Nora ANSELL-SALLES

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mardi 5 mars 2013

Propositions au gouvernement sur le Code de Bonnes Pratiques


1001Pharmacies.com demande une concertation sur la vente en ligne de médicaments

 

 

Positionné en première ligne pour le développement de la vente en ligne, 1001Pharmacies.com propose sa vision et ses axes de réflexion sur le « Code de Bonnes Pratiques » du Gouvernement.


 

Pour se mettre en conformité avec la loi européenne, la France a autorisé la vente en ligne de médicaments sans ordonnance. Le texte précise que seuls les pharmaciens titulaires d'une officine et inscrits au Conseil de l'Ordre des Pharmaciens peuvent réaliser ce type de ventes. Cependant, le gouvernement prépare un « Code de Bonnes Pratiques » qui prévoit des mesures restrictives, voire dissuasives pour la vente en ligne.

En effet, dans sa version actuelle, le Code interdit au pharmacien de vendre ses produits moins chers sur la toile. Il doit aussi obligatoirement facturer les frais de port au client et nécessairement avoir en stock dans son officine le produit proposé sur son site internet. Ce texte montre un certain recul du gouvernement sur le sujet et représente une véritable entrave au développement de ce nouveau canal de distribution de certains produits de santé.

Les propositions de Cédric O'Neill et Sabine Safi, co-fondateurs de la plateforme 1001Pharmacies :

1. La concertation

Suspendre temporairement l'application du Code et ouvrir une grande réflexion avec tous les acteurs du secteur ainsi que les instances concernées : pharmaciens d'officines et spécialisés dans la vente sur internet, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.

 

2. Des prix libres

Conserver la liberté de tarification afin de préserver une saine concurrence, et éviter à la profession d'être attaquée par la Haute Autorité de la Concurrence.

Le Gouvernement veut interdire aux pharmaciens de vendre moins cher sur internet que dans leur officine. Or les médicaments autorisés pour la vente en ligne sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une officine à l'autre. Pourquoi devrait-on encadrer ces prix à la hausse sur Internet, comme l'exige ce Code ?

Il faut laisser la liberté aux pharmaciens de fixer les prix et laisser jouer la libre concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.

 

3. Organiser l'évolution numérique

L'évolution de la vente en ligne de médicaments est inéluctable ! Le gouvernement et les autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et ne surtout pas la freiner ou l'empêcher de se développer.

Ils doivent accompagner pharmaciens et patients vers une inévitable transition numérique, comprendre et en expliquer les enjeux à toutes les parties prenantes : internet comme relais de croissance pour les petites officines, l'apport d'un service complémentaire réel pour les patients à mobilité réduite ou isolés, etc.

 

4. Sortir des aberrations

Des dispositions comme celle obligeant les pharmaciens à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l'officine démontrent une méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs.

"Par exemple, un patient ayant besoin de commander un produit très rare ou très spécifique que les pharmacies de son quartier n'ont pas en stock devra se déplacer deux fois : une fois pour commander, une fois pour récupérer le produit. Quand il aurait pu n'avoir pas à se déplacer une seule fois sans cette disposition règlementaire".

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 



Une solution complémentaire pour contrer la disparition des pharmacies

 

Aujourd'hui en France, un tiers des officines sont en difficulté financière et une pharmacie disparaît tous les trois jours. Il s'agit là d'un phénomène sans précédent, touchant notamment les petites structures installées dans les zones peu densément peuplées, et aggravant ainsi le phénomène inquiétant des déserts médicaux.

 

"La vente en ligne n'est bien sûr pas la solution miracle, mais elle peut redynamiser certaines petites officines et éviter à des patients de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour commander ou acheter une boîte de médicament. Nous engageons les autorités de santé à suspendre l'application du « Code de Bonnes Pratiques », afin d'engager une réelle discussion avec tous les acteurs du secteur. Si ce code, véritable non-sens économique, devait rester en l'état, il aurait pour conséquences d'empêcher tout développement de la vente en ligne par des officines françaises, obligeant nos concitoyens à se tourner vers des sites étrangers, dont la moitié des produits sont contrefaits."

Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies. 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), La Financière des Entrepreneurs et Ki Partners depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

1001Pharmacies en 3 chiffres :

80.000 visiteurs uniques chaque mois.

7.000 produits référencés

Un réseau national de 40 pharmacies

mercredi 10 octobre 2012

Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2013



Aujourd’hui 10 octobre, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2013 (PLFSS 2013) est présenté en Conseil des Ministres. Il devrait constituer une nouvelle étape de redressement des comptes sociaux.

 

Pour atteindre cet objectif, l'ensemble des mesures inscrites dans le PLFSS 2013 représentent 5 milliards d'euros de recettes supplémentaires et 2,4 milliards d'euros d'économies de dépenses pour tous les régimes de sécurité sociale. Les recettes nouvelles, présentées comme "des mesures de justice qui visent à faire contribuer chacun en fonction de ses moyens", font également appel à la solidarité entre générations dans la perspective de la réforme de la dépendance. En soutien de la stratégie de santé publique du Gouvernement, quelques mesures contribuent à lutter contre la consommation d'alcool et le tabagisme (hausse des droits applicables à la bière et au tabac). Le PLFSS doit également permettre la poursuite de la réorganisation des soins pour répondre aux évolutions sanitaires et aux changements de société. Enfin, l'ONDAM sera limité à 2,7 %.

