Nora ANSELL-SALLES

jeudi 19 août 2021

PORTRAIT DE FEMME : Fatima TRICOIRE

La rédaction de "Mine d'Infos" a rencontré Fatima TRICOIRE, Coach certifiée,  fondatrice et présidente de la Maison du Second Souffle et de RNS COACHING 
« Résilience Nouveau Souffle », spécialisée dans le coaching de santé globale (bien-être mental et social). (Ré)concilier travail et santé, est en effet devenu un enjeu de taille pour la société.

🎙Fatima TRICOIRE bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Mon parcours m’a amenée à me consacrer à des sujets d’actualité, en lien avec des problématiques face auxquelles les entreprises se sentent le plus souvent impuissantes : la qualité de vie personnelle et la qualité de vie au travail.

Ayant été moi-même touchée par la maladie – avec une longue interruption professionnelle pour convalescence, j’ai dû expérimenter de multiples transitions de vie, tant personnelles que professionnelles. Je peux témoigner des conflits intérieurs qu’elles ont suscités en moi mais aussi d’un incroyable élan, qui a été l’occasion pour moi de renaître, d’explorer ma nature profonde et de m’interroger sur le sens que je donne à ma vie aujourd’hui. Ce parcours a contribué à développer mes capacités d’écoute, d’analyse et d’ouverture, qualités essentielles et fondamentales pour exercer le métier de coach.

Ces compétences acquises, confortées par dix-sept années d’expérience professionnelle au sein de Pôle Emploi, en qualité de chargée de Ressources Humaines et de conseillère à l’emploi dans la réinsertion professionnelle, m’ont incitée à me former pour devenir une professionnelle de l’accompagnement, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

J’ai obtenu, en 2018, mon diplôme de coach/consultant en développement professionnel et personnel – formation certifiante, reconnue par l’Etat RNCP1 / niveau 7 européen (Master 2). À cette occasion, j’ai soutenu un mémoire de fin d’études sur le « Rôle et l’impact du coaching pour les actifs souffrant de maladies chroniques ».

J’ai poursuivi mon projet en 2019, en complétant mon parcours par un cursus de formation dispensé par un organisme partenaire de l’Institut Curie : destiné à aider, préparer et accompagner le retour au travail après une maladie ou après un accident de la vie, ce dispositif a pour objet de transformer le retour à la vie professionnelle en événement fondamentalement positif, tant pour la personne concernée que pour l’équipe et l’organisation.

Depuis, j’ai décidé de vivre l’aventure entrepreneuriale en créant RNSCOACHING.

« J’ai à cœur d’amener chacun à créer et maintenir cet équilibre si précieux que nous appelons la bonne santé »

Mes valeurs : résilience - engagement - bienveillance - humanisme - authenticité -

Leçon de vie face à la maladie! 

🎙Comment avez-vous fait de votre maladie une force ?

J’ai appris que les autres ne changeront pas à mon égard…malade ou pas malade. 
J’ai mis du temps à l’intégrer!

J’ai accepté ma situation en changeant juste ma position, sortir de mon rôle de victime, avoir une autre vision des choses et…j’ai commencé mon parcours de #résilient. 

Accepter, c’est aller à la découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement notre vision de la vie…

« La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler à l’essentiel ».
Sagesse tibétaine 

Comment ma vie aujourd’hui aurait-elle été sans cette maladie?

Question Stérile n’est-ce pas?

La maladie m’a obligée à changer ma façon de vivre, modifier mes schémas de pensées, d’être, de paraître… 
Mon écosystème a été bouleversé, ma vie a été désorientée mais au final c’était pour mieux me retrouver. 
J’apprends à vivre avec mes douleurs physiques, mes troubles de sommeil, ma fatigue… mon #handicapinvisible!

J’ai décidé d’en faire une force. 
La maladie peut avoir altéré tes capacités et parfois tes compétences  d’antan mais je vous assure, on en déploie d’autres. D’autres modes de perception et d’appréciation de la vie qui sont autant d’atouts de #Résilience et de #Transformation utiles pour soi mais aussi pour les autres. 

« Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu.”
Disait Jean D’Ormesson

L’inattendu réserve souvent de belles promesses!

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles 

🎬clip vidéo 

👉C'est à lire
Lisez cet article : "Retrouver le goût de vivre après une épreuve... c'est possible !".

samedi 14 août 2021

Un phare dans la nuit...

DERNIÈRE MINUTE
215 personnes dont 184 Afghans arrivent à Paris aujourd'hui.
1ère ÉVACUATION
Alors que la chute de Kaboul semble désormais inéluctable, les responsables de La Chaîne de l'Espoir ne cachent pas leur inquiétude.
 
Nous sommes très inquiets  pour l'avenir de l'hôpital et pour le peuple afghan qui subit une véritable tragédie".

" Nous suivons la situation au jour au jour, Éric Cheysson est  beaucoup intervenu sur les médias d'information sur le sujet". 

 
Les inquiétudes sur le sort de l'hôpital de kaboul sont grandes... 

Les responsables de La Chaîne de l'Espoir fondent l'espoir qu'il pourra continuer a fonctionner. Tel un phare dans la nuit.

Comment  ne pas être inquiet pour les membres de l'équipe de l'hôpital quand on sait que 
98% de employés sont afghans.... 
Les dernières informations connues indiquent que la prise de Kaboul est désormais inéluctable.

