Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 18 octobre 2013

Dépendance : des entreprises se mobilisent avec Responsage

 

ASAP Solutions lance, avec le soutien de Danone et de Bayard,

la plateforme multimédia Responsage pour aider les salariés

confrontés à la dépendance de leurs proches âgés.

 

Paris, le 18 octobre 2013. La perte d’autonomie d’un proche âgé est un facteur de stress majeur pour les collaborateurs. Toutes les entreprises en font le constat aujourd’hui. Les statistiques sur le vieillissement de la population pointent l’aggravation prévisible de la situation. Conscients de ce problème, Danone et Bayard ont participé fin 2012, aux côtés d’experts reconnus de la gérontologie et de la RSE (Responsabilité sociale des entreprises)*, à la création de la start up ASAP Solutions et de Responsage, sa plateforme d’information, d’orientation et de conseil autour de la dépendance d’un proche âgé.

 

Initiée en mai 2013 chez les deux actionnaires, la phase pilote vient de se terminer. Elle montre que cette initiative, unique en France, répond aux besoins des utilisateurs. Responsage a d’autre part reçu un accueil très positif des pouvoirs publics : la plateforme est en phase avec l’esprit du futur projet de loi Autonomie (anticipation, adaptation, accompagnement) lequel devrait être prêt en 2013 pour discussion au premier semestre 2014.

 

La dépendance, un problème de société grandissant, qui affecte directement les entreprises

 

Aujourd’hui, 4,3 millions de Français soutiennent un proche dépendant en assurant une présence ou en s'occupant de l'organisation des soins. Les employeurs sont concernés : 10 à 14% des salariés accompagnent un proche dépendant (1). 8 salariés aidants sur dix (soit 1,3 million de salariés) ont modifié leurs horaires de travail, et plus d’1 sur 3 ont réduit leur nombre d’heures (2).

 

 

Avec l’allongement de la durée de vie, c’est un véritable changement de société qui s’annonce : le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus sera multiplié par près de 4 en 40 ans passant de 1,4 à 4,8 millions d’ici à 2050.

 

Responsage, une initiative d’entreprises pour les employeurs qui se mobilisent pour aider leurs collaborateurs concernés par l’accompagnement d’un proche dépendant

 

Les entreprises qui se penchent depuis nombre d’années sur les problématiques de santé au travail constatent l’acuité du problème. Pour les salariés, il y a urgence : fatigue, stress, moindre implication dans la vie professionnelle, temps libre réduit... Près de 40 % de ceux qui aident une personne lourdement dépendante se disent déprimés (3).

 

 

Pour aider leurs salariés à s’orienter sur ce sujet complexe, Danone et Bayard ont décidé de devenir actionnaires à hauteur de 49 % dans ASAP Solutions, l’entreprise qui porte la marque Responsage, et ce aux côtés d’experts de la gérontologie et de la RSE*, qui détiennent 51% des actions.

 

La plateforme est en cours de déploiement dans les deux entreprises actionnaires et chez d’autres clients. Tous les employeurs, publics ou privés, peuvent adhérer : la cotisation annuelle moyenne s’élève à 15 euros HT par salarié ayant droit.

 

(1) Malakoff Médéric - 2012

(2) Haut Conseil de la famille – 2011

(3) Etude Dress 2012 : Aider un proche âgé à domicile : la charge ressentie 2

 

 

Responsage, un service personnalisé et des réponses de proximité sur toutes les questions relatives à la dépendance

 

La plateforme multimédia Responsage répond à toutes les questions que peuvent se poser les salariés aidants. Elle informe, oriente et apporte des solutions concrètes qui soulagent les collaborateurs. Elle présente de nombreux atouts pour les entreprises abonnées :

 

- L’éventail des services proposés est vaste : les questions peuvent porter sur l’évaluation des besoins, une recherche d’hébergement (maison de retraite, court séjour de répit…), d’aide à domicile, d’équipements pour le domicile, sur les modes de financement, les aspects juridiques…

 

- Le suivi du salarié est personnalisé : contrairement à un site Internet, la plateforme mise sur une relation humanisée. Ainsi le salarié appelle un numéro (gratuit depuis un poste fixe) et présente sa situation à un interlocuteur unique. Celui-ci analyse la situation, qualifie la problématique que le salarié doit résoudre et ouvre un dossier personnel. Le conseiller élabore ensuite une réponse appropriée et la transmet au salarié par téléphone, puis par courriel dans les 72 heures. Un suivi est opéré à échéance régulière et la prestation est systématiquement évaluée.

