Nora ANSELL-SALLES

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lundi 25 février 2013

Agenda :


 

28 février 2013 - Journée internationale des Maladies rares

 

24 au 26 mars 2013 - BIOVISION 2013 - RDV incontournable des Sciences de la Vie 3000 participants -65 nationalités- issus des secteurs académique,politique, industriels, financiers et de la société civile se réuniront pendant trois jours à Lyon.

De la recherche en passant par l'accélération des découvertes technologiques et biologiques, le modèle humain est en train d'évoluer,BIOVISION 2013 fera le point précis des avancées les plus innovantes au bénéfice du citoyen.

Le programme et la photothèque de BIOVISION 2013 sont accessibles
sur
www.biovision.org


 

mardi 19 février 2013

Horizon Prévention : coup de projecteur sur l’une des actions prévues en 2013


Le programme Horizon Prévention mis en place avec les mutuelles de MFP Services a été lancé à l’automne 2011. Ce projet a l’ambition d’aider les assurés mutualistes à devenir acteur de leur santé en leur proposant des services adaptés.  La première étape s’est concrétisée par la parution du 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires, qui découlait d’une enquête réalisée auprès de plus de 15 000 agents de la Fonction publique sur la perception de leur état de santé.

 

Les choix des actions à venir repose sur les résultats de ce baromètre. En effet, des besoins ont été exprimés. MFP Services et les mutuelles réaliseront des actions de prévention et promotion de la santé en 2013 pour y répondre.

La 1ère action portera sur les maladies chroniques en partenariat avec la MGEFI

- Les maladies chroniques, avec le lancement d’une démarche permettant de trouver des solutions d’accompagnement pour aider à réinsérer les personnes atteintes d’une maladie telle que le diabète ou l’asthme. Cette démarche est réalisée sous forme d’ateliers où seront invitées des agents concernés ainsi que des spécialistes, afin de favoriser un échange dans le but de les aider à reprendre le travail dans les meilleures conditions. Cette action sera mise en place en mai prochain et ouvrira des actions concrètes à expérimenter.

L’expérimentation

 

Les mutuelles membres de MFP Services ont lancé un ambitieux programme de prévention à destination de leurs adhérents, intitulé Horizon Prévention. La première étape de cette démarche s’est traduite par la réalisation d’une enquête santé. Cette dernière a relevé que 37% des répondants déclaraient souffrir d’une maladie chronique, un handicap ou un problème de santé préoccupant.

 

Fort de ce constat, le programme Horizon Prévention propose d’agir afin d’aider les personnes atteintes d’une maladie chronique et en arrêt de travail, dans leur démarche de retour à l’emploi. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie de ces personnes.

 

Afin d’identifier les problèmes rencontrés et proposer des solutions adaptées, une expérimentation sera ainsi menée à Carcans en Gironde du 27 au 31 mai 2013, autour d’ateliers thématiques animés par des professionnels de santé. Elle réunira un groupe volontaire de 15 personnes. L’opération sera menée en partenariat avec la MGEFI.

 

En savoir plus sur Horizon Prévention

Contact MFP Services

Anthony Landreau


 

NDRLR : MGEFI et Baromètre santé des fonctionnaires

1.     MINE D'INFOS: Baromètre santé des fonctionnaires: L'analyse des ...


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21 nov. 2012 – Baromètre santé des fonctionnaires: L'analyse des réponses des adhérents de la MGEFI. Dans le but de prévenir et de gérer de manière...

 
A propos de la MGEFI
www.mgefi.fr

lundi 18 février 2013

« Maladies chroniques, maladies invisibles :


quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?
Comment contribue-t-il à l’avancée des connaissances médicales ? »

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Le web social leur permet d'échanger avec une communauté de personnes qui vivent la même chose qu'eux. Premier réseau social dédié aux patients et à leurs proches, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de leur état de santé.

Maladies chroniques : de plus en plus de patients en France…

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maladie chronique est « un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur une période de plusieurs années ou plusieurs décennies ». Les maladies chroniques touchent près de 15 millions de personnes en France et constituent un enjeu majeur de santé publique.

Pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées par les maladies chroniques que le réseau social Carenity a été fondé en 2011 par Michael Chekroun. Il s’adresse aux patients et à leurs proches pour leur permettre de suivre l’évolution de la maladie et des traitements, d’échanger au sein d’espaces sécurisés grâce à des applications personnalisées, et de faire progresser les connaissances médicales en participant à des enquêtes en ligne. Carenity regroupe en février 2013 plus de 12 000 membres au sein de 41 communautés de patients, un chiffre qui a triplé en 1 an. A terme, plus de 1 000 pathologies, y compris de nombreuses maladies rares, seront proposées afin de donner à un maximum de patients, ainsi qu’à leurs proches, la possibilité de se retrouver entre eux et d’échanger.

Des maladies souvent invisibles et silencieuses

Certaines maladies chroniques sont dites « invisibles », explique le Professeur Jean-Marie
Le Parc, rhumatologue à l'hôpital Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt)

Certaines maladies sont en outre « silencieuses », c’est-à-dire qu’elles sont présentes sans que les symptômes ne soient perceptibles. Le Docteur Corinne Antoine, néphrologue à l’Hôpital Saint Louis (Paris), mentionne le cas de l’insuffisance rénale.

 

Quant à la maladie de Crohn, maladie inflammatoire des intestins. « Elle évolue de façon imprévisible par poussées successives », explique le Professeur Yoram Bouhnik, gastroentérologue à l'hôpital Beaujon (Paris).

 

La « double peine » de la maladie chronique invisible : résultats de l’enquête menée auprès des patients

Les malades chroniques dont la pathologie n’est pas reconnue par l’entourage proche ou professionnel subissent une forme de « double peine ». Une enquête a été menée par Carenity auprès de 279 patients inscrits sur le site, souffrant de spondylarthrite ankylosante, de la maladie de Crohn ou d’insuffisance rénale.

La combativité caractérise le mieux l’état d’esprit du patient, même s’il est confronté à l’incompréhension des autres.

 

 
Au-delà du soutien : l’échange d’information, y compris scientifique
 

 

 

 
Internet a sans nul doute constitué une révolution pour de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques. « Les premiers forums ou listes de discussion ont permis à des personnes qui avaient peu de chances de se rencontrer dans la vraie vie, mais qui partageaient une expérience commune en matière de santé, d’échanger facilement », observe Madeleine Akrich, sociologue et directrice du Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) des Mines ParisTech. Dans ces nouvelles « communautés » est apparue une notion de « soutien mutuel », poursuit-elle, « similaire à des groupes de parole associatifs, mais qui déborde de ce cadre. Car au-delà du soutien, il y a un vrai échange d’information, jusqu’à l’information scientifique. »
Les premières expériences de forums ouverts, anonymes, sans modération, ont montré leurs limites, mais « une liste de discussion (qui est par définition réservée à des membres inscrits) constitue une communauté de fait qui s’autorégule et s’autocontrôle », estime Madeleine Akrich. « Les informations qui circulent dans ce genre d’espace sont souvent de meilleure qualité que celles éventuellement données par un médecin non spécialiste de la question, poursuit-elle. Une étude souvent citée sur un forum consacré au cancer du sein a montré que lorsqu’une information fausse était mentionnée, des rectificatifs étaient apportés en quelques heures, selon un principe collaboratif efficace. »

Un réseau social comme Carenity est plus qu’un prolongement de ces échanges « car il y a une dimension de collecte de données sécurisées, organisée par une instance extérieure », observe Madeleine Akrich. En outre, poursuit-elle, « dans des pathologies mal comprises, l’exploration collective que peuvent réaliser les patients est susceptible d’apporter des connaissances nouvelles ». Pour la sociologue, « la notion d’invisibilité n’est pas la motivation essentielle qui pousse les patients à adhérer à des réseaux sociaux. En effet, les personnes s’inscrivent certes pour rechercher du soutien, mais aussi et surtout pour mieux comprendre la pathologie. Elle revêt néanmoins une grande importance lorsque les personnes souffrent d’un problème de santé mal identifié des professionnels ou attribué à des causes psychologiques pures : faire en sorte que leur pathologie soit mieux reconnue et prise en compte par le corps médical est alors une motivation profonde des patients pour se rassembler », relève Madeleine Akrich.
 

