Nora ANSELL-SALLES

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mardi 16 avril 2013

Rapport Mediator : les victimes doivent être indemnisées au plus vite

Les experts médicaux experts médicaux  ont remis ce vendredi 12 avril 2013 un important rapport au parquet de Paris dans l'affaire du Médiator. Réaction de Michèle Rivasi, députée européenne EELV.
"Ce rapport est très important car il souligne l'ampleur du scandale sanitaire que la France et l'Europe ont traversé : les décès à court terme imputables à une valvulopathie (anomalie cardiaque) due à la prise de ce médicament sont évalués entre 220 à 300 personnes rien qu'en France. A long terme le nombre de victimes pourrait être de 1.300 à 1.800. A cela, il faut ajouter le coût humain et financier des hospitalisations pour insuffisance valvaire : entre 3.100 et 4.200 personnes concernées".
L'eurodéputée ajoute : "J'ai reçu l'année dernière au Parlement européen des médecins belges qui avaient très tôt donné l'alerte sur les effets secondaires de l’Isoméride, produit cousin du Mediator, appartenant au laboratoire Servier. Dès 1991, Marianne Ewalenko, cardiologue en Belgique et son confrère Docteur Malak, donnent l’alerte, après avoir constaté des valvulopathies chez quelques patientes prenant de l’Isoméride. Le laboratoire Servier est donc prévenu dès 1991 par un signal de pharmacovigilance. Fin 1994, le docteur Xavier Kurz, responsable du centre de pharmacovigilance belge rédige un rapport dans lequel les alertes sur les risques de valvulopathies lancées par ces médecins belges sont minimisées et contestées. L'affaire est donc étouffée. Et jusqu’en 1997, c’est le silence du côté du laboratoire Servier. L’Isoméride est finalement retiré du marché en France et aux Etats-Unis à la suite d’une alerte outre Atlantique".
"Si les notifications de ces lanceurs d’alerte belges avaient été sérieusement prises en considération, ces médicaments n’auraient pas été commercialisés aux Etats-Unis et le retrait de l’Isoméride et du Pondéral serait probablement survenu plus tôt en France. Des milliers de patients auraient pu être épargnés d’effets cardiovasculaires indésirables graves. C'est la même chose pour le Mediator, détourné pendant trente ans de son usage initial pour être utilisé comme coupe faim".

"Il est aujourd'hui indispensable que les victimes de cette scandaleuse affaire soient rapidement indemnisées, ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui.Le dispositif d'indemnisation des victimes par l'ONIAM (Office national d’indemnisation des accidents médicaux) est en vigueur depuis le 1er septembre 2011, mais le collège d'experts en place ne semble pas être à la hauteur. Au-dela de la lenteur du processus, il y a certains soupçons d'incompétence et de conflits d'intérêts qui méritent d'être éclaircis".

lundi 28 janvier 2013

Ensemble, dessinons l'avenir

La stratégie, clé de lecture d'un monde complexe ?

 

Rendez-vous le mardi 29 janvier à 18h30 à l'Atelier Picasso* pour notre premier Atelier des Savoirs de l'année 2013.

 

Les tensions politiques internationales sont le plus souvent très éloignées des causes réelles des conflits à l'instar d'un « Printemps arabe » heureux et plein de promesses mais dont les conséquences seront sans doute plus nuancées.

 

Les échanges commerciaux unissent les peuples ? La dernière crise révèle des tensions dans le Pacifique. Des Etats sont derrière tout cela ? Pas sûr ... Certains experts, très discrets, savent répondre à ces questions.

 

Ce débat très spécial sera animé par Jean Lebrun, journaliste et producteur de « 2 000 ans d'histoire » sur France Inter, 2 étudiants et un chercheur, Romain Zerbib. La scène de l'Atelier Picasso se transforme pour la soirée en plateau de télévision et permet aux étudiants de l'ISCPA de capter les images et le son dans les conditions du direct.

