
On aurait enfin été rassuré que de grands spécialistes de la santé publique nous épargnent l'argument de la vaccination adversaire de la prévention.
Affirmer que l'acte vaccinal à 11 ans pourrait annihiler celui du dépistage par frottis à l'âge adulte est une telle négation de la réalité de l'éducation pour la santé qu'elle frise le mépris des femmes, l'affirmation de leur incapacité à intégrer un comportement de prévention.
On le cache bien mais on est un peu colère aujourd'hui.
Jacques DRAUSSIN

>Sur le délicat sujet des effets secondaires, le Pr Daniel Floret, pédiatre et président du Comité Technique des Vaccinations fait remarquer que la vaccination anti-HPV est réalisée sur des jeunes filles, précisément à l'âge où les maladies auto-immunes se déclarent, qu'il y ait ou non vaccination.
 
NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN
Comme chaque année désormais, Jacques DRAUSSIN animera le 28 mai prochain, la table ronde, qui clôturera les travaux  de l'AG MGEFI Paris.
En savoir plus
TABLE RONDE


 Mercredi 28 mai 2014

 11h30 à 13h

 ESPACE CHARENTON

327, rue de Charenton 75012 Paris


Métro ligne 8 Station : Porte de Charenton - Tram T3 : Station : Porte de Charenton:


Bus : Ligne PC 2Arrêt : Porte de Charenton Ligne 87 Arrêt : Charenton jardinier Ligne 111 Arrêt : Porte de Charenton

 Par la route : Périphérique sortie : Porte de Charenton Porte de Bercy
"Les recherches menées sur les liens unissant santé et exercice physique de la vie quotidienne montrent que la pratique régulière d’une activité physique ou sportive, même modérée, influe sur l’état de santé des individus, à tous les âges de la vie. Diminuant le risque de mortalité, elle permet également d’assurer une croissance harmonieuse chez l’enfant et l’adolescent et de maintenir l’autonomie des personnes âgées. Elle participe également à la prévention de certaines pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, etc...), au traitement de certaines autres (obésité et diabète de type 2, maladies neurologiques, rhumatismales et dégénératives, etc.), et est associée à une amélioration de la santé mentale (anxiété, dépression).

Pour la majorité des personnes, "manger mieux" est plus important que "bouger plus". Cette table ronde a pour but de sensibiliser les adhérents de la MGEFI de Paris, en leur apportant une information précise, actuellement défaillante, dans le champ de l'activité physique en leur démontrant que celle-ci a un rôle pour le moins aussi important que la nutrition pour rester en forme et, dans certains cas, éviter la prise de médicament"

 

 

   

Pour en débattre :

ANIMATEUR :

Jacques DRAUSSIN,
Rédacteur en chef du magazine "Bien Sûr Santé"

 


 

INTERVENANTS :
Arnaud NICOLAS, Chef de projet à l'IMAPS;
Présentation du portail "Oxygène"
Dr Alain DIBBIE, Cardiologue à l' IMM, Directeur de l'Ecole européenne de cardiologie (EEC);
Les bienfaits de l'activité physique: retour sur l'expérience

 Dr Thierry BOUILLET, Cancérologue des hôpitaux, co-fondateur et président de la Fédération Cami Sport et Cancer;

Dominique CASAŸS, Président de la Fédération des Enseignants de Qi-Gong, Membre du Comité directeur national de la Fédération française Sports pour tous, kinésithérapeute;
Présentation du Qi-Gong

 

Echanges avec la salle

 

Un déjeuner réunira intervenants et journalistes

 

CONTACT PRESSE : Nora Ansell-Salles
Confirmation de présence et inscription au déjeuner presse auprès de :
nansellsalles@mgefi.fr/06 70 74 15 42 /06 60 43 58 09
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 




 

mardi 10 septembre 2013

LIBRES PROPOS SIGNES JACQUES DRAUSSIN

A la niche !









