Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 28 février 2013

Si l'information sécu vous intéresse...


Lancement le 19 février de la première phase de mise en oeuvre opérationnelle de la déclaration sociale nominative (DSN)

 Le GIP-MDS a organisé, en collaboration avec une trentaine d'entreprises « pilotes » volontaires pour être parmi les premiers utilisateurs de la DSN, une rencontre avec la presse qui s'est déroulée le 20 février. À cette occasion, Jean-Louis Bühl, en charge de la maîtrise d'ouvrage stratégique, a affirmé que la mise en oeuvre du dispositif "se déroulait parfaitement et dans les délais prévus". Les premières DSN pourront être transmises dès le mois de juin, en remplacement de quatre déclarations sociales (attestation de salaire pour le versement des IJSS, attestation employeur destinée à Pôle emploi, DMMO/EMMO et déclaration de radiation d'un salarié pour les contrats groupes complémentaires ou supplémentaires). Pour cela, les entreprises bénéficieront d'un "suivi sur mesure et personnalisé, avec une hotline dédiée ainsi que des formations à destination des salariés concernés". Les « pilotes » présents ont d'ailleurs insisté sur les atouts de la DSN : moins de déclarations, un dispositif simplifié, la suppression de certaines tâches à faible valeur ajoutée et des économies de traitement « substantielles » pour les services RH. Ils soulignent l'importance d'un dispositif "qui doit monter en charge progressivement jusqu'à devenir obligatoire en 2016". Les intervenants ont aussi mis en avant l'apport de la déclaration pour les salariés, qui verront leurs droits "enregistrés et simplifiés", les données les concernant seront "efficacement protégées". Un décret d'application devrait être publié au Journal officiel dans les prochains jours.
> 30 entreprises « pilotes » participent à la mise en place opérationnelle de la DSN - Communiqué du GIP du 21 février 2013
> Entreprises : vers une déclaration sociale unique - Les Echos

 

Prix Facebook Appel à projets jeunes

L'appel à projets jeunes (APJ) organisé chaque année par la MSA touche une population qui apprécie et utilise particulièrement Facebook. Un vote a lieu du 20 février 2013 au 1er mars 2013 (veille de la remise des prix officielle au Salon international de l'agriculture de Paris), et récompensera le projet le plus «aimé» de la page Facebook de la MSA.
Pour découvrir les projets présentés au jury national et voter, rendez-vous sur la
page Facebook MSA.

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 541 du 17 février 2013

 

·         1 - Rapport annuel 2013 de la Cour des comptes -  (403)

·         2 - Rapport de l'IGAS 2012 : L'hôpital  - (402)

·         3 - Bouches-du-Rhône : la Caf sature, les familles craquent - La Provence - (383)


·         5 -Les allocations familiales, une prestation à réformer avec précaution - Le point de vue de Julien Damon dans Les Echos  (324)

6 - La mort programmée des politiques familiales - billet d'Éric Verhaeghe, ancien Président de l'APEC - (281)

Source :

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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jeudi 14 février 2013

Enquête Famille et Logements 2011 : L'Ined et l'Insee présentent trois premières études

Enquête Famille et Logements 2011 :
L'Ined et l'Insee présentent trois premières études
 

Les situations familiales sont de plus en plus diverses et en perpétuelle évolution : familles recomposées, couples pacsés, conjoints de même sexe, mode de garde des enfants, lieux de vie au sein d'une même famille, etc.
L'enquête Famille et Logements (EFL), permet de connaître plus précisément les familles d'aujourd'hui et leurs lieux de vie. De premiers résultats sont présentés aujourd'hui au travers de trois études sur les couples et les modes de cohabitation :

- Les pacsés en couple hétérosexuel sont-ils différents des mariés ? (Ined)
- Le couple dans tous ses états (Insee)
- Mariage, union libre ou Pacs : à chaque âge sa forme de couple (Insee Île-de-France)

Réalisée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en collaboration avec l'Institut national d'études démographiques (Ined), cette enquête a bénéficié de l'appui scientifique ou financier de nombreux partenaires1 .