Les expatriés sont presque tous rentrés à ce jour

👉C'est à lire sur Twitter  les derniers posts du Professeur
Alain Deloche qui se montre tout aussi  pessimiste...

👉Réaction du Professeur Alain Deloche 




👉A lire également sur LeMonde.fr : la tribune sur l'Afghanistan dont Eric Cheysson est l'un des signataires.

OPINIONS
« Oui, il est encore temps, agissons, ne laissons pas tomber l’Afghanistan »TRIBUNE

Collectif

Alors que s’achève le retrait des troupes américaines du pays et que les talibans ont lancé des offensives pour en reprendre le contrôle, un collectif de personnalités politiques et d’intellectuels appelle la France et l’Europe à « ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix ».

Publié le 10 juillet 2021 à 10h00   
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Tribune. La situation s’est récemment aggravée en Afghanistan. Alors que le retrait des forces américaines et de l’OTAN approche de son terme, les talibans, délaissant la table des négociations, ont lancé des offensives dans de nombreuses régions d’Afghanistan et pris le contrôle d’un certain nombre de districts ruraux. La capacité de l’armée afghane à garder le contrôle de la majeure partie du territoire rural, voire de plusieurs grandes villes, est incertaine.

La population afghane vit dans l’angoisse. Les attentats contre des cibles civiles se sont multipliés, visant des écoliers, des journalistes, des fonctionnaires, des femmes, des artistes. Des Afghans demandent l’asile à l’étranger, d’autres doivent abandonner leur domicile, d’autres enfin prennent les armes. Beaucoup en effet refusent l’avènement d’un régime qui, sous couvert d’une application rigoriste de règles religieuses, serait un régime dictatorial, refusant des élections libres, réalisant la suprématie d’un groupe sur les autres, ne permettant pas aux femmes de vivre librement et dignement.

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Toute la population afghane aspire à la paix. Beaucoup ont espéré que les négociations entamées à Doha aboutiraient à une solution acceptable par la majorité. Hélas, la rigidité des talibans, leur jusqu’au-boutisme, les maladresses américaines, l’absence de concertation avec les autres acteurs de la région et la mise à l’écart du gouvernement afghan n’ont pas permis aux négociations d’avancer.

Le centenaire des relations entre l’Afghanistan et la France

L’Afghanistan est à présent doté d’un réseau médiatique performant. Les zones rurales les plus reculées reçoivent la télévision. Les Afghans savent ce qui se passe dans le monde et beaucoup ne sont pas prêts à accepter les conditions de vie que leur imposeront les talibans s’ils venaient à prendre le pouvoir.

La communauté internationale se trouve donc à présent devant une alternative. Ou bien elle contraint les talibans à une véritable négociation (pendant laquelle toute action militaire devrait cesser) ou bien l’Afghanistan sombre de nouveau, comme dans les années 1990, dans une guerre civile dévastatrice.

Nous ne pouvons pas accepter cette seconde hypothèse, lourde de conséquences pour les Afghans mais aussi pour la stabilité de la région et la sécurité mondiale.

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Alors que se profile le centenaire des relations diplomatiques, économiques et culturelles entre l’Afghanistan et la France, alors que les deux pays sont liés par un traité d’amitié et de coopération signé en 2012 par un président et ratifié par son successeur, alors que l’Union européenne et ses Etats membres ont conclu en 2019 avec l’Afghanistan un accord de coopération en matière de partenariat et de développement et au moment où la France prend la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, nous demandons instamment au gouvernement français et aux instances européennes de ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix.

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👉EN SAVOIR + :
👨‍⚕️Alain Deloche, né le 2 septembre 1940 à Paris, est un chirurgien cardiaque français, cofondateur de Médecins du monde et fondateur de l’association La Chaîne de l'espoir. Wikipédia

👨‍⚕️Éric Cheysson, né en février 1951, est chirurgien vasculaire, chef de service à l’hôpital René-Dubos de Pontoise. Il est aussi le président de l'association humanitaire La Chaîne de l'espoir. Wikipédia

Créée en 1994, par le Professeur Alain Deloche, La Chaîne de l'Espoir intervient dans plus 30 pays pour offrir un accès aux soins et à l'éducation aux ...

Jean-Paul Hamon reconnaît avoir fait de faux PASS sanitaire...

Le médecin Jean-Paul Hamon reconnaît avoir délivré trois faux pass sanitaires, dénonçant une "administration défaillante"
Article rédigé par
Solène Leroux - franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour 
 Temps de lecture : 2 min.
Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d'honneur de la Fédération des médecins de France, le 13 décembre 2020 à Clamart (Hauts-de-Seine). (DANIEL DERAJINSKI / HANS LUCAS / AFP)

Jean-Paul Hamon a affirmé avoir réalisé de faux pass sanitaires mercredi sur BFMTV. Il précise ses propos à franceinfo : "Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? Laisser les gens bloqués chez eux, sans pass sanitaire alors qu'ils y ont droit ?"

"J'ai été obligé de lui faire un faux pass de vaccination" : ce sont les mots de Jean-Paul Hamon, président d'honneur de la Fédération des médecins de France, mercredi 11 août après-midi sur BFMTV. La phrase a fait réagir les internautes, dénonçant l'illégalité de la manœuvre. Interrogé par franceinfo, le généraliste se justifie, dénonçant une "administration défaillante" dans la mise en place du dispositif

Franceinfo : Avez-vous réalisé de faux pass sanitaires ?