 

NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN

Jacques DRAUSSIN, Rédacteur en chef du magazine Bien Sûr Santé - anime chaque année la table ronde qui clôture l’assemblée IDF de la MGEFI.

Lien vers les résumés de la table ronde « Santé & Environnent »

de l’Assemblée IDF MGEFI du 4 juin dernier animée par

Jacques DRAUSSIN


Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention  Tous les deux mois sur papier dans les salles d’attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Pour vous abonner à l’Infolettre et la recevoir chaque semaine gratuitement inscrivez-vous sur www.biensur-sante.com

 

mardi 11 juin 2013

LIBRES PROPOS: La griffe de Jacques DRAUSSIN

EDITO
Eternelle jeunesse
Qu'on les regroupe sous l'appellation de  Génération Y ou de Net Generation, les d'jeunes demeurent un sujet d'étonnement et d'inquiétude, comme leurs parents, leurs grands-parents et tous leurs aïeux  l'avaient été avant eux pour leurs parents, leurs grands-parents et tous leurs aïeux…
De ce point de vue, le « Baromètre Jeunes » rendu public la semaine dernière par l'INPES n'échappe pas à la règle des commentaires attristés sur les niveaux et modes de consommation de tabac, d'alcool ou de cannabis de cette génération, aussi perdue que les précédentes.
Qu'apprend-on dans les premières indications livrées par l'INPES ? D'abord – et c'est une surprise – que « les jeunes » ont entre 15 et 30 ans. Rassembler, dans une catégorie univoque, un collégien boutonneux révisant son BEPC et une trentenaire sur le point d'accoucher, est-ce vraiment pertinent ? Amalgamer les réponses d'une donzelle pré-pubère avec celles d'un gaillard achevant son 5ème CDD et son 1er divorce, est-ce rendre compte de la réalité d'une génération ?
Bien sûr - et c'est heureux - le travail d'enquête de l'INPES est infiniment plus rigoureux que ne l'est sa médiatisation. Logiquement, bon nombre de résultats diffèrent dès lors qu'on les met en perspective entre les 15 – 19 ans, les 20 – 25ans et les 26 – 30 ans… bref, entre les ados, les adulescents et les adultes.
Ce sont ces différences là qui nous intéressent et qui guideront d'ailleurs probablement les stratégies de communication futures de l'Institut. Nous y reviendrons dans un prochain numéro de Bien Sûr Santé magazine (*). Pour ne pas rester sur l'écume de l'actualité… et aussi parce que, selon l'INPES, 80% des 15 – 30 ans ont consulté au moins une fois dans l'année un médecin généraliste. Autant d'occasions de nous y lire !
Jacques DRAUSSIN
(*) Rappelons aux étourdis que Bien Sûr Santé est un magazine de prévention, diffusé gratuitement tous les 2 mois à 300.000 ex dans les salles d'attente des cabinets médicaux
>On attend d'un jour à l'autre l'arrêté qui encadrera la vente des médicaments sans prescription médicale sur Internet. 4.000 médicaments devraient pouvoir être commandés en ligne.

ACTUEXPRESS
Allo, docteur ? Le portable et la relation médecin / patient Le 2ème Baromètre Vidal révèle que près d'1 médecin sur 2 laisse son n° de portable à ses patients >>
Médicaments en barrette Le cannabis autorisé come principe actif Depuis mercredi 5 juin, un décret autorise l'utilisation du cannabis dans certains médicaments >>
Le furosémide rappelé L'ANSM prend ses précautions L'Agence nationale de sécurité du médicament sonne le rappel de toutes les boites de Furosémide Teva >>
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Sécu : trou y a là itou Plus de déficit que prévu Le déficit du régime général de la Sécu devrait atteindre 14,3 milliards d'euros vs les 11,4 milliards budgétés >>
e-cigarette : en attendant le Conseil d'Etat La réglementation tabac ne s'applique pas En attendant l'avis du Conseil d'Etat, les mesures anti e-cigarette ne s'appliquent pas [encore] >>
Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com



NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN

Jacques DRAUSSIN, Rédacteur en chef du magazine Bien Sûr Santé - anime chaque année la table ronde qui clôture l’assemblée IDF de la MGEFI.

