Nora ANSELL-SALLES

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mardi 13 octobre 2015

Les innovations santé dans le monde : Comment les pays maîtrisent ils leurs dépenses de santé ?




Paris, le 13 octobre – Alors que le Sénat vient d’adopter le projet de loi de santé expurgé du tiers payant, on constate encore une fois combien il est complexe de faire évoluer notre système de santé. Face aux défis majeurs de la santé pour les années à venir, le cabinet Nexialog a réalisé une étude auprès de 11 pays dans le monde sur « La santé au cœur des politiques à travers le monde.

Quelles stratégies face aux nouveaux défis ? ». Comment faire face aux 3 grands défis santé et
sociétaux des prochaines années ? Quelles solutions pour réduire les coûts de la santé ?



Les trois grands défis santé de la France sont ils partagés dans le monde ?
Soucieux de contribuer à la nécessaire évolution du système de santé, le cabinet Nexialog
avec le concours des étudiants de Sciences-Po a réalisé une enquête auprès de 11 pays
confrontés aux mêmes fléaux que la France en matière de santé. « La révolution constatée
suite à l’intensification de la réglementation depuis 2012 nous a incité à creuser les enjeux et
perspectives des politiques de santé pour nos clients. Cette étude a été réalisée afin
d’explorer des pistes pour mieux accompagner les acteurs de la santé de demain » souligne
Virginie Degroote, directrice associée du cabinet Nexialog Consulting.

Le vieillissement démographique
Il s’agit d’un phénomène mondial : entre 2000 et 2050, la proportion de la population mondiale de plus de 60 ans doublera pour passer d’environ 11% à 22%, soit de 65 millions à 2 milliards de personnes. Ce phénomène est plus ou moins avancé selon les pays : si le Japon est l’un des pays
comptant le plus de seniors, l’Europe n’est pas en reste. En effet, en France, en 2060, 1 personne sur trois devrait avoir plus de 60 ans.

Les maladies chroniques
Les maladies chroniques sont des affections de longue durée, qui évoluent progressivement
dans le temps. Diabète, cardiopathie, Alzheimer…. Elles représentent 63% des décès dans le
monde et sont la première cause de mortalité dans le monde en 2015.

L’accès aux soins
400 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé les plus élémentaires. Les
difficultés d’accès aux soins sont triples : la pénurie de médecins, la désertification médicale
dans certaines régions (USA, Canada, Brésil, France…) et le manque de moyens.


Ces trois défis conduisent à une forte augmentation des dépenses de santé qui représentent
déjà 6% du PIB mondial en 2015 et pourraient atteindre 14% en 2060.

Face à ces trois défis qui ont pour principale conséquence une forte hausse des coûts, peut-on
maitriser les dépenses de santé ? Stéphane Billon, économiste de la santé et enseignant chercheur à Paris Dauphine, explique : « Il y a deux écoles de pensée chez les économistes. Les premiers pensent que les dépenses de santé sont inévitables, les seconds pensent qu’une meilleure organisation permettrait une réelle maîtrise des dépenses de santé. »

Quelles sont les innovations mises en place à l’étranger dont la France pourrait s’inspirer ?

Les innovations santé mises en place dans le monde
Pour répondre à ces enjeux santé, les États ont mis en place diverses innovations. Retour sur
quelques exemples concrets à travers le monde dont la France pourrait s’inspirer.

La prévention
Lutte contre le tabagisme et l’alcool, promotion du sport, place du bien-être au travail…
Alors que les députés français ont validé l’amendement sport santé, d’autres pays ont mis en
place des actions de prévention. C’est le cas notamment de la Suède avec le Systembolaget,
un monopole d’état de la vente d’alcool, ou de l’Allemagne qui dès 2011 a mis en place le
Ticket Santé.

L’accès aux soins
Pénurie de médecins, désertification ou manque de moyens, chaque pays intervient sur les
situations qui lui sont propres : la délégation de soins pour contrer la pénurie de médecins,
en étendant par exemple les compétences des infirmiers en Suède, la création d’avantages
pour les médecins qui s’installent en zone désertée (Programme Mais Medicos au Brésil), ou
enfin le développement de télémédecine en Australie et aux États-Unis.

