Nora ANSELL-SALLES

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mardi 1 octobre 2013

Pour un véritable service public de l’information en santé !


Une première étape

 

Le gouvernement vient de présenter le premier volet de service public de l’information en santé annoncé dans la stratégie nationale de santé. Ce service devrait répondre aux attentes d’information sur le médicament. C’est donc une bonne nouvelle.

 

Des attentes encore très fortes

 

Cependant, nos concitoyens témoignent que leurs attentes dépassent largement la question très ponctuelle du médicament. Ainsi, les recommandations vaccinales, notamment le calendrier des vaccins, sont insuffisamment connus des familles et conduisent aujourd’hui à de faibles couvertures vaccinales préjudiciables à la santé publique.

Au-delà du médicament, les malades attendent aussi des informations sur la maladie et les modes de prise en charge. En outre, alors que les maladies chroniques explosent, les patients et leur entourage peinent à accéder à des informations fiables sur les parcours de santé, notamment dans leurs aspects médico-sociaux et sociaux (séjour en établissement, prise en charge des coûts d'hébergement et d'accompagnement par les familles, revenus de remplacement, actions d’accompagnement, aide aux aidants…).

Enfin, alors que nos concitoyens connaissent des difficultés économiques majeures, une véritable information en santé ne peut pas éluder la question des prix et de la qualité des biens et services objets de cette information.

 

Autant de défis pour un véritable service public de l’information en santé.

 

Une clarification attendue avant de poursuivre

 

Cela fait plus de dix années maintenant que tous nos responsables politiques admettent que les patients sont proprement victimes d’une asymétrie d’information dans leur usage du système de santé par rapport à ceux qui sont les fournisseurs de biens et services en santé. Pour autant, la stratégie nationale de santé qui vient d’être annoncée ne consacre que quelques lignes confuses au futur service public de l’information en santé, donnant même le sentiment qu’il se réduirait à un annuaire des services de santé mis à jour deux fois par an par les agences régionales de santé.

 

Il faut aller vers un portail global fournissant des réponses de référence adaptées aux attentes de nos concitoyens.

 

 

 

Le service public de l’information en santé doit être accessible par un portail unique, contenir des informations lisibles et compréhensibles par tous, être animé en lien avec les personnes concernées et leurs représentants et contenir une réponse globale couvrant les domaines de la prévention, du soin et de l’accompagnement médico-social.




 
ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 




 







mercredi 27 février 2013

C'est à lire : " Tant de chose à vivre ensemble" du Dr Didier Armaingaud en collaboration avec Emilie Li Ha-Kim un livre poignant sur l'accompagnement des personnes âgées





Pour que la journée d’une personne en EHpad soit belle, il ne suffit pas de lui apporte les soins infirmiers ou médicaux nécessaires en respectant le planning, mais bien de prendre soin d’elle ave une grande chaleur humaine..

Forts de cette conviction, à l’aube de la mise en œuvre du cadre réglementaire qui régit aujourd’hui l’activité des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), le Dr Armaingaud et son équipe ont engagé une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles.

Cette démarche qualité vise à définir les standards d’un accompagnement de nos aînés, centré sur les valeurs humaines de respect et de bienveillance.


 

 
 

 
« Bienveillance;


Respect;


Transparence;


Engagement »


 

« Tant de choses à vivre ensemble » Accompagner nos aînés par le projet personnalisé

du Docteur Didier Armaingaud en collaboration avec Emilie Li Ah Kim – Editions  Cherche Midi

 

Dans cet ouvrage, l’auteur donne la parole à celles et ceux qui vivent et travaillent dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Alors qu’on parlait jusqu’alors uniquement de « projet de soin », aujourd’hui un nouveau regard est porté par les « soignants » avec le projet personnalisé dont l’enjeu est de restituer à la personne âgée sa juste place d’adulte et d’acteur de sa propre vie, de lui rendre son autonomie dans ses choix et la maîtrise de ses décisions.

 

Le livre est l’illustration de ce projet personnalisé mis en œuvre par les équipes de MEDICA : établi dès l’entrée en établissement par les différents acteurs (le résidant et son entourage, l’équipe soignante, les personnels d’encadrement…), il permet de définir les soins liés à la pathologie du résidant et à sa perte d’autonomie, ses souhaits, ses habitudes de vie comme ses goûts culinaires,  ses attentes en termes de vie sociale et d’activités.  