Jean-Paul Hamon : Obtenir un pass sanitaire est compliqué pour certaines personnes, qui y ont pourtant normalement accès. J'ai réalisé ces pass vendredi 6 et samedi 7 août. Dans ce cas précis, il s'agissait de trois personnes éligibles au pass sanitaire, qui ne parvenaient pas à le télécharger.

Les deux premières reviennent de Singapour, où elles ont été vaccinées au Pfizer-BioNTech. Après une demi-heure à m'écharper en essayant de débloquer leur pass sanitaire, j'ai abandonné et fait comme si je les avais vaccinées moi-même, en reprenant les numéros de lot du vaccin, les dates exactes de vaccination... Toutes les informations étaient correctes, j'ai simplement repris la vaccination à mon compte.

L'autre cas de figure est un peu différent, c'est une personne qui est passée en réanimation il y a quelques mois, qui en est heureusement sortie. Elle était en droit d'avoir un certificat de rétablissement du Covid-19. Là encore : impossible de l'obtenir sur le portail SI-DEP, pourtant dédié à cet usage. 

Pourquoi avoir parlé publiquement de ces faux ?

A un moment donné, il faut expliquer que le gouvernement est dans l'incapacité de fournir des solutions claires, tant aux patients qu'aux médecins. Et généralement, ce sont ces derniers qui en payent les pots cassés. Tout retombe sur le médecin traitant, on se repose totalement sur nous ! Ces systèmes défaillants, que ce soit SI-DEP ou le portail de l'Assurance-maladie, obligent les médecins traitants à prendre leurs responsabilités, uniquement parce que les sites ne sont pas fluides.

En plus des problèmes informatiques, il y a un réel problème logistique. La plupart des personnes qui viennent chez leur médecin traitant pour avoir leur pass sanitaire, car ils n'ont pas reçu leur QR code, ont généralement des situations spécifiques. Soit le centre où elles ont été vaccinées est fermé en cette période de vacances, soit la pharmacie dans laquelle elles ont reçu leurs injections n'est pas capable de leur fournir le QR code... Il y a de nombreuses situations, auxquelles les sites internet du gouvernement ne répondent pas forcément.

Craignez-vous des répercussions ?

Absolument pas. Honnêtement, je suis très énervé. Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? Laisser les gens bloqués chez eux, sans pass sanitaire alors qu'ils y ont droit ? Evidemment que je ne vais pas m'amuser à faire de faux certificats de vaccination si quelqu'un d'inconnu se présente à moi sans preuve. Les trois personnes à qui j'ai fourni un QR code, je les connais bien, j'ai vérifié leurs documents. Elles auraient dû pouvoir obtenir facilement leur pass sanitaire.

Ça serait bien que l'Ordre des médecins protège ses docteurs. En ce moment, on a l'impression de n'être bons qu'à fournir des QR codes, alors qu'on a autre chose à faire. Les généralistes en ont marre de faire de la paperasse, au détriment de leur travail de médecin. Devant une administration défaillante, il faut prendre ses responsabilités.

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jeudi 12 août 2021

Appel aux dons pour le Centre médical des douaniers de Tunis

Luc Doumont 
Président AIDF fait le point pour "Mine d'infos" de son appel aux dons.
Le ministre de Genève Mauro Poggia nous confirme un don de 1000 euros pour l' achat des concentrateurs d'oxygène à destination du centre médical des douanes de Tunis. 
C'est une bonne nouvelle.


👉POINT D'ETAPE
Pour un faire un point sur notre opération d'achat de concentrateurs d'oxygène à destination du centre médical des douanes de Tunis. 
L' achat des 5 concentrateurs d'oxygène se fera par l'intermédiaire d'une ONG médicale suisse.
Le matériel sera acheté en France puis envoyé en Suisse pour un départ en avion de Genève à Tunis.
Stephane Ulrich et moi même accompagnerons le matériel pour le remettre en mains propres au Directeur du centre médical des douanes de Tunis. 
Il y a une très grande demande mondiale de concentrateurs d'oxygène et les prix augmentent vite et fort. 
Nous espérons pouvoir être en capacité de livrer le matériel fin septembre si tout se passe bien. 
Nous avons collecté 1780 euros et avons 630 euros de promesses de dons. Soit en principe 2410 euros. 
il faudrait au moins 3000 euros de plus. 
Luc Doumont 
Président AIDF

💶Parlons  chiffres
2610 euros collectés à ce jour.

mardi 10 août 2021

Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo lance un nouveau parti

Création d’un nouveau parti politique de Gbagbo: voici l’intégralité du discours de Laurent Gbagbo.

” (…) Camarades, Nous allons passer à un autre sujet , nous allons passer au sujet de notre existence en tant que parti. Nous sommes le Front Populaire Ivoirien (applaudissements).

La base, je voulais saluer ici tous nos militants de base ( applaudissements). Ceux qu’on ne salue jamais, mais dont on sollicite les voix pour les campagnes, je voudrais les saluer.

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Tous ceux qui sont partout, au nord, au sud, au centre, à l’ouest, à l’est, qui sont dans les villages, tous ceux qui se mobilisent quand il y a une compétition, tous ceux qui se sont mobilisés pour qu’on commence à libérer nos prisonniers, dont moi même. Je voudrais les saluer et leur dire merci. Restez mobilisés car la lutte continue.