Les innovations
Enfin, la santé est devenue un territoire d’innovation. Alors qu’Emmanuel Macron lance le
programme Médecine du Futur, le digital permet déjà d’améliorer la qualité des soins et de
faciliter la prise en charge des patients.

En Estonie, le système d’e-santé couvre 98% de la population et permet de renouveler les
ordonnances en ligne. Le Qatar a également mis en place un dossier de santé électronique
en 2014. Enfin, au Canada des mesures comme le dépistage du diabète en ligne permettent
d’anticiper les consultations.



COUP DE PROJECTEUR SUR LES INTERVENANTS NEXIALOG

Ali Behbahani
Associé fondateur

Économiste de formation, diplômé de l'IAE de Toulouse en 1999, Ali BEHBAHANI, a évolué pendant 7 ans au sein d'un cabinet de conseil ; tout d'abord comme Manager Commercial, puis Directeur du département Banque/Finance où il a managé une équipe d'une centaine d’ingénieurs. 

En 2006, il créé Nexialog Consulting, un cabinet de conseil en management et organisation spécialisé dans le secteur financier et assurantiel. Aujourd'hui, le cabinet composé de 70 collaborateurs, comporte 3 départements, Risk Management/Actuariat, Direction Financière et Stratégie opérationnelle, pour un Chiffre d'Affaires estimé de 7,5 millions d'Euros.
Ali Behbahani


Virginie Degroote
Associée
Virginie est diplômée d'expertise comptable en 1997. 
Après un passage dans l'audit chez Deloitte & Touche aux Etats Unis, elle intègre le cabinet CSC où elle participe à la mise en place des Activités Régionales et Optimisation des travaux de maintenance des trains.
 
En 2006, elle entre chez Eurogroup Consulting et découvre le monde de l'assurance qu'elle ne quittera plus. 
En 2010, elle participe à la structuration et à la montée en autonomie de La Banque Postale Prévoyance en tant que directrice de l'organisation, de la Qualité et de la gestion déléguée.
 
Depuis 2012, elle a en charge la practice Stratégie Opérationnelle en tant qu'Associée au sein du Cabinet Nexialog Consulting, Cabinet de conseil de 70 personnes spécialisé en Banque Assurances.
Elle y accompagne les acteurs de l'assurance dans leurs grands projets de transformation ainsi que de digitalisation de leur chaîne de valeur .
 
Elle a mené des études de veille et de réflexion sur la santé telles que " les contrats responsables : évolution ou révolution?", "les systèmes de santé au cœur des politiques à travers le monde : quelles stratégies face aux nouveaux défis ?", "l'impact du digital sur le business model de l'assurance"
Virginie Degroote
Vdegroote@nexialog.com




Les innovations santé dans le monde
Quelques solutions
Les 4 défis mondiaux
http://fr.calameo.com/read/0045250817f6baa33899d
Les systèmes de santé au cœur des politiques à
travers le monde – Étude de 11 pays
Quelles stratégies face aux nouveaux défis ?
http://fr.calameo.com/read/004525081caf85e9e3f51
Retrouvez les sources par pays
http://fr.calameo.com/read/004525081de8612f61b5d





A propos de Nexialog
Fondé par Ali Behbahani, Nexialog Consulting est un cabinet référent en stratégie,
management et actuariat dans le secteur financier auprès des Banques et Assurances.
Associant innovation et expertise, le savoir-faire du cabinet a permis de consolider son
positionnement sur ce segment et de bénéficier d'une croissance forte et régulière.

Contacts
Aurore Bonnigal /Séverine Oger
aurore@escalconsulting.com /severine@escalconsulting.com

mercredi 14 janvier 2015

43% du grand public pensent que le groupe témoin ne reçoit pas de traitement



Enquête qualitative PACE¹ : des essais cliniques méconnus du grand public et peu accessibles aux patients souffrant de cancer
Les patients sont-ils bien informés des essais cliniques en cours ? Savent-ils comment ces essais se déroulent ? Sont-ils enclins à y participer ? Pour répondre à ces questions, les laboratoires Lilly ont mené une enquête qualitative PACE (Patient Access and Cancer Care Excellence) auprès de patients atteints de cancer et de leurs proches, dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France1.

