Nora ANSELL-SALLES

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lundi 28 juillet 2014

SANTE : Ouverture d'une plateforme d'expression inédite sur internet

Talents de patients : Ouverture d'une plateforme d'expression inédite sur internet


A partir du 10 septembre 2014, les patients pourront poster leurs témoignages sur Internet, qu’ils prennent la forme de textes illustrés, poèmes, photos, vidéos, BD, … et participer ainsi à la première édition du prix « Talents de patients », lancé par les Entreprises du Médicament (Leem).


Depuis 2008, le Leem distingue en effet chaque année, au travers du Prix « Paroles de patients », un ouvrage écrit par des malades ou leurs proches, témoignant de leurs combats contre la maladie. Aujourd’hui, le Leem va plus loin et crée, en complément de « Parole de patients » qui couronne des livres déjà édités, « Talents de patients » qui récompensera des œuvres personnelles non publiées.

Les patients ont leurs maux à dire Il s’agit d’un espace d’expression inédit et permanent sur Internet ouvert à tous les patients qui le souhaitent pour faire connaitre et partager leur expérience personnelle de la maladie.

Accessible à partir du 10 septembre 2014 sur www.parolesdepatients.org, cette plateforme permettra aux patients et à leurs proches de poster un témoignage sous forme de récit, de vidéo, de bande dessinée, etc...



Le Prix « Talents de Patients » distinguera l’une des œuvres publiées sur le site, lui offrant ainsi une grande visibilité.

La première édition du prix « Talents de patients » prendra en compte les contributions postées entre le 10 septembre et le 10 octobre 2014. La sélection sera assurée par un jury spécifique composé de représentants d’associations de patients.

Les deux prix : « Paroles de patients » et « Talents de patients » seront remis le 22 octobre 2014 en présence des patients et de leurs associations.


mercredi 4 juin 2014

Enquête sur les comportements des adolescents


Enquête Ipsos Santé / Fondation Pfizer "Adolescents et comportements à risques : comment se protéger et protéger les autres ?"

 
communiqué et dossier de presse à propos de l’enquête Fondation Pfizer / Ipsos Santé, réalisée auprès de 798 adolescents sur le thème des comportements à risques et sur des messages de prévention.

Les lycéens ont élaborés des scénarios destinés à la réalisation de vidéos (thèmes traités : le harcèlement, l’exposition sur Internet et l’abus d’alcool).

Découvrir

le dossier de presse :

http://fr.calameo.com/read/0031526249f201813497d

et le communiqué de presse :

http://fr.calameo.com/read/003152624ae57f4a27cbb

mardi 3 décembre 2013

2 Français sur 3 favorables à la vente de médicaments sur Internet


40% des français ont des difficultés à acheter leurs produits offline En seulement 1 an, la vente sur Internet a pris 2,1% de part de marché en parapharmacie

 

 

1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, dévoile les résultats d'une étude sur les pratiques de consommation des médicaments et produits de parapharmacie réalisée dans la rue auprès de plus 700 personnes représentatives de la population française. http://www.1001pharmacies.com

 

 

"Ce qui est apparait dans les résultats de ce sondage, c'est que les Français veulent de nouveaux services liés à leur santé. Ils veulent que leur rapport à la consommation de médicaments et de parapharmacies évolue vers plus de facilité, de souplesse et de rapidité". 

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 

 

 

Même si les applications mobiles sont en pleine expansion, les Français privilégient encore les commandes sur Internet (72,93%) ou par téléphone (44,61%). Ce qui est clair, c'est qu'ils veulent pouvoir acheter leurs médicaments sur ordonnance directement online sans obligatoirement passer par une pharmacie physique. Cette demande est encore plus forte que pour les produits OTC ou de parapharmacie. 

 

 

Quel type de produits êtes-vous susceptible d'acheter par internet ?
Médicament sur ordonnance
82.71%
Médicament sans ordonnance
61.4%
De la parapharmacie
33.83%

 

 

Moins d'attente pour obtenir les médicaments

Les Français ne veulent plus être tributaires des horaires de fermeture des pharmacies physiques et des contraintes de leurs emplois du temps et veulent pouvoir récupérer  leurs médicaments rapidement. Ainsi, 41% des Français rencontrent de nombreuses difficultés pour se procurer leurs médicaments ou produits de parapharmacie.

 

 

Plus de 68% des Français ne veulent pas attendre plus de 6 heures avant d'avoir leurs produits.

 

 

Détails des temps d'attentes :

 


 

Rencontrez-vous parfois certaines de ces difficultés pour vous procurer vos médicaments et produits de parapharmacie ?
Horaires incompatibles
14.29%
Problème de transport
1.92%
Manque de temps
20.21%
Problème de stationnement
6.97%
Problème de disponibilités des produits
18.47%
Ne rencontre aucun problème
59.06%

 

 

Ce sondage a été réalisé en novembre 2013 sur un panel de plus de 700 personnes interrogées dans la rue à proximité des gares et habitant dans les villes de Paris, Marseille, Lyon, Nice, Toulouse et Montpellier.

