Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est LIBRES PROPOS. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est LIBRES PROPOS. Afficher tous les articles

jeudi 10 avril 2014

LIBRES PROPOS signés Julien MILLION

La santé des jeunes, grande oubliée du nouveau gouvernement





Annoncées comme priorités dans l’allocution du Président de la République au lendemain des élections municipales, la santé et la jeunesse ne semblent pas être au cœur des préoccupations du nouveau premier ministre. Mardi, dans son discours de politique générale, Manuel Valls a éludé la question de la jeunesse et a cru bon d’annoncer de nombreuses baisses de recettes pour la sécurité sociale, risquant de compromettre notre modèle de protection sociale solidaire. La LMDE s’inquiète des premières mesures annoncées par Manuel Valls, ainsi que de la direction et de la forme que prennent son nouveau gouvernement.



La santé n’est pas une charge, c’est un bien collectif

Au cours de son discours de politique générale, le premier ministre n’a cru bon d’évoquer ni la santé ni la jeunesse. La protection sociale n’a été abordée que comme une charge devenue trop lourde pour les entreprises et les salariés. La LMDE tient à dénoncer ces orientations qui remettent en cause le principe même de notre système de protection sociale solidaire.


Ce n’est pas en asphyxiant financièrement notre système de protection sociale et en renvoyant chacun à la prise en charge individuelle des risques sociaux que Manuel Valls et François Hollande tiendront leur promesse, celle de voir les français vivre mieux en 2017.



La santé et la jeunesse ne méritent-elles même pas un secrétaire d’Etat ?

Aujourd’hui ont été annoncés le nom et le portefeuille des douze nouveaux secrétaires d’Etat. Parmi eux, aucun n’est en charge de la santé ou de la jeunesse. Comment Manuel Valls compte-t-il traduire les priorités santé et jeunesse fixées par François Hollande sans même leur dédier un secrétariat d’Etat ?


Le gouvernement ne semble pas avoir pris la mesure du message adressé par les jeunes lors des élections municipales. Seules des mesures fortes et immédiates pourront leur redonner confiance.

La LMDE réitère sa demande d’être reçue dans les meilleurs délais par Marisol Touraine afin de lancer les chantiers tant attendus par les étudiants, à commencer par l’accès à une complémentaire santé et un renforcement de leur régime de sécurité sociale.

 


Qu’est ce que la LMDE ?
Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la sécurité sociale et la mutuelle complémentaire de 1,2 millions d’étudiants, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.

La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.



mercredi 26 mars 2014

Libres propos signés MGFrance


Réquisitions des médecins à Angoulême : le procureur au pied du mur !
 
Depuis juin 2013, les généralistes d’Angoulême demandent que les réquisitions médico-judiciaires ne soient plus supportées par le médecin effecteur de la permanence des soins ambulatoires (PDSA), y compris la journée précédant une astreinte de PDSA. Ces réquisitions concernent le plus souvent l’examen médical de personnes placées en garde à vue ; leur trop grande fréquence désorganise de façon inacceptable aussi bien la permanence des soins que l'activité des médecins traitants pendant les heures d’ouverture des cabinets libéraux.
 
En l’absence d’unité médico-judiciaire (UMJ) à Angoulême, il revient au procureur de la République d’organiser un réseau de proximité pour répondre à ces réquisitions. Ceci n’a manifestement pas fait partie des préoccupations de celui d’Angoulême.

Les généralistes d’Angoulême ont dû médiatiser leur mouvement pour que l’administration judiciaire finisse par admettre qu’elle avait un problème à résoudre.

Il a fallu que les syndicats de médecins MG France et FMF interviennent au niveau national pour qu’une réunion de concertation locale ait enfin lieu le 13 janvier 2014, grâce à la médiation du président de la commission de la permanence des soins du Conseil National de l’Ordre des Médecins.
 
À l’issue de cette réunion, les principes d’une astreinte spécifique, basée sur le volontariat de l’ensemble des médecins actifs et dédiée à ces réquisitions médico-judiciaires, ont été posés. Mais le résultat final est resté suspendu à la question de la rémunération d'une indemnité d’astreinte et au montage financier permettant de régler rapidement les actes. Car il faut souvent un à deux ans pour que le médecin soit rémunéré. Les généralistes d’Angoulême proposaient de garantir un service de qualité pour un coût annuel au moins cinq fois inférieur à celui d’une UMJ.
 
Les généralistes d’Angoulême ont accepté d’assumer seuls et gratuitement cette nouvelle astreinte sur une période de deux mois (jusqu’au 24 mars) afin que les tutelles aient le temps de finaliser le dispositif. Aucun moyen financier n’a été cependant été dégagé pour les astreintes et aucun montage financier n’a été validé pour permettre le règlement rapide des actes.
 
Depuis le 25 mars, le procureur d’Angoulême est au pied du mur : il doit quotidiennement réquisitionner un médecin "non volontaire", sans lui proposer des conditions d’exercice décentes.
 
Il n’est plus question de faire porter les réquisitions sur les seuls généralistes. Le procureur doit respecter une parfaite équité entre tous les médecins actifs quelques soient leur statut et leur mode d’exercice.
 
MG France défendra tous les médecins généralistes libéraux qui pourraient être victimes d'une discrimination dans le cadre de ces réquisitions.

 
 
·         Dr Claude LEICHER -
·         Dr François WILTHIEN
      ·Dr Jacques BATTISTONI
Référence du communiqué de presse : N° 307 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire)




 
"Fiers d'être généralistes"
Le site
                                                   Suivre sur Twitter



vendredi 21 mars 2014

Libres propos : Majoration Personne Agée (MPA) : Il est temps de sortir des ambigüités

La majoration personne âgée (MPA) n'arrête pas de nourrir l'actualité. On se rappelle que cette majoration est due depuis le 1er juillet 2013 à tous les médecins libéraux qui visitent ou consultent une personne âgée de plus de 85 ans. Elle sera étendue à partir du 1er juillet 2014 à toute personne de plus de 80 ans. Mais elle n'est actuellement toujours pas versée dans les EHPAD à budget global, les hôpitaux locaux et toute structure qui n'est pas régie par la convention médicale.

Une instruction de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) du 13 mars demande aux hôpitaux locaux de verser cette MPA aux médecins libéraux qui interviennent en hôpital local. Les médecins des hôpitaux locaux rient, ceux des EHPAD pleurent.

MG France s’est plusieurs fois manifesté sur ce dossier en demandant au ministère de la Santé de trancher cette question du versement de la MPA, qui est dû en EHPAD à budget global comme il l’est désormais en hôpital local. Il ne peut y avoir en la matière d'exception ou d'exemption.

Les médecins généralistes attendent une issue positive du prochain épisode de la "future" circulaire annoncée pour fin mars 2014.

