Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est jeunes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est jeunes. Afficher tous les articles

vendredi 11 octobre 2013

Donocoeur 2013


  Attention : Cœur fragile à tout âge !

La Fédération Française de Cardiologie (FFC) est présente partout en France avec quatre grandes missions : la prévention, la recherche en cardiologie, l’accompagnement des patients cardiaques et la promotion des gestes qui sauvent.

 

 La FFC lance la 5ème édition du « Donocoeur » du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre 2013. Ce rendez-vous annuel d’informations et d’appel aux dons permet d’alerter le grand public sur la fréquence et la gravité des maladies cardiovasculaires : 400 morts par jour, 1ère cause de mortalité chez la femme, 2ème cause chez l’homme juste après le cancer.

 

 La FFC pour son Donocoeur 2013, signale au public que le cœur est fragile à tout âge et l’illustre par une nouvelle campagne « De battre son cœur peut s’arrêter » mettant à l’affiche une petite fille souffrant de cardiopathie.


 

 

 En effet quel que soit l’âge, nous pouvons tous être concernés par la maladie cardiovasculaire. Outre l’augmentation du tabagisme et de l’obésité qui sont les facteurs de risques prépondérants, de nouvelles populations rejoignent les personnes confrontées à ces maladies. Ce sont les jeunes, les très âgés et les femmes.

 

 

 Une nouvelle population concernée par les maladies cardiovasculaires


® Les jeunes et les sportifs… ne pas négliger les signaux d’alerte !

La mort subite ne concerne pas que les nourrissons. En France, l’arrêt cardiaque tue 40 000 adultes / an dont beaucoup de jeunes. Mais les jeunes et même les sportifs ne se sentent pas concernés par la maladie cardiovasculaire « Ils négligent trop souvent les signes d’alerte tels que les palpitations, les douleurs, les malaises à l’effort… » regrette le Professeur Le Feuvre, Président de la FFC.

 

® Les jeunes atteints de cardiopathie congénitale… une filière de soin encore mal définie

Les malformations congénitales les plus fréquentes concernent près d’un nouveau-né sur 100, soit environ 6 000 à 8 000 nouveau-nés par an en France.

Les progrès des interventions, couplés à ceux des traitements médicaux et des techniques d’imagerie font que la plupart des patients atteints de cardiopathies sérieuses ou graves atteignent l’âge adulte.

Cette population toujours croissante est estimée en France à 150 000 adultes cardiaques congénitaux dont la moitié environ nécessite un suivi régulier. Or, la filière de soins pour ces patients cardiaques congénitaux est particulièrement fragile et mal définie. Elle se situe entre les spécialités pédiatriques et d’adultes, les structures dédiées aux maladies rares et celles qui prennent en charge la masse des patients cardiaques.

L’émergence de cette nouvelle population de patients survivants des cardiopathies congénitales nécessite donc une nouvelle organisation des soins, aménagement des équipes et des structures, formation des médecins, information-éducation des patients, prise en compte des aspects sociétaux, neuro et psycho-sociaux de ces patients adultes.

Le manque de structure adaptée et l’absence de transition entre la cardiologie pédiatrique et la cardiologie d’adulte en France font qu’une proportion significative de ces patients, proche de 50%, ne bénéficie pas d’un suivi cardiologique spécifique. « La détection des patients à risque est particulièrement importante chez les femmes en âge de procréer car certaines cardiopathies s’accompagnent d’une mortalité maternelle élevée en cas de grossesse » alerte le Professeur Guy Vaksmann, cardiologue spécialisé dans les cardiopathies congénitales à Lille.

 

® Les séniors et les plus âgés, de nouvelles cibles pour les maladies cardio-vasculaires

Les babyboomers nés entre 1945 et 1964 sont les meilleures cibles pour les maladies cardiovasculaires. Active plus longtemps, cette population est confrontée aux situations de stress, à la fatigue et aux premiers soucis de santé avec lesquels elle est appelée à cohabiter sur le long terme…

Plus de 2,2 millions de malades sont traités en affection longue durée pour une maladie cardiovasculaire en France. « Ce nombre ne fera qu’augmenter dans les prochaines années » prévient le Pr Le Feuvre.