 

- Une couverture nationale : que le salarié ou son proche soit à Paris ou en région, Responsage apporte des réponses géo localisées.

 

- Des conditions d’achat préférentielles pour les produits et services liés à la dépendance des personnes âgées : Responsage négocie des avantages pour les salariés.

 

Responsage respecte une stricte éthique. Les données confiées par les salariés sont confidentielles, elles ne sont ni transmises à l’entreprise, ni cédées ni vendues.

 

Responsage entend également faire oeuvre de prévention : elle aide les salariés à anticiper l’aggravation de la dépendance. Elle peut sensibiliser et former les managers pour qu’ils prennent mieux en compte les contraintes des salariés dans l’organisation de leur travail.

 

Responsage se positionne comme un pont entre les salariés et l’offre de services et de produits existants autour de la dépendance. Sa raison d’être est d’orienter et accompagner les salariés aidants, et d’apporter une réponse aux entreprises sur ce qui est devenu un problème de société.

 

 

Très innovante, la plateforme a reçu l’agrément du pôle de compétitivité mondial Finance Innovation en juin 2013.

 

§ *Joël Riou, président d’ASAP Solutions, est âgé de 48 ans. Il dirige une société de presse et de salons professionnels, Associés en Edition. Cette société édite notamment le mensuel professionnel Géroscopie pour les décideurs en gérontologie. La rencontre avec Bayard sur un projet éditorial lui permet de lancer l’aventure ASAP Solutions. Joël Riou est diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr, de l’IHEDN (64) et du MBA d’HEC.

 

§ *Jean-Renaud d’Elissagaray de Jaurgain, directeur général d’ASAP Solutions, a 54 ans. Il a occupé des fonctions de manager et consultant en stratégie (Bain & Cie). Il a été directeur général adjoint de Vigeo, directeur du développement de PhiTrust, directeur associé de Asp entreprises, directeur de GPS Santé, puis directeur associé de Bien@work/GPS Santé. Jean-Renaud d’Elissagaray est diplômé d’un MBA/MPPM Yale University et de l’ESC Reims.

 

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Contact

 ASAP – Solutions / Responsage : 18, rue Barbès – 92120 Montrouge

www.responsage.com

mardi 15 octobre 2013

Tabac et jeunes :


 Un film et une expérience en ligne inédite pour tester sa liberté

 

Indépendance, liberté, plaisir… la cigarette véhicule des représentations positives qui facilitent l’entrée dans le tabagisme, en particulier à l’adolescence quand les jeunes cherchent à s’affirmer. Or, l’initiation à la première cigarette - surtout quand elle est précoce - peut être le premier pas vers une consommation régulière : les élèves de troisième sont déjà 16 % à fumer quotidiennement1. Les jeunes ne voient pas alors que la cigarette les mène, non pas à plus de liberté, mais à la dépendance. Afin de faire prendre conscience aux jeunes que, contrairement à ce qu'ils croient généralement, on n’arrête pas la cigarette facilement du jour au lendemain, l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) lance une nouvelle campagne de sensibilisation.

 

Un film et une expérience inédite en ligne leur permettront de tester leur dépendance et leur perte de liberté.

 

Tabagisme des jeunes, le risque de dépendance

 

A l’adolescence, les jeunes sont naturellement enclins à vouloir faire de nouvelles expériences, à souhaiter être plus indépendants et à prendre des risques. La première cigarette en est un parfait exemple. A la fin de l’adolescence, presque 7 jeunes sur 10 (68 %) ont déjà fumé au moins une fois au cours de leur vie2.

 

Cela ne signifie pas qu’un jeune qui teste le tabac est forcément un jeune « à problèmes », il peut être amené à essayer par curiosité ou par une volonté naturelle de transgression.