Contacts :
Dr Claude LEICHER
Dr François WILTHIEN
Dr Jacques BATTISTONI

Libres propos : à propos de la recommandation temporaire d’utilisation accordée au baclofène

Communiqué de presse des organisations syndicales de psychiatres et des sociétés savantes de psychiatrie à propos de la recommandation temporaire d’utilisation accordée au baclofène


L'Agence de sécurité sanitaire et du médicament (ANSM) a publié le 14 mars 2014 une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) pour le baclofène dans l'addiction à l'alcool ou en vue de la réduction majeure d'une consommation excessive d'alcool. C'est une nouvelle possibilité thérapeutique dont l'utilisation est ainsi reconnue et facilitée, à côté de la prise en charge psychologique et psychothérapique qui demeure le plus souvent nécessaire pour les patients atteints de ces troubles.

Nous rappelons que les addictions sont des troubles mentaux relevant donc de la psychiatrie et que les médecins généralistes sont en première ligne pour traiter les patients qui en sont atteints. Nous rappelons aussi que l'addictologie n'est pas une spécialité médicale reconnue par l'ordre des médecins.

Nous nous permettons d'attirer l'attention sur les modalité complexes de cette RTU, notamment en ce qui concerne les avis requis. Pour les doses supérieures à 180 mg, il nous paraît restrictif de limiter cet avis, qui serait obligatoire et collégial, aux CSAPA et aux services hospitaliers spécialisés en alcoologie (sur quels critères ?), dans la mesure où le baclofène est un médicament psychotrope que les psychiatres ont la capacité de prescrire par eux-mêmes. En revanche, si le prescripteur le souhaite, en cas de prescription de doses supérieures à 180 mg, ou même avant, un autre avis peut être demandé à des médecins plus expérimentés, le prescripteur étant capable de décider si cet avis lui est nécessaire et de choisir à qui le demander. L'avis requis lorsque le seuil de 120 mg est dépassé nous paraît inutile.

Nous relevons aussi dans les contre-indications une "co-morbidité psychiatrique (psychose, notamment schizophrénie, psychose maniaco-dépressive et dépression d'intensité sévère)". Si ces contre-indications de précaution paraissent justifiées pour des non-spécialistes, elles ne le sont plus lorsque le prescripteur est un psychiatre, capable d’apprécier l’équilibre bénéfice/risque. L'expérience montre que les patients pour lesquels l'ANSM contre-indique le baclofène y sont sensibles, et que ce traitement, malgré les effets secondaires psychiques qu'il peut entraîner, peut leur être fort utile, à condition que toutes les précautions d'utilisation soient observées et qu'une prise en charge étroite par un spécialiste en psychiatrie soit assurée. En l’état, il s’agirait, pour des cas graves, d’une perte de chance apparaissant comme une discrimination vis-à-vis de la maladie mentale.

Nous demandons que la RTU soit modifiée sur ces deux points, car sinon elle risque de ne pas répondre à des conditions de mise en œuvre optimales pour l'ensemble des patients susceptibles d'en bénéficier, ou plus simplement, de ne pas être appliquée.



Collège national pour la qualité des soins en psychiatrie (CNQSP)

Collège national des universitaires de psychiatrie (CNUP)

Fédération française de psychiatrie (FFP)

Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (IDEPP)

Syndicat national des psychiatres privés (SNPP)

Syndicat des psychiatres d’exercice public (SPEP)

Syndicat des psychiatres français (SPF)

Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH)

Syndicat des psychiatres salariés de la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (SP CFE-CGC)

Syndicat universitaire de psychiatrie (SUP)

Union syndicale de la psychiatrie (USP)

 





jeudi 20 mars 2014

UNE AFFAIRE PEUT EN CACHER UNE AUTRE : libres propos : signés Julien Bayou


AU DELA DE KERVIEL, IL EST TEMPS QUE TOUTE LA LUMIERE SOIT FAITE SUR LA SOCIETE GENERALE

La Cour de Cassation  a validé la peine de prison de l'ancien trader mais cassé la partie ayant traits aux dommages et intérêts soit la somme grotesque de 4,9 milliards d'euros..La Cour pointe également, et c'est décisif pour l'avenir, des carences dans le contrôle opéré par la banque.

C'est une bonne nouvelle pour l'ancien trader; c'est aussi une bonne nouvelle pour le citoyen. Car demain s'ouvrira peut être un nouveau procès, celui de la Société Générale. Pour la première fois en effet, au delà de sa stratégie de communication bien huilée,  la banque devra prouver le montant de ses pertes. Pour mémoire, il faut se souvenir qu’aux Etats-Unis, le procès de la "baleine de Londres" avait tourné au procès de son employeur JP Morgan, condamné à une amende record pour négligence.

Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, la justice française s'était jusqu'ici contentée des déclarations de la banque pour établir le préjudice subi.

Il est grand temps qu'une enquête indépendante puisse éclairer la justice sur la réalité des pertes survenues lors du débouclage des positions de Jerôme Kerviel.

Le temps qui s’ouvre sera peut être aussi enfin respectueux du contribuable. Jusqu’ici le Trésor s'est - lui aussi - contenté des déclarations de la banque pour valider sa demande de déduction d'impôts, ouvrant droit à un remboursement hallucinant de 1,7 milliard d'euros, le tout en complète contradiction avec la jurisprudence du Conseil d'Etat.

Pierre Moscovici s'était engagé à faire le point sur le dossier. A ce jour, il n’en a rien fait. Faute de réponse aux demandes de divulgation des enquêtes internes menées sur le sujet, j'ai donc déposé hier 18 mars un recours devant le Tribunal Administratif (plus d'infos ici)

Maintenant que l'arrêt a été cassé, toute la lumière doit être faite sur les conditions de ce remboursement.

Si les cinq milliards sont annulés, qu'advient-il des 1,7 milliard remboursés?

Les citoyens doivent pouvoir savoir qui a pris la décision d'octroyer cette somme équivalente à l'affaire Tapie alors que la jurisprudence ne le permettait pas.
Et tout devra être mis en œuvre pour récupérer les sommes trop perçues si ce remboursement était illégal et/ou si les jugements à venir réduisaient le préjudice.

Julien Bayou

Point d'actualité




Du syndrome de l’innocent-condamné à l’effet paradoxal de la crise médiatique par Florian Silnicki, Expert en communication de crise.

  A trop vouloir mettre en scène l’innocence de Jérôme Kerviel, ses communicants l’ont transformé en un parfait manipulateur aux yeux de la presse et en un parfait coupable aux yeux de l’opinion.

