Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 21 mai 2021

Restitution des oeuvres d'art à l'Afrique : le professeur Pierre Kipré met les points sur les "i"

Suite à la publication de l'article

"Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?"

https://pressentinelle2.blogspot.com/2021/04/faut-il-rendre-les-oeuvres-dart-lafrique.html 

Le professeur Pierre Kipré  a accepté de nous donner sa position sur

la question de la restitution des biens culturels africains 


De quels biens s’agit-il ? Il s’agit de biens culturels de nature diverse. Il y a des objets pris aux populations africaines vaincues pendant la conquête coloniale. Il y a ceux « achetés » à vil prix pendant la colonisation, dans les villages, par les administrateurs et affairistes ou explorateurs ou ethnologues coloniaux. Il y a enfin les vols commis dans les musées africains lors de troubles internes (ou guerres civiles) depuis les indépendances africaines. Tous ces objets sont des biens culturels qui n’ont pas, dans nos sociétés africaines, la destination purement artistique que nous connaissons aujourd’hui, mais une utilité politique et spirituelle, religieuse ou simplement usuelle, même si leur composition est toujours artistique. Elles sont le produit d’une sensibilité collective et n’ont pas de signature individuelle. Nous avons donc affaire à un art collectif de nature différente de ce qu’est l’objet d’art en Occident et dans l’Afrique contemporaine.   

Quel est l’objet de ces demandes de restitution ? La position de certains gouvernements et d’une partie des classes moyennes africaines d’aujourd’hui est celle d’une restitution de nos biens artistiques au nom d’une identité nationale à laquelle renverraient ces objets. C’est possible, mais incertain parce qu’il s’agit d’un art collectif, attaché à des communautés spécifiques et non à toute « la nation » d’ailleurs encore en construction. Cette position relève souvent d’une opération de communication politique à destination de citoyens à qui l’on voudrait servir une sorte de « roman national ».

Il faut, à mon avis, raison gardée ; car, pour les prises coloniales, il faut comprendre qu’on ne refait pas l’histoire et l’exercice du « droit de pillage du vainqueur » en cas de guerre est de toutes les époques, dans tous les peuples de la terre. Si on veut corriger les épisodes injustes qui caractérisent la prédation coloniale que nos peuples ont connue, il faut aujourd’hui des actes « symboliques » de reconnaissance de la prédation coloniale par restitution de quelques œuvres emblématiques plutôt que de vouloir la restitution de la totalité de ces biens au nom d’une soi-disant « politique de réparation des préjudices de la colonisation ». Penser autrement relève plus de la propagande politique que de la justice vraie. La colonisation a été un tout et nous en gardons encore des traces, plus visibles encore, dans des domaines essentiels de notre vie quotidienne.  

Pour les autres biens, produits d’actes délictueux et nombreux dans les collections privées, il est aujourd’hui très difficile et parfois impossible d’en déterminer le caractère frauduleux. Il faut donc, soit engager des enquêtes indépendantes pour les qualifier de délictueux soit investir des sommes considérables pour les racheter aux propriétaires actuels. Les Etats africains peuvent-ils se lancer dans cette quête pour retrouver leurs biens ? Je n’en suis pas sûr, car ils ont d’autres urgences.

Alors, il faudrait négocier des accords de partenariat d’Etat à Etat ou, sous l’égide des Etats où se trouvent ces biens culturels, des accords entre musées (publics et privés) pour une plus grande circulation des biens identifiés (expositions conjointes et fréquentes dans les pays d’origine) pour que les populations d’origine profitent pleinement des œuvres réalisées par leurs ancêtres, œuvres faisant partie du patrimoine artistique de l’humanité.

Telle est ma position sur ce sujet sensible pour certains Africains, hélas.


Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès du professeur Pierre Kipré   


RÉACTIONS DE LECTEURS REÇUS PAR MAIL📧


✒Pour la restitution des œuvres d'art en Afrique pourvu que les Dirigeants africains en préservent la conservation pour les générations à venir.
James Vanga ancien cadre mutualiste ivoirien

✒Bonjour Madame
Je viens de lire l'article et je suis entièrement d'accord avec le Pr Pierre Kipré
Il y'a quelques années, je regardais une émission sur une chaine française anciennement appelée "NT1" et maintenant  "TFX"
Dans cette émission intitulée HISTOIRE EXTRAORDINAIRE
Il a  été fait référence à deux statuettes qui ont été prise en Côte d'Ivoire précisément à Lakota qui est le département d'où nous sommes originaires
Ces statuettes sont aujourd'hui dans un musée aux USA
Il faut bien que nos objets nous soit restitués
Lucas Atteby juriste ivoirien

Je trouve que la réflexion de Pierre Kipré va à l'essentiel.

Des experts pourraient naturellement développer certains points :

- la question de la prescription ;

- l'élargissement aux objets pillés dans d'autres continents ; 

- l'examen critique des textes, y compris internationaux, encadrant actuellement la restitution des biens culturels.

Jacqueline C. - France

C'est à lire :

Cultures et identités nationales en Afrique de l'Ouest: Le Daà dans la société béninoise d'hier à demain

mardi 27 avril 2021

Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?