 

® Les femmes, en première ligne et pourtant si mal dépistées

1ère cause de mortalité chez la femme, le risque cardiovasculaire est encore trop sous-estimé. L’infarctus du myocarde est responsable de 18 % des décès féminins, suivi par l’accident vasculaire cérébral (14%) puis les autres pathologies vasculaires (10%).

La mortalité cardiovasculaire progresse même chez la jeune femme. « Le dépistage des MCV reste insuffisant chez la femme, quel que soit son âge et la prise en charge thérapeutique est inadaptée à ses spécificités » déplore le Professeur Claire Mounier-Vehier, Vice-Présidente de la Fédération Française de Cardiologie, Chef de service de médecine vasculaire et HTA au CHRU de Lille.

 

Urgence : un plan Coeur

Le système de santé va être confronté à ce nombre croissant de personnes souffrant, pendant de longues périodes de maladies cardiovasculaires. Il doit se préparer par des actions d’information, d’éducation et de prévention au niveau national, encourager le progrès scientifique et l’appliquer, renforcer la prise en charge et le suivi des personnes touchées, protéger les intérêts des malades… Pour répondre à ce problème grave de santé publique, la Fédération Française de Cardiologie, les 22 organisations et réseaux (dont près de 500 000 patients dans toute la France) l’INPES et la HAS se sont mis en ordre de marche pour solliciter un Plan Coeur.

Après la signature d’une Charte d’engagement en octobre 2011 au Ministère de la santé, la FFC a organisé des Etats Généraux pour ouvrir la réflexion sur une meilleure coordination de la prévention, de la recherche et du suivi des maladies cardiovasculaires. Les pouvoirs publics, les institutions sanitaires et sociales, les élus mais aussi les personnes malades et leurs associations, les professionnels de santé et les chercheurs y ont participé.

 

Toutes les données feront l’objet d’un Livre Blanc qui sera remis officiellement en octobre 2014 au Ministère des Affaires sociales et de la Santé, Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education et auprès du Conseil Economique et Social. Tous devraient être concernés par la mise en place d’un Plan Cœur.

 

Plus d’informations sur http://www.plan-coeur.fr/

 

Les outils prévention de la FFC

Toujours dans l’objectif d’optimiser la prévention des maladies cardiovasculaires, la Fédération Française de Cardiologie met à disposition du public des outils de prévention gratuits, utiles et pratiques.

Le site Internet fedecardio.org apporte des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, l’actualité dans le domaine. Des « cardio-conseils » sont mis en ligne et renouvelés chaque semaine. Des fiches pratiques et des brochures thématiques conçues par les cardiologues de la FFC sont téléchargeables gratuitement.

Le Test « J’aime mon cœur » : Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », permet de faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire et de bénéficier régulièrement de conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie.

La page Facebook : Afin de toucher tous les publics, en incluant les adolescents, la FFC alimente régulièrement sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et de ses 200 Clubs Cœur et Santé.

L’application mobile « Cardio Info » : « Cardio Info » permet à chacun de prendre soin de son cœur en toute mobilité. Grace à cette application pratique et ludique, les petits comme les grands peuvent recevoir gratuitement « les cardio conseils», des informations utiles à la santé de leur cœur.

En attendant le Plan Cœur sollicité, la Fédération Française de Cardiologie recommande pour protéger les personnes encore « en bonne santé » des maladies cardiaques de mettre en pratique son message de prévention « 0 tabac, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique et le minimum de stress par jour ».

Pour plus informations et pour soutenir le Donocoeur,
consultez le site www.fedecardio.org

mercredi 31 juillet 2013

Alerte fortes chaleurs sur Paris demain et après-demain

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Nouvel épisode de fortes chaleurs jeudi et vendredi prochains à Paris



L’agglomération Parisienne devrait traverser demain et vendredi 1er aout un nouvel épisode de très fortes chaleurs. La Ville de Paris appelle l’ensemble des Parisiens à la plus grande vigilance et à la solidarité. Elle encourage chacun à porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, en particulier les personnes âgées, les enfants et les sans-abri.