Sur le chemin de la lutte, le chemin est long, on rencontre souvent quelques écueils. Tu marches, tu marches et tu vois une pierre, tu ne te bats contre la pierre, tu la contournes ou bien tu la sautes. On suppose que ce qui a fait que tu es parti de chez toi le matin, ce n’est pas la pierre. Tu es parti de chez toi pour arriver dans un autre village. Donc si tu rencontres une pierre sur la route ou bien tu la sautes ou bien tu la contournes et tu continues ton chemin.

Donc sur notre chemin, nous avons rencontré Affi. Écoutez bien !

Je vous rappelle que, quand j’ai été élu en octobre 2000, nous étions dans mon QG de campagne à Cocody, je me rappelle bien. J’étais assis, et j’ai appelé Sangare. Lui et moi, nous sommes rentrés dans les toilettes, parce que la salle était remplie. On pouvait pas faire d’apparte là. On s’est enfermé. Je dis Sang, nous venons de gagner l’élection présidentielle, prends le poste de premier ministre et tout le monde le comprendrait.

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Il dit non, tu me pièges là, parce que, toi et moi, on a déjà discuté de ça. Et ce n’est pas à cette conclusion que nous avions abouti. Nous avons dit que nous avons des jeunes cadres compétents dans ce parti et qu’il faudrait que l’un d’entre eux soit premier ministre. Je dis qui tu vois. Il dit je vois deux, j’en vois deux pour le moment. Affi N’Guessan et Mamadou Koulibaly.

Je dis qui tu veux qu’on prenne. Il dit bon, Affi N’Guessan a été ton directeur de cabinet, il a été ton directeur de campagne, donc il part avec des préjugés favorables , parce que , après cette description, on a l’impression qu’il te connaît mieux que l’autre, donc il faut prendre Affi et puis l’autre, on verra en cours de marches quand est-ce qu’il peut venir suppler.

Donc, je lui dis bon, quand nous allons rentrer dans la salle, c’est toi qui prends la parole pour le lui annoncer.

𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲́𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗹𝗹𝗲, 𝗷’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀, 𝗦𝗶𝗺𝗼𝗻𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗺𝗮 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝗲, 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗞𝗼𝘂𝗹𝗶𝗯𝗮𝗹𝘆 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀 𝗮𝘂 𝘀𝗼𝗹 𝗮𝘂 𝗳𝗼𝗻𝗱. 𝗘𝘁 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗮 𝘁𝗮𝗽𝗲́ 𝘀𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝗲́𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶. 𝗜𝗹 𝗮 𝗱𝗶𝘁, 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗡’𝗚𝘂𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝘁’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗿 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘁’𝗮 𝗻𝗼𝗺𝗺𝗲́ 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝘀𝗲 𝗺𝗲𝘁 𝗮̀ 𝗽𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝗿. 𝗝𝗲 𝗹𝘂𝗶 𝗱𝗶𝘀, 𝗮𝘂 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝗿, 𝘃𝗮 𝘁𝗲 𝗹𝗮𝘃𝗲𝗿, 𝘁𝘂 𝘁𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝘀𝘁𝘂𝗺𝗲 𝗲𝘁 𝘁𝘂 𝘃𝗮𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗦𝗲𝘆𝗱𝗼𝘂 𝗗𝗶𝗮𝗿𝗿𝗮. 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰̧𝗮 𝗾𝘂𝗲 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗻𝗼𝗺𝗺𝗲́ 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲.

A ne pas manquer: Urgent: Voici la liste complète des détenus politique libéré ce jour

Comme la Constitution de la deuxième République prévoyait que le Président de la République ne pouvait pas être en même temps, Président d’un parti politique, donc quand nous nous sommes installés, on a fait le premier conseil des ministres le 27 octobre 2000. Dans le mois de novembre, 𝗷’𝗮𝗶 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́ 𝗮̀ 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗴𝗿𝗲̀𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶. 𝗘𝗻 𝗰𝗲 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮̀, 𝘀𝗲𝘀𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗲𝘁 𝗺𝗼𝗶. 𝗘𝘁 𝗹𝗮̀, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗔𝗳𝗳𝗶. 𝗜𝗹 𝗱𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁, 𝗷𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝗙𝗣𝗜.

𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗵𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀. 𝗦𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂’𝘂𝗻 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲, 𝗶𝗹 𝘃𝗮 𝗲𝗺𝗯𝗲̂𝘁𝗲𝗿 𝗔𝗳𝗳𝗶, 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘀𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲. 𝗗𝗼𝗻𝗰 𝗼𝗻 𝗹𝘂𝗶 𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲, 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝘂𝗶 𝗲𝗻 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗹𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰̧𝗮 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝗻𝗲 𝘃𝗮 𝗹’𝗲𝗺𝗯𝗲̂𝘁𝗲𝗿.

Mauvaise analyse peut être, mais ça été l’analyse que nous avions faite Sangaré et moi. Et c’est comme ça que Affi a eu et le poste de premier ministre et la présidence du FPI.

Aujourd’hui, Affi s’agrippe au poste de Président du FPI et il oublie tout ça. Alors, moi j’étais en prison à la Haye, quand j’ai appris ses louvoiements.

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Les gens marchent, mais comme ils marchent dans les herbes nous qui sommes de la brousse, quand on regarde les herbes, on sait comment tu as marché. Donc, quand les camarades en ont eu marre de ses louvoiements, ils m’ont appelé pour me dire mais ton gars là, il faut être candidat au congrès et puis on va lui arracher le Parti, après tu vas donner à quelqu’un d’autre.