Le réseau social comme espace d’échange libre

« Dans une maladie inflammatoire chronique des intestins (MICI), les contraintes et les difficultés sont grandes par rapport à l’image de soi, la vie sociale, la vie professionnelle, etc. », souligne Corinne Devos, patiente experte et bénévole de l’Association François Aupetit (AFA). Et pourtant, « c’est invisible », poursuit-elle. « Sur un réseau social, on peut sortir de l’isolement, s’exprimer sans tabou, et se nourrir de l’expérience des autres. Au-delà du partage d’expérience, on arrive dans le partage des solutions et des ressources, et cela devient un élément moteur, positif, comme un véritable interlocuteur. »
Le « carnet de bord » de Carenity « permet de suivre l’évolution de sa maladie », explique Corinne Devos. « Ainsi, on ne retient pas uniquement les mauvais moments comme on a tendance à le faire avec sa seule mémoire. C’est une fonction intéressante au niveau de l’historique des événements. »

L’expertise du patient appelée à devenir un service professionnel ?

Corinne Devos a suivi 40h de formation, en compagnie de professionnels de santé, pour intervenir comme patiente experte dans des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP). Elle réalise également du « coaching santé » pour l’AFA et s’interroge sur des formules qui permettraient à terme « de valoriser cette expertise ». « Un patient ne pose pas les mêmes questions à un autre patient qu’au médecin », souligne-t-elle. « Il interroge sur le quotidien de la maladie, les difficultés au travail, dans le couple, en famille, etc., c’est-à-dire l’expérience et le vécu du patient expert. Il est important d’être formé pour ne pas simplement inciter les autres à faire comme soi. Chacun doit aller vers des solutions adaptées à sa situation. »
« Le patient expert qui devient éducateur thérapeutique diplômé comme un infirmier devrait pouvoir être rémunéré pour ses services à terme »,
conclut-elle. « On pourrait sinon penser que l’un est moins compétent, moins professionnel que l’autre. »

Carenity en pratique

Carenity met gratuitement à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et des applications personnalisées de suivi de santé. Construit sur le principe d’une plateforme collaborative de patient à patient, Carenity facilite le partage d’informations de santé entre membres de façon anonyme et sécurisée. Le contenu médical a été élaboré en collaboration avec des professionnels de santé et les espaces de discussion font l’objet d’une modération quotidienne par des community managers salariés de Carenity.

L'apport de Carenity dans la vie du malade chronique selon l'enquête

 

 
Suivre sa santé, mieux connaître sa pathologie, créer et animer son réseau
 

 

 

 
Le suivi régulier d’une maladie chronique est important et notamment l’observance rigoureuse du traitement. Plusieurs indicateurs permettent au membre de Carenity de renseigner selon la fréquence qu’il souhaite son état de santé (forme physique, humeur, poids, sommeil, etc.), et de partager des informations sur ses traitements. Un tableau de bord représente graphiquement l’évolution des données renseignées et l’historique du suivi de la maladie, qui peut être partagé avec le médecin pour un dialogue plus fructueux. Un agenda permet de gérer les prises de rendez-vous et les événements médicaux.

Un contenu médical actualisé et varié est proposé aux membres de Carenity pour les aider à mieux appréhender leur condition. Des médecins spécialistes décrivent la pathologie à travers plusieurs rubriques. Des forums thématiques sont animés et modérés quotidiennement par des community managers de Carenity. Cette partie propose également quizz, enquêtes et sondages, ainsi que de nombreux outils pratiques : lexique médical, base de médicaments, contacts d’associations de patients…

Comme les réseaux sociaux généralistes, Carenity offre la possibilité de créer son groupe d’amis et d’interagir avec lui selon le niveau de proximité souhaité.
Carenity est un site entièrement gratuit pour ses membres. Ses revenus proviennent essentiellement de la commercialisation d’études réalisées à partir d’enquêtes anonymisées auprès de ses utilisateurs. L’objectif est de traduire les expériences individuelles des patients en connaissances mobilisables par des chercheurs et des industriels pour favoriser la mise au point, par les professionnels compétents, d’une meilleure offre de soins et de services médicaux.
 

Le modèle Carenity : une philosophie ?


Carenity repose sur une « conviction profonde », explique Michael Chekroun. « Longtemps on a écouté la seule parole du médecin pour comprendre les besoins des malades. Nous sommes en train de changer de paradigme : le web collaboratif, ou web 2.0, permet aujourd’hui de recueillir des informations pertinentes issues de la « vraie vie » du patient ». Ainsi, à la connaissance scientifique du médecin s’ajoute « la connaissance profane du patient », note Michael Chekroun. Ces informations, anonymes et agrégées, constituent de précieuses « données en vie réelle » que les industries de santé peuvent prendre en compte dans la mise au point de nouveaux traitements ou services médicaux. « La grande majorité de nos utilisateurs reconnaît que ces données anonymes permettent de créer une intelligence collective contribuant au progrès des connaissances médicales, et que cela constitue par ailleurs un outil puissant pour faire entendre la voix des patients », relève Michael Chekroun.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



jeudi 7 février 2013

LIBRES PROPOS : Signés Le Ciss


Tous (im)patients !






