Nora ANSELL-SALLES

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mardi 24 septembre 2013

Paris soutient la semaine du dépistage rapide VIH du 23 au 29 septembre 2013


 La Mairie de Paris poursuit son engagement dans la lutte contre le sida et soutient l’opération « Flash test », semaine du dépistage du VIH, qui se déroulera du 23 au 29 septembre 2013.

Les professionnels de santé de la Ville de Paris s’associent à cette opération en accompagnant les associations pour inciter les parisiens à se faire dépister dans les lieux de vie ou dans des unités mobiles, installées à Paris au plus près des populations les plus exposées.

 

Favoriser l’accès au dépistage précoce, répété si besoin, permet la prise en charge médicale qui améliore l’espérance de vie et la  qualité de vie. De plus, la connaissance du statut sérologique permet l’adoption de comportements préventifs et limite les contaminations. 

  

La Ville de Paris poursuit ainsi son engagement en faveur des TROD (tests rapides d’orientation diagnostique) après avoir été  la première collectivité locale à en avoir organisé au Centre Médico-social du Figuier (depuis septembre 2011).

 

Tout au long de l’année, la Ville de Paris s’engage dans la lutte contre le sida auprès des Parisiens :

·         en consacrant plus d’1,2 million d’euros par an à une vingtaine d’associations spécialisées ;

·         en distribuant des préservatifs masculins et féminins auprès des associations ou lors de certains événements (Marche des Fiertés, Paris Plage, opération «cafés capotes», Solidays, etc.) - en 2012: plus de 500.000 préservatifs ont été distribués ;

·         en implantant des distributeurs de préservatifs à bas prix dans les équipements sportifs de plusieurs arrondissements de Paris

 

A NOTER
 
Fatima Lalem, adjointe en charge de l’égalité femmes/hommes, se rendra au lancement de « Flash Test » en Île-de-France, lundi 23 septembre 2013 à 12h15.
Au dispositif de dépistage de l’unité mobile :
Marais Bretonnerie - Square Sainte Croix de la Bretonnerie – 75004 Paris

vendredi 6 septembre 2013

Semaine de mobilisation des chiropracteurs en France du 14 au 19 octobre !


La semaine de mobilisation des chiropracteurs, qui ouvriront leur porte au public, à l’occasion de la deuxième journée mondiale de la colonne vertébrale du 16 octobre 2013


·       La chiropraxie en France : le point sur ce qui a changé pour les patients depuis les récentes publications des décrets encadrant l'exercice de la chiropraxie et son enseignement

 

L’Association française de chiropraxie (AFC), unique instance nationale de représentation des chiropracteurs français, mobilisera la profession du 14 au 19 octobre, en vue de procéder au dépistage gratuit des dysfonctions de la colonne vertébrale et des troubles de l’appareil locomoteur au sein de leur cabinet.

Sensibiliser les adultes et les enfants aux maux de dos souvent ignorés et sous-estimés et à l’importance d’une bonne hygiène vertébrale, tels sont les principaux objectifs de ces professionnels de santé experts en soin de la colonne vertébrale.

 

Peu connue en France, la chiropraxie est la médecine manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations. Elle a pour objet le diagnostic, le traitement et la prévention des dysfonctionnements de l'appareil locomoteur (ou troubles musculo-squelettiques) et de leurs conséquences, notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres. Reconnue, au niveau international, par l’Organisation mondiale de la santé, et en France, par le code de la santé publique, la chiropraxie est remboursée par la plupart des complémentaires santé.

 

NDLR : CHIROPRACTIE et MGEFI

Rechercher un professionnel de santé     
               
  • Ostéopathie / Chiropractie       
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  • Fiches pratiques santé          













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    jeudi 7 mars 2013

    un bilan positif pour l'opération "Bus diabète 2012"


    Objectifs

     

    Un double objectif

    1. Sensibiliser managers et employés ainsi que le grand public sur le diabète, ses éventuelles complications et sur l’alimentation équilibrée

    2. Amener les participants à connaître la maladie pour mieux la prévenir (dépistage proposé sur quelques sites)

     

    Un dispositif multi-sites

    •Un bus-info circulant dans Paris et la région parisienne (12 au 17 novembre) ;

    •Des interventions en salle organisées à Paris et à Lyon pour les entreprises qui ne pouvaient pas recevoir le bus ;

    •Un barnum déployé sur les places publiques (parking centre commercial, Place du Change à Nantes, La Défense).