Lien vers les résumés de la table ronde « Santé & Environnent »
de l’Assemblée IDF MGEFI du 4 juin dernier animée par
Jacques DRAUSSIN

Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention  Tous les deux mois sur papier dans les salles d’attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.


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mardi 4 juin 2013

Principaux résumés des interventions de la table ronde "Santé et Environnement" organisée ce matin par le comité IDF de la MGEFI en clôture de son Assemblée locale


"SANTÉ & ENVIRONNEMENT"

Les perturbateurs endocriniens quels risques pour demain ?

 
Ces substances toxiques qui nous entourent…
 
Notre santé dépend du bon fonctionnement de notre système endocrinien. Il régule la sécrétion d’hormones essentielles au métabolisme, à la croissance, au développement, au sommeil et à l’humeur…
 
  Certaines substances, connues sous le nom de perturbateurs endocriniens, viennent perturber une ou plusieurs fonctions du système endocrinien et ainsi accroître le risque de survenue de problèmes de santé.
 
  Baisse de la fertilité masculine, puberté précoce, malformations congénitales, cancers du sein,… autant de troubles qui sont en nette augmentation ces dernières décennies.
 
 Certains perturbateurs endocriniens sont naturels tandis que d’autres synthétiques sont  présents dans les pesticides, les appareils électroniques, les produits d’hygiène personnelle et les cosmétiques.

 
Certains additifs alimentaires ou contaminants présents dans l’alimentation sont également susceptibles de perturber le système endocrinien.
 
 La santé environnementale soulève des problématiques émergentes directement liées à notre état de santé. Même s’il est encore extrêmement difficile de déterminer exactement les causes et les effets, les pouvoirs publics devront définir des priorités de recherche pour étudier les liens entre les perturbateurs endocriniens chimiques et la santé et ainsi atténuer les risques. Il incombe aussi à tous de protéger les générations futures.

Reportage vidéo* de la table ronde « Santé et Environnement »
 
LE FLÉAU IMPALPABLE ET NUISIBLE POUR LA SANTE " LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS "
 
CONFÉRENCE SUR LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS AVEC MGEFI
*Reproduit avec l’aimable autorisation.de Roger Bongos Rédacteur en chef du magazine en ligne " afriqueredaction.com" Un grand merci à lui

 

     

 

Pour en débattre :

Animateur:
 
Jacques DRAUSSIN, Rédacteur en chef du magazine « Bien Sûr Santé »

Intervenants:
 
Dr William VEZINET, Médecin inspecteur de santé publique, ancien Conseiller technique à la direction de L’hospitalisation et de l'organisation des soins
 
«Le principe de précaution et les risques populationnels»;
 
Pr Robert BAROUKI, Directeur de l’Unité UMR-S 747 Inserm-Université Paris Descartes "Toxicologie Pharmacologie et Signalisation Cellulaire"
«Les perturbateurs endocriniens: liens avec les pathologies et leurs modes d’actions»
 
Léonora TREHEL, Présidente de la mutualité française Ile de France
«Le contexte et les enjeux en Ile-de-France, l’implication de la Mutualité Française»
 
Valérie DOMENEGHETTY, WECF Ile-de-France Consultante en santé environnementale
«Les actions du WECF: présentation  des actions de sensibilisation à travers les ateliers Nesting et MA maison MA santé »
 
 
Débat avec la salle

RESUMES DES INTERVENTIONS
 
 
Dr William VEZINET, Médecin inspecteur de santé publique, ancien Conseiller technique à la direction de L’hospitalisation et de l'organisation des soins
 
 «Le principe de précaution et les risques populationnels»;
 
