Depuis ce matin
des moyens supplémentaires sont déployés dans les 10e, 18e
et 20e arrondissements comme cela avait été annoncé en décembre
dernier par le Ministre de l’Intérieur.
Vingt-cinq policiers, formés et connaissant le terrain, composent une nouvelle
Brigade Spécialisée de Terrain (BST). Ils sillonneront quotidiennement les
quartiers de la Gare du Nord, de l’Hôpital Lariboisière, du boulevard de la
Chapelle pour se consacrer à des interventions de proximité.
L’action de cette nouvelle brigade de policiers est accompagnée de la mise en
place d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) réunissant,
autour du procureur de la République, les services de la préfecture de police,
de la Mairie de Paris et des mairies d’arrondissement pour une réponse pénale
plus adaptée et plus efficace à chaque acte de délinquance.
Enfin, la réunion de lancement de la nouvelle Zone de Sécurité Prioritaire
(ZSP) du 20e arrondissement se tiendra aujourd’hui en présence
notamment du préfet de police, du procureur de la République, de mon adjointe
chargée de la prévention et de la sécurité et de la maire du 20e
arrondissement.
Les décisions prises par le Ministre de l’Intérieur, le préfet de police, le
procureur de la République et la Ville de Paris traduisent d’une façon
incontestable notre souci commun d’œuvrer pour la sécurité de Parisiens. Elles
amplifient la dynamique engagée par l’arrivée des 332 gardiens de la paix
affectés dans les commissariats de Paris depuis le 4 décembre dernier.
Ces mesures viennent s’ajouter à un travail constant depuis 2001 pour s’adapter
aux évolutions de la délinquance : augmentation de plus de 50% de la
participation de la Ville de Paris au budget spécial de la préfecture de police
qui atteint désormais 308 millions d’euros, création de dix équipes de
correspondants de nuit, renforcement des effectifs des inspecteurs de sécurité
(de 459 à 612 agents), mise en place du Plan 1000 caméras de vidéo-protection,
création du Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GPIS), qui
permet à 200 agents de sillonner les ensembles sociaux sensibles, dispositif de
réparation pénale pour les auteurs de dégradations des Vélib’, armement des
inspecteurs de sécurité et des agents du GPIS…
Je tiens donc particulièrement à saluer l’engagement conjoint, sur le terrain,
des services de police, de justice et de la municipalité parisienne pour la sécurité
de tous.
Bertrand Delanoë