C’est comme ça que j’ai appelé Assoa Adou, pour lui dire va faire ma campagne. Quand il a vu que Assoa Adou quittait le Ghana pour venir faire ma campagne, il a compris que c’était pour être enlevé, donc il a annulé le congrès. Le congrès n’a pas eu lieu, sous la forme où il était prévu.

Donc j’ai compris définitivement que le monsieur, lui aussi était définitif dans son choix, dans son choix d’aller ailleurs. Je dis bon, c’est donc un autre combat, une autre lutte qui s’ouvre devant nous.

Donc, j’ai montré ma disponibilité à discuter avec lui parce que je voulais comprendre. J’ai montré ma disponibilité. Alors, il y a tous les théâtres dont vous avez été témoins. Il va à Paris, il n’arrive pas à Bruxelles, il retourne. Il y a eu tous ces théâtres là. Et puis une fois, mon porte parole Katinan Kone m’appelle d’Accra pour me dire, j’ai vu Affi, il veut effectivement venir pour parler avec toi, il veut effectivement venir parler avec toi et te remettre le Parti.

Je dis tu dis quoi ? Il dit, j’ai vu Affi , il veut effectivement venir pour te remettre le Parti. Je dis, dis lui de venir directement. Comme la première fois il était venu à Paris, il a dit qu’il avait été empêché par Assoa Adou et Acka Emmanuel, dis lui de venir directement à Bruxelles et de descendre à l’hôtel appelé “tant”, parce que dans cet hôtel là, il y avait mon cousin Laurent Ottro qui était venu et qui était dans cet hôtel. Donc, je dis il n’a qu’à descendre dans cet hôtel. Il est venu, ils étaient deux. Il était accompagné d’un de ses militants.

Moi, j’ai fait venir Assoa Adou de Côte d’Ivoire et j’étais accompagné d’Habiba Toure. Elle n’est pas là aujourd’hui parce qu’elle a des affaires à suivre au tribunal à Paris. Et donc il y a eu un premier tête à tête entre Affi et moi. Mais on était trois. Il y avait Affi, il y avait moi, il y avait Habiba Toure. Ça duré entre une heure, une heure et demi.

Je l’écoutais, il a parlé et il a sorti un document où posait des revendications. J’étais un peu étonné. Je ne savais pas que dans le Parti là, on posait des revendications. Il posait des revendications le concernant, lui. C’est à dire, si il donne la présidence, il doit devenir en fait je dis une une ou deux revendications, lui il doit devenir premier vice-président assurant l’intérim totalement. C’est à dire, je prends la présidence du Parti, je deviens la reine d’Angleterre quoi. Alors moi je l’écoutais. Je l’écoutais, on dirait que c’est pas du FPI qu’il s’agit.

𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗶𝗹 𝗮 𝗳𝗶𝗻𝗶, 𝗷’𝗮𝗶 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲́ 𝗹𝗲𝘀 𝗔𝘀𝘀𝗼𝗮 𝗔𝗱𝗼𝘂, 𝗷𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗶 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗲𝘁 𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲. 𝗝𝗲 𝗱𝗶𝘀 𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝘂𝗶.

Parce que Kodjo Richard est assis là ! Quand on fait une réunion de notre organisation marxiste à Yopougon, où on a décidé de créer une organisation luttant pour le multipartisme et la démocratie. Kodjo Richard est là. Il est là, Simone est assise à côté de lui.

Et nous avons désigné ceux qui devraient aller rencontrer les Pascal Kokora, les Sangaré tout ça pour créer cette organisation. Et Boga Doudou, Simone et moi et Ouraga Obou, mais Ouraga Obou était en ce moment là en France pour rédiger sa thèse. Donc on est parti à trois.

En rencontrant Sangaré et Kokora, on était cinq (5) et puis on a arrêté le principe et on a créé ce Parti démocratique qui n’avait pas de nom. Et on est retourné à notre organisation de base et je leur ai dit, il fallait que quelqu’un parte en Europe pour populariser notre lutte. Ils m’ont désigné. Bon je m’y attendais mais bon ils m’ont désigné.

En partant, c’est à Kodjo Richard que nous avons laissé l’organisation. Et quand je suis arrivé en France, j’ai donc parlé à Ouraga Obou, on s’est rencontré. On a discuté dans un café sur l’avenue de la Grande Armée, c’est le pendant des Champs Élysée. Quand on arrive à la place de l’Etoile, on descend l’avenue de la Grande Armée. Et j’ai discuté avec Ouraga Obou et c’est là que nous avons trouvé le nom Front Populaire Ivoirien.

Aussitôt on a fait des cachets, des tampons et je suis arrivé récemment avec le dernier de ces cachets qui était en France.

Donc c’est à moi Affi parle comme ça. J’ai laissé les Assoa, je dis bon parlez avec lui, mais moi ma décision est prise. Je dis bon un jour si Dieu le visite, peut-être qu’ il laissera tomber sa proie. Mais il n’a pas changé. Est-ce qu’il a changé ? ( La salle répond non) Comme, aujourd’hui je suis revenu de prison et d’exil il nous faut avancer.

𝗗𝗼𝗻𝗰 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹, 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲 : 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗲𝗻𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗱𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘂𝘀, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗯𝗮𝗽𝘁𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗙𝗣𝗜 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

Nous allons continuer à lutter pour le développement, pour la décentralisation, pour l’industrialisation, pour les libertés etc.