     

     

    Chiffres-clés

     

    Sur une semaine :

    •1000 + participants sensibilisés

    •636 questionnaires collectés

    •600+ dépistages réalisés

    •11 entreprises participantes

    •15 sites

     

     

    Suggestions

     

    •Plus d’information sur les autres maladies

    •Hypertension

    •Dépistage de cholestérol

    •Dépistage des risques cardiovasculaires

    •Dépistage du cancer (cancer du sein notamment)

     

     

    Entreprises participantes

     

    •Air France

    •Club Méditerranée

    •Carrefour

    •GDF-SUEZ

    •Edenred (Ticket Restaurant)

    •Lafarge

    •Manpower

    •Novo Nordisk

    •Orange

    •Sodexo

    •Technitoit

     

    Partenaire media : APCO Worldwide

     

     

    Partenaires associés

     

    •Abbott Diabetes Care

    •Association « Bon Pied, Bon OEil » (Nantes)

    •Association Française des Diabétiques

    •FOOD Programme européen sur l’alimentation équilibrée

    •Réseau Paris-Diabète

    •Réseau DIANEFRA 93

    •UNFM

    •Ville de Nantes

    •Ville de Paris

    •AGEFIPH

    En Guadeloupe :

    •Entraide Gwadloup

    •Réseau Karudiabète

     

     

    Le film (5 min) réalisé sur l'opération bus diabète 2012  est disponible sur YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=li2Ph1q3nhc

     

     

    En savoir plus

    www.santeenentreprise.com <http://www.santeenentreprise.com>  
     
    Retrouvez l'actualité des actions sur Facebook :
     https://www.facebook.com/pages/Travailler-ensemble-avec-les-maladies-chroniques/114258551954308?fref=ts
     
       

     

     

    vendredi 1 mars 2013

    Semaine nationale du Rein


    Du 23 au 30 mars 2013

    8ème Semaine Nationale du Rein

     

    Pour sa huitième édition, la Semaine Nationale du Rein se déroulera au mois de mars (et non plus en octobre). Elle coïncide désormais avec la Journée Mondiale du Rein, promue et animée par la Fondation du Rein. Cette journée, et tous les événements qui l’entourent, sont placés sous le haut patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République. Ce changement de date inaugure un partenariat plus étroit entre la FNAIR (Fédération Nationale d’Aide aux Insuffisants Rénaux) et la Fondation du Rein, dont le Conseil scientifique décide de l’allocation de subventions de recherche. Ainsi, le 20 mars 2013, la FNAIR remettra une bourse de 40 000 euros à l’occasion du gala de la Fondation, à la Sorbonne. Notre objectif : rendre encore plus visible cette semaine d’information et de prévention du grand public autour des maladies rénales

    L’insuffisance rénale, un fléau


    Près de 500 millions d'individus dans le monde, dont 3 millions en France, sont atteints d'une maladie rénale. La maladie rénale est une affection sans symptôme, qui progresse à bas bruit. Chaque année en France, près de 10 000 personnes apprennent qu’ils souffrent d’une insuffisance rénale chronique (IRC)… C’est souvent trop tard. Pour plus d’un tiers d’entre elles, le diagnostic est posé au dernier moment ; ils doivent alors être dialysés en urgence. Un dépistage précoce aurait pourtant permis de retarder et de préparer cette mise en dialyse, voire de l’éviter, notamment par un traitement de la maladie rénale, ou en cas d’IRC au stade ultime, en proposant une greffe préemptive).


    L’insuffisance rénale chronique en chiffres*

    En France, 39 183
    personnes sont dialysées

    31 139
    personnes sont porteurs d’un greffon rénal

    9 030
    patients sont en attente d’une greffe de rein.