Fantôme de la colonisation : faut-il rendre au pays d'origine les oeuvres d'art "pillées" ou "achetées" plus ou moins légalement durant la période de la colonisation ?

Croisons notre regard...

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Les contributions sont à adresser à la rédaction de "Mine d'Infos":

Merci d'avance de votre participation à la réflexion collective, sur un sujet délicat.

VOIR OU REVOIR LE DOCUMENTAIRE DE FRANCE 5 :

Résumé du contexte: 
En novembre 2017, le président Emmanuel Macron s'est engagé à restituer les œuvres d'art volées aux pays africains, à l'époquecoloniale. Parmi les 90 000 œuvres subsahariennes recensées dans les collections françaises, la querelle autour de ces restitutions se cristallise autour d'une œuvre, la sculpture du dieu Gou, volée au Bénin en 1894 et aujourd'hui exposée au musée du Louvre. D'abord simple butin de guerre, elle fut exposée lors de la première exposition coloniale de 1893. Révérée par Apollinaire, recopiée par Picasso ou étudiée par Le Corbusier, cette statue du dieu Gou, que l'on surnomme la "Joconde africaine", est aujourd'hui réclamée par son pays de naissance.

On en parle sur Tiktok
https://vm.tiktok.com/ZMeCAEj75/

vendredi 9 avril 2021

Disparition de Jean-Philippe Huchet

ADIEU🕊
JEAN-PHILIPPE
Je viens d'apprendre par la lecture de cette article d'Espace social Européen (que je partage avec vous) le décès de Jean-Philippe Huchet...

Instituteur de formation, ce militant mutualiste avait intégré la section de la Haute-Garonne de la MGEN en 1983 avant de devenir administrateur national quatre ans plus tard. Jean-Paul Huchet prendra ensuite la fonction de secrétaire général avant de devenir vice-président de la mutuelle historique de l’Éducation nationale en 2005.
Administrateur de la FNMF depuis 1996, Jean-Philippe Huchet fut également secrétaire général adjoint de la fédération puis à partir de 2009 secrétaire général. Il a occupé un grand nombre de mandats au sein d’instances mutualistes, notamment la présidence du Réseau Éducation et Solidarité (RES), après avoir contribué à sa création, et celle de l’Union Mutualiste Retraite (UMR).
Président de l’Association internationale de la mutualité (AIM) de 2011 à 2014, Jean-Philippe Huchet est ensuite devenu directeur du Programme d’appui au développement des stratégies mutualistes de santé (Pass), visant à contribuer au développement d’une couverture santé de type mutualiste en Afrique

samedi 27 mars 2021

Le continent africain en passe de devenir un dangereux réservoir de pandémies...

Entretien avec le professeur Pierre Kipré à l'occasion de la sortie de l'ouvrage 

Afrique en perspective -

Les enjeux du futur après la crise du Covid-19" 



Bonjour Professeur Kipré, comment allez-vous ?

Très bien merci

Vous vivez depuis plusieurs mois en France, avez-vous été touché par la Covid-19 ?

Non ; Dieu merci.

Vous-êtes vous  fait testé ?

Oui ; plusieurs fois

Vous êtes vacciné ?

Non pas encore ; cela ne saurait tarder. Mon médecin et ma fille m’y encourage, surtout maintenant que les autorités nous assurent que les vaccins sont fiables.

Quel regard portez-vous sur la gestion du coronavirus  dans les pays du Nord... et plus précisément la France

Je constate une mobilisation constante des autorités dans ces pays et un effort d’information permanente du public; malheureusement, certains, notamment en France, semblent se tromper de cible pour des raisons que je ne comprends pas bien : ce ne sont pas les autorités qui sont responsables de la pandémie ; la revendication d’exercice des libertés publiques honore vos peuples ; mais, que valent les libertés si vous êtes mort ? Une minorité ne semble pas aussi engagée que la majorité dans une lutte qui doit être collective ; et ce n’est pas seulement l’affaire des dirigeants politiques.


👉 Pour en revenir à l' ouvrage  "Afrique en perspective Les enjeux du futur après la crise du Covid-19" 



Comment et dans quelle tête a germé l'idée de traiter le sujet ?

C’est le président Laurent Gbagbo qui, en mars 2020, a eu l’idée de faire réfléchir des intellectuels africains sur les risques et les conséquences de la pandémie qui s’annonçait. Nous en avons discuté et il m’a demandé de réunir des experts pour en débattre et, au besoin, publier un ouvrage qui donne le point de vue africain. 

Comment ont été choisi les auteurs du livre ?

J’ai lancé un appel à contribution en faisant jouer aussi mon réseau d’universitaires en Afrique et dans la diaspora africaine. L’effet a été immédiat et, sur la soixantaine de candidatures, j’ai retenu une liste en fonction des spécialités (épidémiologistes et sciences médicales ou pharmaceutiques, sciences de la société, philosophes, etc.), dans une approche pluridisciplinaire, et en tenant compte de la géographie du continent (des compétences dans diverses régions de l’Afrique, d’Alger au Cap)

Quelles retombées en attendez-vous ?