 

Dans cette même optique d’être à l’écoute du résidant, MEDICA fait figure de pionnier dans l’accompagnement inspiré de la méthode Montessori des personnes âgées désorientées, notamment des malades d’Alzheimer.

 

Un ouvrage riche de nombreuses anecdotes recueillies auprès des résidants, de leurs proches et des personnels de MEDICA.

 

Didier Armaingaud est docteur en médecine et titulaire d’une capacité en gérontologie. En 1999, il est nommé directeur médical et qualité de MEDICA, acteur de référence dans la prise en charge de la dépendance pérenne et temporaire en France.

Les droits d’auteur de cet ouvrage seront reversés à l’association Les Blouses roses, qui anime bénévolement des activités ludiques et créatives dans les hôpitaux et maisons de retraite.

 

208 pages (15,4x20,5) 19,80 €
Mise en vente le 28 mars 2013

 

mardi 22 janvier 2013

MGEFI et dialogue social


NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE SUR LES SALAIRES

 

La NAO 2013 de la MGEFI s’est tenue en décembre dernier. Consciente de l’importance de la reconnaissance de l’investissement de ses collaborateurs, la direction a souhaité poursuivre en 2013 une politique dynamique en termes de rémunération.70

 

Après plusieurs phases de négociation, les 3 organisations syndicales ont signé à l’unanimité un accord salarial prévoyant notamment une augmentation collective du RMAG se décomposant comme suit :

 

ECHELONS                                                                % REVALORISATION

E3 / E4                                                                        + 1,5 %

T1 / T2                                                                        + 1,2 %

C / D                                                                            + 0,7%

Cette augmentation collective différenciée reflète la volonté de la MGEFI de soutenir une politique d’accompagnement des salaires les moins élevés.

 

En outre, cet accord prévoit la prise en charge par l’employeur de l’augmentation des cotisations liées à la revalorisation des prestations du contrat groupe. Ainsi, les cotisations du contrat groupe ne subiront aucune augmentation en 2013.

 

Enfin, un accord de participation et de Plan d’épargne entreprise devrait être mis en place au cours du 1er trimestre 2013. Il permettra aux collaborateurs de la MGEFI d’accéder à une partie du bénéfice, si celui-ci est suffisant, et d’être en mesure d'épargner les sommes qu’ils souhaitent placer sur un plan d'épargne entreprise, leur garantissant des exonérations sociales et fi cales.

 

Une réunion d’information auprès des collaborateurs sur les modalités sera prochainement organisée avec notre partenaire financier.

 

 

MGEFI

Relation presse

Nora Ansell-Salles

01 44 08 44 35 / 06 70 74 15 412


 

mardi 4 décembre 2012

Le service d’accompagnement personnalisé des patients traités par chimiothérapie orale



La chimiothérapie orale, une préférence pour les patients

 La chimiothérapie orale représente une véritable avancée dans la prise en charge des patients atteints de cancer.

 
En effet, plus confortable que la voie parentérale, la voie orale : - assure le confort d’une administration sans accès veineux : elle est moins contraignante pour le patient et sans risque lié à la perfusion ;
 

- préserve la vie sociale et professionnelle des malades : les hospitalisations sont moins fréquentes, le patient n’a plus besoin de prendre des jours ou de mobiliser un proche pour se rendre à l’hôpital pour sa séance de chimiothérapie ;

 

- offre un réconfort aux patients en leur permettant de rester chez eux, dans leur élément, avec leurs habitudes.

 
La chimiothérapie orale rend le traitement à domicile possible et s’inscrit dans la mesure 41 du Plan Cancer(1) :

 

« Faciliter la chimiothérapie à domicile et plus généralement les soins à domicile »

 

9 patients sur 10 préféreraient la chimiothérapie orale par rapport à la voie intraveineuse(1) et, pour la plupart des femmes (atteintes ou non d’un cancer), se faire soigner à domicile présente deux principaux avantages(2) :

 

- une prise en charge affective : la possibilité de rester auprès de ses proches (84 %)

 

- une commodité pour continuer à vivre son quotidien : faciliter son rythme de vie quotidien (57 %)  et éviter les déplacements entre le domicile et le lieu de soins (54 %).