Les pacsés en couple hétérosexuel sont-ils différents des mariés ?

Les couples hétérosexuels souhaitant une reconnaissance civile de leur union ont le choix entre le pacs et le mariage en France depuis 1999. En quoi ceux ayant choisi le pacs se distinguent-ils des mariés ? Les pionniers qui se sont pacsés peu de temps après l'instauration de la loi sont-ils différents des pacsés plus récents ? Analysant l'enquête Famille et logements, Estelle Bailly et Wilfried Rault, de l'Institut national d'études démographiques, montrent que les pacsés sont plus fréquemment sans enfant que les mariés, mais moins souvent que les personnes en union libre. Ils sont plus diplômés que les mariés, plus souvent cadres ou membres de professions intermédiaires, et exercent plus souvent une activité dans le secteur public. Les écarts entre pacsés et mariés se sont amoindris ces dernières années. Ayant connu un grand succès et s'étant diffusé dans des milieux sociaux qui s'en étaient peu emparés à ces débuts, le pacs s'est « démocratisé ».

Ined : Population & Sociétés n° 497  -
service-presse@ined.fr


Le couple dans tous ses états

Début 2011, en France métropolitaine, 32 millions de personnes majeures déclarent être en couple, 72 % d'entre elles sont mariées et partagent la même résidence que leur conjoint, de sexe différent. 7 millions sont en union libre et 1,4 million sont pacsées.
Parmi les adultes qui se déclarent en couple, 4 % indiquent par ailleurs que leur conjoint ne vit pas dans le logement. Plus de la moitié d'entre eux a moins de 30 ans. Entre 30 et 59 ans, une personne en couple sur dix ne réside pas avec son conjoint en l'absence d'enfant commun. La non-cohabitation concerne surtout des personnes en union libre.
200 000 personnes sont en couple avec une personne du même sexe, dont 16 % avec une personne ne vivant pas sous le même toit. Six sur dix sont des hommes. 43 % sont pacsées, cette proportion atteignant 55 % après 35 ans. Environ 10 % déclarent vivre au moins une partie du temps avec un enfant, généralement né avant l'union actuelle ; il s'agit avant tout de femmes.

Insee : Insee Première n° 1435 - Contact : 
bureau-de-presse@insee.fr

______________
1 Agence nationale de la recherche (ANR), Atelier parisien d'urbanisme (Apur), Caisses d'allocations familiales d'Île de France, Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France (IAU-ÎDF) , Mairie de Paris, Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), Plan urbanisme construction architecture (Puca).




Mariage, union libre ou Pacs : à chaque âge sa forme de couple

En 2011, le mariage reste le statut majoritaire des personnes adultes vivant en couple en Ile-de-France (71 %). Avant 25 ans, les personnes en couple vivent essentiellement en union libre, tandis qu'après 35 ans, le mariage prédomine. Le pacs, dans un cas sur deux, est choisi par une personne de 25 à 34 ans. A Paris, les personnes en couple sont davantage en union libre.

Insee IDF : Faits et chiffres n° 302 - Contact : eric.bonnefoi@insee.fr



          
      L'enquête Famille et Logements 2011
      
      L'information démographique en France provient de deux sources principales. Le recensement fournit des données sur l'état de la population à une date donnée, l'état civil renseigne sur les naissances, mariages et décès. Mais ces deux sources ne sont pas suffisantes pour éclairer les histoires et situations familiales des personnes vivant en France (nombre d'enfants, calendrier des naissances, types d'union, etc.).
     
Régulièrement associée aux enquêtes de recensement depuis 1954, l'enquête Famille permet de décrire plus en détail la diversité des situations familiales. Avec un échantillon de 360 000 adultes répondants en 2011, répartis dans 1400 communes, l'enquête Famille et Logements permet en particulier de quantifier des situations très minoritaires, ce qui n'est pas possible dans les enquêtes habituelles de taille plus réduite.
      