Afin d’anticiper cet épisode, les services de la Ville de Paris contacteront ce jour les 865 personnes inscrites en catégorie 1 parmi les 20 000 du fichier Chalex(1), c'est-à-dire les personnes seules sans entourage immédiat et sans suivi particulier, afin de leur rappeler les mesures de précaution, de leur proposer une inscription et un transport en salle rafraichie lors du pic de chaleur prévu jeudi, et d’identifier tout besoin ou tout problème particulier. Les personnes ne répondant pas ce jour seront rappelées a minima à 3 reprises dans les prochaines 48h. La cellule de régulation sociale sera également activée afin que les travailleurs sociaux de la Ville de Paris puissent mettre en contact les personnes désireuses de bénéficier d’aide avec les différents services compétents de la Ville (CASVP)


Si, durant les prochains jours, le niveau d’alerte 3 venait à être activé par le Préfet, la Ville de Paris mettra en œuvre, comme le « Plan canicule » le prévoit, des cellules de crise dans chaque arrondissement pour réguler les urgences sanitaires et sociales, et coordonner les différentes interventions nécessaires : visites à domicile, transport des personnes en difficulté vers les salles rafraîchies, intervention du SAMU.


Par ailleurs, conformément au Plan en vigueur, la Ville de Paris conduit diverses actions de prévention et d'information, notamment dans ses établissements accueillant des personnes âgées. Comme dans les crèches, les centres de loisirs et les centres de protection maternelle et infantile, les professionnels sont mobilisés et formés aux bonnes pratiques cas de fortes chaleurs.


Des messages de prévention à l'attention des personnes vulnérables, adaptés à l'évolution du niveau de chaleur, sont également diffusés durant cette période par la Ville de Paris sur le site paris.fr, les panneaux lumineux ainsi que dans les équipements municipaux.


Enfin, la Ville rappelle que de nombreux réseaux fédérés par la Ville de Paris sont prêts à intervenir : jeunes du service civique, commerçants solidaires, bénévoles de Voisin’âge, Réserve solidaire, associations partenaires et agents volontaires de la Ville.


1. Le fichier CHALEX (Chaleur Extrême) regroupe les Parisiens âgés de 75 et plus et/ou en situation de handicap, qui ont fait la démarche de s’inscrire afin d’être contactés en cas de périodes de fortes chaleurs. Il a été mis en place en 2004 et compte à ce jour 20 000 inscrits.



jeudi 13 juin 2013

"Opération pilote "-3 dB" au sein des établissements de Nuit - Lyon


« Baissez le son : Montez l'ambiance »

Parce que trop de bruit nuit aussi à la convivialité ! Mieux prévenir aujourd'hui... pour mieux entendre demain.

 

L'audition concerne toutes les tranches d'âge, et notamment les plus jeunes avec leurs habitudes d'écoute liées aux bruits de loisirs, à l'écoute trop forte des MP3, aux concerts ou aux sorties dans les lieux festifs.  Selon l'enquête JNA 2012 « Le capital auditif des jeunes est-il en danger ? » réalisée à l'occasion de la 16e Journée Nationale de l'Audition, 56% des jeunes jugent que le volume sonore est fréquemment excessif lors des soirées en discothèque.

 

L'association JNA , l'UMIH Nuit, la Ville de Lyon, et l'Ecole des DJ UCPA
- l'association France Acouphènes,
- les protections auditives Quies,
- le Réseau Audition Conseil,
- la Mutuelle des Etudiants
,
- les étudiants de la Faculté de Médecine,
- l'Ecole d'Audioprothèse de Lyon

- www.lesoreilles.com,


ont choisi de créer une synergie pour
lancer une opération unique en France d' information et de sensibilisation auprès des clients des Etablissements de nuit et Bars à Ambiance Musicale et discothèques sur le volume sonore dans un contexte festif et convivial, sur le déni face à la perte auditive, et sur ses conséquences non seulement sur la santé mais également sur la convivialité au cours de la soirée.