Ses spindoctors ont réussi à mobiliser les médias, c’est vrai. Mais ils n’auront pour autant pas réussi à faire l’essentiel : faire adopter par les médias un « spin » favorable à Jérôme Kerviel. Jamais, ils ne réussiront à faire des médias un bouclier utile pour l’image ou la réputation de Jérôme Kerviel. Pire, ils perdront en un weekend une partie de l’opinion publique qui leur était acquise par l’overdose médiatique qu’ils lui ont imposé.

Lui qui pendant toute la phase  judiciaire a affirmé qu’il accepterait sa peine est venu expliquer à l’opinion qu’il n’est plus sûr de vouloir répondre à la convocation de la police.

Lui qui pendant toute la phase de sa « marche » a expliqué vouloir retrouver les valeurs de son enfance, a publiquement tenté de mettre en place un chantage public au Chef de l’Etat.

Jérôme Kerviel est le symbole d’une communication inefficace parce que dévoyée. Elle n’aura cessé de vouloir lui faire jouer des rôles au lieu de tenter à faire sens. Coupable naïf, innocent incompris, victime expiatoire puis repenti croyant, jamais ses communicants ne se fixeront sur une posture. Sans doute parce que jamais ils n’en trouveront une efficace. Ils finiront pas médiatiser cet homme en oubliant leur rôle essentiel: influencer les médias.

L’affaire démontre bien que pour ses communicants, communiquer c’était bien évidemment diffuser de l’information pour construire la posture de Jérôme Kerviel. Mais en le poussant à dire aux Français ce qu’il convient d’adorer et ce qu’il convient d’abhorrer, ils ont commis une faute en ne réfléchissant plus à la légitimité qui était la sienne pour ce faire.

 
Lire la suite



mardi 18 mars 2014

Libres propos signés Jacques Draussin











 En savoir plus : www.biensur-sante.com
NDLR /MGEFI et  Jacques DRAUSSIN
 
L'AG MGEFI Paris du 28 Mai 2014 se déroulera comme l'an passé à l'Espace Charenton.
JD animera, comme chaque année, la table ronde dont le thème cette année sera :
Activité physique et Santé : Gardez le rythme, Gardez la Santé!

mercredi 12 mars 2014

Libres propos signés Pr B. GRANGER à l'occasion du 5e anniversaire du mouvement de défense de l'hôpital public


13 mars 2009 - 13 mars 2014

Les 250 signataires du Mouvement de défense de l'hôpital public fête les cinq ans de leur initiative.


Lorsque nous nous sommes réunis le 13 mars 2009 dans l'amphithéâtre Richer de la faculté de médecine Paris Descartes, nous n'imaginions pas que nous allions fonder un mouvement, ni que nous allions nous engager dans un combat de plusieurs années.


Un texte de notre collègue Jean Cabane sur les services et leurs responsables avait suscité de vifs échanges à l'issu desquels il apparaissait que la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST), dite loi Bachelot, portait dans ses principes une attaque à la vocation et à l'âme de l'hôpital public. Elle supprimait la notion même de service public hospitalier. Dès cette première réunion, qui rassemblait une bonne cinquantaine de praticiens de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris, principalement des chefs de service, nous avions défini une ligne politique, à laquelle nous sommes restés fidèles et que nous défendons toujours aujourd'hui.


Cette ligne comportait trois points. Nous souhaitions le maintien du service comme cellule de base de l'organisation des soins : sans les services, qui sera au service des patients ? pour reprendre la belle formule d'André Baruchel. Nous réclamions une gouvernance hospitalière équilibrée entre l'administration, représentante de l'Etat, et les soignants, qui tirent leur légitimité de leur savoir et de leur savoir-faire. Il s'agissait de s'opposer à la dérive comptable et entrepreneuriale qui inspirait la loi HPST, l'esprit commercial de l'entreprise n'étant pas compatible avec notre éthique médicale. Il fallait enfin s'opposer aux suppressions d'emploi, qui relevaient d'une logique comptable. Elles menaçaient, et menacent toujours, la qualité et la sécurité des soins.


Notre premier communiqué, écrit sous la forme d'une lettre au président de la République, a soulevé une grande adhésion. D'emblée aussi nous avons su faire taire les différends qui pouvaient nous opposer sur des points secondaires et passer par-dessus la divergence de nos engagements politiques. L'essentiel était en jeu.


Très vite, notre rassemblement appelé mouvement de défense de l’hôpital public a reçu une large audience, à la fois chez nos collègues en régions, les organisations syndicales de personnels soignants et certains syndicats de directeurs et de cadres hospitaliers. La presse a également fait un large écho à nos nombreuses assemblées générales et nous a permis d'exprimer notre point de vue, alors que la loi Bachelot était en discussion au Parlement.

La manifestation du 28 avril 2009 a été un des sommets de notre action. Organisée main dans la main avec les syndicats de personnels soignants, techniques et administratifs, avec l'appui de tous les syndicats de médecins hospitaliers, nous avons défilé de Montparnasse au Sénat. Nous étions plus de 40 000 personnes appartenant au monde hospitalier, toutes catégories confondues. Nous avions aussi à nos côtés des associations de patients et d'usagers. De nombreuses délégations d'hôpitaux de régions étaient également présentes. Jamais un tel événement ne s'était produit dans l'histoire des hôpitaux français. Au sein de l'AP-HP, 75 % des médecins étaient grévistes ou s'étaient déclarés sympathisants du mouvement. Du jamais vu non plus. A travers toute la France ce jour-là d'autres manifestations avaient eu lieu. Dans certaines villes, le taux de grévistes était également très élevé.


Le gouvernement n'a pas pu faire plus longtemps la sourde oreille. Un premier recul a été obtenu sur les services, dont le mot, devenu tabou, a été rétabli dans la loi, mais l'organisation en pôles a prévalu sur l'organisation en services, même si il en va autrement dans les faits. Sur les autres points, l'exécutif a été intraitable.


Malgré cela, nous avons continué d'alerter l'opinion, notamment en lançant une pétition de défense de l'hôpital public à l'automne 2009. En voici le texte :

"L’hôpital public est votre hôpital, défendez-le avec nous !

Appel du Mouvement de défense de l’hôpital public

Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.


Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.


Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.


Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise. Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides-soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales. Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.


Ne laissez pas faire !

Pour défendre votre hôpital public assurant l’accès égal pour tous à des soins de qualité, signez la pétition nationale qui sera adressée au parlement et au gouvernement.

« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.


Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L’Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions."


Au bout de quelques mois, au printemps 2010, nous avions recueilli plus de 1 100 000 signatures. Ce texte n'a guère perdu de son actualité. En effet, malgré le changement d'exécutif, l'inspiration de la politique hospitalière n'a changé qu'à la marge, non en profondeur comme nous le réclamons. Lors des discussions du pacte de confiance à l'hôpital, réintroduisant la notion de service public hospitalier, nous nous sommes largement exprimés, souvent en phase avec les personnels soignants, notamment sur les services, les effectifs et l'organisation spécifique que nécessite l'hôpital. Edouard Couty, dans son rapport final, a exprimé des positions dans lesquelles nous nous reconnaissions, mais le ministère de la santé n'en a pas tenu grand compte et a continué dans la ligne tracée par le gouvernement précédent, à quelques inflexions près.