D’abord, exprimer l’analyse et les propositions d’Africains, du continent comme de la diaspora ; ensuite sensibiliser nos leaders d’opinion et responsables politiques à la dangerosité de ce fléau mais, au-delà, à la réalité de nos graves insuffisances que révèle la pandémie. Enfin, ouvrir un débat africain sur cette récurrence des pandémies et des malheurs de toute sorte dans notre continent. Il faut s’arrêter un jour pour faire autre chose ; d’où le titre du premier ouvrage (Oser les ruptures) publié sous ma direction en 2020, après des jours et des semaines de débats entre nous. Le livre qui vient de sortir (L’Afrique en perspective) est, sous ma direction et celle d’un collègue Cap-verdien, José Brito, la conclusion de ce travail en terme de scénarios du futur et de plan stratégique pour l’Afrique à l’horizon 2063 (les 100 de l’Union africaine). Nous espérons être entendus ou au moins ouvrir partout un débat citoyen ; car c’est l’affaire de tous les Africains.

Le secret espoir de ses auteurs n'est-il pas de faire bouger les lignes et les mentalités des populations concernées bien sûr, mais aussi et surtout des décideurs et responsables politiques africains ?

Oui ; et ce n’est pas un secret ; nous le disons clairement dans les deux ouvrages.

Avez-vous déjà reçu des réactions de leur part ?

Pas directement ; mais ce qui nous importe c’est que chacun en tire profit et que cela commence à apparaître dans les politiques publiques. Sous cet angle, il est trop tôt pour se prononcer.

Pour faire un zoom sur la population africaine il semble qu'il y ait un "hic"! Certains observateurs  soulignent que la population des pays africains est jeune, que les symptômes du Coronavirus se traduisent chez elle  par uniquement 2 à 3 jours de fièvre (souvent confondus avec une crise de palu) qui favorise la propagation de la maladie, d'autant que bien souvent le port du masque et le respect des gestes barrières ( régulièrement rappeler par sms) soient peu respectés...

Oui, vous avez raison ; surtout que certains gouvernements n’ont pas des statistiques fiables. La 2è vague que nous vivons en ce moment montre une forte augmentation des contaminations et des décès, même si l’Afrique continue d’avoir moins de morts que les autres continents.

L' Afrique qui ne dispose pas suffisamment de doses de vaccins, ne risque-t-elle pas de constituer un dangereux réservoir ?

Le fond du problème est plus important que cela, au-delà de la nécessité d’avoir des vaccins déjà réalisés ailleurs, Le problème est celui de voir les pays africains se doter de structures de recherches autonomes par mutualisation de leurs moyens pour affronter certaines maladies graves qu’on ne voit parfois que chez nous. Or nous restons des consommateurs et l’Afrique importe plus de 90% des médicaments pour se soigner. Cette médecine coûte chère et donc les populations démunies se tournent vers des médecines traditionnelles pas toujours efficaces. Il faut se donner les moyens d’aller loin avec les moyens modernes ; surtout que beaucoup d’experts africains ont été formés à ces méthodes modernes dans nos universités. IL faut que l’Afrique réalise un saut scientifique et technologique réel au lieu de toujours copier les autres ou attendre tout des autres.  Sinon, notre continent risque d’être un dangereux réservoir de toutes les pandémies. Merci, madame, de m’avoir reçu.

Une interview de

Nora Ansell-Salles


« L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE – LES ENJEUX DU FUTUR 
APRES LA CRISE DU COVID-19 » 
En Résumé...