Après de longs mois d’attente, la stratégie nationale de santé annoncée par le Premier ministre dans son discours de politique générale en juillet 2012 semble se dessiner. On comprend qu’elle sera centrée sur une approche rénovée du parcours de soins des patients aujourd’hui exposés à l’absence de coordination entre les acteurs d’un système de santé éclaté, pensé pour les cas aigus, alors que nous vivons au temps des maladies chroniques. Nous savons tous que ces prises en charge rénovées ne seront possibles que si la fongibilité des enveloppes de financement est au rendez-vous. Cela semble enfin à l’ordre du jour.



Pour autant, si rien n’est fait pour renforcer la participation des citoyens aux décisions de santé qui les concernent, nous aurons une réforme tout aussi technique que les précédentes. Il ne s’agit donc pas de promettre un parcours de soins mieux adapté aux attentes des patients et de leurs proches s’il reste toujours aussi illisible dans ses modalités ou dans sa tarification. Il ne s’agit donc pas non plus de continuer à tenir à l’écart des décisions les associations dont se sont dotés les usagers.



Information de l’usager et parcours de soins




Nous ne pouvons nous satisfaire de la faiblesse actuelle de l’information de l’usager. Chaque jour qui passe amène son lot d’exemples où nos concitoyens n’ont pas choisi leur traitement, et plus généralement leurs soins, en toute connaissance de cause. Et cela fait maintenant une bonne décennie que l’on nous promet un portail d’information grand public censé répondre à cette attente. Rien n’est plus urgent. A condition qu’il ne s’agisse pas d’un porte-voix entaché du soupçon. Or, après tant de scandales sanitaires, l’information publique en santé ne peut être que le fait d’une autorité indépendante. La réorganisation annoncée des différentes agences de santé, toutes émettrices publiques d’information, devrait être l’occasion d’un changement d’échelle dans l’information des usagers. Il en va de la citoyenneté comme du parcours de soins, qui commence d’ailleurs par de l’information.



L’open data en santé, au bénéfice de tous






Les organisations non gouvernementales n’ont pas d’accès effectif aux données de santé anonymisées. Alors que l’Open Data progresse dans l’environnement, les transports et dans les collectivités locales, nous restons à la traîne dans le domaine de la santé alors que les enjeux sont colossaux : sécurité des soins, qualité des soins, prix de référence. Il nous arrive de voir nos propositions écartées, quand ce n’est pas moquées, au motif qu’elles ne s’appuient que sur des témoignages, même s’ils sont nombreux. Les pouvoirs publics doivent nous assurer les moyens d’une utilisation de ces données, pour mettre fin à cet entre-soi institutionnel de l’accès aux données publiques qui joue contre les citoyens et, plus globalement, contre l’organisation éclairée de notre système de santé.




Mobilisation citoyenne et démocratie sanitaire




Si l’information et l’accès aux connaissances sont décisifs, le soutien à la mobilisation citoyenne est tout aussi essentiel. Or, depuis l’avènement de la loi du 4 mars 2002, nous assistons à un lent délitement des ambitions portées à l’époque. Si le modèle de la représentation des usagers est perfectible, il ne mérite pas d’être étouffé comme cela semble en mauvaise voie. Il s’agit d’un service public : celui de l’expression des attentes collectives en santé. À service public, financement public, d’autant qu’aucune association d’usagers ne dispose des ressources pour répondre à cet objectif. Il s’agit aussi d’une exigence démocratique au moment où tout montre, scandale sanitaire après scandale sanitaire, que le renforcement de la place des usagers dans les instances de santé est la seule voie pour changer d’ère. A charge pour le parlement de dessiner les contours de ce service public, tant dans son organisation que dans les formes qu’il convient de lui déléguer : représentation, participation, interpellation…



Place et rôle des associations dans l’accompagnement




Enfin, les associations de patients, notamment, attendent toujours la reconnaissance de leur rôle dans l’accompagnement des patients et des proches. D’autant par exemple que le modèle français de l’éducation thérapeutique, contre toute attente, n’a pas décollé ; ou que les aidants ne bénéficient toujours pas du légitime soutien de leur intervention pourtant essentielle. C’est donc une autre voie qu’il convient d’emprunter. Des organisations locales, avec les associations de patients, voire conduites par elles, sont à concevoir pour accompagner les patients dans les parcours de santé et de soins qui sont au centre de la réforme promise.