 

La parole est libre et chacun peut participer au débat.

 

Pour nous aider à réfléchir, nous recevrons :

 

Dominique David, directeur général exécutif de l'IFRI (Institut français des relations internationales) spécialiste des questions militaires et stratégiques. Il dresse un bilan de l'année écoulée et nous transmet ses réflexions et ses prévisions pour l'année 2013.

 

Philippe Martin, économiste français, est professeur à Sciences Po Paris et membre de l'Institut Universitaire de France. Il a obtenu en 2002 le Prix du meilleur jeune économiste de France. Il travaille sur les effets de la mondialisation sur la nature des conflits et sur les liens entre les guerres et le commerce international.

 

Le photoreporter Franck Vogel, est ambassadeur pour Green Cross France et Territoires, ONG de Mikhaïl Gorbatchev pour l'environnement. Il rapporte de ses voyages des photoreportages magnifiques, émouvants et engagés. Il vient nous présenter son dernier reportage « Les eaux du Nil » qui nous alerte sur une situation écologique, économique et politique inquiétante qui risque de faire naître des conflits dans cette région du monde.

 

Alexis Ipatostev, producteur de l'émission « Frontières » sur France Culture sera présent avec sa rubrique " La  longue vue ".

 

La surprise culturelle est au rendez-vous.

 

L'Atelier des Savoirs est un événement qui propose aux étudiants, chefs d'entreprise, professeurs et experts de se rencontrer et de  de partager leurs connaissances dans une salle mythique et dans une ambiance chaleureuse.

 

Cette manifestation recevra près de 80 personnes dont les étudiants de différentes écoles qui pourront intervenir et s'inviter au débat.



La stratégie, clé de lecture d'un monde complexe ?
 
Rendez-vous le mardi 29 janvier à 18h30 à l'Atelier Picasso* pour notre premier Atelier des Savoirs de l'année 2013.
 
Les tensions politiques internationales sont le plus souvent très éloignées des causes réelles des conflits à l'instar d'un « Printemps arabe » heureux et plein de promesses mais dont les conséquences seront sans doute plus nuancées.
 
Les échanges commerciaux unissent les peuples ? La dernière crise révèle des tensions dans le Pacifique. Des Etats sont derrière tout cela ? Pas sûr ... Certains experts, très discrets, savent répondre à ces questions.
 
Ce débat très spécial sera animé par Jean Lebrun, journaliste et producteur de « 2 000 ans d'histoire » sur France Inter, 2 étudiants et un chercheur, Romain Zerbib. La scène de l'Atelier Picasso se transforme pour la soirée en plateau de télévision et permet aux étudiants de l'ISCPA de capter les images et le son dans les conditions du direct.
 
La parole est libre et chacun peut participer au débat.
 
Pour nous aider à réfléchir, nous recevrons :
 
Dominique David, directeur général exécutif de l'IFRI (Institut français des relations internationales) spécialiste des questions militaires et stratégiques. Il dresse un bilan de l'année écoulée et nous transmet ses réflexions et ses prévisions pour l'année 2013.
 
Philippe Martin, économiste français, est professeur à Sciences Po Paris et membre de l'Institut Universitaire de France. Il a obtenu en 2002 le Prix du meilleur jeune économiste de France. Il travaille sur les effets de la mondialisation sur la nature des conflits et sur les liens entre les guerres et le commerce international.
 
Le photoreporter Franck Vogel, est ambassadeur pour Green Cross France et Territoires, ONG de Mikhaïl Gorbatchev pour l'environnement. Il rapporte de ses voyages des photoreportages magnifiques, émouvants et engagés. Il vient nous présenter son dernier reportage « Les eaux du Nil » qui nous alerte sur une situation écologique, économique et politique inquiétante qui risque de faire naître des conflits dans cette région du monde.
 
Alexis Ipatostev, producteur de l'émission « Frontières » sur France Culture sera présent avec sa rubrique " La  longue vue ".
 