    * Chiffres du registre REIN au 31 décembre 2011 sur 25 régions françaises



    La Semaine Nationale du Rein


    • Des lieux de dépistage dans toute la France

    Les opérations de sensibilisation et de dépistage
    anonyme et gratuit se dérouleront comme depuis 8 ans au sein d’établissements de santé (hôpitaux, cliniques et centres de dialyse qui proposeront un test de dépistage de protéinurie et d’hématurie par bandelette urinaire). Près de 300 établissements et 1500 laboratoires d’analyse étaient partenaires de la FNAIR lors de la dernière édition de la Semaine Nationale du
    Rein.

    • Deux grands thèmes à l’honneur


    A l’occasion de la Semaine du Rein, la FNAIR a décidé d’apporter un éclairage sur deux thématiques qui conditionnent très largement la qualité de soins et de vie des personnes en insuffisance rénale chronique : l’autonomie en dialyse et le suivi de l’insuffisance rénale aiguë. Ces deux thèmes feront l’objet de colloques à travers toute la France, grâce aux 24 associations régionales que fédère la FNAIR.


    Plus d’informations sur : www.semainedurein.fr

    Relations Presse : Romain Bonfillon : romain.bonfillon@fnair.asso.fr

     

    mercredi 20 février 2013

    Farines animales et arrêt du dépistage de la maladie de la vache folle : une nouvelle décision aberrante


    Depuis le 4 février 2013, la Commission européenne autorise les Etats membres à ne plus pratiquer de dépistage systématique de la maladie de la vache folle. Pour rappel, les premiers cas de vaches folles avaient été détectés en Grande-Bretagne en 1996. Ils avaient entrainé une crise de confiance sans précédent à l'échelle de l'Union européenne. Cette crise a causé un nombre de victimes qui reste inconnu à ce jour.

     

    Pour José BOVE- Vice-président de la Commission de l'Agriculture et du Développement rural du Parlement européen:

     

    "Lorsqu'on voit l'opacité de la filière viande révélée par les trafics de la viande de cheval que l'on retrouve d'un bout à l'autre de l'Europe, cette décision est totalement scandaleuse. La Commission européenne est entrain de démanteler toutes les barrières qui avaient été mises en place dans l'urgence en 1996 pour enrayer une crise sanitaire sans précédent.

     

    A ma connaissance, aucune étude épidémiologique sérieuse n'a jamais été réalisée pour connaitre le nombre de victimes de la maladie de Creutzfeld Jacob.

     

    La Commission pense que la situation est désormais sous contrôle et que l'on peut donc lever la surveillance. C'est l'inverse qui est vrai. C'est parce que des contrôles ont été mis en place et maintenus que l'épisode de la vache folle a pu être endigué.

     

    Je rappelle également que des milliers de vaches ont été abattues, des paysans ont été ruinés. Je ne veux pas que cette situation puisse se reproduire.

     

    Réintroduire peu à peu les farines animales est inacceptable. Couplée à cette nouvelle décision de la Commission de ne plus faire de test de la vache folle au moment de l'abattage relève d'une totale 'irresponsabilité.

     

    La Commission européenne doit stopper cette double dérive. Il en va de la sécurité alimentaire et sanitaire de 500 millions d'européens. Je demande à la Présidence irlandaise d'inscrire ce point à l'ordre du jour du prochain Conseil européen de l'agriculture."

    lundi 18 février 2013

    Anévrismes de l'aorte abdominale en France :


    Proposer un dépistage ciblé opportuniste unique chez les hommes présentant des facteurs de risque

     

    La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué la pertinence de la mise en place d'un programme de dépistage des anévrismes de l'aorte abdominale sous-rénale (AAA). La prise en charge et les traitements des AAA réduisant la mortalité liée à l'anévrisme à moyen et long terme, la HAS préconise la mise en place d'un dépistage ciblé opportuniste unique* par écho-doppler chez les personnes à risque. Le médecin le proposerait ainsi une fois aux hommes entre 65 et 75 ans fumeurs ou ayant été fumeurs ainsi qu'aux hommes entre 50 et 75 ans présentant des antécédents familiaux.