 

En effet, véritable sujet de société et de santé publique, il semble important pour les trois initiateurs du projet de renforcer la prise de conscience auprès de l'ensemble des intervenants et des cibles de cette opération inédite.
Par ailleurs, tous les autres publics concernés par la prévention dans le domaine de l'audition (nuisances sonores au travail, les pratiques d'écoute mal maîtrisées, etc.) pourront profiter des enseignements produits par cette expérience.

Cette opération permettra au plus grand nombre de s'intéresser de près à leur capital auditif. Ce sera l'opportunité pour les clubbers et le personnel travaillant dans des lieux sonorisés de rencontrer des scientifiques et des médecins spécialistes des questions liées à l'audition.

 

C' est dans ce cadre, et avec cette volonté que l'association JNA, l'UMIH Nuit, l'Ecole des DJ UCPA et  la Ville  de Lyon  ont fédéré plusieurs participants et partenaires prêts à se prêter à cette expérience grandeur nature.

 

Une  expérience labo en 3 temps  :

 

1)  Conférence presse de présentation  le vendredi 14 juin à 11h dans les salons de l'Hôtel de Ville en présence des partenaires et des scientifiques mobilisés :

Mr. Jean-Louis Touraine, député du Rhône et 1er adjoint au Maire de Lyon

Mme Céline Faurie-Gauthier, conseillère déléguée à la Prévention santé et représentant la Ville de Lyon

Mr. Dominique Wolton, sociologue et directeur de l'Institut des sciences de la communication du CNRS

Mr le Professeur Hung Thai Van, Professeur des Universités - Praticien Hospitalier Service d'Audiologie & d'Explorations Orofaciales (Chef de Service Adjoint)

Hôpital Edouard Herriot - Hôpital Femme Mère Enfant - Hôpital Lyon Sud  Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, INSERM U1028 CNRS UMR5292

Mr le Pr Alain Bergeret, Professeur universitaire et chef de service Médecine du travail CHU de Lyon orientation maladies professionnelles

Mr Pierre Chambon, Vice Président UMIH pour L'UMIH nuit

Monsieur Jean Stanko, Président de l'association  JNA: , Madame Roselyne Nicolas 2è Vice Présidente de l'association JNA, Monsieur Jean-Louis Horvilleur (lesoreilles.com et référent technique JNA), avec l'appui opérationnel de l'association France Acouphènes, la société Quies, le Réseau Audition Conseil, La Mutuelle des Etudiants, les Etudiants de la Faculté de Médecine et de l'Ecole d'Audioprothèse de Lyon.

Mr Pascal Tassy directeur de lécole de DJ UCPA

 

2)  Programme de la soirée expérimentale au sein des établissements phares à Lyon


Le 4 juillet 2013 au sein des établissements situés  aux quatre coins de la ville de Lyon seront proposés aux professionnels des établissements et clients  :


- Baisse  du  volume de  3 dB

- Pauses auditives par changement de sets musicaux 15 minutes toutes les deux heures

- Intervention de professionnels de l'audition (médecins Orl, audioprothésistes...)

- des tests de l'audition  réalisés  par des audioprothésistes D.E du Réseau  Audition Conseil avant et après la soirée auprès des professionnels et clients volontaires avec recueil des ressentis

- La présence d'étudiants de la Faculté de médecine de Lyon , de l'Ecole d'Audioprothèse, de l'association France Acouphènes et de la Lmde (relais santé jeunes).

- la distribution de  brochures de prévention JNA "Nos oreilles on y tient !" et de paires de de bouchons de protection auditives QUIES - JNA

 

3) Conférence de presse mi-septembre

Présentation des résultats de l'expérience.

 

L'opération "Baissez le son.....Montez l'ambiance  "-3dB"" sera ensuite développée dans d'autres villes de France selon le modèle lyonnais.

 

lundi 10 juin 2013

La santé des 15-30 ans d’aujourd’hui : comment va la France de demain ?