La perspective d'une loi de santé publique devant être discutée cette année sera une nouvelle occasion de défendre nos convictions et de peser dans le débat pour que l'hôpital public retrouve une place et une organisation à la hauteur des besoins de la population. En effet c’est à partir des besoins de la population et des progrès médicaux que doit se définir la modernisation du système de santé. Cette modernisation ne saurait être la somme de « business plans » et de coûteux partenariats publics privés (PPP). Elle suppose des investissements importants pour la recherche, pour la construction de bâtiments adaptés et pour la mise à niveau des équipements techniques (cf. le manque d’IRM). Elle suppose une rationalisation de l’offre de soins dans les territoires, la suppression des gaspillages, la coopération entre les professionnels et les établissements et une priorité accordée à la médecine de proximité de 1er recours. Une médecine moderne de qualité repose sur un travail d’équipe médicale et paramédicale avec des personnels compétents, stables et suffisamment nombreux, habitués à travailler ensemble. Il faut que le mode de financement des établissements et le mode rémunération des professionnels permettent l’application des principes du « juste soin au juste coût » et d’ « égalité d’accès à des soins de qualité » sans que les professionnels aient en permanence à gérer un conflit d’intérêts avec la sécurité sociale.


Le 13 mars 2009, nous nous sommes engagés dans un combat qui reste d'actualité. Cinq ans après, nous avons bien conscience que le chemin sera long, mais nous le suivons avec la même détermination qu'au premier jour.