Texte de l'intervention disponible, sur simple demande, par mail à nansellsalles@mgefi.fr
 
 
Pr Robert BAROUKI, Directeur de l’Unité UMR-S 747 Inserm-Université Paris Descartes "Toxicologie Pharmacologie et Signalisation Cellulaire"
«Les perturbateurs endocriniens: liens avec les pathologies et leurs modes d’actions»
 Plusieurs études épidémiologiques dont certaines portent sur un très grand nombre d’individus, ont montré une corrélation entre un certain nombre de pathologies et la présence dans le sang ou les urines de polluants ou de leurs métabolites. Certains de ces polluants sont des perturbateurs endocriniens. Citons par exemple, le Bisphénol A, les phtalates, et les polluants organiques persistants comme les PCB et les dioxines. Cependant, les facteurs de risque retrouvés ne sont pas très élevés et, par ailleurs, la plupart de ces études ne permettent pas d’établir un lien de causalité, notamment parce que nous ne disposons en général pas d’une estimation de la contamination passée.
 
Des travaux de toxicologie chez l’animal ou dans des systèmes de cellules en culture permettent d’établir les mécanismes à l’origine de la perturbation endocrinienne. Ainsi, les polluants interfèrent avec les effets des hormones stéroïdes, des hormones thyroïdiennes, de l’insuline ou des récepteurs impliqués dans des fonctions métaboliques comme les récepteurs PPAR et AhR.
 
Des travaux récents indiquent que l’exposition fœtale à certains agents perturbateurs endocriniens favorise l’apparition de pathologies chez l’animal adulte. Ces données sont importantes et devraient faire l’objet de travaux de recherche pour les consolider. Elles sont cohérentes avec les nouveaux principes de toxicologie mettant en avant la vulnérabilité de certains stades de développement ainsi que la vulnérabilité individuelle. Elles indiquent que les PE pourraient modifier la programmation fœtale. Le mécanisme le plus probable est un mécanisme épigénétique qui pourrait expliquer aussi les effets transgénérationnels. Les effets du BPA et du tributyl étain illustrent bien ces phénomènes.
 
Bien qu’il soit possible de faire une analyse critique de chacun des travaux mentionnés, l’ensemble converge pour indiquer une contribution probable de plusieurs perturbateurs endocriniens à des pathologies humaines.
 
 
 Léonora TREHEL, Présidente de la mutualité française Ile de France
 
«Le contexte et les enjeux en Ile-de-France, l’implication de la Mutualité Française»
 
Développer l’expertise en santé environnement et une culture commune en Mutualité
 
-      Sensibiliser et former les élus mutualistes, le personnel des centres de santé mutualistes et des mutuelles (actions de formations, séminaires, « matinales »)
 
-      Mise en place d’un pool d’experts
 
Risques émergents
 
 
Perturbateurs endocriniens
-      Sensibilisation et information au moyen d’une exposition itinérante. La cible choisie est le grand public mais nous souhaitons aussi sensibiliser à ce sujet les acteurs mutualistes et notamment le personnel des centres de santé.
 
-      Organisation d’ateliers « nesting » (en partenariat avec le WECF) : actions pédagogiques pour protéger les femmes enceintes et les jeunes enfants  : il s’agit d’ateliers pédagogiques, qui privilégient l’écoute bienveillante et une approche pragmatique de l’environnement du jeune enfant et de la femme enceinte (gestes de bonnes pratiques, choix des produits d’entretiens, matériaux de décoration, jouets, cosmétiques, contenants alimentaires..)
 
-           Organisation d’ateliers  « Ma maison ma santé »  (air intérieur,  produits d’entretiens, cosmétiques, contenants alimentaires) également avec  le WECF (auprès de centres sociaux, d’ateliers santé ville, avec un volet santé communautaire )
 
 
-      opération de Bio-Monitoring menée en partenariat avec le Réseau Environnement Santé et l’Institut Mutualiste Montsouris. Il s’agit d’une étude menée auprès de volontaires sains,  pour étudier l’imprégnation et la dés-imprégnation au bisphénol A et à certains phtalates. Nous sommes actuellement dans l’organisation administrative et logistique. Les prélèvements auront lieu au mois de juin, la première communication de l’étude est pour septembre 2013.
 