Données du Baromètre santé jeunes Inpes 2010

Sommeil, addictions, recours aux soins, … la bonne santé des adultes de demain se joue aujourd’hui.

 

Les 15-30 ans se trouvent, en effet, dans une période charnière où les perceptions, les comportements, mais aussi les inégalités sociales de santé, apparaissent et s’ancrent durablement à l’âge adulte.

 

Quelles sont les habitudes de santé des jeunes ?

Quels sont leurs comportements à risques ?

Quelle perception les 15-30 ans ont-ils de leur bien-être ?

 
Se sentent-ils bien informés sur les grandes questions de santé ?

 

Pour répondre à toutes ces questions, et à l’occasion des Journées de la Prévention, l’Inpes publie le nouveau Baromètre santé jeunes Inpes 2010 qui dresse un portrait de la jeunesse et de sa santé dans toute sa diversité. Mettre les jeunes à l’honneur à l’occasion des Journées de la Prévention du 5 au 7 juin, c’est pour l’Inpes rappeler que l’adoption des habitudes favorables à la santé le plus tôt possible est l’investissement nécessaire pour améliorer durablement la santé de toute la population.

 

La santé de la Génération « Y »

La jeunesse est souvent une période synonyme de nouveaux comportements et de prise de risques en matière de santé, à un âge où l’influence des parents se fait moins présente. Alors qu’entre 11 et 15 ans, les adolescents restent au stade de l’expérimentation, entre 15 et 30 ans, de nombreuses habitudes - bonnes ou mauvaises - peuvent s’ancrer et perdurer à l’âge adulte. Le Baromètre santé jeunes Inpes permet de mettre en évidence leurs perceptions et comportements de santé. En analysant la santé des jeunes d’aujourd’hui, c’est la santé des adultes de demain que l’on peut anticiper et, plus globalement, la santé de l’ensemble de la population que l’on peut mieux comprendre.

 

Parmi les principaux constats à retenir :

 

Des différences nettes entre les deux sexes, les jeunes femmes ayant une appréciation plus négative de leur santé que les hommes du même âge, alors qu'elles sont plus nombreuses à adopter des comportements favorables à leur santé (moins nombreuses à fumer et boire, plus soucieuses de leur équilibre alimentaire…).

 

Des évolutions notables entre les 15/25 ans et les 25/30 ans, l’avancée dans l’âge étant accompagnée d’un sentiment de bien-être moins important, en parallèle d’une hausse de plusieurs habitudes défavorables à la santé (consommation plus élevée de tabac, temps consacré au sommeil moins long…).

 

Jeune et en bonne santé : un sentiment plus masculin que féminin chez les 15-30 ans

Globalement chez les jeunes de 15 à 30 ans, 96 % se déclarent en bonne santé. La moitié d’entre eux considère même que leur santé est excellente (48 %). Ces perceptions tendent à diminuer avec l’avancée dans les années : 59,5 % des 15-19 ans se disent en bonne santé, alors que les 20-25 ans ne sont plus que 45 % à avoir cette opinion et les 26-30 ans sont encore moins nombreux, soit 38 %.

 

Si l’âge joue sur le sentiment d’être en bonne santé, le sexe aussi. Les jeunes femmes présentent toujours une appréciation plus négative de leur santé que les hommes du même âge. Elles obtiennent un score en matière de qualité de vie inférieur de plus de 10 points sur les indicateurs de santé physique : 70 % pour les femmes et 80 % pour les hommes. Elles s’avèrent aussi plus sujettes aux problèmes d’anxiété (36 % vs 28 %) et de dépression (34 % vs 24 %).

 

Des différences sont également à noter en fonction de la catégorie socio-professionnelle de l’individu. Ce sont ainsi les jeunes chômeurs qui se considèrent le plus en mauvaise santé (9 %) parmi l’ensemble des groupes de jeunes.