  Pr B. Granger


Les professeurs et les praticiens hospitaliers,

Véronique Abadie (Necker Paris), René Adam (Paul Brousse Villejuif), Henri Agut (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-François Albino (Ajaccio), Zahir Amoura (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrizio Andreelli (Pitié Salpêtrière Paris), Annick Ankri (Pitié Salpêtrière Paris), Joël Ankri (Sainte Perine Paris), Guillaume Arlet (Tenon Paris), Elisabeth Aslangul (Cochin Paris), Patrick Assayag (Kremlin Bicêtre), Patrick Aubourg (Kremlin Bicêtre), Pierre Aucouturier (Inserm Paris), Bernard Augereau (HEGP Paris), Yannick Aujard (Robert Debré Paris), Jean Azerad (Pitié Salpêtrière Paris), Xavier Balguerie (Charles Nicolle Rouen), Zina Barrou (Pitié Salpêtrière Paris), Béatrice Barry (Bichat Paris), André Baruchel (Robert Debré Paris), François Baudin (Cochin Paris), Anne Bauters (CHRU Lille), Franck Baylé (Sainte-Anne Paris), Pierre-Yves Benhamou (La Tronche Grenoble), Hakim Bécheur (Bichat Paris), Amine Benyamina (Paul Brousse Villejuif), Francis Berenbaum (Saint Antoine Paris), Jean-François Bergmann (Lariboisière Paris), Boris Bienvenu (Caen), Marc-Olivier Bitker (Pitié Salpêtrière Paris), Jacques Blacher (Hôtel Dieu Paris), Hervé Blanchard (Cochin Paris), Jacques Boddaert (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Boileau (Bichat Paris), Christian Boitard (Cochin Paris), Olivier Bouchaud (Avicenne Bobigny), Pierre Bougnères (Kremlin Bicêtre), François Bourdillon (Pitié Salpêtrière Paris), Pierre Bourgeois (Pitié Salpêtrière Paris), Daniel Brasnu (HEGP Paris), Pierre Henri Brechat (Lariboisière Paris), Ghislaine Brefort (Lariboisière Paris), François Bricaire (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Buffet (Kremlin Bicêtre), Chrstian Brun Buisson (Mondor Créteil), Jean Cabane (Saint Antoine Paris), Emilie Calenda (Charles Nicolle Rouen), Claire Carette (Ambroise Paré Paris), Alain Cariou (Pitié Salpêtrière Paris), Nicole Casadevall (Saint-Antoine Paris), Bernard Cassou (Sainte Périne Paris), Yves Catonné (Pitié Salpêtrière Paris), Dominique Cazals-Hatem (Beaujon Paris), Gilles Chaine (Avicennes Bobigny), Michelle Chaker (Inserm Paris), Philippe Chanson (Kremlin Bicêtre), Julien Charpentier (Cochin Paris), François Chast (Hôtel Dieu Cochin Paris), Marie Paule Chauveheid (Bichat Paris), Valèrie Chigot (Saint Joseph Paris), Olivier Chosidow (Henri Mondor Créteil), Jacques Cosne (Saint Antoine Paris), Julie Cosserat (IMM Paris), Aurore Coulomb (Trousseau Paris), Sophie Crozier (Pitié Salpêtrière Paris), Florence Cymbalista (Avicenne Bobigny), Luc Cynober (Cochin Paris), Eric Daugas (Bichat Paris), Stéphane Dauger (Robert Debré Paris), Quentin Debray (Paris), Nathalie De Castro (Saint Louis Paris), François de Fournière (Pau), Maud Dehennault (CHRU Lille), Loïc de Portual (Jean Verdier Bondy) Jean Yves Delattre (Pitié Salpêtrière Paris), Valérie Delbos (Charles Nicolle Rouen), Pascal Delmon (Charles Nicolle Rouen), Philippe Delpech (Necker Paris), André Denjean (Robert Debré Paris), Jean-Pascal Devailly (Bichat Paris), Bruno Devergie (Creil), Jean-Charles Deybach (Louis Mourier Colombes), Gilles Dhonneur (Mondor Créteil), Didier Dreyfuss (Louis Mourier Colombes), Dominique Dupagne (Paris), Christophe Dupont (Necker Paris), Jean Michel Dupont (Cochin Paris), Jean Dupouy-Camet (Cochin Paris), Daniel Dusser (Cochin Paris), Gilles Edan (Rennes), Fabienne Elgrably (Cochin Paris), Jean François Emile (Ambroise Paré Boulogne), Marc Espié (Saint Louis Paris), Jean-Noël Fabiani (HEGP Paris), Alain Faye (HEGP Paris), Brigitte Fauroux (Necker Paris), Anne-Marie Fischer (HEGP Paris), Alain Fischer (Necker Paris), Hervé Fleury (Bordeaux), Bruno Frachet (Rothschild Paris), Jacques Frija (Saint Louis Paris), René Frydman (Foch Suresnes), Olivier Gall (Necker Paris), Noël Garabédian (Necker Paris), Antoine Garbarg-Chenon (Trousseau Paris), André Gaston (Mondor Créteil), Anne Gervais (Bichat Paris), Alain Gaudric (Lariboisière Paris), Jacques Gilquin (Hôtel Dieu Paris), Henri Gin (Bordeaux), Brigitte Girard (Tenon Paris), Pierre-Marie Girard (Saint Antoine Paris), Sylvie Godier (Charles Nicolle Rouen), Bernard Granger (Cochin Paris), André Grimaldi (Pitié Salpêtrière Paris), Gilles Grateau (Tenon Paris), Jean Pierre Grunfeld (Necker Paris), Christian Gisselbrecht (Saint Louis Paris), Corinne Guérin (Cochin Paris), Edmond Guillibert (HEGP Paris), Christian Guy-Coichard (Saint Antoine Paris), Didier Hannequin (Charles Nicolle Rouen), Julien Haroche (Pitié Salpêtrière Paris), Agnès Hartemann (Pitié Salpêtrière Paris), Tristan Hazelzet (Charles Nicolle Rouen), Olivier Henry (Emile Roux Limeil Brévannes), Serge Herson (Pitié Salpêtrière Paris), Emmanuel Houdart (Lariboisière Paris), Gérard Huchon (Val de Grâce Paris), Céline Hugo (Pau), Christian Jacquot (HEGP Paris), Philippe Jaury (Paris Descartes), Luc-Marie Joly (Charles Nicolle Rouen), Guillaume Jondeau (Bichat Paris), Katayoun Jondeau (Ambroise Paré Boulogne), André Kahan (Cochin Paris), Jean Pierre Kahn (CHU Nancy), Tania Kharitonnoff (Dax), Frédérique Kuttenn (Pitié Salpêtrière Paris), Sylvie Labrune (Ambroise Paré Boulogne), Laurent Labrune (CH de Savoie), Philippe Labrune (Antoine Béclère Clamart), Florence Lacaille (Necker Paris), Jean Lacau Saint Guily (Tenon Paris), Danièle Laforge (Cochin Paris), Amina Lalhou (Charles Foix Ivry), Etienne Larger (Cochin Paris), Laurent Laroche (Quinze-Vingts Paris), Jean-Marie Launay (Lariboisière Paris), Véronique Leblond (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrice Lecuru (HEGP Paris), Antoine Leenhardt (Bichat Paris), Véronique Lefebvre des Noettes (Emile Roux Limeil Brévannes), Phuc Lehoang (Pitié Salpêtrière Paris), Marc Lejay (Necker Paris), Henri Lelièvre (CH Sud Francilien Corbeil), Françoise Le Pimpec-Barthes (HEGP Paris), Jean Pierre Lépine (Lariboisière Paris), Michel Leporrier (Caen), Frank Le Roy (Charles Nicolle Rouen), Guy Leseche (Bichat Paris), Philippe Levy (Beaujon Clichy), Olivier Lortholary (Necker Paris), Francis Louarn (Albert Chenevier Créteil), Isabelle Loury-Larivière (Pau), Dominique Luton (Bichat Paris), Virginie Lvovski (Charles Nicolle Rouen), Dominique Malier (Pitié Salpêtrière Paris), Jacqueline Mandelbaum (Tenon Paris), Jean-Paul Marie (Charles Nicolle Rouen), Christophe Marguet (Charles Nicolle Rouen), Xavier Mariette (Kremlin Bicêtre), Loïc Marpeau (Charles Nicolle Rouen), Hélène Martelli (Kremlin Bicêtre), Jean Marzelle (Henri Mondor Créteil), Emmanuel Masmejean (HEGP Paris), Rafiq Masmoudi (HEGP Paris), Philippe Massin (Bichat Paris), Marie France Maugourd (Georges Clémenceau Champcueil), Vincent Maunoury (CHRU Lille), Smahane Medjahed (Charles Richet Villiers le Bel) Michel Meignan (Mondor Créteil), Jeanine Melière (CHU Besançon), Jean Claude Melchior (Raymond Poincaré Garches), Jean-Christophe Mercier (Robert Debré Paris), Jean-Philippe Metzger (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-Louis Misset (Saint Louis APHP), Delphine Mitanchez (Trousseau Paris), Véronique Morize (Corentin Celton Issy les Moulineaux), Emmanuel Mortier (Louis Mourier Colombes), Stéphane Mouchabac (Saint Antoine Paris), Dominique Musset (Antoine Béclère Clamart), Jean Naudin (Marseille), Bernard Odier (ASM 13 Paris), Eric Oksenhendler (Saint Louis Paris), Thomas Papo (Bichat Paris), Yves Parent (Pau), Arnaud Patenotte (Sémur en Auxois) Christophe Peillon (Charles Nicolle Rouen), Antoine Pelissolo (Henri Mondor Créteil), Julie Peltier (Tenon Paris), Alfred Penformis (Besançon), Christian Perronne (Raymond Poincaré Garches), Jean-François Pinel (Rennes), Marc Pocard (Lariboisière Paris), Stanislas Pol (Cochin Paris), José Polo Devoto (Antoine Béclère Clamart), Thierry Poynard (Pitié Salpêtrière Paris), Alain Prigent (Kremlin Bicêtre), Gérard Reach (Avicenne Bobigny), Michel Reynaud (Paul Brousse Villejuif), Christian Richard (Kremlin Bicêtre), Sylvie Richeton (Mondor Paris), Daniel Ricquier (Necker Paris), Vincent Rigalleau (Bordeaux), Diana Rodriguez (Trousseau Paris), Pierre Ronco (Tenon Paris), Flore Rosenberg (Cochin Paris), Willy Rosenbaum (Saint Louis Paris), Dominique Rouchon (Pau), Elisabeth Rouveix (Ambroise Paré Boulogne), Isabelle Roy (Saint Anne Paris), Dominique Safa (Raymond Poincaré Garches), José-Alain Sahel (Quinze-Vingt Paris), Marc Samama (Cochin Paris), Franck Schillo (Besançon), Patrick Schrurando (Lariboisière Paris), Georges Sebbane (René Muret Sevran), Dominique Séret Bégué (Gonesse), Daniel Sibertin-Blanc (CHU Nancy), Gerald Simonneau (Kremlin Bicêtre), Ghislaine Sterkers (Robert Debré Paris), Brigitte Soudrie (Hélio-Marin Hendaye), Sabine Soussan (Ambroise Paré Boulogne), Felipe Suarez (Necker Paris), Pierre Taboulet (Saint Louis Paris), Catherine Tardif (Charles Nicolle Rouen), Maité Tauber (Toulouse), Florence Thibaut (Cochin, Paris), Nicolas Thiounn (HEGP Paris) José Timsit (Cochin Paris), Christophe Trivalle (Paul Brousse Villejuif), Alain Sobel (Hôtel Dieu Paris), Dominique Valla (Beaujon Clichy), Christian Vallée (Raymond Poincaré Garches), Bruno Varet (Necker Paris), Marie Paule Vazquez (Necker Paris), Jean-Paul Vernant (Pitié Salpêtrière Paris), Francis Vrtovnik (Bichat Paris), Laurence Weiss (HEGP Paris), Jean-Philippe Wolf (Cochin Paris), Alain Yelnik (Lariboisière Paris), Delphine Zenaty (Robert Debré Paris), Cécile Zimmerman (Besançon).