Mais il va rester là-bas et nous, nous allons prendre, parce que le FPI c’est nous. Les bases sont là, les fédéraux sont là, les comités de base sont là, les secrétaires de section sont là, nous allons changer de nom, c’est tout.

J’ai dit, quand tu marches sur le chemin, que tu vas d’un village à un autre, tu rencontres un cailloux, tu n’es pas sorti pour te battre contre un cailloux, tu sautes ou bien tu contournes le cailloux et c’est ce que nous allons faire.

Parce que on nous a envoyé Affi, peut-être que on va nous envoyer beaucoup d’autres choses, mais il faut que nous apprenions que notre combat, on peut nous mettre en prison tout ça, on va en prison on sort et on continue, ça c’est pas un problème. Nous ne sommes pas les premiers à continuer ça, donc on va continuer le combat, mais cette petite pierre qui était sur le chemin, nous allons la contourner. C’est ce que je vous propose.

𝗗𝗼𝗻𝗰 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹, 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀, 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝘂𝘁𝗲́𝘀, 𝗷𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗮. 𝗝𝗲 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹 𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘁𝗮𝗰𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗽𝗶𝗲𝗱 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗼𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗴𝗿𝗲̀𝘀 𝗲𝘅𝘁𝗿𝗮𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲.

Ce congrès va prendre toutes nos bases et allons redonner un nouveau nom et puis nous allons repartir. C’est ce à quoi je vous convie aujourd’hui. Et j’attends votre décision. Merci.”

𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗙𝗣𝗜𝗟’𝗜𝗡𝗧𝗘́𝗚𝗥𝗔𝗟𝗜𝗧𝗘́ 𝗗𝗘𝗦 𝗣𝗥𝗢𝗣𝗢𝗦 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗘𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗔𝗨𝗥𝗘𝗡𝗧 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 𝗦𝗨𝗥 𝗟𝗔 𝗖𝗥𝗘́𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗’𝗨𝗡 𝗡𝗢𝗨𝗩𝗘𝗔𝗨 𝗣𝗔𝗥𝗧𝗜 𝗣𝗢𝗟𝗜𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘

” (…) Camarades, Nous allons passer à un autre sujet , nous allons passer au sujet de notre existence en tant que parti. Nous sommes le Front Populaire Ivoirien (applaudissements).

La base, je voulais saluer ici tous nos militants de base ( applaudissements).

Ceux qu’on ne salue jamais, mais dont on sollicite les voix pour les campagnes, je voudrais les saluer. Tous ceux qui sont partout, au nord, au sud, au centre, à l’ouest, à l’est, qui sont dans les villages, tous ceux qui se mobilisent quand il y a une compétition, tous ceux qui se sont mobilisés pour qu’on commence à libérer nos prisonniers, dont moi même. Je voudrais les saluer et leur dire merci. Restez mobilisés car la lutte continue.

Sur le chemin de la lutte, le chemin est long, on rencontre souvent quelques écueils. Tu marches, tu marches et tu vois une pierre, tu ne te bats contre la pierre, tu la contournes ou bien tu la sautes. On suppose que ce qui a fait que tu es parti de chez toi le matin, ce n’est pas la pierre. Tu es parti de chez toi pour arriver dans un autre village. Donc si tu rencontres une pierre sur la route ou bien tu la sautes ou bien tu la contournes et tu continues ton chemin.

Donc sur notre chemin, nous avons rencontré Affi. Écoutez bien !

Je vous rappelle que, quand j’ai été élu en octobre 2000, nous étions dans mon QG de campagne à Cocody, je me rappelle bien. J’étais assis, et j’ai appelé Sangare. Lui et moi, nous sommes rentrés dans les toilettes, parce que la salle était remplie. On pouvait pas faire d’apparte là. On s’est enfermé. Je dis Sang, nous venons de gagner l’élection présidentielle, prends le poste de premier ministre et tout le monde le comprendrait.

Il dit non, tu me pièges là, parce que, toi et moi, on a déjà discuté de ça. Et ce n’est pas à cette conclusion que nous avions abouti. Nous avons dit que nous avons des jeunes cadres compétents dans ce parti et qu’il faudrait que l’un d’entre eux soit premier ministre. Je dis qui tu vois. Il dit je vois deux, j’en vois deux pour le moment. Affi N’Guessan et Mamadou Koulibaly.

Je dis qui tu veux qu’on prenne. Il dit bon, Affi N’Guessan a été ton directeur de cabinet, il a été ton directeur de campagne, donc il part avec des préjugés favorables , parce que , après cette description, on a l’impression qu’il te connaît mieux que l’autre, donc il faut prendre Affi et puis l’autre, on verra en cours de marches quand est-ce qu’il peut venir suppler. Donc, je lui dis bon, quand nous allons rentrer dans la salle, c’est toi qui prends la parole pour le lui annoncer.

𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲́𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗹𝗹𝗲, 𝗷’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀, 𝗦𝗶𝗺𝗼𝗻𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗺𝗮 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝗲, 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗞𝗼𝘂𝗹𝗶𝗯𝗮𝗹𝘆 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀 𝗮𝘂 𝘀𝗼𝗹 𝗮𝘂 𝗳𝗼𝗻𝗱. 𝗘𝘁 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗮 𝘁𝗮𝗽𝗲́ 𝘀𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝗲́𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶.