      Douze ans après la dernière édition, l'enquête Famille et Logements 2011 intègre de nouveaux thèmes : le pacs, la vie en couple non cohabitant ou avec une personne de même sexe, les familles recomposées, les modes de garde d'enfants. Elle aborde également les thèmes de la multirésidence et du déploiement géographique des familles, et, comme les précédentes enquêtes, permet d'étudier la fécondité ou les familles sur trois générations.
      
      Trois premières études portant sur les couples et les modes de cohabitation sont publiées aujourd'hui. Elles seront complétées par la suite par des publications sur les autres thématiques abordées par l'enquête.
      

mardi 15 janvier 2013

LIBRES PROPOS : Jacques DRAUSSIN


Lorsque l’enfant paraît

 

Entre les effets secondaires des pilules destinées à préserver les femmes  des grossesses non-désirées et les effets collatéraux des happenings de rue censés préserver la société des grossesses préfabriquées, la parentalité aura décidément été au cœur de l'actualité sanitaire et sociale de la semaine.

La contraception accoucherait donc de progestatifs dégénérés à l'insu de notre plein gré, alors que le mariage « pour tous », sonnerait le tocsin d'une cellule familiale façonnée tout à la fois par les siècles, les saintes Ecritures et l'ami Ricoré.

Une femme, un homme, des enfants. Les disciples de Frigide Barjot – égérie des boites de nuit germanopratines et des sacristies intégristes – ont bien tort de se faire peur car il est probable que le modèle de base ait encore un peu d'avenir.

A force de jurer leurs Grands Dieux qu'ils ne sont pas homophobes, les opposants au mariage gay [l'expression « mariage pour tous » est une escroquerie de cul béni] auront d'ailleurs fini par en légitimer le principe.

D'accord pour reconnaître l'union de 2 hommes ou de 2 femmes. D'accord pour leur accorder les mêmes droits en matière d'impôts, de succession ou de réversion des retraites. D'accord  sur tout, sauf sur la définition de la famille. On voudrait tant la garder dans son cocon d'éternité que ceux-là mêmes qui se prétendaient presque  « gay-friendly » samedi ont entonné dimanche des chants d'intolérance terribles parce qu'égrenés avec la sérénité doucereuse d'une bonne conscience dégoulinante.

Qu'on l'accepte ou non, la famille a changé. Inutile de s'appesantir sur la litanie des chiffres : en 2012, on aura compté davantage de naissances hors mariage qu'au sein des couples civilement unis. 2,8 millions d'enfants vivent dans une famille monoparentale et 1,6 million dans une famille recomposée, plusieurs dizaines de milliers déjà dans une famille homoparentale.

Cette vérité là est plus probante et incontestable que celle du nombre de manifestants arrivés sur le Champ de Mars le 13 janvier.

L'adoption ouverte aux couples homosexuels bouleversera-t-elle le schéma traditionnel de la famille ? En ce début d'année 2013, 28.000 foyers  - bien hétéro comme il faut – sont en demande d'adoption… qui ne peut être satisfaite, faute d'enfants adoptables ici comme ailleurs. Un afflux, même massif, de dossiers déposés par des couples homosexuels ne changerait pas grand-chose  au problème.

Reste la délicate question de la Procréation Médicalement Assistée – heureusement retirée du projet de loi sur le mariage – qui devrait logiquement être débattue, non pas dans le cadre d'un texte à venir sur la famille, mais dans celui d'une réforme de la loi de bioéthique.

C'est cette loi qui fixe la règle de la PMA. 2 conditions impératives sont nécessaires [outre celle de vivre en couple déclaré depuis au moins 2 ans]. La première condition est « une infertilité dont le caractère pathologique a été médicalement diagnostiqué ». La seconde est le risque de « transmission à l'enfant ou à un membre du couple, d'une pathologie grave ».