 

Les caisses nationales se sont déjà prononcées sur ce Projet de Loi. Alors que le Régime Social des Indépendants (RSI) s’est prononcé favorablement, il en est autrement du côté du régime général : le conseil de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), tout comme l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM), ont émis un avis négatif. L’UNOCAM a fait savoir qu’elle était favorable au projet. Reste qu’au gré de la discussion parlementaire, le texte devrait être passablement amendé.

 

En savoir plus

 

Vous trouverez en suivant le lien www.nile-consulting.eu une note descriptive des articles du Projet de Loi tel que rédigé par le Gouvernement. Cette note est libre de droit, vous pouvez donc la diffuser à votre gré.

mercredi 19 septembre 2012

Maïs OGM NK 603 :


Marisol TOURAINE, Delphine BATHO et Stéphane LE FOLL
saisissent immédiatement l’ANSES

Le Gouvernement a pris connaissance des informations, rendues publiques aujourd'hui, sur l'étude menée par des chercheurs français, mettant en cause l'innocuité à long terme du maïs transgénique NK 603 sur les rats.

Les conclusions de cette étude font l'objet d'une saisine immédiate de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. Elles feront également l’objet d’une analyse par le Haut Conseil des Biotechnologies. Elles seront également transmises en urgence à l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments. En fonction de l'avis de l'ANSES, le Gouvernement demandera aux autorités européennes de prendre toutes les mesures  nécessaires en termes de protection de la santé humaine et animale, mesures qui pourront aller jusqu’à suspendre en urgence l’autorisation d’importation dans l’Union européenne du mais NK 603, dans l’attente d’un réexamen de ce produit sur la base de méthodes d’évaluation renforcées.

Cette étude semble confirmer l'insuffisance des études toxicologiques exigées par la règlementation communautaire en matière d'autorisation de mise sur le marché de produits transgéniques. Elle valide la position de précaution prise par le Gouvernement français sur le moratoire des cultures OGM.

Le Gouvernement demande aux autorités européennes de renforcer dans les meilleurs

mercredi 8 août 2012

Le gouvernement prêt à mobiliser les fonds du grand emprunt pour les hôpitaux

Selon le quotidien Les Échos (30-07), le gouvernement envisage de mobiliser une partie des 10 milliards d'euros non affectés du grand emprunt vers les hôpitaux afin de donner une bouffée d'oxygène à un secteur dont la situation financière est particulièrement tendue. Ces fonds pourraient être alloués à "des projets de modernisation informatique ou d'innovation thérapeutique", précise le journal économique.
Ce coup de pouce n'est pas destiné à combler leurs déficits, a affirmé mardi 31 juillet la ministre de la Santé Marisol Touraine, sur RMC/BFMTV. "Il faut bien distinguer deux choses en ce qui concerne les hôpitaux : certains sont confrontés à des difficultés de trésorerie et pour cela, le gouvernement fait ce qu'il doit pour (leur) permettre de faire face à leurs besoins. Et il y a d'un autre côté des besoins d'investissement immobilier, notamment dans les grands centres hospitaliers, pour avoir des plates-formes modernes, des plates-formes de recherche, d'innovation", a déclaré Mme Touraine. Par ailleurs, la ministre a assuré le 1er août que "l'hôpital public ne connaîtra pas de réduction d'effectifs". "On a beaucoup parlé des réductions d'effectifs dans la fonction publique, ou en tous cas de non remplacement de certains départs (...), l'hôpital public n'est pas concerné par cette perspective de réduction", a-t-elle indiqué.   L'article des Echos du 30 juillet 2012
Source : Lettre Annuaire Sécu N° 513 du 5 août 2012 - http://www.annuaire-secu.com/html/news513.html
Hit des liens les plus cliqués de la lettre  Annuaire Sécu N°512 du 29 juillet 2012
·         1 - Les chiffres clés 2011 de la Sécurité sociale - (1414)

vendredi 3 août 2012

Comptes-Rendus des deux derniers café Nile

A l’heure où le Gouvernement annonce une nouvelle réforme hospitalière, les acteurs s’approprient les outils déjà existant pour optimiser les organisations hospitalières. Le Dr Hélène Espérou, directrice du projet médico-scientifique et de la qualité d’UNICANCER, Fédération des Centres de Lutte Contre le Cancer et M. Bernard Rouault, administrateur du Groupement de Coopération Sanitaire Amplitude avaient débattu lors du café Nile du 20 juin dernier sur le thème :


« Nouvelles organisations hospitalières : va-t-on assez loin ? »

Autre manifestation du changement du système de soin, le café Nile avait reçu le 5 juillet dernier M. Alain Coulomb, consultant et ancien Directeur de la Haute Autorité de Santé. Le thème de son intervention :

« Rémunération des professionnels : quelles évolutions ? »

replace dans un contexte général la rémunération à la performance des médecins introduite par la convention médicale signée en septembre dernier avec l’Assurance Maladie. Vous Retrouvez  sur le site  www.nile-consulting.eu les comptes-rendus de ces échanges libres de droit.
 
Les prochains cafés Nile : 12 septembre avec le Pr. Jean-Luc Harousseau, Président de la Haute Autorité de Santé; 26 septembre avec Mr. François-Xavier Selleret, Directeur Général de l’Offre de Soins; 10 octobre avec Mr. Frédéric Valletoux, Président de la Fédération Hospitalière de France