 

Le risque réside surtout dans la phase qui suit l’initiation, c’est-à-dire celle qui mène à une consommation régulière. C’est à ce moment que les jeunes peuvent tomber rapidement dans la dépendance. Même s’ils pensent pouvoir arrêter la cigarette du jour au lendemain, ils seront en réalité privés de leur libre-arbitre. Parmi les 15-19 ans, 24 % sont des fumeurs réguliers ; cette proportion atteint 41% entre 20 et 25 ans. Ceux qui ont commencé plus tôt sont plus nombreux à fumer au début de l’âge adulte3.

 

« Les jeunes fumeurs ne pensent pas aux risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires dans 20, 30 ou 40 ans. Ils se sentent en quelque sorte invulnérables  et invincibles. Nous ne cherchons pas à les stigmatiser ou à leur faire peur.

 

La démarche de l’Inpes est plutôt de susciter chez les jeunes un questionnement sur leur tabagisme et d'ancrer dans les esprits l'idée que le tabac, un symbole à leurs yeux d’émancipation, les prive en réalité de leur liberté. », précise Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

 

Libre-ou-pas.fr, permettre aux jeunes de mieux comprendre leur rapport à la cigarette

 

Les jeunes sous-estiment les risques d’addiction liés au tabac. Face à ce constat, l’Inpes a décidé de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation pour lutter contre l’installation des jeunes dans un tabagisme régulier.

 

Cette campagne comprend :

 

Un spot TV qui montre l’opposition entre le sentiment de liberté ressenti par l’adolescent dans le cadre de sa consommation de tabac et la dépendance engendrée par celle-ci. Ce spot sera diffusé à partir du 14 octobre sur internet et les chaînes TV jeunesse, puis à partir du 23 octobre au cinéma.

 

Une expérience interactive - www.libre-ou-pas.fr - qui permet à l’adolescent d’évaluer sa dépendance en personnalisant une boîte virtuelle selon ses goûts, ses habitudes du moment et son statut tabagique.

 

 Cette boîte lui sera renvoyée par mail à la fin de l’année scolaire en lui proposant de la remplir une seconde fois. Il pourra alors constater les changements qui sont intervenus au cours des derniers mois dans sa vie et s’il continue ou non de fumer.

 

Par ailleurs, un DVD pédagogique et un livret d’accompagnement sont transmis aux écoles, collèges et lycées.

 

Ils permettent aux enseignants ou à tout autre intervenant d’animer une session de prévention du tabagisme autour du manga « Attraction » lancé par l’Inpes en 2010. L’objectif de cet outil d’intervention est de faire réagir les adolescents sur le film mais aussi plus largement sur la thématique du tabac, ses dangers et ses conséquences.

 

1 Enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) 2010.

 

2 Enquête ESCAPAD 2011.

 

3 Baromètre santé jeunes Inpes 2010.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


mardi 8 octobre 2013

« POUR UNE REFORME STRUCTURELLE DU SYSTEME DE RETRAITE»


Conférence du 2 octobre 2013

 Jusqu’à présent, le système de retraites français a fait l’objet de réformes paramétriques, ponctuelles et partielles. Ces réformes se sont contentées de modifier les valeurs numériques des différents coefficients intervenant dans le calcul des retraites mais sans changer la nature des formules servant à ces calculs. Les réformes des retraites conduites de 1993 à 2013 ont toutes été de ce type et laissent non résolus deux points qui appellent une réflexion structurelle : la transparence et la dépendance de l’équilibre du système de retraite à la croissance économique.

Bien que le sujet fasse débat depuis près de quarante ans, il n’a pas connu la modification en profondeur que la France aurait méritée. Le système reste soumis aux aléas de la croissance économique et souffre d’une faible lisibilité, décourageant les nouvelles générations de cotiser.

Alors que le pays traverse une phase de croissance difficile et connaît son plus grand choc démographique depuis des décennies, il faut reposer la question d’une réforme structurelle du système des retraites qui le rende plus transparent, plus convergent et moins dépendant de la croissance. Bien entendu les critères de justice doivent également être pris en compte.