La surprise culturelle est au rendez-vous.
 
L'Atelier des Savoirs est un événement qui propose aux étudiants, chefs d'entreprise, professeurs et experts de se rencontrer et de  de partager leurs connaissances dans une salle mythique et dans une ambiance chaleureuse.
 
Cette manifestation recevra près de 80 personnes dont les étudiants de différentes écoles qui pourront intervenir et s'inviter au débat.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.
 
Production : Le Projet d'Alembert pour le Groupe IGS

Entrée libre dans la limite des places disponibles.
 
Production : Le Projet d'Alembert pour le Groupe IGS

Contact presse, Axelle Guilmault  - aguilmault@groupe-igs.fr

Mariage pour tous : l'Académie de médecine réagit au projet de loii


A propos du projet de loi

« ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe »

 

L'Académie nationale de médecine tient à attirer l'attention sur les conséquences que les dispositions actuelles du projet de loi pourraient entraîner, en matière de santé publique, du fait de la disparition prévisible des repères établis de parentalité et de filiation.

C'est donc dans un cadre strictement médical que l'Académie entend se prononcer sur ce sujet de société, et uniquement dans la mesure où il renvoie à des débats de santé publique sur lesquels elle s'est déjà exprimée tels que l'adoption, l'assistance médicale à la procréation et la gestation pour autrui.

Dans chacun de ces trois domaines, l'Académie a demandé à ses experts de se prononcer, à partir de ses positions antérieures, afin d'être en mesure de diffuser très prochainement un document de synthèse d'actualité.

lundi 10 décembre 2012

LIBRES PROPOS


La confiance ne se décrète pas. En revanche, la défiance se répand de façon

inquiétante. L’exemple de l’hôpital Saint-Malo est éloquent. La justice a dû intervenir pour arrêter les intrusions violant le secret médical d’un cabinet d’expertise au sein des activités médico-chirurgicales de cet établissement.

L’attitude de ces « experts » préfigure une solution à laquelle nos technocrates sanitaires devraient songer pour rendre règlementaires et efficientes ces enquêtes : la définition de nouvelles fonctionnalités dans nos établissements hospitaliers avec la création de deux nouveaux métiers, les inspecteurs et commissaires hospitaliers. Allant par paire, munis d’une casquette et d’un badge portant leur numéro d’immatriculation, les premiers seraient chargés de suivre chaque praticien dans son activité, et de noter ses moindres faits et gestes (pour les gardes, on prévoirait un dispositif allégé, permettant néanmoins d’assurer une surveillance constante).

Les inspecteurs hospitaliers rendraient compte quotidiennement de leur mission à leur supérieur hiérarchique au sein de l’hôpital, le commissaire hospitalier, rattaché directement à la direction. Le corps des commissaires d’ARS serait institué au niveau régional. Pour l’Assistance publique – hôpitaux de Paris, l’Assistance publique – hôpitaux de Marseille et les Hospices civils de Lyon, il faudrait prévoir un échelon intermédiaire, appelé commissaire central, chargé de coordonner l’ensemble des commissaires hospitaliers de ces grands groupes.

Les commissaires d’ARS se réuniraient une fois par mois au ministère de la Santé pour faire un rapport circonstancié au sein de la direction de la surveillance des praticiens (DSP), dont le directeur aurait rang de commissaire général. L’Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et
médico-sociaux (la célèbre ANAP) serait chargée d’évaluer l’ensemble de ce dispositif innovant, et espérons-le, pérenne. Pour cela, elle ferait appel à un cabinet-conseil, sur appel d’offre. Cela assurerait enfin une transparence totale des activités médicales au sein des hôpitaux et pourrait être aisément financé par la suppression de personnels soignants.

 

Bernard Granger.


NDLF : pour recevoir la contribution de Frédéric Pain aux travaux du groupe 3 du pacte de confiance. Merci de contacter en direct Bernard Granger ou Fréderic Pain

 
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