Inutile de préciser que l'homosexualité en tant que telle ne peut être invoquée pour en justifier le recours… sauf à être considérée comme une cause d'infertilité définitive ou une maladie transmissible !

Pour obtenir gain de cause, Frigide Barjot et ses ouailles devraient donc se contenter d'une bataille juridique si elles voulaient espérer obtenir gain de cause sur le chapitre de la filiation.

La démarche s'avère évidemment moins télégénique mais, curieusement, c'est sans doute du côté de la bioéthique qu'elles trouveraient les appuis qui leur manquent en dehors de la morale confessionnelle.

Jacques DRAUSSIN

 

 

mercredi 14 novembre 2012

L’oreille silencieuse


Comment peut-on être "sourd" ?

 

Le "dépistage" de la surdité fait polémique à tous les âges de la vie.

C'est particulièrement lourd de conséquences pour les enfants quand ce geste simple n'est pas fait dès la naissance

Ne faudrait-il pas mieux parler d'"évaluation de l'audition" ?
 

Le Comité d’éthique de la Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie demande que l'audition soit mieux évaluée en France à tous les âges de la vie pour lutter contre les méfaits du bruit, notamment chez les jeunes, l'exclusion chez les plus âgés et, plus particulièrement, la perte de chance dont sont victimes environ la moitié des enfants en France, selon les régions, faute d'avoir été pris en charge dans les tous premiers jours de leur vie, dès la maternité.

Le  Comité d’éthique de la Société Française d'Oto-Rhino-Laryngologie (SFORL)*

   
L’oreille silencieuse

                                                                                                             

L’oreille n’a jamais fait de bruit. Elle le subit, et ceci de plus en plus.  Parmi les altérations des systèmes sensoriels de chaque individu, celle de l’audition est la plus pernicieuse car elle peut s’installer à «bas bruit», et l’oreille souffre dans la population d’un manque de considération, du moins tant qu’elle fonctionne. Certes, le bruit arrive dans le peloton de tête des nuisances environnementales. Si on en croit les sondages de santé publique, plus de 50% de la population se plaint de nuisances sonores. Mais ces mêmes sondages révèlent que lorsqu’est évoquée la crainte des nuisances environnementales pour la santé, l’oreille arrive en fin de liste. Ce curieux paradoxe explique la trop fréquente insouciance de jeunes qui ne conçoivent écouter la musique qu’à forte intensité.  L’atteinte auditive liée au bruit et les effets du vieillissement augurent mal de l’audition des personnes âgées dans les années à venir. On ne prend donc jamais trop de précaution pour sauvegarder son audition, et pour s’inquiéter de sa dégradation. Pour l’adulte, le téléphone, la télévision peuvent déclencher l’alerte. Mais l’enfant ne se plaint jamais de son audition. C’est dire l’importance de la vigilance de l’entourage, de la famille et des enseignants.

Et le nourrisson dans tout çà?  Sa chance est de pouvoir être testé dès sa naissance. Cette chance, unique dans les tous premiers jours, ne va pas durer. Il faut en profiter. A la maternité, un test simple permet, dès les premiers jours de vie, de vérifier l’intégrité de l’audition. Il suffit de quelques minutes pour envoyer un son calibré dans l’oreille qui répond en écho. Cet examen simple est réalisé par le personnel de la maternité. Passé ce cap, ce ne sont plus quelques minutes que prendra cette vérification du bon fonctionnement de l’oreille mais beaucoup plus de temps et de moyens, dans des locaux spécifiques, avec du personnel ultra spécialisé. Cet examen de la vérification de bonne audition à la naissance s’impose au même titre que la vérification du bon état des autres organes, et du check up néonatal. Après les péripéties de la gestation et de la naissance, la joie des parents n’est complète que lors de l’annonce que tout va bien. Et dans ce tout, il ne faut jamais oublier l’audition.