 

Le médecin généraliste, professionnel de santé le plus consulté par les jeunes

Le généraliste demeure le professionnel de santé le plus consulté puisque près de 80% des 15-30 ans l’ont consulté au moins une fois dans l’année, devant le gynécologue pour les femmes (53%), le dentiste (49%), le médecin ou l’infirmière scolaire pour les jeunes scolarisés (40%)…

 

Si le tabac n’est pas une motivation pour consulter, la consommation d’alcool peut l’être. Les hommes à l’inverse des femmes ont tendance à davantage consulter un médecin si leur consommation d’alcool, évaluée par l’Audit- C, est à risque. Lors de leur dernière visite chez le généraliste, 4% des  ommes de 15-30 ans et 0,6% des femmes ont parlé de leur consommation d’alcool. Dans 4 cas sur 10, parler de leur consommation d’alcool venait de leur propre initiative. Par ailleurs, 5% des 15/30 ans ont consulté un médecin généraliste dans l’année pour des questions de tristesse, déprime.

 

Si les jeunes peuvent paraître éloignés des problématiques de santé, près de la moitié des 15-30 ans (49%) déclarent avoir consulté leur généraliste pour une visite de routine, il y a moins d’un an. Il est probable qu’une partie de ces visites s’explique par un motif administratif : certificat d’aptitude au sport, certificat de vaccination…

 

Alors que la HAS recommande une visite annuelle chez le dentiste, moins d’un jeune sur deux a vu un dentiste dans l’année.

 

Internet, un réflexe fréquent pour les questions de santé

La quasi-totalité des 15-30 ans (93%) sont des internautes et 48% d’entre eux ont cherché au cours des douze derniers mois des informations ou des conseils sur la santé sur la toile. Les 15-30 ans sont parmi la population générale, les premiers utilisateurs d’internet pour des questions précises de santé : 45% des 15-30 ans, 43% des 31-45 ans et 34% des 46-60 ans.

Parmi les 15-30 ans qui utilisent Internet pour des informations sur la santé : les trois quart déclarent l’avoir fait

en lien avec une consultation dont 45% juste avant ou après. Près de 15% des 15-30 ans vs 10% en

population générale déclarent un changement dans la façon de s’occuper de sa santé du fait de l’usage d’Internet.

 

Des jeunes plutôt bien informés en matière de santé

Le sentiment d’information en matière de santé apparaît souvent élevé et en hausse à l’échelle de la décennie. Ce constat se vérifie à la fois parmi les 15-30 ans et le reste de la population. Les jeunes se distinguent du reste de la population pour un certain nombre de thèmes : ils se sentent plus souvent mieux informés que les 31-75 ans sur le tabac, et beaucoup plus informés sur le cannabis que leurs aînés (+15 points). Les jeunes expriment un niveau d’information globalement très élevé sur le tabac, l’alcool, la contraception et le sida (entre 88 et 93 % se disent « bien » ou « très bien » informés), thèmes ayant fait l’objet de nombreuses campagnes d’information du CFES puis de l’Inpes, ainsi que sur le cannabis, sujet sur lequel 75% des jeunes se sentent bien informés. Soulignons également la hausse très significative du sentiment d’information sur la dépression (+9 points depuis 2005), même si cela reste à un niveau nettement inférieur à celui observé parmi les plus âgés (-13 points par rapport aux 31-75 ans). Par contre, ils accusent un déficit d’information plus net que les 31-75 ans sur les maladies professionnelles et le cancer (–9 points pour chacun) et la maladie d’Alzheimer (respectivement –13 et –14 points).

 

 

 
Les jeunes, une population au cœur des actions de prévention de l’Inpes
L’Inpes a pour mission de donner à chacun les moyens d’agir en faveur de sa propre santé, en particulier les jeunes. C’est, en effet, à ces âges que les inégalités de santé se créent, voire se renforcent, et peuvent  perdurer au fil des années si aucune action n’est menée.
 
La santé des jeunes sera ainsi à l’honneur des Journées de la Prévention les 5, 6 et 7 juin. Autour de
sessions et d’ateliers, les participants pourront échanger, en particulier, sur les stratégies de communication pour sensibiliser les adolescents à la prévention, la promotion de la santé en milieu scolaire ou encore les comportements à risque (risques auditifs liés à la musique amplifiée).