 
Pesticides
 
-      Réduire l’utilisation des pesticides pour les jardiniers amateurs : conférences et ateliers pédagogiques, en partenariat avec le réseau GRAINE IDF (association d’éducation à l’environnement et au développement durable)
-       
-      Air intérieur / Santé Habitat
 
-        Initier la mise en place d’une réflexion et d’un groupe de travail régional pour favoriser le recours au Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI)
 
-          Ateliers pédagogiques en lien avec l’utilisation de la mallette Justin Peu d’Air (formation des publics-relais des ateliers Santé Ville, des associations de quartiers, femmes-relais, avec un volet santé communautaire) ; nous avons un financement de l’ARS pour ces actions Bruit
 
 
-          Poursuite du programme Peace &lobe (lutte contre les atteintes auditives liées à l’écoute des musiques amplifiées chez les jeunes)
 
-          Participation à la Journée Nationale de l’Audition (dépistage)
 
 Genèse du projet : une volonté de travailler sur la santé environnement et la santé au travail
 
L’Union Régionale Ile-de-France de la Mutualité Française, créée en octobre 2009, a établit dans sa programmation 2012-2014 la santé environnement (incluant la santé au travail), comme axe stratégique.
 
La politique de prévention et de promotion de la santé de la MUFIF  s’inscrit dans la  réponse à la fois aux enjeux de santé du territoire (priorités régionales de santé publique), aux orientations fédérales mutualistes, et aux attentes des mutuelles adhérentes. 
 
Parmi les priorités régionales, on note la «  volonté de la MUFIF d’œuvrer sur les inégalités sociales de santé et de développer des actions en raison de leur caractère novateur » .De plus, « en IDF, le déficit d’actions en santé environnement a été remarqué lors de l’analyse des actions financées par le GRSP en 2009 alors que le poids des risques environnementaux est incontestable en IDF »
 
Un positionnement sur la santé environnement répondrait donc à la volonté de :
 
-           « renforcer la place de la MUFIF en tant qu’acteur régional majeur de santé publique ».
 
-          réaliser  des actions « innovantes »
 
-          d’inscrire « la prévention comme un vecteur d’intervention mutualiste incontournable pour agir sur les déterminants de santé en IDF. »
 
Un territoire polymorphe…
 
L’Île-de-France est  un territoire de fortes disparités et inégalités.
 
Elle se caractérise par sa forte  hétérogénéité.  C’est en effet  un territoire multiforme, avec des départements à forte densité de population, présentant un habitat ancien, voire indigne, et des zones moins denses, où l’agriculture domine (Seine-et-Marne).
 
Le territoire présente de nombreuses inégalités,  inégalités sociaux-économiques, dont les inégalités territoriales de soins et de santé (ITSS). Une étude met ainsi en exergue la différence de mortalité de part et d’autre du RER B.
 
Région capitale, comprenant près de 12 millions d’habitants et de nombreuses activités tertiaires (sièges d’entreprises…), la région est ceinturée de nombreuses infrastructures de transports (terrestres et aériens). Si la présence industrielle décline, les questions relatives aux anciennes exploitations (sols contaminés) se posent. Le territoire est également une zone d’agriculture céréalière intensive (Brie).
 