 

Une enquête menée chez des patientes traitées par chimiothérapie orale pour un cancer du sein a révélé que la chimiothérapie orale les a aidées à mieux supporter leur combat contre la maladie(3) :

 

- 77 % des patientes ont considéré que la chimiothérapie orale les a aidées à « se sentir moins malade »

 

- 67 % des patientes ont considéré que la chimiothérapie orale les a aidées à « faire face à la maladie »

 

A domicile, le patient se retrouve souvent seul pour gérer son traitement.

 

Or la chimiothérapie orale, comme tout traitement lourd, nécessite une attention particulière et un suivi rigoureux.

 

Actuellement, la chimiothérapie orale est donc proposée préférentiellement à des patients  très impliqués dans leur traitement ou avec un entourage apte à les assister quotidiennement.

 

Au niveau de l’équipe médicale, la bonne observance du traitement et la sécurité de prise à domicile sont autant de questions qui limitent la prescription de la chimiothérapie orale aux patients très autonomes.

 

Afin de faire bénéficier les malades anxieux, isolés, stressés des avantages de la chimiothérapie orale, un suivi rapproché et personnalisé est nécessaire et complémentaire de la prise en charge médicale.

 

PERSOLIEN est un service d’accompagnement à distance pour les patients traités par chimiothérapie

 

orale dans les deux pathologies cancéreuses les plus répandues, le cancer du sein et le cancer du poumon.

 

PERSOLIEN est né d’un constat simple : une fois sorti de l’hôpital, et malgré le passage régulier en officine, le patient est seul face à son traitement. Pourtant informé par l’équipe soignante, ce n’est pas chose aisée pour lui de se rappeler toutes les recommandations à suivre pour bien le prendre.

 

PERSOLIEN accompagne les patients grâce à un suivi téléphonique effectué par des infirmières diplômées d’État. Cet appel bi-hebdomadaire assure un suivi personnalisé et permet aux patients de prendre leur chimiothérapie orale dans de meilleures conditions de sécurité et d’observance.

 

PERSOLIEN, c’est non seulement un accompagnement téléphonique régulier pour les patients mais aussi un moyen pour l’équipe soignante de suivre en temps réel le déroulement du traitement.

 

Un accompagnement unique en oncologie

 

PERSOLIEN s’est construit autour de 5 points essentiels :

- un contrôle de l’observance

 

- une prise à domicile sécurisée  

- une gestion à distance des effets indésirables facilitée

 

- une information personnalisée

 

- un contact régulier et rassurant

 

Le service PERSOLIEN est assuré par une équipe d’infirmières diplômées d’État formées en oncologie.

 

PERSOLIEN est un service entièrement gratuit.

 

Pour bénéficier du suivi PERSOLIEN, le patient doit être inscrit par un membre de l’équipe soignante.

 

Un consentement signé par lui-même et par son médecin prescripteur doit être envoyé à PERSOLIEN pour confirmer l’inscription.

 

Après l’inscription, l’infirmière PERSOLIEN contacte la pharmacie de ville qui va dispenser la chimiothérapie orale pour lui apporter les informations nécessaires sur le traitement.

 

Le patient est contacté régulièrement par une infirmière PERSOLIEN sur rendez-vous téléphonique(1).

 

Avant sa prise, l’infirmière PERSOLIEN rappelle au patient la posologie à prendre ainsi que d’autres informations essentielles telles que le rythme des prises ou encore les conditions de conservation.

 

Après sa prise, l’infirmière PERSOLIEN vérifie que la posologie prise est conforme à la prescription du médecin, interroge le patient sur la tolérance et envoie une alerte par e-mail au médecin prescripteur en cas de problème (erreur de prise ou effet secondaire grave).

 

A tout moment, le médecin prescripteur peut consulter les échanges entre PERSOLIEN et son patient sur un site internet sécurisé.

 

PERSOLIEN a été mis en place à l’initiative du RFPC, Réseau de Formation des Pharmaciens d’officine en Cancérologie avec le soutien institutionnel de Pierre Fabre Médicament.

 

Au premier semestre 2012, une phase pilote du programme PERSOLIEN a été menée avec succès auprès de 30 médecins. 67 patients ont pu bénéficier de ce suivi. 2/3 des patients étaient traités par chimiothérapie orale pour un cancer du sein, le tiers restant pour un cancer du poumon.