Cette conférence a pour objet de montrer qu’il est possible de mettre en oeuvre une réforme structurelle ou systémique. Bien évidemment, cette réforme suppose d’admettre qu’elle ne peut être réalisée dans un délai court. C’est la raison pour laquelle nous avons décomposé cette réforme en 5 étapes. Il s’agit de décider à qui cette réforme est destinée : aux nouveaux entrants sur les marché du travail, au moins de 40 ans ou à l’ensemble la population. La mise en oeuvre sera plus difficile si elle est mise en oeuvre sur l’ensemble de la population.

La réflexion est menée la base de travaux de Didier Blanchet et d’Antoine Delarue pour la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques et s’appuie sur un régime par points. Ces travaux ont été soutenus par l’Union Mutualiste Retraite. 2




VERS UN SYSTEME UNIFIE, TRANSPARENT, ET MOINS DEPENDANT DE LA CROISSANCE



Une réforme structurelle pour un système unifié en points ou en compte notionnels compterait de nombreux avantages : un pilotage plus facile, l’égalité de traitement pour les aspects relevant de la solidarité, l’équité contributive au sein des régimes socio-professionnels, la liberté effective de choix des modalités de départ, la simplification drastique du processus de liquidation, la transparence dans les mécanismes de rééquilibrage des régimes contributifs, ainsi que la gestion mieux ajustée des avantages non contributifs.

Un système de retraite qui soit moins dépendant de la croissance



Un premier objectif qu’on peut assigner à une réforme structurelle est de rendre l’équilibre du système de retraite moins dépendant des hypothèses de croissance. Dans un système par comptes notionnels, cela s’opère grâce aux mécanismes d’équilibrage inhérents au système. Dans un système par points, l’indépendance se gagne par une double indexation des valeurs d’achat et de service du point sur les salaires, contrebalancée par d’autres modes de gestion de la contrainte démographique.

La transparence et la convergence vers un régime unifié



La seconde étape est de dissocier les avantages contributifs des avantages non contributifs qui sont le fruit de la solidarité. Ce système a l’avantage de différencier le pilotage des deux mécanismes. Il permettra, en toute clarté, de décider de l’effort de solidarité consacré à réduire les inégalités entre et au sein des générations.




Une transition négociée avec un partage entre contributif et redistributif



La transition progressive entre 5 et 10 ans vers un système unifié et transparent pourrait se faire en 5 étapes. La transition serait négociée par les partenaires sociaux à qui il reviendrait de définir la ligne de partage entre le contributif et le non contributif. Les étapes d’une réforme structurelle pourraient être schématiquement les suivantes et pourraient se faire en une dizaine d’année:

1. La séparation du contributif et du non contributif pour les 4 grands régimes : public, privé, indépendants et régimes spéciaux.

2. Le choix de la technique de reconstitution des droits du passé (par exemple la « cristallisation »).

3. Le compromis sur le noyau dur d’avantages non contributifs, tels que le dispositif « carrières longues » et le minimum contributif.



3



 

4. L’harmonisation des paramètres clefs : âge pivot et durée étalon de cotisation

5. La création d’un régime commun de solidarité pour permettre la gestion des avantages non contributifs (avantages familiaux, majoration pour personne à charge, bonifications diverses, etc.).


En définitive, dans ces conditions, une réforme systémique, avec basculement vers un système par points ou par comptes notionnels est techniquement réalisable et donc à la portée des pouvoirs publics et des partenaires sociaux. Elle permettra d’accroître la lisibilité du système, de dissiper les soupçons d’iniquités redistributives, de rationaliser la liberté de choix, et de mieux réguler le partage des efforts entre les générations.

Cette réforme pourra nourrir une gouvernance véritablement anticipatrice des défis économiques, démographiques et sociaux à venir et ainsi rompre avec le cycle des crises de financement récurrentes et des réformes partielles.

LA CHAIRE « TRANSITIONS DEMOGRAPHIQUES, TRANSITIONS ECONOMIQUES »



Fondée en 2010 par Jean-Hervé Lorenzi, Président du Cercle des Économistes, et sous la direction scientifique de Hélène Xuan, la Chaire TDTE, hébergée par l’Université Paris-Dauphine, a pour ambition de mettre la recherche en économie et l’expertise de ses membres au service de notre société, du débat public et des décideurs.