𝗜𝗹 𝗮 𝗱𝗶𝘁, 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗡’𝗚𝘂𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝘁’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗿 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘁’𝗮 𝗻𝗼𝗺𝗺𝗲́ 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝘀𝗲 𝗺𝗲𝘁 𝗮̀ 𝗽𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝗿. 𝗝𝗲 𝗹𝘂𝗶 𝗱𝗶𝘀, 𝗮𝘂 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝗿, 𝘃𝗮 𝘁𝗲 𝗹𝗮𝘃𝗲𝗿, 𝘁𝘂 𝘁𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝘀𝘁𝘂𝗺𝗲 𝗲𝘁 𝘁𝘂 𝘃𝗮𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗦𝗲𝘆𝗱𝗼𝘂 𝗗𝗶𝗮𝗿𝗿𝗮. 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰̧𝗮 𝗾𝘂𝗲 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗻𝗼𝗺𝗺𝗲́ 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲.

Comme la Constitution de la deuxième République prévoyait que le Président de la République ne pouvait pas être en même temps, Président d’un parti politique, donc quand nous nous sommes installés, on a fait le premier conseil des ministres le 27 octobre 2000. Dans le mois de novembre, 𝗷’𝗮𝗶 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́ 𝗮̀ 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗴𝗿𝗲̀𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶. 𝗘𝗻 𝗰𝗲 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮̀, 𝘀𝗲𝘀𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗲𝘁 𝗺𝗼𝗶. 𝗘𝘁 𝗹𝗮̀, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗦𝗮𝗻𝗴𝗮𝗿𝗲́ 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗔𝗳𝗳𝗶. 𝗜𝗹 𝗱𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁, 𝗷𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝗙𝗣𝗜.

𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗵𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀. 𝗦𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂’𝘂𝗻 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲, 𝗶𝗹 𝘃𝗮 𝗲𝗺𝗯𝗲̂𝘁𝗲𝗿 𝗔𝗳𝗳𝗶, 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘀𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲. 𝗗𝗼𝗻𝗰 𝗼𝗻 𝗹𝘂𝗶 𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲, 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝘂𝗶 𝗲𝗻 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗹𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰̧𝗮 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝗻𝗲 𝘃𝗮 𝗹’𝗲𝗺𝗯𝗲̂𝘁𝗲𝗿.

Mauvaise analyse peut être, mais ça été l’analyse que nous avions faite Sangaré et moi. Et c’est comme ça que Affi a eu et le poste de premier ministre et la présidence du FPI.

Aujourd’hui, Affi s’agrippe au poste de Président du FPI et il oublie tout ça. Alors, moi j’étais en prison à la Haye, quand j’ai appris ses louvoiements.

Les gens marchent, mais comme ils marchent dans les herbes nous qui sommes de la brousse, quand on regarde les herbes, on sait comment tu as marché. Donc, quand les camarades en ont eu marre de ses louvoiements, ils m’ont appelé pour me dire mais ton gars là, il faut être candidat au congrès et puis on va lui arracher le Parti, après tu vas donner à quelqu’un d’autre.

C’est comme ça que j’ai appelé Assoa Adou, pour lui dire va faire ma campagne. Quand il a vu que Assoa Adou quittait le Ghana pour venir faire ma campagne, il a compris que c’était pour être enlevé, donc il a annulé le congrès. Le congrès n’a pas eu lieu, sous la forme où il était prévu.

Donc j’ai compris définitivement que le monsieur, lui aussi était définitif dans son choix, dans son choix d’aller ailleurs. Je dis bon, c’est donc un autre combat, une autre lutte qui s’ouvre devant nous.

Donc, j’ai montré ma disponibilité à discuter avec lui parce que je voulais comprendre. J’ai montré ma disponibilité. Alors, il y a tous les théâtres dont vous avez été témoins. Il va à Paris, il n’arrive pas à Bruxelles, il retourne.

Il y a eu tous ces théâtres là. Et puis une fois, mon porte parole Katinan Kone m’appelle d’Accra pour me dire, j’ai vu Affi, il veut effectivement venir pour parler avec toi, il veut effectivement venir parler avec toi et te remettre le Parti. Je dis tu dis quoi ? Il dit, j’ai vu Affi , il veut effectivement venir pour te remettre le Parti. Je dis, dis lui de venir directement.

Comme la première fois il était venu à Paris, il a dit qu’il avait été empêché par Assoa Adou et Acka Emmanuel, dis lui de venir directement à Bruxelles et de descendre à l’hôtel appelé “tant”, parce que dans cet hôtel là, il y avait mon cousin Laurent Ottro qui était venu et qui était dans cet hôtel.

Donc, je dis il n’a qu’à descendre dans cet hôtel. Il est venu, ils étaient deux. Il était accompagné d’un de ses militants.

Moi, j’ai fait venir Assoa Adou de Côte d’Ivoire et j’étais accompagné d’Habiba Toure. Elle n’est pas là aujourd’hui parce qu’elle a des affaires à suivre au tribunal à Paris.Et donc il y a eu un premier tête à tête entre Affi et moi.

Mais on était trois. Il y avait Affi, il y avait moi, il y avait Habiba Toure. Ça duré entre une heure, une heure et demi. Je l’écoutais, il a parlé et il a sorti un document où posait des revendications. J’étais un peu étonné. Je ne savais pas que dans le Parti là, on posait des revendications. Il posait des revendications le concernant, lui.