…Siège de multi-expositions en termes de santé environnementale
 
Cela se traduit, en termes de santé publique, par la présence de nombreux facteurs de risques environnementaux, auxquels sont particulièrement exposées les populations les plus démunies (logement dans un habitat insalubre, à proximité des couloirs aériens et infrastructures routières, des friches industrielles…) 
 
Les thématiques
 
Le schéma représentant l’ensemble des activités impactant la santé environnement,  s’applique au territoire de l’Île-de-France. D’après les études (voir bibliographie) les points de vigilance les plus implorants sont :
 
-          La qualité de l’air (extérieur et intérieur)
 
-          Le bruit
 
-          La qualité de l’eau
 
-          La qualité du sol et les risques émergents
 
L ‘ensemble des activités du territoire est donc concerné : agricoles, tertiaires, industrielles et résidentielles tertiaires.
 
 
Qualité de l’air et santé
 
La qualité de l’air figure parmi les préoccupations les plus étayées et les plus anciennes en termes de santé publique. Trois grandes études épidémiologiques ont mis en évidence les liens entre pollution atmosphérique en France, mortalité et morbidité .Si les effets longs termes et les mélanges de polluants sont mal connus, la dangerosité de certains polluants est aujourd’hui connue.
 
Liens entre santé et habitat
 
Nous passons plus de 82% de notre journée dans des espaces clos (maison, bureau, transports). La qualité de l’air intérieur est complexe à appréhender, du fait  des multiples polluants présents, provenant à la fois de sources extérieures mais aussi de l’habitat. Les risques sanitaires majeurs associés à l’habitat sont, l’aggravation des symptômes liés aux maladies respiratoires,  saturnisme, et l’intoxication au monoxyde d’azote.
 
Saturnisme
 
Le risque saturnin est lié à la présence de plomb (peintures) dans l’habitat ancien. Il touche les enfants qui sont contaminés par l’ingestion du plomb (quand ils mettent leur main à leur bouche après avoir touché les peintures).  Le saturnisme est une réalité francilienne qui fait l’objet d’une priorité régionale.
 
Monoxyde d’azote
 
Les intoxications au monoxyde d’azote représentent la première cause de mortalité toxique accidentelle en Île-de-France Elles sont dues à l’utilisation de chauffages d’appoints, dont la maintenance est défaillante.
 
Maladies respiratoires
 
Depuis 1968 le nombre d’asthmatiques  chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans résidant à Paris a été multiplié par quatre. L’asthme touche plus de 3 millions de personnes en France (5 à 10% des enfants sont touchés en France) [38]. Cette maladie est responsable, chaque année, de plus de 2000 décès par an, de 600 000 journées d’hospitalisation et génère plus d’un milliard d’euros de dépenses de santé
 
 « La qualité de l'air à l'intérieur et à l'extérieur contribue grandement à l'aggravation des symptômes liés aux maladies respiratoires » En effet certains polluants ont pour effet d’aggraver l’asthme,  les allergies et les bronchites. Si la fumée de tabac  reste le premier polluant de la maison, les moisissures,  liées à l’humidité de l’habitat (induite par la structure du bâti et/ ou le manque d’aération) constituent un grand sujet de préoccupations sanitaires
 
Perturbateurs endocriniens
 
Les perturbateurs endocriniens sont des substances (issues de la chimie, comme le bisphénol A ou les phtalates, ou des matériaux présents à l’état naturel : plomb, mercure) qui peuvent modifier le comportement de nos hormones et être des facteurs de risques dans le développement de pathologies chroniques :
 
Exemple pour le bisphénol A :
 
-          troubles de la fertilité, pathologies cardio-vasculaires, lipogenèse (ANSES)
 
-          effet cocarcinogène possible (Académie de médecine)
 
La FNMF s’est positionnée en faveur de l’adoption du principe de précaution.
 
Modes de contamination
 
Les modes de contamination de ces substances sont mal connus. On retrouve notamment les phtalates et le bisphénol dans de nombreux produits de la vie courante (plastiques, contenants alimentaires, produits d’entretiens, cosmétiques, jouets CD…) mais aussi dans le matériel médical (tubulures) et dentaire (ciments dentaires).
 