Aussi le Comité d’éthique de la Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie demande aux instances sanitaires du Pays de saisir toutes les occasions pour vérifier l’audition, ceci dès la naissance et jusqu’aux âges les plus avancés.

*Pr  Jérôme Andrieu Guitrancourt ; Pr Claude Beauvillain de Montreuil ; Pr André Chays ; Pr Jacques Dubin ; Pr Jean-Pierre Fontanel ; Dr Isabelle de Gaudemar ; Pr Jean-Paul Marie ; Pr Philippe Narcy ;Pr Patrice Tran Ba Huy

 
NDLR : les réponses de la MGEFI aux problèmes d'audition


LA FORMULE BASIQUE Vous souhaitez disposer d’une couverture santé de base vous remboursant les actes les plus courants tout en vous offrant des ga...



LA FORMULE CLASSIQUE Vous souhaitez une couverture classique en relais de l’Assurance maladie intégrant des prestations optimisées ? Multi Santé v...



LA FORMULE ACTIVE Vous estimez que votre santé dépend en partie de votre comportement et vous souhaitez bénéficier d’une couverture santé de quali...



À consulter sans modération tous les jeudis !


                                   

 

mardi 6 novembre 2012

Enfin un espoir pour les 30 000 personnes handicapées mentales vieillissantes et leur famille actuellement dans l’impasse !


Création d'un groupe de travail dédié au vieillissement des personnes handicapées :

 

Enfin un espoir pour les 30 000 personnes handicapées mentales vieillissantes et leur famille actuellement dans l'impasse !

 

Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, annonce lors d'une interview accordée à Vivre Ensemble*, journal de l'Unapei la future mise en place d'un groupe de travail sur le vieillissement des personnes handicapées.

 

Retour à la maison auprès de leurs parents trop âgés pour s'occuper d'eux, rupture de parcours, isolement, surhandicaps, ... les situations dramatiques se succèdent sans fin. Depuis de nombreuses années l'Unapei alerte les pouvoirs publics. En 2009, l'Unapei recensait dans son réseau 15 000 personnes handicapées mentales vieillissantes sans solution d'accueil et d'accompagnement adaptée, aujourd'hui elles sont 30 000 ! Ce groupe de travail constitue un réel espoir pour les personnes handicapées mentales et leur famille.

 

« La mise en place de ce groupe de travail dédié au vieillissement des personnes handicapées nourrit beaucoup d'espoir. C'est une prise de conscience que nous appelons depuis près de 20 ans. Nous attendons avec impatience les résultats et la traduction concrète sur le terrain des travaux de ce  groupe. Trop de personnes handicapées mentales vivent des vieillesses indignes et les familles des situations insoutenables » déclare Christel Prado, présidente de l'Unapei.

 

* L'intégralité de l'interview de Marie-Arlette Carlotti sur http://www.unapei.org/Rencontre-avec-Marie-Arlette,910.html

 

 

À propos de l'Unapei

Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis :

Créé en 1960, l'Unapei est le premier mouvement associatif français œuvrant pour la représentation et la défense des intérêts des personnes handicapées mentales. Les associations affiliées à l'Unapei agissent pour répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées mentales, favoriser leur insertion et leur permettre de vivre dignement avec et parmi les autres.

L'Unapei est un mouvement national qui fédère 600 associations présentes au niveau local (Apei, Papillons Blancs, Chrysalide, Envol...), départemental (Adapei, Udapei, Association tutélaire) et régional (Urapei).

L'Unapei en chiffres :

·         180 000 personnes handicapées accueillies

·         60 000 familles adhérentes des associations affiliées

·         3 000 établissements et services spécialisés

·         75 000 professionnels employés dans les associations et les établissements

Plus d'informations sur : www.unapei.org

jeudi 4 octobre 2012

C'est à lire !