     

    L'anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale (AAA) est une dilatation permanente de l'aorte abdominale dans sa portion sous-rénale dont les conséquences, en cas de rupture anévrismale, peuvent être fatales. Ainsi, en 2009-2010, 34 % des patients opérés en France d'un AAA rompu sont décédés alors qu'ils ne sont que 3% des patients opérés en cas d'AAA non rompu. Sur cette même période, l'incidence des anévrismes diagnostiqués et opérés était comprise entre 6 000 et 7 000 AAA par an, avec une augmentation de 29 % du nombre d'opérations d'anévrisme de l'aorte abdominale entre 2006 et 2010. C'est dans ce contexte que la Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué la pertinence de la mise en place d'un dépistage de cette pathologie dans la population française.

     

    Une pathologie qui concerne surtout les hommes fumeurs après 65 ans

    L'anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale touche majoritairement les hommes avec un ratio d'1 femme pour 13 hommes. Il survient le plus souvent après 65 ans. Les autres facteurs de risque sont principalement le tabagisme, les pathologies cardiovasculaires et les antécédents familiaux.

     

    La HAS préconise un dépistage ciblé, opportuniste et unique

    Le dépistage d'un anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale doit se faire par échographie-doppler, un examen rapide, non invasif et performant qui permet également de rechercher des anévrismes iliaques, fémoraux ou poplités pouvant être associés à l'AAA. Des examens diagnostiques complémentaires (scanner et IRM) permettent, si nécessaire, de préciser en préopératoire les caractéristiques anatomiques de l'AAA et son environnement.

     

    La HAS recommande que le dépistage soit proposé aux :

    - hommes de 65 à 75 ans et qui sont ou ont été des fumeurs chroniques ;

    - hommes de 50 à 75 ans et qui ont des antécédents familiaux d'AAA.

     

    Pour les personnes ayant un anévrisme de l'aorte abdominale, la HAS préconise un traitement curateur quand le seuil d'intervention est atteint (notamment lorsque le diamètre de l'AAA est supérieur à 50 mm ou sa vitesse de croissance supérieure à 10 mm/an).

    La HAS souligne également l'importance d'une prise en charge globale dans l'objectif de réduire les facteurs de risque et les comorbidités. La prise en charge pourra se faire au moyen de différentes stratégies, et notamment des stratégies non médicamenteuses : arrêt du tabac, réduction de l'hypercholestérolémie, reprise d'une activité physique, diminution du surpoids, contrôle du diabète.

     

    Pourquoi un dépistage ciblé opportuniste unique ?

    Plusieurs raisons ont amené la HAS à cette préconisation :

    - la prévalence de l'AAA augmente avec l'âge et est plus élevée chez les hommes fumeurs ou anciens fumeurs et chez ceux ayant des antécédents familiaux ;

    - la mortalité liée aux anévrismes de l'aorte abdominale rompus est élevée (80 % des patients décèdent avant hospitalisation ou en péri-opératoire), alors que la mortalité des interventions programmées (AAA non-rompus) est inférieure à 5 % ;

    - dépister permet une réduction significative de la mortalité liée à l'AAA à moyen et long terme ;

    - les modélisations économiques internationales concluent à l'efficience de la mise en place d'un programme de dépistage unique chez les hommes âgés de 65 ans.

     

    Enfin, des études suggèrent la possible diminution de la prévalence des AAA quand les facteurs de risque cardiovasculaire sont pris en charge, notamment l'arrêt du tabac.

     


     

     

    * Un dépistage ciblé, opportuniste et unique :

    - ciblé, il s'adresse à une sous-population sélectionnée c'est-à-dire que la prévalence de l'AAA est beaucoup plus élevée dans cette sous-population que dans la population générale.

    - opportuniste (ou individuel), c'est un dépistage proposé par le professionnel de santé lors d'un recours aux soins, à l'occasion d'une hospitalisation ou d'une consultation médicale par exemple.

    - unique, il n'est réalisé qu'une seule fois et n'a pas vocation à être réitéré.