Exposition
 
La période d’exposition la plus critique à ces substances serait l’embryogenèse et la petite enfance. Les effets de ces substances sont suspectés être transgénérationels ou épigénétiques, c’est-à-dire que susceptibles de se transmettre à plus de sept générations successives. D’autre part la relation dose-effet traditionnelle en toxicologie selon laquelle « la dose fait le poison » (Paracelse), ne s’appliquerait pas ; Ainsi même une faible dose pendant la fenêtre d’exposition critique constituerait un risque. 
 
 
Valérie DOMENEGHETTY, WECF Ile-de-France Consultante en santé environnementale
«Les actions du WECF: présentation des actions de sensibilisation à travers les ateliers Nesting et MA maison MA santé »
 
WECF est un réseau créé en 1994, dans la dynamique du Sommet pour la Terre de Rio, qui réunit 150 organisations féminines environnementales dans 40 pays d’Europe. WECF met en oeuvre des projets à l’échelle locale, et plaide au niveau mondial pour des politiques de développement soutenables.
 
Nous portons la voix des femmes pour une transition écologique, auprès des décideurs politiques et économiques, sur les plans local, national, et international.
 
Nous avons à coeur de promouvoir la participation citoyenne et la parité hommefemme, à travers nos pôles d’actions :
 
l’eau et l’assainissement
 
l’énergie et le climat
 
l’agriculture et la biodiversité
 
les produits chimiques et la santé Les droits et le genre sont des thèmes transverses à toutes nos actions.
 
En France, WECF est devenu un acteur incontournable de la santé environnementale, notamment grâce aux travaux menés depuis 2008 autour de la protection de la femme enceinte et des jeunes enfants.
 
Nesting Comment créer un environnement intérieur sain pour son enfant
plateforme internet (15 000 visites / mois)
 
ateliers d'éducation à la santé environnementale pour les futures mamans (env. 1200 bénéficiaires)
 
sessions de formations pour les professionnels de la santé et de la petite enfance (80 bénéf.)
 
publication de guides thématiques diffusés à plus de 20 000 exemplaires
 
Comité d'Expertest validant les contenus et les grandes orientations du projet
 
Colloque annuel sur les jouets et substances chimiques préoccupantes.
 
MA maison MA santé un nouveau programme pédagogique pour se réapproprier sa santé au quotidien et consommer responsable.
 
Il se décline en une série d’ateliers pratiques et ludiques, centrés chacun sur une problématique : les produits d’entretien, l’ameublement et la décoration, les aliments et leurs contenants, les jouets, les cosmétiques. Ce programme s’adresse à tous les publics.
 
WECF France initie également des projets dans le domaine de l’agriculture
 
Depuis 2010, WECF France poursuit un projet transfrontalier (HauteSavoie, Ain, Canton de Genève)
 
pour promouvoir l’Agriculture Durable de Proximité sur le bassin lémanique. Cette initiative réunit de
 

nombreux acteurs français et suisses: producteurs trices, AMAP, organisations professionnelles, des lycées agricoles et une école suisse de paysagisme et agronomie, autorités locales et régionales, associations, réseaux, citoyens engagés.
 
 Lancement d’une couveuse d’activités agricoles, dont l’objectif est de permettre à des porteurs et porteuses de projets en maraichage ou petit élevage et polyculture de tester leur activité en grandeur nature en bénéficiant d’un accompagnement sécurisé sur le plan financier et juridique.
WECF a contribué au lancement en 2011 d’un réseau de femmes actives en milieu rural dans la Région Rhône Alpes. Des parcours de femmes du milieu rural sont valorisés à travers un livre et une exposition.
 
 

Un grand merci à  Jacques DRAUSSIN qui pour la 6ème année a animé la table ronde de clôture de l’Assemblée générale locale IDF de la MGEFI

 
Vous pouvez suivre tout au long de l’année la Griffe de Jacques DAUSSIN en vous abonnant gratuitement à sa Lettre sur www.biensur-sante.com
 
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