La pandémie de coronavirus que vit le monde aujourd’hui a mis à nu, en Afrique, bien des faiblesses de ce continent. La lutte contre ce fléau est l’occasion, pour les Africains, d’emprunter de nouvelles voies, d’imaginer de nouveaux modèles et de les mettre en œuvre si nous voulons rompre avec la situation actuelle du continent ; bref, nous proposons de construire une Afrique nouvelle, maîtresse de son destin d’ici au moins le centenaire de l’Union Africaine en 2 063. Le post-Covid ne doit pas être l’ante-Covid parce que les connaissances qui nous ont portés au cours des derniers siècles et qui ont plongé le monde dans la crise actuelle, ne peuvent pas être les mêmes pour nous en sortir et nous mener vers un meilleur avenir.
C’est dans cet esprit que ce livre a été préparé et publié par une équipe d’experts africains, conduite par José Brito (ingénieur) et Pierre Kipré (Professeur). Il prolonge un précédent ouvrage publié en 2020 et intitulé Oser les ruptures — L’Afrique de l’après-covid 19 sous la direction du Professeur Pierre Kipré.
Les auteurs se sont placés dans une perspective prospective pour
 Identifier et analyser les différents systèmes qu’est le système économique, le système sanitaire, le système socioculturel, le système éducatif et d’innovation, nos écosystèmes et notre environnement naturel, notre position dans la mondialisation ;
 Dégager les potentielles évolutions positives et négatives de chacun de ces systèmes ;
 Proposer des scénarios du futur possible ; ici nous en proposons cinq (Scénario 1 « L’an 2065, horizon si jamais il en fut » ; scénario 2 « Le lion a perdu ses dents » ; scénario 3 « Le méchant sorcier » ; scénario 4 « L’aigle africain » ; scénario 5 « La montagne a accouché d’une souris ») ;
 Mettre en lumière ce qui nous paraît être les principales questions stratégiques dont la résolution constitue le gage du meilleur avenir possible dans la perspective du centenaire de l’Union africaine. Ces questions sont les suivantes : Quel rôle pour les Gouvernements dans une Afrique Post Covid ? Quels mécanismes démocratiques pour atténuer et corriger les disparités qui sont aussi des injustices et qui nuisent au progrès collectif ? Comment promouvoir en toute responsabilité, la conscience sanitaire des populations ? Quelles conditions créer pour réussir le saut technologique ? Comment assurer la promotion collective en privilégiant non plus le profit mais l’humain et les équilibres entre l’homme et la nature ? Comment construire en Afrique une économie socialement et humainement responsable ? Comment privilégier la complémentarité des économies africaines au lieu de la compétition et stimuler sensiblement le commerce intra-africain et l’unité africaine ? Quels sont les engagements que doit prendre l'Union Africaine pour entreprendre les ruptures avec la position de sous-système médiocre de la mondialisation qui est celle du continent et changer ainsi le rôle de l'Afrique dans la Gouvernance mondiale ?
Il importe que ces idées soient le plus largement débattues à travers le continent et dans les diasporas africaines ; qu’elles soient prises en compte par tous ceux à qui importe le meilleur avenir de notre Afrique en organisant au plus
vite « une grande transition » dès aujourd’hui. Pour notre part, nous y croyons. Et vous, mon frère, ma sœur ?

mardi 23 mars 2021

L' Afrique face au coronavirus...


A lire prochainement sur "Mine d'infos" l'interview accordée par le Professeur Pierre Kipré à l'occasion de la sortie de l'ouvrage 


« L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE – LES ENJEUX DU FUTUR 
APRES LA CRISE DU COVID-19 » 
En Résumé...

La pandémie de coronavirus que vit le monde aujourd’hui a mis à nu, en Afrique, bien des faiblesses de ce continent. La lutte contre ce fléau est l’occasion, pour les Africains, d’emprunter de nouvelles voies, d’imaginer de nouveaux modèles et de les mettre en œuvre si nous voulons rompre avec la situation actuelle du continent ; bref, nous proposons de construire une Afrique nouvelle, maîtresse de son destin d’ici au moins le centenaire de l’Union Africaine en 2 063. Le post-Covid ne doit pas être l’ante-Covid parce que les connaissances qui nous ont portés au cours des derniers siècles et qui ont plongé le monde dans la crise actuelle, ne peuvent pas être les mêmes pour nous en sortir et nous mener vers un meilleur avenir.
C’est dans cet esprit que ce livre a été préparé et publié par une équipe d’experts africains, conduite par José Brito (ingénieur) et Pierre Kipré (Professeur). Il prolonge un précédent ouvrage publié en 2020 et intitulé Oser les ruptures — L’Afrique de l’après-covid 19 sous la direction du Professeur Pierre Kipré.
Les auteurs se sont placés dans une perspective prospective pour
 Identifier et analyser les différents systèmes qu’est le système économique, le système sanitaire, le système socioculturel, le système éducatif et d’innovation, nos écosystèmes et notre environnement naturel, notre position dans la mondialisation ;
 Dégager les potentielles évolutions positives et négatives de chacun de ces systèmes ;
 Proposer des scénarios du futur possible ; ici nous en proposons cinq (Scénario 1 « L’an 2065, horizon si jamais il en fut » ; scénario 2 « Le lion a perdu ses dents » ; scénario 3 « Le méchant sorcier » ; scénario 4 « L’aigle africain » ; scénario 5 « La montagne a accouché d’une souris ») ;
 Mettre en lumière ce qui nous paraît être les principales questions stratégiques dont la résolution constitue le gage du meilleur avenir possible dans la perspective du centenaire de l’Union africaine. Ces questions sont les suivantes : Quel rôle pour les Gouvernements dans une Afrique Post Covid ? Quels mécanismes démocratiques pour atténuer et corriger les disparités qui sont aussi des injustices et qui nuisent au progrès collectif ? Comment promouvoir en toute responsabilité, la conscience sanitaire des populations ? Quelles conditions créer pour réussir le saut technologique ? Comment assurer la promotion collective en privilégiant non plus le profit mais l’humain et les équilibres entre l’homme et la nature ? Comment construire en Afrique une économie socialement et humainement responsable ? Comment privilégier la complémentarité des économies africaines au lieu de la compétition et stimuler sensiblement le commerce intra-africain et l’unité africaine ? Quels sont les engagements que doit prendre l'Union Africaine pour entreprendre les ruptures avec la position de sous-système médiocre de la mondialisation qui est celle du continent et changer ainsi le rôle de l'Afrique dans la Gouvernance mondiale ?
Il importe que ces idées soient le plus largement débattues à travers le continent et dans les diasporas africaines ; qu’elles soient prises en compte par tous ceux à qui importe le meilleur avenir de notre Afrique en organisant au plus vite « une grande transition » dès aujourd’hui. Pour notre part, nous y croyons. Et vous, mon frère, ma sœur ?


lundi 22 mars 2021

Interview du Professeur Pierre Kipré

VU POUR VOUS SUR LA TOILE

Les réseaux sociaux parlent du dernier ouvrage du
professeur Pierre Kipré : 

 INSTAGRAM 

TIKTOK : 
https://vm.tiktok.com/ZMeAc9T2Q/


« L’AFRIQUE EN PERSPECTIVE – LES ENJEUX DU FUTUR 
APRES LA CRISE DU COVID-19 » 
En Résumé...