Liste des très nombreux collègues ayant signé le texte rédigé à l'occasion du 5e anniversaire de la création du mouvement de défense de l'hôpital public. Le combat continue. B. Granger.
 
Véronique Abadie (Necker Paris), René Adam (Paul Brousse Villejuif), Henri Agut (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-François Albino (Ajaccio), Zahir Amoura (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrizio Andreelli (Pitié Salpêtrière Paris), Annick Ankri (Pitié Salpêtrière Paris), Joël Ankri (Sainte Perine Paris), Guillaume Arlet (Tenon Paris), Elisabeth Aslangul (Cochin Paris), Patrick Assayag (Kremlin Bicêtre), Patrick Aubourg (Kremlin Bicêtre), Pierre Aucouturier (Inserm Paris), Bernard Augereau (HEGP Paris), Yannick Aujard (Robert Debré Paris), Jean Azerad (Pitié Salpêtrière Paris), Xavier Balguerie (Charles Nicolle Rouen), Zina Barrou (Pitié Salpêtrière Paris), Béatrice Barry (Bichat Paris), André Baruchel (Robert Debré Paris), François Baudin (Cochin Paris), Anne Bauters (CHRU Lille), Franck Baylé (Sainte-Anne Paris), Pierre-Yves Benhamou (La Tronche Grenoble), Hakim Bécheur (Bichat Paris), Amine Benyamina (Paul Brousse Villejuif), Francis Berenbaum (Saint Antoine Paris), Jean-François Bergmann (Lariboisière Paris), Boris Bienvenu (Caen), Marc-Olivier Bitker (Pitié Salpêtrière Paris), Jacques Blacher (Hôtel Dieu Paris), Hervé Blanchard (Cochin Paris), Jacques Boddaert (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Boileau (Bichat Paris), Christian Boitard (Cochin Paris), Olivier Bouchaud (Avicenne Bobigny), Pierre Bougnères (Kremlin Bicêtre), François Bourdillon (Pitié Salpêtrière Paris), Pierre Bourgeois (Pitié Salpêtrière Paris), Daniel Brasnu (HEGP Paris), Pierre Henri Brechat (Lariboisière Paris), Ghislaine Brefort (Lariboisière Paris), François Bricaire (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Buffet (Kremlin Bicêtre), Chrstian Brun Buisson (Mondor Créteil), Jean Cabane (Saint Antoine Paris), Emilie Calenda (Charles Nicolle Rouen), Claire Carette (Ambroise Paré Paris), Alain Cariou (Pitié Salpêtrière Paris), Nicole Casadevall (Saint-Antoine Paris), Bernard Cassou (Sainte Périne Paris), Yves Catonné (Pitié Salpêtrière Paris), Dominique Cazals-Hatem (Beaujon Paris), Gilles Chaine (Avicennes Bobigny), Michelle Chaker (Inserm Paris), Philippe Chanson (Kremlin Bicêtre), Julien Charpentier (Cochin Paris), François Chast (Hôtel Dieu Cochin Paris), Marie Paule Chauveheid (Bichat Paris), Jean-Paul Chigot (Pitié Salpêtrière Paris), Valèrie Chigot (Saint Joseph Paris), Olivier Chosidow (Henri Mondor Créteil), Jacques Cosne (Saint Antoine Paris), Julie Cosserat (IMM Paris), Aurore Coulomb (Trousseau Paris), Sophie Crozier (Pitié Salpêtrière Paris), Florence Cymbalista (Avicenne Bobigny), Luc Cynober (Cochin Paris), Eric Daugas (Bichat Paris), Stéphane Dauger (Robert Debré Paris), Quentin Debray (Paris), Nathalie De Castro (Saint Louis Paris), François de Fournière (Pau), Maud Dehennault (CHRU Lille), Loïc de Portual (Jean Verdier Bondy) Jean Yves Delattre (Pitié Salpêtrière Paris), Valérie Delbos (Charles Nicolle Rouen), Pascal Delmon (Charles Nicolle Rouen), Philippe Delpech (Necker Paris), André Denjean (Robert Debré Paris), Jean-Pascal Devailly (Bichat Paris), Bruno Devergie (Creil), Jean-Charles Deybach (Louis Mourier Colombes), Gilles Dhonneur (Mondor Créteil), Didier Dreyfuss (Louis Mourier Colombes), Dominique Dupagne (Paris), Christophe Dupont (Necker Paris), Jean Michel Dupont (Cochin Paris), Jean Dupouy-Camet (Cochin Paris), Daniel Dusser (Cochin Paris), Gilles Edan (Rennes), Fabienne Elgrably (Cochin Paris), Jean François Emile (Ambroise Paré Boulogne), Marc Espié (Saint Louis Paris), Jean-Noël Fabiani (HEGP Paris), Alain Faye (HEGP Paris), Brigitte Fauroux (Necker Paris), Anne-Marie Fischer (HEGP Paris), Alain Fischer (Necker Paris), Hervé Fleury (Bordeaux), Bruno Frachet (Rothschild Paris), Jacques Frija (Saint Louis Paris), René Frydman (Foch Suresnes), Olivier Gall (Necker Paris), Noël Garabédian (Necker Paris), Antoine Garbarg-Chenon (Trousseau Paris), André Gaston (Mondor Créteil), Anne Gervais (Bichat Paris), Alain Gaudric (Lariboisière Paris), Jacques Gilquin (Hôtel Dieu Paris), Henri Gin (Bordeaux), Brigitte Girard (Tenon Paris), Pierre-Marie Girard (Saint Antoine Paris), Sylvie Godier (Charles Nicolle Rouen), Bernard Granger (Cochin Paris), André Grimaldi (Pitié Salpêtrière Paris), Gilles Grateau (Tenon Paris), Jean Pierre Grunfeld (Necker Paris), Christian Gisselbrecht (Saint Louis Paris), Corinne Guérin (Cochin Paris), Edmond Guillibert (HEGP Paris), Christian Guy-Coichard (Saint Antoine Paris), Didier Hannequin (Charles Nicolle Rouen), Julien Haroche (Pitié Salpêtrière Paris), Agnès Hartemann (Pitié Salpêtrière Paris), Tristan Hazelzet (Charles Nicolle Rouen), Olivier Henry (Emile Roux Limeil Brévannes), Serge Herson (Pitié