 

Ce service innovant et unique en oncologie a été accueilli favorablement par les patients et les  professionnels de santé. C’est pourquoi le programme va être étendu à l’ensemble du territoire français.

 

Le RFPC, Réseau de Formation des Pharmaciens d’officine en Cancérologie est une association de professionnels de santé

Regroupant des oncologues, des pharmaciens hospitaliers et des pharmaciens d’officine.

Sa principale mission est de renforcer les liens entre la ville et l’hôpital, pour une qualité des soins et un confort des patients.

Celle-ci se fait dans l’application de la loi HPST dans le domaine des maladies cancéreuses et le suivi des recommandations de

L’Institut National du Cancer.

Le RFPC propose des formations en cancérologie aux pharmaciens d’officine, afin d’optimiser la dispensation des traitements anticancéreux dans le cadre des nouvelles missions des officinaux définies par la loi HPST.

 

 

Pour en savoir plus :

 
Les Laboratoires Pierre Fabre ont fait de la cancérologie un axe thérapeutique majeur de leur développement.

 
Une recherche de pointe :

 
Les activités R&D de Pierre Fabre dans l’axe Oncologie sont très diversifiées :

 
- Identification de nouvelles cibles biologiques d’intérêt thérapeutique,

 
- Mise en oeuvre de projets de recherche mettant en jeu des mécanismes d’action originaux pour le traitement des tumeurs solides et non solides,

 
- Développement précoce de nouvelles entités chimiques ou biologiques,

 
- Développement de nouvelles indications cliniques et de nouvelles présentations.

 
50 % du budget R&D (médicament) est consacré à la recherche contre le cancer.

Les travaux de recherche portent sur des domaines où le besoin médical est important :
 

- Tumeurs solides : cancer du sein, de la vessie, du poumon, du côlon, de l’ovaire, cancers ORL,
 

- Onco-hématologie : lymphome, myélome, greffe de moelle osseuse,

 
- Onco-dermatologie.

 
Une structure dédiée : Pierre Fabre Oncologie

Structure entièrement consacrée au cancer, Pierre Fabre Oncologie conduit l’ensemble du développement clinique, depuis la phase

I jusqu’à la commercialisation des médicaments du groupe, dans le domaine des tumeurs solides et en onco-hématologie, ceci sur la totalité des pays européens et au-delà.

 
Elle construit auprès du corps médical une relation fondée sur l’excellence scientifique, clinique et thérapeutique qui fait des Laboratoires Pierre Fabre un expert reconnu dans le domaine du cancer.rfpc.fr ; contactrfpc@gmail.com

  

Dr Dominique BECKER :
 
Pharmacien à la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris.

Ayant débuté sa carrière en officine avant de poursuivre en milieu hospitalier, son exercice au quotidien a amené le Dr Becker à être au plus près des préoccupations des patients. Membre fondateur du RFPC et actuellement Présidente de l’association, elle est à l’origine de l’initiative PERSOLIEN.

 

Dr Sophie MOREAU :
 
Oncologue médical, spécialisée en psycho-oncologie, au CHP Claude Galien à Quincy-sous-Sénart. Particulièrement impliquée dans l’accompagnement des patients et de leur famille tant à l’hôpital qu’en ville, le Dr Moreau a créé Oz’é dire, un groupe de parole pour tous les enfants du département de l’Essonne (91) dont les parents sont atteints de cancer. Membre fondateur du RFPC, elle soutient PERSOLIEN depuis ses débuts.

 

Dr Mahasti SAGHATCHIAN :

 Oncologue médical, spécialisée dans la prise en charge du cancer du sein à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy à Villejuif. Soucieuse de l’autonomie de ses patientes et convaincue de l’intérêt des thérapies orales, le Dr Saghatchian a participé activement au pilote du programme PERSOLIEN. Avec 27 équipes de recherche, 194 000 consultations par an, 46 000 patients suivis dont 12 000 nouveaux patients par an, 353 lits d’hospitalisation et 88 lits en hôpital de jour, l’Institut Gustave Roussy est le premier centre de lutte contre le cancer par sa taille, son activité et sa production scientifique.