La pandémie de coronavirus que vit le monde aujourd’hui a mis à nu, en Afrique, bien des faiblesses de ce continent. La lutte contre ce fléau est l’occasion, pour les Africains, d’emprunter de nouvelles voies, d’imaginer de nouveaux modèles et de les mettre en œuvre si nous voulons rompre avec la situation actuelle du continent ; bref, nous proposons de construire une Afrique nouvelle, maîtresse de son destin d’ici au moins le centenaire de l’Union Africaine en 2 063. Le post-Covid ne doit pas être l’ante-Covid parce que les connaissances qui nous ont portés au cours des derniers siècles et qui ont plongé le monde dans la crise actuelle, ne peuvent pas être les mêmes pour nous en sortir et nous mener vers un meilleur avenir.
C’est dans cet esprit que ce livre a été préparé et publié par une équipe d’experts africains, conduite par José Brito (ingénieur) et Pierre Kipré (Professeur). Il prolonge un précédent ouvrage publié en 2020 et intitulé Oser les ruptures — L’Afrique de l’après-covid 19 sous la direction du Professeur Pierre Kipré.
Les auteurs se sont placés dans une perspective prospective pour
 Identifier et analyser les différents systèmes qu’est le système économique, le système sanitaire, le système socioculturel, le système éducatif et d’innovation, nos écosystèmes et notre environnement naturel, notre position dans la mondialisation ;
 Dégager les potentielles évolutions positives et négatives de chacun de ces systèmes ;
 Proposer des scénarios du futur possible ; ici nous en proposons cinq (Scénario 1 « L’an 2065, horizon si jamais il en fut » ; scénario 2 « Le lion a perdu ses dents » ; scénario 3 « Le méchant sorcier » ; scénario 4 « L’aigle africain » ; scénario 5 « La montagne a accouché d’une souris ») ;
 Mettre en lumière ce qui nous paraît être les principales questions stratégiques dont la résolution constitue le gage du meilleur avenir possible dans la perspective du centenaire de l’Union africaine. Ces questions sont les suivantes : Quel rôle pour les Gouvernements dans une Afrique Post Covid ? Quels mécanismes démocratiques pour atténuer et corriger les disparités qui sont aussi des injustices et qui nuisent au progrès collectif ? Comment promouvoir en toute responsabilité, la conscience sanitaire des populations ? Quelles conditions créer pour réussir le saut technologique ? Comment assurer la promotion collective en privilégiant non plus le profit mais l’humain et les équilibres entre l’homme et la nature ? Comment construire en Afrique une économie socialement et humainement responsable ? Comment privilégier la complémentarité des économies africaines au lieu de la compétition et stimuler sensiblement le commerce intra-africain et l’unité africaine ? Quels sont les engagements que doit prendre l'Union Africaine pour entreprendre les ruptures avec la position de sous-système médiocre de la mondialisation qui est celle du continent et changer ainsi le rôle de l'Afrique dans la Gouvernance mondiale ?
Il importe que ces idées soient le plus largement débattues à travers le continent et dans les diasporas africaines ; qu’elles soient prises en compte par tous ceux à qui importe le meilleur avenir de notre Afrique en organisant au plus vite « une grande transition » dès aujourd’hui. Pour notre part, nous y croyons. Et vous, mon frère, ma sœur ?


lundi 7 novembre 2016

Une personne sur deux atteintes de diabète n’est pas dépistée. Agissons maintenant pour changer la situation demain.



COMMUNIQUE DE PRESSE
A l’occasion de la journée mondiale du diabète,
Organisation de la 6ème édition du bus diabète Réunion : 12 au 16 novembre 2016

Du 12 au 16 novembre, l’Association Santé en Entreprise (SEE) organise la 6ème édition de l’opération « diabète tous concernés » à La Réunion, en partenariat avec la Maison du Diabète, le réseau SOPHIA, le service d’accompagnement des malades chroniques de l’Assurance Maladie.