Ce volet qualitatif fait suite à la vaste enquête d’opinion PACE2 menée en 2013 auprès de la population générale, des patients et du personnel soignant pour déterminer leur niveau de connaissances sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.


Les principaux résultats de l’enquête qualitative révèlent un manque d’information et une méconnaissance des patients et de leurs aidants sur les essais cliniques. En effet, de nombreux patients pensent que s’ils font partie du groupe dit « témoin », ils ne bénéficieront pas d’un traitement contre le cancer.
Le cancer est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ 13% de la mortalité mondiale3. En France, le nombre de décès par cancer est estimé en 2012 à 148 0004. Seulement 15% des patients français ont participé à un essai clinique².


Des patients mal informés sur les essais cliniques
Une grande partie des patients ayant répondu à l’enquête qualitative PACE révèlent ne pas s’être vus proposer de participer aux essais cliniques. La plupart affirme que leur médecin ne leur a pas parlé de cette option lors de leur prise en charge. Ces déclarations confortent les résultats de l’étude quantitative PACE où 73% des patients, en général, affirmaient n’avoir jamais abordé le sujet avec leur médecin². « La qualité de prise en charge des patients inclus dans des essais cliniques est souvent meilleure que celle des patients non inclus. Les médecins doivent prendre le temps d’informer leurs patients sur les essais cliniques et leurs bénéfices pour leur santé pour faciliter la participation des patients aux choix thérapeutiques qui les concernent », affirme le Docteur Hélène Espérou, Directrice du projet Médico-scientifique et de la Qualité UNICANCER5.

Les patients ayant parlé des essais cliniques avec leur médecin ont eu le sentiment de ne pas être toujours écoutés, de ne pas avoir d’échanges avec lui. « En prenant connaissance de mon âge, l’oncologue s’est demandé, à voix haute, si je pouvais intégrer un essai clinique. Il en a ensuite discuté avec son interne et tout s’est décidé en 2 minutes. En lisant les critères d’inclusion, il a vu que les patients devaient avoir moins de 40 ans. J’avais 40 ans, je n’étais donc pas éligible.», regrette un patient français. D’autres ont ressenti que leur médecin les prenaient de haut lorsqu’ils abordaient le sujet ou coupaient court à la discussion, les laissant perplexes voire un peu effrayés¹.



Le médecin est perçu comme le seul à pouvoir proposer un essai clinique à son patient et ce dernier a confiance en son jugement.
Une méconnaissance des essais cliniques pouvant générer des réticences à y participer
Les interviews de patients et de proches réalisées dans le cadre de l’étude qualitative PACE mettent en évidence leur méconnaissance des essais cliniques. En effet,
de nombreux patients pensent que s’ils font partie du groupe dit « témoin », ils ne bénéficieront pas d’un traitement contre le cancer¹. « Je ne veux pas m’amuser avec les médicaments et prendre le risque de recevoir le placebo », explique un patient américain. Or, les patients atteints d’un cancer et qui sont dans le groupe « témoin » reçoivent systématiquement le traitement standard6. En revanche, les patients



lorsqu’ils participent à un essai clinique savent que tous les patients reçoivent un traitement.
 La plupart des malades pense que les essais cliniques ne servent qu’à ceux qui souffrent d’un cancer à un stade avancé et dont le traitement standard a échoué. « Je pense que les essais cliniques sont proposés quand tout



 
74% des personnes interrogées déclarent que si elles étaient atteintes d’un cancer, elles participeraient à une étude clinique dans l’espoir de recevoir un traitement qui prolongerait leur espérance de vie²

72% des interviewés affirment que si elles étaient elles-mêmes malades, elles aimeraient participer à des essais cliniques. Cela, d’autant plus que cette participation permettrait d’aider les futurs patients¹



Depuis plus de cinquante ans, Lilly s’engage à proposer des médicaments qui changent la vie et aident les personnes qui vivent avec un cancer et leurs proches. Lilly est déterminé à poursuivre dans cette voie et continuer à améliorer la vie des personnes souffrant du cancer dans le monde.