Depuis sa création, la Chaire explore les multiples facettes du modèle social français sous l’angle des relations intergénérationnelles, clef de la compréhension globale des mutations économiques et sociales de notre pays.

Convaincus que le vieillissement progressif de la France constitue également une opportunité, à condition d’être correctement appréhendé, les 38 membres de la Chaire sont tendus vers la recherche de solutions concrètes et ambitieuses.

Pour en savoir plus : www.tdte.fr

L’UMR



L’Union Mutualiste Retraite, (UMR) est l’union de composantes de la Mutualité Française. Créée en 2002 elle gère en particulier Corem, une des plus importantes complémentaires retraite mutualistes individuelles par points. A ce jour, l’UMR compte 397 661 adhérents, avec un réseau de partenaires comprenant 183 mutuelles et groupements de mutuelles et 574 points de vente. Elle gère 7,7 milliards d’€ d’actifs. Corem offre un rendement moyen de 4,90% sur les 10 dernières années. 4




www.corem.com



Contacts

Pour la Chaire transitions démographiques




Roseline Kouadio, charge de mission / roseline.kouadio@tdte.fr





Pour l’UMR :




Michèle Gallard, mgallard@comm-on.info



NDLR : MGEFI et COREM
Corem                               
  • Nos partenaires                     
  • jeudi 18 avril 2013

    LIBRES PROPOS : signés Jacky Lesueur

     


     

     
     
    Dans un contexte économique et social qui reste hautement préoccupant, les questions relatives à la protection sociale prennent légitimement une place majeure dans les débats d’actualité, et, sur bon nombre de dossiers, tels que ceux sur le financement de la sécurité sociale, les retraites, la dépendance, les chantiers sont ouverts pour dégager des orientations et des décisions pour les mois à venir, voire la fin d’année. A l’évidence il conviendra d’y être attentifs au regard des préoccupations que peuvent susciter les  pistes qui se profilent.
     
    Devant le développement des restes à charge de plus en plus importants et le creusement des inégalités face à la maladie ou aux accidents de la vie, la question de l’accès à des soins de qualité et de la réelle généralisation d’une couverture santé pour tous, reste posée avec acuité.
     
    C’est pourquoi l’action sociale et solidaire que nous menons et qui se trouvera encore renforcée dans le cadre de la fusion qui se prépare avec nos amis de la MASFIP-MAI demeure essentielle, et jamais la « signature » de notre mutuelle «  Prévoir et agir ensemble » n’aura eu autant de sens.
     
    Aussi importe-il de préserver et de réaffirmer avec force les principes et valeurs mutualistes que nous portons en impliquant véritablement nos adhérents au fonctionnement de notre mutuelle.
     
    Les assemblées départementales en sont un moment privilégié, permettant d’échanger directement avec vos responsables locaux et nationaux, et rencontrer nos différents partenaires. Nous souhaitons vivement que cette année encore, vous soyez toujours plus nombreux à partager ce moment d’importance.
     
     
    Avec nos meilleurs sentiments mutualistes
     
    Jacky Lesueur




     

    Mardi 4 juin 2013 : Bloquez  la journée  sur vos agendas !
     
    Les Assemblées départementales MT et MGEFI se tiendront, comme l’an dernier, Salle de réunions du Conseil Général à Evreux, en présence de M.Gloux et des principaux responsables de l’équipe de Direction de la DDFIP.
     
    Des convocations personnelles vous seront adressées directement et seront à joindre à vos  demandes d’autorisations d’absences.

    mardi 29 janvier 2013

    LIBRES PROPOS : signés Jacques Draussin












    lundi 28 janvier 2013

    Addiction aux jeux : Joueurs Info Service, une aide personnalisée et interactive




    Quand le jeu n’est plus un jeu : vers qui se tourner si un de ses proches est accro aux jeux ? A quel moment,

    peut-on se considérer comme un joueur à risque ? Pour le joueur occasionnel ou le joueur excessif1, pour

    l’entourage ou pour soi-même, les jeux de hasard suscitent de nombreuses questions. Si en France, un peu plus

    d’une personne sur cinq joue régulièrement dans l’année, plus de 48 % des Français entre 18 et 75 ans déclarent

    avoir joué de l’argent selon le Baromètre santé Inpes 20102. Impact financier, isolement, tendances suicidaires…

    les conséquences d’une pratique excessive du jeu peuvent être graves, et parfois accentuées par la présence

    d’autres addictions. C’est un sujet de préoccupation des pouvoirs publics. Aussi, ADALIS (Addictions Drogues