     


    Retrouvez nos informations sur www.has-sante.fr
     
    NDLR : MGEFI et HAS
    Etienne Caniard, actuel président de la Mutualité Française à été le second président, après Jean-Pierre Davant (président fondateur) de la MAI Mutuelle des Agents des Impôts l'une des mutuelles fondatrice de la MGEFI.
     


    vendredi 18 janvier 2013

    La mucoviscidose : 10 ans de dépistage néonatal


    À l'heure où l'Association Française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l'Enfant (l' La mucoviscidose : 10 ans de dépistage néonatal

    *) célèbre les 40 ans du dépistage néonatal, l'association Vaincre la Mucoviscidose se réjouit des 10 ans de la généralisation du dépistage systématique de la maladie à la naissance, dont la France a été le grand précurseur.

     

    * Depuis 40 ans, l'AFDPHE veille à la mise en œuvre du dépistage néonatal de 5 maladies graves, sous la double tutelle du ministère de la Santé et de la Cnamts.

     

    Dépistage précoce, quel intérêt ?

     

    Ce dépistage a pour objectif de permettre aux enfants atteints de mucoviscidose de bénéficier d'une prise en charge immédiate, pour améliorer le pronostic vital et retarder les signes de l'affection telles que les détériorations pulmonaires et nutritionnelles.

     

    ??     Eviter l'errance avant le diagnostic

    Avant la mise en place du dépistage néonatal en 2002 par l'AFDPHE, le parcours jusqu'au diagnostic formel de la mucoviscidose était souvent long et difficile.

    Les symptômes révélateurs de la maladie peu spécifiques, la méconnaissance de l'affection par certains médecins et les difficultés de réalisation et d'interprétation du test de la sueur, constituaient souvent des causes de retard du diagnostic. Le parcours jusqu'à celui-ci était donc souvent très éprouvant et faisait vivre au patient de nombreux dangers à cause d'une prise en charge inadaptée.

     

    ??     Un diagnostic précoce pour une prise en charge optimale

    La mise en place du dépistage néonatal permet d'accompagner l'enfant et sa famille vers une prise en charge adaptée au sein des centres de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRCM) pour lui donner une meilleure qualité de vie et ralentir l'évolution de la maladie. Elle se traduit par un suivi régulier réalisé par une équipe spécialisée pluridisciplinaire (pédiatre, pneumologue, gastro-entérologue, kinésithérapeute, psychologue, infirmière coordinatrice, diététicien...). Des consultations et des bilans de santé sont réalisés dans une optique préventive sur les plans pulmonaire et nutritionnel, ou bien symptomatique lors des surinfections pulmonaires ou des infléchissements de croissance.

     

     

    Dix ans de dépistage néonatal pour la mucoviscidose :

    un bilan positif

    La création des CRCM en 2002, structures pluridisciplinaires soutenues par l'association depuis 1992, a été le prérequis ayant permis la généralisation du dépistage néonatal pour une meilleure appréhension de la maladie.

    Dix ans après sa systématisation, le Professeur Michel Roussey, responsable du CRCM de Rennes et président de l'AFDPHE note que 48 % des bébés pour lesquels on pose un diagnostic précoce présentent déjà des troubles symptomatiques : « ils souffrent de problèmes digestifs et leur courbe de poids n'augmente pas ».

    La prise en charge est donc un vrai bénéfice pour retarder la survenue de manifestations cliniques et donner à l'enfant les meilleures chances de contrôler la maladie.

     

     

    Le diagnostic sur dépistage

    Depuis 2002, un dépistage est effectué à la maternité chez tous les nouveau-nés. Il est réalisé sur quelques gouttes de sang séché, prélevé au troisième jour de vie. Au-delà d’un certain seuil du dosage d’une enzyme dénommée « trypsine immunoréactive », la recherche des principales mutations de la mucoviscidose est effectuée. Lorsque le test de dépistage amène à suspecter une mucoviscidose, les parents de ces nouveau-nés sont contactés par un médecin pour réaliser dans un CRCM, un contrôle clinique et des examens complémentaires dont le « test de la sueur » ou dosage de chlore sudoral. L’augmentation du chlore dans la sueur est spécifique de la mucoviscidose. Quand le taux de chlore est supérieur à la valeur seuil, le diagnostic de mucoviscidose est alors confirmé.

    Vaincre la Mucoviscidose est une association reconnue d’utilité publique, agréée par le Comité de la charte du don en confiance et habilitée à recevoir des legs, des donations et des assurances-vie.

    visualiser le communiqué au format texte brut, cliquez ici