Ciblant en priorité les villes du Sud, cette édition vise à offrir un dépistage gratuit du diabète accompagné de conseil au plus grand nombre, notamment aux personnes à risque.
Plusieurs équipes d’infirmiers et de diététiciennes seront déployées sur site :
  • Samedi 12 novembre, La Possession, Place du marché forain, 7h00 à 13h00
  • Dimanche 13 novembre, Saint-Pierre, Course « Diab'Athletic », Parking Jumbo, 6h00 à 12h00
  • Lundi 14 novembre :
    Saint-Louis,
    Parvis de la mairie, 9h00 à 16h30
    Entre deux,
    Place de la liberté, 9h00 à 16h30
  • Mardi 15 novembre :
    Saint-Joseph,
    Parvis de l’église, 9h00 à 16h30
    Saint-Philippe
    , face à la mairie, 9h00 à 16h30
  • Mercredi 16 novembre, Le Tampon, Parvis de la Mairie, 9h00 à 16h00
L’opération bénéficie du soutien de Abbott Diabetes Care, des Caisses Réunionnaises Complémentaires (CRC) et du Relais de l’Hermitage.

Une personne sur deux atteintes de diabète n’est pas dépistée.
Agissons maintenant pour changer la situation demain.

A propos de Santé En Entreprise (SEE) :
SEE est une association loi 1901 crée en janvier 2011 et hébergée par LafargeHolcim à Paris. Forte d’un réseau de 40 entreprises partenaires, l’association met en place des actions de prévention contre le VIH, les hépatites, le paludisme et le diabète destinées aux employés et au grand public. Elle intervient en France, en Afrique, dans la Caraïbe et l’Océan Indien.
Tel : +33 6 62 60 95 44
Facebook : https://www.facebook.com/santeenentreprise2016/
Twitter : @see_asso

vendredi 7 octobre 2016

Colloque international 14/10/02016 à Grenoble "LES SYSTÈMES DE FINANCEMENT DE LA SANTÉ EN AFRIQUE FRANCOPHONE"



COLLOQUE INTERNATIONAL


 «LES SYSTÈMES DE FINANCEMENT DE LA SANTÉ EN AFRIQUE FRANCOPHONE : QUELLES POLITIQUES ET QUELS PARTENARIATS»?

 14 OCTOBRE 2016

 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE GRENOBLE ALPES
Boulevard de la Chantourne
Salle Gilbert FAURE

                                             

                               

                             

                                  CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Quelques indicateurs socio-sanitaires en Afrique en 2010:
- Taux de mortalité: plus de 100 décès pour mille
- Taux de mortalité maternelle: plus de 500 décès pour 100 000 naissances vivantes
- Espérance de vie: à peine supérieure à 50 ans
- Taux d'utilisation des structures sanitaires: moins de 30%
Le vieil adage: «mieux vaut prévenir que guérir» est le substrat sur lequel repose  toute politique de sécurité sociale. La sécurité sociale peut se définir ainsi comme tout programme de protection sociale créé par la législation ou quelque autre disposition obligatoire visant à fournir aux citoyens un certain degré de sécurité lorsqu'ils sont confrontés aux risques sociaux: vieillesse, survivants, incapacité, invalidité, chômage, maternité, enfants à charge, maladie. Selon les estimations de l’AISS, moins de 25% de la population mondiale ont accès à une sécurité sociale suffisante et les niveaux de la couverture varient fortement d'un pays à l'autre, et même à l'intérieur des frontières nationales.

Alors que les économies les plus riches bénéficient d'une couverture presque universelle, les pays d'Afrique sub-saharienne offrent une couverture à moins de 10% de leurs populations. L'exclusion de la sécurité sociale en général et de la protection contre le risque maladie en particulier affecte une partie importante des populations africaines, notamment les plus vulnérables. Confrontés à la cruciale problématique du financement de la santé et de l'accessibilité aux soins, le développement de programmes et de systèmes de sécurité sociale de même que leur renforcement et leur extension constituent les défis majeurs que ces pays doivent relever dans le cadre de leurs différentes stratégies de lutte contre la pauvreté.

Il faut rappeler qu’aux lendemains des indépendances, les gouvernants avaient adopté la politique de gratuité des soins dans les structures sanitaires publiques. Malheureusement, la crise économique des années 80 et les plans d'ajustements structurels successifs ont remis en cause cette gratuité et les Etats, n'ayant plus de ressources suffisantes pour assurer le financement harmonieux du  secteur, ont dû instituer la politique de recouvrement des coûts à travers la participation des populations à la prise en charge de leurs frais de santé. Cette nouvelle approche dite Initiative de Bamako conçue par l’OMS et l’UNICEF en 1987, se traduit par le recouvrement du coût des médicaments puis, en 1994, par le recouvrement généralisé des coûts de santé.

On notera cependant que ces mesures, inspirées principalement par le souci d’améliorer l’offre de soins publique et d’impliquer les populations à la gestion du système, sont intervenues dans un contexte de grande paupérisation des populations, notamment, celles des secteurs informel et rural. Par conséquent, ces mesures n'ont pas permis, contrairement aux attentes, de générer suffisamment de ressources pour redynamiser les activités du secteur de la santé. Bien au contraire, elles ont contribué à éloigner davantage les populations, particulièrement les plus démunies, des structures sanitaires et à aggraver  la dégradation continue de l’offre de soins publique.