En investissant plus de 24% de son chiffre d’affaires global dans la R&D et plus particulièrement en oncologie, Lilly se place aujourd’hui dans le peloton de tête des entreprises françaises qui s’engagent dans la recherche.

La vision de Lilly est d’accompagner les changements de prise en charge du cancer, se donnant comme priorité l’accès rapide à l’innovation.
Lilly france en quelques chiffres
6 domaines thérapeutiques d’expertise : les neurosciences, l’oncologie, l’endocrinologie, la santé de la femme, l’urologie, le cardiovasculaire et les soins intensifs.

Plus de 2 300 collaborateurs en 2014 répartis sur deux sites : le siège social à Neuilly-sur-Seine et le site de production à Fegersheim, en Alsace

1er site de production du groupe à Fegersheim spécialisé dans les traitements injectables



Capital Image
Stéphanie Chevrel

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espoir est perdu et qu’il n’y a pas d’autre alternative. Les patients qui y participent n’ont pas d’autre choix », témoigne un patient français.

Or, les essais cliniques sont proposés à tous les stades de la maladie⁵ Certains patients et proches le savent et voient la participation à un essai clinique comme « l’espoir que mon mari et tous les patients, en général, puissent accéder à une nouvelle molécule qui stopperait le cancer. Et que la recherche avance. L’espoir prend le pas sur les risques éventuels » (aidante allemande).

« En France, il reste un certain nombre de réticences et de peurs de la part des patients à participer à des essais cliniques. Les Français ont la chance de pouvoir accéder à l’innovation thérapeutique de façon plus importante que dans un certain nombre de pays par un certain nombre de dispositif dont les essais cliniques. Les associations de patients, à côté des médecins et des promoteurs d’essais cliniques ont un rôle important pour dédramatiser les essais cliniques auprès des patients. Elles peuvent leur expliquer leur déroulement, leur intérêt, voire leurs contraintes de façon concrète et ainsi mettre un terme à cette idée de patient-cobaye », affirme le Docteur Hélène Espérou⁵.



Participer à un essai clinique : une expérience positive
Les patients qui ont la possibilité de participer à un essai clinique, ainsi que leurs proches témoignent, généralement, d’une expérience positive. « Je ne pense pas qu’il y avait des inconvénients ; à part qu’il était difficile pour mon oncle d’aller en consultation ou faire d’autres tests alors qu’il était fatigué ou avait des effets secondaires », témoigne un aidant italien.

La plupart des patients ayant participé aux essais cliniques se sentent privilégiés d’avoir reçu une plus grande attention de la part des médecins et du personnel soignant. « Le patient qui a participé à un essai clinique a été surveillé et pris en charge différemment des autres patients », affirme un aidant allemand.

Cependant, le sentiment de se sentir privilégié disparait chez les patients une fois l’essai clinique terminé. « Vous êtes extrêmement bien informé, mais une fois que vous sortez de l’essai clinique, il n’y a pas une lettre, absolument rien de plus …», regrette un patient français.





« Le cancer n’attend pas, avançons pour les patients »
1 Clinical Trials. ecancer 2014, 8:432 DOI: 10.3332/ecancer.2014.432.

2 Ramers-Verhoeven, C, et al. "New Insights Into Public Perceptions of Cancer." ecancer 2013, 7;349.

3 Globocan 2008, IARC, 2010. http://www.iarc.fr/fr/media-centre/iarcnews/2010/globocan2008.php

4 « La situation du cancer en France en 2013 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2013. http://www.invs.sante.fr/Espace-presse/Communiques-de-presse/2013/Evolution-de-l-incidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-France-entre-1980-et-2012

5 Témoignages recueillis dans le cadre de la Table Ronde de Lilly Oncology – Décembre 2013

6 Coalition of Cancer Cooperative Groups. "Learn About Cancer Clinical Trials." disponible sur http://www.cancertrialshelp.org/Icare_content/icMainContent.aspx?intAppMode=2. May 13, 2014.



Contacts presse
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