    Alcool Info Service) et l’Inpes lancent un nouveau portail interactif d’information et d’aide personnalisée sur les

    jeux liés à l’argent.

    Addiction aux jeux : les hommes plus concernés que les femmes

    Jouer est en général un loisir, une passion, une source d’excitation ou de détente. Mais avec les jeux d’argent et de

    hasard, quand le rythme s’accélère, quand on commence à perdre des sommes importantes, on peut se demander si le

    jeu reste un loisir ou s’il devient un problème voire une dépendance. En France, selon les résultats du Baromètre santé

    Inpes 2010, on peut estimer que 0,9 % des individus (400 000 personnes) présentent un risque modéré et que 0,4 % sont

    des joueurs excessifs (200 000 personnes), soit 1,3 % de joueurs dits problématiques.

    Le jeu excessif se retrouve plus souvent chez les moins de 34 ans et les personnes ayant de faibles revenus. En France,

    76 % des joueurs excessifs sont des hommes, 84 % ont entre 25 et 54 ans, 58 % déclarent un revenu mensuel

    inférieur à 1 100 euros et la grande majorité vit en ville. Les montants joués augmentent fortement avec le niveau de

    risque du joueur. La part de joueurs misant plus de 1500 euros par an concerne 3 % des joueurs sans problème, 10% des

    joueurs à risque faible3, 23 % des joueurs à risque modéré pour atteindre 48 % des joueurs excessifs.

    Internet change la donne pour les joueurs

    En France, la loi du 12 mai 2010 a ouvert et organisé le jeu d’argent et de hasard sur Internet. Neuf mois après, l’offre

    légale de jeu sur Internet a généré 2,6 millions de comptes de joueurs actifs4 et 595 millions d’euros de mises (ARJEL

    2011). Selon le Baromètre santé Inpes 2010, réalisé juste avant la légalisation des jeux sur Internet, un peu moins d’un

    joueur actif sur dix (9,1 %) déclarait s’y être adonné. Ces joueurs actifs en ligne au moment de l’enquête étaient âgés de

    moins de 35 ans (45,1 %) pour près de la moitié d’entre eux, et étaient huit fois sur 10 des hommes (81,6 %). L’étude

    constate que les jeux sur Internet sont plus fréquemment pratiqués par les joueurs excessifs. Ainsi, ces derniers

    déclarent y jouer en moyenne 179 fois par an contre 90 pour les joueurs à faibles risques ou 70 pour les joueurs à

    risques modérés.

    Le constat d’un réel besoin d’information et de conseils pour les joueurs et l’entourage

    Jouer, s’isoler des autres, rejouer en pensant récupérer sa mise… Plus la dépendance aux jeux s’installe, plus elle a

    d’impact sur la vie des joueurs et celle de leur entourage. Les conséquences sont diverses et les solutions pas toujours

    évidentes. Vers qui se tourner ? La ligne d’écoute téléphonique « Joueurs Info Service » (09 74 75 13 13, appel non

    surtaxé) a été créée dans le but d’apporter une aide à ces personnes. Depuis sa création en juin 2010, elle a déjà

    traité plus de 32 000 appels.

    En 2011, 69 % des joueurs et près de la moitié de l’entourage appelant étaient âgés entre 20 et 49 ans. La majorité

    des appels des proches provient du conjoint(e) (38 %) et des parents (26 %).