  Ainsi, les pays dont les systèmes de santé sont fragiles et les infrastructures de santé publique de base insuffisantes ne peuvent pas faire face à des chocs soudains, qu’il s’agisse d’un changement climatique ou d’un virus incontrôlable. Face à l'épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE), par exemple, les systèmes de santé de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone se sont écroulés. Les populations ont cessé de recevoir – ou de chercher – des soins pour traiter d’autres maladies, telles que le paludisme, qui cause pourtant davantage de décès que le virus Ebola chaque année.

 Tirant leçon de l’échec de l’Initiative de Bamako, les pays francophones d’Afrique s’engagent aujourd’hui sur la voie de l’assurance maladie universelle comme réponse à la problématique cruciale du financement de la santé et de l'accessibilité aux soins. Surtout que, dans la continuité des conclusions du G20 de Cannes en novembre 2011, l’Assemblée Générale des Nations Unies a, à l’initiative de la France,  adopté le 12 décembre 2012 une résolution en faveur de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) dans les pays du Sud.

  Cependant, il faut relever que l’Assurance Maladie (de même que l’ensemble des régimes de systèmes de sécurité sociale), née en Europe au 19è siècle avec la révolution industrielle et l’émergence du salariat, a été le fruit et l’aboutissement de nombreuses et longues conquêtes historiques du corps social. Dans le contexte africain, l’assurance maladie obligatoire est plutôt l’émanation d’une volonté politique affichée. Cette initiative qui, ailleurs, a permis d’apporter des progrès considérables au bien-être des populations, peut être envisagée pour les sociétés africaines en pleine mutation et au sein desquelles la promotion d’une culture proactive et préventive gagne de plus en plus de terrain. A condition que les Etats ne ratent pas le virage par manque de vision et de stratégie d'approche car d' importantes et pertinentes interrogations demeurent:
                     Les pays à faible revenu peuvent-ils faire croître harmonieusement des mécanismes d’assurance maladie obligatoire?
                     La situation financière des populations surtout les plus démunies, peut-elle leur permettre de contribuer efficacement au financement du système?
                     Quels mécanismes sont à envisager pour capter les cotisations des acteurs du secteur informel, dans des régimes non déclaratifs comme ceux des pays africains où ce secteur occupe plus de 80% des emplois?
                     Comment mettre en adéquation un système de santé et une offre de soins très souvent inopérants avec une politique d’assurance maladie universelle efficace?
                     Comment,  au plan psychologique, concilier les croyances étiologiques voire les recours thérapeutiques des populations locales avec les systèmes d’épargne santé?
En un mot, comment faire de l'Assurance maladie obligatoire une réalité africaine, authentique et endogène, garant de sa pérennisation?

Les pays africains doivent pouvoir décider librement de leur conception du développement économique et social de même que les outils permettant de réaliser ce développement. Cependant, nous croyons que dans le cadre de la globalisation et de la solidarité internationale, les initiatives engagées sur le continent peuvent bénéficier de l’expertise extérieure, chaque fois que cela est possible, dans le respect et la considération mutuels.

  Le colloque que nous vous proposons a pour objectif essentiel de mobiliser  à l'automne prochain, le 14 octobre, experts africains et français, à Grenoble, Ville solidaire, Capitale des Alpes, dans le but de produire et proposer aux décideurs africains des outils de partenariat actif et d’accompagnement en matière de politiques publiques concernant la mise en œuvre des mécanismes d’assurance maladie universelle; de faire des propositions de solutions concrètes et endogènes de long terme. En gardant à l’esprit que des dispositifs d'assurance maladie efficaces dans les pays en développement contribueront à alléger un tant soit peu les pressions migratoires au Nord car la recherche de la sécurité en matière de santé fait également partie des nombreux déterminants des flux migratoires.

             Parrainage:
                     Monsieur Claude EVIN, Ancien ministre de la Santé
                     Madame Geneviève FIORASO, Ancienne Ministre de l'Enseignement supérieur, députée de l'Isère

Présidence scientifique:
                     Monsieur Pierre MICHELETTI, professeur associé à Sciences Po, Ancien président de Médecins du Monde,
                     Madame Clotilde OHOUOCHI, ancienne ministre de la Santé et de la Sécurité sociale de Côte d'Ivoire
                      Monsieur Olivier VERAN, Médecin neurologue.




                                    PROGRAMME



08h-09h         ACCUEIL

09h-09h15      CIVILITÉS:

- Mot d'accueil du comité d'organisation: Clotilde Ohouochi/Michel Baffert
- Discours de Bernard Macret, Adjoint au Maire de Grenoble aux Solidarités Internationales
- Discours d'ouverture du colloque par Madame Géneviève Fioraso, Député de l'Isère, Ancienne Ministre de l'Enseignement Supérieur
  

1)               Première table-ronde

09h15-09h30: PRÉSENTATION DU COLLOQUE

Intervenant: Dr Pierre MICHELETTI
Enseignant à la faculté de médecine et à l’IEP de Grenoble
Vice-président d’Action Contre la Faim
Ancien président de Médecins du Monde
09h30-09h45: SANTE ET DROITS DE L'HOMME
Intervenants: Me David HUARD
                      Me Aurélie MARCEL
De l'Institut des Droits de l'Homme du Barreau de Grenoble