« Guide de la fin de vie » - Editions Petit futé

 

Le deuil est une réalité à laquelle personne ne peut échapper. Tous les ans des millions de personnes sont touchées par les 530 000 décès qui surviennent dans notre pays. La fin de vie aujourd’hui revêt des caractères différents par rapport au passé. Les Français vivent de plus en plus vieux mais ils se retrouvent souvent de plus en plus seuls pour affronter la maladie, le handicap, les problèmes liés à l’âge. Les familles sont éclatées, les enfants pris dans la vie quotidienne, l’éloignement de plus en plus fréquent.

 

Depuis quelques années cette période ultime avant le décès commence à être prise en compte : des médecins, des psychologues, des sociologues, des hommes et femmes de loi, des associations, des sociétés de service travaillent au quotidien, soit dans des structures adaptées soit à domicile, pour l’améliorer. Ainsi, le premier Salon de la Mort s’est tenu à Paris en avril dernier, etc

 

L’idée : faire tomber les tabous autour de la mort, en parler pour mieux vivre. Un Observatoire national de la fin de vie vient également de voir le jour. Son rôle : dresser un état des lieux des situations et des besoins à l’approche de la mort.
Mais la mort ne frappe pas que les personnes âgées : des enfants, des adolescents, des jeunes adultes sont confrontés pour eux-mêmes ou pour leur entourage à ce qui est parfois inéluctable. Comment y faire face ? Comment accepter, accompagner, comprendre la fin de vie et la mort ? L’angoisse, la souffrance morale, la douleur physique sont le plus souvent difficiles à surmonter. Ce guide, respectueux de la déontologie, est conçu de façon pratique pour aider celles et ceux qui un jour ou l'autre devront gérer ce « temps du départ » pour eux-mêmes ou pour des proches. Il tente d’aborder et de répondre aux questions juridique, sociale, financière ou psychologique que l’on se pose avant le décès, au moment des obsèques et après le décès. Il informe sur l’évolution des funérailles et du funéraire sans oublier l’arrivée d’internet qui a révolutionné les habitudes de communication y compris sur le deuil. L’étape de la fin de vie est une étape à vivre en toute conscience et en toute humilité. Pour Saint-Exupéry, « ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort ».

 

PLAN DU GUIDE :  La fin de vie : rester à domicile ou en établissement spécialisé. L’accompagnement de la fin de vie (la dépendance, les maladies du grand âge, les soins palliatifs, législation...). Les aides financières et la protection juridique. Transmission du patrimoine (testaments, legs, dons, assurances vie, etc.). Prévoir  ses obsèques. Le décès : les formalités, avant les obsèques, organisation des funérailles, choix du funéraire, les obsèques. Après les obsèques : succession, l’étape du deuil, informations pratiques et complémentaires...

Informations pratiques, des conseils mais aussi de nombreuses précisions pour mieux appréhender le sujet (l’allocation personnalisée d’autonomie, les différentes structures d’accueil spécialisées - EHPAD ou EHPA -, la grille AGGIR, le plan Alzheimer, l’aide à la sortie d’hospitalisation mais aussi la fiscalité sur les donations, le B à Ba du testament, etc.) ainsi que différents témoignages de professionnels (Lilia DUBOIS, psychologue clinicienne travaillant sur les Ateliers Mémoires en Isère ; Danièlle JOFFRE-POMPOUGNAC, psychothérapeute ; Geneviève DEMOURES, médecin gérontologue ;  Marie-Andrée CLAMENS, psychologue clinicienne en EHPAD ;  etc.) viennent compléter, sous forme d’encadrés, cette nouvelle édition du guide de la fin de vie sans oublier quelques focus sur différents thèmes tels que les obsèques low-cost à Paris, nouvelles offres (parfois surprenantes : cercueils Gays, finir en diamant, etc.) et/ou techniques funéraires, etc.