C’est à dire, si il donne la présidence, il doit devenir en fait je dis une une ou deux revendications, lui il doit devenir premier vice-président assurant l’intérim totalement. C’est à dire, je prends la présidence du Parti, je deviens la reine d’Angleterre quoi. Alors moi je l’écoutais. Je l’écoutais, on dirait que c’est pas du FPI qu’il s’agit.

𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗶𝗹 𝗮 𝗳𝗶𝗻𝗶, 𝗷’𝗮𝗶 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲́ 𝗹𝗲𝘀 𝗔𝘀𝘀𝗼𝗮 𝗔𝗱𝗼𝘂, 𝗷𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗶 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗲𝘁 𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲. 𝗝𝗲 𝗱𝗶𝘀 𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝘂𝗶.

Parce que Kodjo Richard est assis là ! Quand on fait une réunion de notre organisation marxiste à Yopougon, où on a décidé de créer une organisation luttant pour le multipartisme et la démocratie. Kodjo Richard est là. Il est là, Simone est assise à côté de lui.

Et nous avons désigné ceux qui devraient aller rencontrer les Pascal Kokora, les Sangaré tout ça pour créer cette organisation. Et Boga Doudou, Simone et moi et Ouraga Obou, mais Ouraga Obou était en ce moment là en France pour rédiger sa thèse. Donc on est parti à trois.

En rencontrant Sangaré et Kokora, on était cinq (5) et puis on a arrêté le principe et on a créé ce Parti démocratique qui n’avait pas de nom. Et on est retourné à notre organisation de base et je leur ai dit, il fallait que quelqu’un parte en Europe pour populariser notre lutte. Ils m’ont désigné. Bon je m’y attendais mais bon ils m’ont désigné. En partant, c’est à Kodjo Richard que nous avons laissé l’organisation.

Et quand je suis arrivé en France, j’ai donc parlé à Ouraga Obou, on s’est rencontré. On a discuté dans un café sur l’avenue de la grande Arue, c’est le pendant des Champs Élysée. Quand on arrive à la place de l’Etoile, on descend l’avenue de la grande Arue. Et j’ai discuté avec Ouraga Obou et c’est là que nous avons trouvé le nom Front Populaire Ivoirien. Aussitôt on a fait des cachets, des tampons et je suis arrivé récemment avec le dernier de ces cachets qui était en France.

Donc c’est à moi Affi parle comme ça. J’ai laissé les Assoa, je dis bon parlez avec lui, mais moi ma décision est prise. Je dis bon un jour si Dieu le visite, peut-être qu’ il laissera tomber sa proie. Mais il n’a pas changé. Est-ce qu’il a changé ? ( La salle répond non) Comme, aujourd’hui je suis revenu de prison et d’exil il nous faut avancer.

𝗗𝗼𝗻𝗰 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹, 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲 : 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗔𝗳𝗳𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗲𝗻𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗱𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘂𝘀, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗯𝗮𝗽𝘁𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗙𝗣𝗜 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

Nous allons continuer à lutter pour le développement, pour la décentralisation, pour l’industrialisation, pour les libertés etc.

Mais il va rester là-bas et nous, nous allons prendre, parce que le FPI c’est nous. Les bases sont là, les fédéraux sont là, les comités de base sont là, les secrétaires de section sont là, nous allons changer de nom, c’est tout.

J’ai dit, quand tu marches sur le chemin, que tu vas d’un village à un autre, tu rencontres un cailloux, tu n’es pas sorti pour te battre contre un cailloux, tu sautes ou bien tu contournes le cailloux et c’est ce que nous allons faire.

Parce que on nous a envoyé Affi, peut-être que on va nous envoyer beaucoup d’autres choses, mais il faut que nous apprenions que notre combat, on peut nous mettre en prison tout ça, on va en prison on sort et on continue, ça c’est pas un problème. Nous ne sommes pas les premiers à continuer ça, donc on va continuer le combat, mais cette petite pierre qui était sur le chemin, nous allons la contourner. C’est ce que je vous propose.

𝗗𝗼𝗻𝗰 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹, 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀, 𝗰𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝘂𝘁𝗲́𝘀, 𝗷𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗮. 𝗝𝗲 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹 𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘁𝗮𝗰𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗽𝗶𝗲𝗱 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗼𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗴𝗿𝗲̀𝘀 𝗲𝘅𝘁𝗿𝗮𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲.

Ce congrès va prendre toutes nos bases et allons redonner un nouveau nom et puis nous allons repartir. C’est ce à quoi je vous convie aujourd’hui. Et j’attends votre décision. Merci.”

𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗙𝗣𝗜

mardi 27 juillet 2021

APPEL URGENT...

Bonjour 
Pour l'achat de concentrateurs d'oxygène à destination du centre médical des douanes de Tunis. Nous pouvons à cet instant compter sur la somme de 1370 euros. C'est encore trop peu pour acheter le matériel. Nous voudrions acheter 5 concentrateurs d'oxygène portables.
Le centre médical des douanes de Tunis ne possède actuellement que 5 concentrateurs d'oxygène portables tous attribués à des malades du Covid. 
L'objectif serait de collecter au minimum 3000 euros. 
Le matériel sera acheminé par AIDF Suisse au départ de Genève,  accompagné par un adhérent AIDF Suisse qui remettra le matériel en mains propres au Directeur du centre médical des douanes de Tunis. 
Merci de votre solidarité.
Luc Doumont 
Président AIDF 
00 33 698583150
aidf@sfr.fr

mercredi 14 juillet 2021

Légion d'honneur 2021 liste des promus


https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043788354