09h45-10h:  SYSTEMES DE SANTE ET DIAGNOSTIC DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE EN AFRIQUE
Intervenant: Assane DIOP
Ministre conseiller à la Présidence de la République du Sénégal
Ancien Ministre de la Santé et de l'Action Sociale du Sénégal
Ancien Ministre du Travail et de l'Emploi du Sénégal
Ancien Directeur Exécutif du BIT

10h-10h15: LE PROJET DE L'ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE (AMU) EN CÔTE D'IVOIRE: LECONS D'UNE EXPERIENCE

Intervenant: Madame Clotilde OHOUOCHI
Ancienne Ministre de la   Solidarité, de la Santé et de la Sécurité sociale de Côte d’Ivoire
10h15-10h45: Échanges
Modérateur: Bernard POUYET
Président de l'Apardap
  

2)  Deuxième Table-ronde
10h45-11h: ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE ET CONCEPTION ÉTIOLOGIQUE EN AFRIQUE
Intervenant: Professeur Dédy SERI
Socioanthropologue, Professeur des Universités/Université Félix Houphouët-Boigny
Abidjan, Côte d’Ivoire

11h-11h15: L’ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE, FACTEUR DE COHÉSION SOCIALE, INSTRUMENT DE CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
Intervenant: Madame Edith ITOUA
Conseiller auprès du Président de la République en charge de la Protection sociale et du Dialogue social
République du Congo (Brazzaville)


11h15-11h30: LES FINANCEMENTS INNOVANTS ET LA PRISE EN COMPTE DES PLUS PAUVRES DANS LE DISPOSITIF DE L'ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE

Intervenant: Donatien ROBE
Consultant indépendant en Protection sociale


11h30- 11h45: LA PROBLEMATIQUE DU RECOUVREMENT DE LA COTISATION DU SECTEUR INFORMEL AU TITRE DE L'ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE
Intervenants:
1) Direction de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Bénin

2) Ibrahim El ALI
Président de l'Ong Bluegreen

11h45-12h15: Échanges
Modérateur: Dr Patrick BAGUET
Président de Humacoop

Pause


3) Troisième table-ronde:
 13h30-14h: L'INNOVATION TECHNOLOGIQUE AU SERVICE DES SYSTEMES DE SANTE EN AFRIQUE

Intervenants:
Philippe ISSART
PDG de LOMACO (Location de Matériel de Comptabilité)
Jérémie ZIRI
Consultant LOMACO
14h-14h15: ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE EN AFRIQUE: QUELS PANIERS DE SOINS ET DE SERVICES POUR UNE PRISE EN CHARGE EFFICACE?
Intervenant: Docteur Bernard GASTAUD
Médecin de Santé publique
Chargé d'Enseignements
Assesseur de la section des Assurances sociales du Conseil National de l'Ordre des Médecins
Ancien Maire de La Brigue (France)

14h15-14h30: ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE ET POLITIQUE DU MEDICAMENT EN AFRIQUE

Intervenant: Docteur Louis TEULIERES
Médecin
Ancien conseiller près Les Entreprises du Médicament (France)

14h30-15h: Échanges

Modérateur: Stéphane BESANCON
Président de Santé Diabète

4) Quatrième table-ronde

15h-15h15: RÔLE ET PLACE DES PARTENAIRES BI ET MULTILATERAUX DANS LE PROCESSUS DE MISE EN OEUVRE DE L'ASSURANCE MALADIE EN AFRIQUE

Intervenant: Olivier VERAN
Médecin Neurologue

15h15-15h30: GOUVERNANCE ET PLACE DES PARTENAIRES SOCIAUX DANS LE SYSTEME DE L'ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE

Intervenant: Félix Atchadé
Médecin Président du Centre de Recherche sur le Développement Humain (CREDHU)

15h30-15h45:  LE PROJET PASS: LES MUTUELLES, VECTEURS DU DÉPLOIEMENT DE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

Intervenant: Victor ROULET
Chargé d'affaires publiques/ Pôle influence Europe et Relations internationales
Direction des Affaires publiques
Mutualité Française

15h45-16h15: Échanges

Modérateur: Christophe JOBAZE
Infirmier Diplômé d’État
 

16h15-16h45: Conclusion

- Perspectives: Clotilde Ohouochi
- Remerciements: Amar Thioune
- Mot de clôture: Ministre Assane Diop

 17h: COCKTAIL DE L’AMITIÉ

                                                             
                                                           

RELATION PRESSE

Clotilde OHOUOCHI
clotildeohouochi@gmail.com / 07 61 15 85 69
Inscription, demande d'interview, photo, et texte des intervenants


Partenaire de la manifestation:
LOMACO; OS'Business; AlterEgaux Isère; La Ville de Grenoble; CHU Grenoble Alpes;Institut des Droits de l'Homme du Barreau de Grenoble;Humacoop; L'Ordre des Avocats du Barreau de Grenoble; Institut d’Études Politiques (Sciences Po) /Grenoble;Solidarité Internationale Isère Autiste; Santé Diabète; Akonda Eine-Welt-Café (Hambourg-Allemagne); Aide Médicale et Développement; Médecins du Monde