Salpêtrière Paris), Emmanuel Houdart (Lariboisière Paris), Gérard Huchon (Val de Grâce Paris), Céline Hugo (Pau), Christian Jacquot (HEGP Paris), Philippe Jaury (Paris Descartes), Luc-Marie Joly (Charles Nicolle Rouen), Guillaume Jondeau (Bichat Paris), Katayoun Jondeau (Ambroise Paré Boulogne), André Kahan (Cochin Paris), Jean Pierre Kahn (CHU Nancy), Tania Kharitonnoff (Dax), Frédérique Kuttenn (Pitié Salpêtrière Paris), Sylvie Labrune (Ambroise Paré Boulogne), Laurent Labrune (CH de Savoie), Philippe Labrune (Antoine Béclère Clamart), Florence Lacaille (Necker Paris), Jean Lacau Saint Guily (Tenon Paris), Danièle Laforge (Cochin Paris), Amina Lalhou (Charles Foix Ivry), Etienne Larger (Cochin Paris), Laurent Laroche (Quinze-Vingts Paris), Jean-Marie Launay (Lariboisière Paris), Véronique Leblond (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrice Lecuru (HEGP Paris), Antoine Leenhardt (Bichat Paris), Véronique Lefebvre des Noettes (Emile Roux Limeil Brévannes), Phuc Lehoang (Pitié Salpêtrière Paris), Marc Lejay (Necker Paris), Henri Lelièvre (CH Sud Francilien Corbeil), Françoise Le Pimpec-Barthes (HEGP Paris), Jean Pierre Lépine (Lariboisière Paris), Michel Leporrier (Caen), Frank Le Roy (Charles Nicolle Rouen), Guy Leseche (Bichat Paris), Philippe Levy (Beaujon Clichy), Olivier Lortholary (Necker Paris), Francis Louarn (Albert Chenevier Créteil), Isabelle Loury-Larivière (Pau), Dominique Luton (Bichat Paris), Virginie Lvovski (Charles Nicolle Rouen), Dominique Malier (Pitié Salpêtrière Paris), Jacqueline Mandelbaum (Tenon Paris), Jean-Paul Marie (Charles Nicolle Rouen), Christophe Marguet (Charles Nicolle Rouen), Xavier Mariette (Kremlin Bicêtre), Loïc Marpeau (Charles Nicolle Rouen), Hélène Martelli (Kremlin Bicêtre), Jean Marzelle (Henri Mondor Créteil), Emmanuel Masmejean (HEGP Paris), Rafiq Masmoudi (HEGP Paris), Philippe Massin (Bichat Paris), Marie France Maugourd (Georges Clémenceau Champcueil), Vincent Maunoury (CHRU Lille), Smahane Medjahed (Charles Richet Villiers le Bel) Michel Meignan (Mondor Créteil), Jeanine Melière (CHU Besançon), Jean Claude Melchior (Raymond Poincaré Garches), Jean-Christophe Mercier (Robert Debré Paris), Jonathan Messika (Louis Mourier Colombes), Jean-Philippe Metzger (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-Louis Misset (Saint Louis APHP), Delphine Mitanchez (Trousseau Paris), Véronique Morize (Corentin Celton Issy les Moulineaux), Emmanuel Mortier (Louis Mourier Colombes), Stéphane Mouchabac (Saint Antoine Paris), Dominique Musset (Antoine Béclère Clamart), Jean Naudin (Marseille), Marie-Hélène Nicolas-Chanoine (Beaujon Clichy), Bernard Odier (ASM 13 Paris), Eric Oksenhendler (Saint Louis Paris), Thomas Papo (Bichat Paris), Yves Parent (Pau), Arnaud Patenotte (Sémur en Auxois) Christophe Peillon (Charles Nicolle Rouen), Antoine Pelissolo (Henri Mondor Créteil), Reine Pelladon (Besançon), Julie Peltier (Tenon Paris), Alfred Penformis (Besançon), Christian Perronne (Raymond Poincaré Garches), Jean-François Pinel (Rennes), Marc Pocard (Lariboisière Paris), Stanislas Pol (Cochin Paris), José Polo Devoto (Antoine Béclère Clamart), Thierry Poynard (Pitié Salpêtrière Paris), Alain Prigent (Kremlin Bicêtre), Gérard Reach (Avicenne Bobigny), Michel Reynaud (Paul Brousse Villejuif), Jean-Damien Ricard (Louis Mourier Colombes), Christian Richard (Kremlin Bicêtre), Sylvie Richeton (Mondor Paris), Daniel Ricquier (Necker Paris), Vincent Rigalleau (Bordeaux), Diana Rodriguez (Trousseau Paris), Pierre Ronco (Tenon Paris), Flore Rosenberg (Cochin Paris), Willy Rosenbaum (Saint Louis Paris), Dominique Rouchon (Pau), Elisabeth Rouveix (Ambroise Paré Boulogne), Isabelle Roy (Saint Anne Paris), Dominique Safa (Raymond Poincaré Garches), José-Alain Sahel (Quinze-Vingt Paris), Marc Samama (Cochin Paris), Franck Schillo (Besançon), Patrick Schrurando (Lariboisière Paris), Georges Sebbane (René Muret Sevran), Dominique Séret Bégué (Gonesse), Daniel Sibertin-Blanc (CHU Nancy), Jean-Pierre Siffroi (Trousseau Paris), Gerald Simonneau (Kremlin Bicêtre), Alain Sobel (Hôtel Dieu Paris), Brigitte Soudrie (Hélio-Marin Hendaye), Sabine Soussan (Ambroise Paré Boulogne), Ghislaine Sterkers (Robert Debré Paris), Felipe Suarez (Necker Paris), Pierre Taboulet (Saint Louis Paris), Catherine Tardif (Charles Nicolle Rouen), Maité Tauber (Toulouse), Florence Thibaut (Cochin, Paris), Nicolas Thiounn (HEGP Paris) José Timsit (Cochin Paris), Christophe Trivalle (Paul Brousse Villejuif), Dominique Valla (Beaujon Clichy), Christian Vallée (Raymond Poincaré Garches), Bruno Varet (Necker Paris), Marie Paule Vazquez (Necker Paris), Jean-Paul Vernant (Pitié Salpêtrière Paris), Francis Vrtovnik (Bichat Paris), Laurence Weiss (HEGP Paris), Jean-Philippe Wolf (Cochin Paris), Alain Yelnik (Lariboisière Paris), Delphine Zenaty (Robert Debré Paris), Cécile Zimmerman (Besançon).
 