La stratégie nationale de santé doit aussi être l’occasion d’un changement de méthode dans l’implication des usagers dans les décisions, individuelles ou collectives, qui les concernent : ouvrir ce chantier sans les associer à tous les niveaux serait mal commencer !

Le Ciss
ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO
SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH


jeudi 24 janvier 2013

Les Parcours du Cœur : premier événement de prévention-santé de France


6 et 7 avril 2013

Avec près de mille Parcours du Cœur organisés dans toute la France le week-end des 6 et 7 avril prochain, la Fédération Française de Cardiologie contribue à faire reculer les maladies cardiovasculaires. Chaque année, elles sont responsables de près de 150 000 décès en France.

 

« La santé cardiaque pour tous » sera le thème fédérateur de cette 38ème édition des Parcours du Cœur.

 

Pour que chacun entretienne sa santé cardiovasculaire, les messages de prévention doivent être accessibles à tous et faciles à mettre en œuvre.

 

« 0-5-30 » : le tiercé  gagnant pour la santé du cœur avec le numéro complémentaire : « 0 stress »

 

« 0 cigarette, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique au quotidien, 0 stress »

La santé cardiovasculaire n’est pas un acquis, mais une conquête qui se fait chaque jour en bougeant régulièrement et en mangeant correctement. Le conseil « 0 tabac » / alimentation / activité physique se complète en 2013 par « 0 stress ». Le stress occupe la 3ème place des facteurs de risque d’infarctus après le cholestérol et le tabac. Selon une étude parue dans The Lancet en 2012, les personnes exposées au stress dans leur travail ont un risque d’infarctus 23% plus élevé que celles qui n’y sont pas exposées.

 

4 coachs numériques au quotidien pour nous aider à prendre soin de notre cœur !

 

La Fédération Française de Cardiologie a entendu le public jugeant le message « 0-5-30 » difficile à suivre : « Je n’y arriverai jamais... Je n’ai pas le temps… Les enfants n’aiment pas les légumes... Les fruits sont trop chers… 30 minutes d’activité physique par jour, c’est difficile… »

 

A l’occasion des Parcours du Cœur 2013, la FFC met à disposition de chacun d’entre nous 4 outils numériques de prévention, pratiques et ludiques. Ils nous coachent au quotidien pour nous aider à mettre en pratique les messages de prévention !

 

·         - Nouvelle application mobile « Cardio Info »

Disponible sur IPhone et Android, l’application permet de tester son risque cardiaque et de recevoir chaque semaine des conseils pratiques (alimentation, tabac, activité physique, stress…) directement sur son mobile.

A l’occasion des Parcours du Cœur, l’appli « Cardio Info » permettra également de faire des dons en participant à un parcours comme coureur ou simple spectateur. Chacun pourra, grâce à une carte, repérer très facilement le « Parcours du Cœur » le plus proche de chez lui.

 

·        - Nouveau site internet fedecardio.org

Un site entièrement renouvelé met l’accent sur la pédagogie. Il offre des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, un suivi de l’actualité et une présentation détaillée des actions de la Fédération Française de Cardiologie.

Le public peut également retrouver les « cardio-conseils » hebdomadaires et télécharger gratuitement des fiches pratiques et des brochures signées des cardiologues de la FFC. Elles abordent de multiples sujets : le cœur et les artères des femmes, cœur et stress, l’hypertension artérielle, les maladies coronaires, etc. Il est aussi possible de faire des dons en ligne pour soutenir l’action de la FFC.

 

·         - Test « J’aime mon cœur »

Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », il ne faut pas plus de 5 minutes pour faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire, en répondant à quelques questions. Et pour bénéficier régulièrement des conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie, il suffit de le demander !

 

·         - Page Facebook

La FFC alimente chaque jour sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et ses 200 clubs Cœur et Santé. On y accède aussi aux tests ludiques et aux cardio-conseils hebdomadaires…

 

 

La Fédération Française de Cardiologie lutte contre les maladies cardiovasculaires depuis presque 50 ans. Association financée uniquement par la générosité du public, reconnue d’utilité publique depuis 1977, elle est présente partout en France. Ses quatre missions sont : la prévention, la recherche clinique en cardiologie, l’accompagnement des patients cardiaques et la promotion des gestes qui sauvent.

 

 

CONTACTS