    Le motif des appels est varié : 43 % des joueurs abordent leur pratique de jeux, 36 % questionnent sur les modalités de

    l’arrêt. Les aspects sociaux, essentiellement liés aux problèmes financiers viennent en 3ème position avec 20 % des

    appels. Pour l’entourage le premier besoin est celui de parler de la pratique du jeu de leur proche, savoir quelle

    attitude adopter, comment faire face au déni éventuel, agir avant le pire. Ces problématiques représentent 71 %

    des appels. Les aspects relationnels sont aussi une thématique beaucoup plus exprimée par l’entourage que par les

    joueurs avec 51 % des appels contre 14% pour les joueurs.

    1 Joueur excessif : joueur répondant à des critères indiquant qu’il est en grande difficulté par rapport à sa conduite de jeu.

    2 Source Baromètre santé Inpes 2010

    3 Joueur à risque faible : joueur ayant peu de chance de se trouver en difficulté par rapport à sa conduite de jeu

    4 Joueur actif : a joué au moins 52 fois et/ ou a misé au moins 500 euros au cours des 12 derniers mois.

    Joueurs Info Service : une aide personnalisée et une entraide interactives pour les joueurs et l’entourage

    L’Inpes et ADALIS lancent un nouveau site à destination des joueurs et de leur entourage, en complément de la ligne

    d’écoute Joueurs Info Service. Car avec l’autorisation des jeux en ligne sur Internet, il est aussi important de pouvoir être

    au plus proche des joueurs en ligne. « Aujourd’hui, un dispositif d’aide à distance ne peut en effet se concevoir sans son

    volet internet. Il nous faut diffuser de l’information et proposer notre aide via ce média prédominant, et ainsi toucher un

    public qui ne téléphone pas facilement et se sent plus à l’aise avec l’échange en ligne » explique Véronique Bony,

    directrice générale d’ADALIS.

     

    Le contenu du site a été rédigé dans le but de répondre aux

    questions que se posent les joueurs et leur entourage.

    Comment limiter ma pratique de jeu ? Comment gérer mes

    problèmes d’argent ? Comment préserver mes finances ?

    Que faire pour l’aider ? Le site délivre des conseils pratiques

    et juridiques, et oriente les internautes vers des

    professionnels à l’aide d’un annuaire de 3 000 structures

    spécialisées en addictologie. « Les jeux de hasard peuvent

    donner lieu à une vraie addiction et nécessitent à ce titre un

    dispositif de soutien tout comme les autres drogues. Les

    joueurs sont nombreux à se poser des questions, sur leur

    pratique du jeu, certains sont dans des situations

    économiques ou sociales critiques : ils ont vidé leur compte

    en banque, hypothéqué leur maison… » commente le Dr

    Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

     

    Un site dédié à tous

    Le site s’adresse aux joueurs, à l’entourage et à toute personne ayant des questions sur l’addiction aux jeux. A travers ses

    différentes rubriques, le site aide à comprendre l’univers du jeu, sa définition, ses mécanismes. Il apporte un éclairage sur

    l’attraction qu’exerce les jeux d’argent et de hasard. Pour les joueurs et l’entourage, le site aborde les problématiques

    qu’ils peuvent rencontrer et propose un moteur de recherche permettant de trouver la structure adaptée à leur besoin

    dans leur département : suivi individuel, groupe de paroles, soutien de l’entourage sont ainsi proposés dans certains

    Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) formés à la prise en charge de la

    dépendance au jeu.

    Un site à vocation interactive centré sur l’aide

    Au-delà de sa vocation informative, Joueurs Info Service propose une véritable aide personnalisée aux Internautes.

    A travers la rubrique « vos questions, nos réponses », le module de chat individuel et le service de rappel via Internet,

    chaque internaute peut obtenir une réponse personnalisée à ses questions et échanger en privé avec un écoutant de la

    ligne Joueurs info service.

    La mise à disposition d’espaces publics de discussion tels que les forums ou les chats collectifs et la possibilité de

    déposer un témoignage ou de contribuer aux contenus du site en proposant un article, un thème de chat collectif, un fil de

    discussion ou en réagissant aux contributions des autres internautes valorisent l’expérience, les connaissances et les

    savoirs faire des internautes.

    Si le site est avant tout centré sur l’aide, il permet aussi à l’internaute d’être acteur et de favoriser l’entraide.

    Pour voir le site : www.joueurs-info-service.fr