mardi 25 février 2014

Libres propos : signés Jacques Draussin

Faut-il avoir peur de l'hypocondrie ?
Et dire que Supercondriaque ne sort que demain… On a déjà tellement suivi Dany Boon et Kad Merad de plateau TV en plateau TV, on a déjà tant de fois été exposé à la bande annonce qu'on a l'impression d'avoir vu le film dix fois.
Rien de neuf, donc, sous le soleil marketé des blockbusters du 7ème Art, sauf que le propos d'une œuvre cinématographique suscite rarement autant de reportages, d'enquêtes et d'interviewes que ceux dont on nous a gavés ces derniers jours.
L'hypocondrie, la vraie, a beau être une maladie rare, ceux qui pensent en être atteints sont légion : 13% d'entre nous, selon l'enquête Ifop/Capital Image rendue publique dimanche, qui précise cependant qu'il s'agit là seulement de personnes déclarant avoir  « une préoccupation excessive pour leur santé, en dehors de tout symptôme ».
Se rendre malade à force de craindre de l'être est certes une pathologie dangereuse mais faut-il pour autant attendre de ressentir les symptômes d'une maladie pour s'en préoccuper ? Si tel était le cas, la prévention n'aurait plus grand sens… et son état de santé est déjà suffisamment inquiétant pour lui éviter une épreuve supplémentaire.
Alors, sans faire la promotion de Dany Boon qui n'en a fichtre pas besoin, entonnons tous en chœur : vive l'hypocondrie ! C'est bon, parfois, de se faire peur.
Jacques DRAUSSIN
ACTUEXPRESS
Cochon de tiers-payant…
Les usagers exclus du dispositif
On a beau y regarder de près, pas de trace d'usagers dans le Comité d'orientation du tiers-payant >>
Appendicectomies : -50% en 15 ans
L'opération ne fait plus recette
En 1997, le nombre d'appendicectomies était de 138.400. En 2012, 83.400 seulement >>
Diabète, grande casse nationale…
Pas de label pour le Collectif
Le label « Grande Cause Nationale » ne sera pas attribué au Collectif « Tous contre le diabète » >>
La FFC cherche un plan cœur
Les cardio pétitionnent
La Fédération Nationale de Cardiologie vient de lancer une pétition pour réclamer un Plan Cœur >>
Cancer du col : nouveau test de dépistage
La prévention gagne du terrain
Un nouveau test cytologique va prochainement être disponible pour un dépistage précoce du cancer du col >>
Gardasil : 2 doses suffiraient-elles ?
Contre les condylomes, pas contre le cancer
Une étude menée sur 1 million de femmes montre que 2 doses de Gardasil suffiraient contre les condylomes >>
Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Philippe MOREL pm@mmregie.com

Si vous ne souhaitez plus recevoir la newsletter du magazine BIEN SUR santé cliquez ici

vendredi 14 février 2014

Libres propos de Jérôme AUMAISTRE à propros de NotrePharmacie.com


Et si acheter ses médicaments en ligne devenait une bonne habitude pour les Français ?

Aujourd'hui, sur plus de 22 700 officines en France, moins de 100 pharmacies sont agréées par le Ministère de la Santé et proposent ce service de vente en ligne.

Zoom sur NotrePharma.com


Face aux nouvelles habitudes d'achat en ligne des Français, la vente de médicaments en ligne se devait d'être réglementée. D'après un récent sondage IFOP, 30 % des Français se disent en effet prêts à se procurer des médicaments par Internet, contre 13 % en 2012. C'est désormais possible puisque depuis juillet 2013 les pharmaciens établis en France peuvent vendre des médicaments en ligne. L'arrêté du 20 juin 2013 du code de la santé publique encadre cette pratique. Dans le même temps, le pharmacien Jean-François LILTI s'associe avec Jérôme AUMAISTRE et Nicolas FENARD pour lancer le site NotrePharma.com.

« Depuis quelques années, la vente de médicaments sur Internet faisait régulièrement état en France de mauvaises expériences, dont l'achat de contrefaçons, alors que d'autres pays européens avaient déjà adopté de bonnes pratiques, comme le démontre le succès de DocMorris en Europe et notamment en Allemagne ».

Jérôme AUMAISTRE, poursuit, Il était temps d'agir et de rattraper notre retard pour que les Français aient accès en toute sécurité à la vente de médicaments en ligne. Chez NotrePharma.com, nous croyons que la santé et le bien-être sont l'affaire de tous, notre philosophie, c'est la santé en ligne responsable ! 


Une pharmacie en ligne agréée par le Ministère de la Santé Depuis sa création en juin 2013, NotrePharma.com permet aux internautes d'acheter non seulement des produits de parapharmacie mais également des médicaments non soumis à prescription obligatoire, c'est-à-dire qui peuvent être obtenus sans ordonnance.

Pour garantir des achats en toute confiance et sécurité, la pharmacie en ligne a conformément à la loi, fait l'objet d'une autorisation de l'Agence régionale de santé (ARS) et d'une information auprès de l'Ordre national des pharmaciens.

Ainsi, sur NotrePharma.com, la délivrance des médicaments est assurée par le pharmacien et le patient internaute peut à tout moment avoir un échange personnalisé et sécurisé avec le pharmacien pour bénéficier de ses conseils avisés.


Il est aujourd'hui essentiel que chacun puisse avoir accès rapidement et de manière sécurisée à un large choix de produits permettant de se sentir mieux ! Quoi de plus normal par exemple qu'une jeune maman puisse commander pour son enfant, le lait et les médicaments préconisés par son pédiatre et les recevoir rapidement chez elle tout en payant moins cher ?


Toute la pharmacie à portée de clic
NotrePharma.com met à disposition des internautes un très large choix de produits en pharmacie et parapharmacie.

Rigoureusement sélectionnés auprès des plus grands laboratoires et soumis à l'expertise professionnelle de NotrePharma.com, ils constituent les 5 grandes catégories de la pharmacie en ligne :

Santé et médicaments : + de 750 références pour la gestion des bobos, les besoins de la trousse à pharmacie familiale, le suivi personnel, les médecines douces et les premiers secours.


Maman et bébé : 300 références pour la grossesse, le soin, l'hygiène et l'alimentation de Bébé.
Beauté et cosmétiques : + de 950 références adaptées à toutes les situations et à tous les types de peaux


Forme et bien-être : 380 références nécessaires à la prévention, le mieux-être, les petits "coups de pompe" et même, à un parfait cocooning !


Animaux : 50 produits pour l'hygiène et le soin des animaux de compagnie.


Pour en savoir plus
Site web : http://www.notrepharma.com
Twitter : https://twitter.com/Notrepharma
Facebook : https://www.facebook.com/notrepharma