 

Descriptif des personnes interrogées :

Femmes : 59,4% / Hommes : 40,6%

Ages : 50,25% entre 18 et 30 ans - 26,79% entre 31 et 50 ans - 20,13% entre 51 et 70 ans - 2,83% plus de 71 ans

Lieux d'habitation : zone rurale 21,46% - zone urbaine 59,73% - périphérie 18,8%

Situation familiale : seul 19,8% - en couple 40,6% - en famille 32,78% - en colocation 5,66% - NC 1,16%

 

 

1001Pharmacies en 3 chiffres :
150.000 visiteurs uniques chaque mois.
12 000 produits référencés
Un réseau national de 212 pharmacies

 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001pharmacies.com est développée par la société eNova Santé SAS dont le siège social est basé à Lunel(34). Co-fondée en septembre 2012 après 2 ans d'étude et de développement par Cédric O'Neill, Pharmacien et Spécialiste Web , et Sabine Safi , Spécialiste en Marketing sur internet, 1001pharmacies.com est la première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet. 1001pharmacies a obtenu dès son lancement le soutien de la Région Languedoc-Roussillon ainsi que de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34).

Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

 

mercredi 6 novembre 2013

Connaisssez-vous la Newsletter Annuaire Sécu ?

Open data en santé : l’organisation d'un débat public aura-t-il lieu ?
La Mutualité française rappelle son engagement de longue date (2003) en faveur de l'ouverture des données de santé, notamment celles du SNIIRAM. "Dans l'intérêt des patients et de la collectivité dans son ensemble, la Mutualité considère que le partage et l'exploitation de ces données sont essentiels pour disposer d'outils capables de mieux prévenir les crises sanitaires, d'améliorer la qualité des soins et de réguler les dépenses" affirme-t-elle.
En revanche, l'organisme prend ses distances avec la proposition du rapport de Pierre-Louis Bras d'une gouvernance par le ministère de la Santé, s'appuyant sur un haut conseil des données de santé et la remise en cause parallèle du rôle de l'Institut des données de santé (IDS). "Plutôt que la création d'une nouvelle instance de gouvernance dont les contours restent à définir, la Mutualité française préconise une évolution de l'IDS préservant son indépendance et son ouverture à toutes les parties prenantes aux côtés des pouvoirs publics". La Mutualité française réaffirme enfin son souhait de participer au futur débat national sur les données de santé.
De son côté, le CISS souligne un "surprenant paradoxe". D'un côté, l'accès aux données des patients par des sociétés privées intervenant pour le compte des hôpitaux publics afin d'optimiser le codage des activités des établissements (récente polémique autour du secret médical) se fait sans grande émotion du côté des responsables publics et de l'autorité de régulation. Ce que le représentant des patients qualifie de "pétaudière". Et de l'autre côté, "quand il s'agit de données anonymes, nous assistons à un « déploiement d'inertie » sans mesure pour interdire leur accès à tous ceux qui pourraient y trouver de l'intérêt pour la collectivité". L'organisation d'un débat public sur l'ouverture des données de santé, annoncée à plusieurs reprises par le Premier ministre, est régulièrement repoussée. "Ce débat semblait en vue pour octobre 2013 avant que le mois ne s'écoule … sans débat", s'impatiente le CISS.
La Mutualité Française est favorable à l'ouverture des données de santé et demande à êtreassociée aux travaux sur ce sujetOpen data en santé : pas de débat, pas de chocolat ! - communiqué presse CISS 31 octobre 2013Importante fuite de données pour une cinquantaine d'hôpitaux équipés d'un logiciel de gestion des urgences - dépêche APM
Le projet de loi visant à "simplifier les relations entre l'administration et les citoyens" adopté par le Parlement
Le projet de loi a été définitivement adopté après un dernier vote de l'Assemblée le 31 octobre. La principale disposition du texte prévoit que "le silence gardé pendant deux mois par l'autorité administrative sur une demande vaut décision d'acceptation", et non plus rejet. Une ordonnance fixera les procédures concernées et celles qui ne le seront pas.
Le texte habilite en outre le gouvernement à prendre par ordonnance certaines mesures de simplification administrative, notamment la mise en place d'un droit de saisine de l'administration par courrier électronique, qui pourra avoir valeur de lettre recommandée (même lorsqu'un texte exige le recours à une lettre recommandée). Il est également prévu que l'administration puisse contacter les usagers par lettre recommandée électronique dès lors que ces usagers en auront accepté le principe. A l'initiative du gouvernement, un nouvel article a été introduit pour que puissent être prises par voie d'ordonnance les dispositions permettant l'application du principe "Dites-le nous une fois". Il s'agit de systématiser les échanges d'informations entre administrations afin d'éviter que les mêmes informations ne soient demandées plusieurs fois aux citoyens et aux entreprises. La CNIL devra donner son avis sur les données qui pourront être échangées entre administrations.
Le dossier législatif du site de l'Assemblée nationale

Le blog personnel du directeur de la CNAF
Ouvert quand il était encore directeur de l'ARS, ce blog propose ses points de vue, ses coups de cœur, ses engagements. A signaler un billet du nouveau patron de la CNAF sur sa prise de fonction en réaction à un article du Canard enchaîné qu'il n'a visiblement pas apprécié. Découvert par la page Facebook "Ce qu'Internet dit de la Sécu"
Le blog
La vidéo de la semaine
La MECSS de l'Assemblée nationale poursuit ses auditions dans le cadre du financement de la branche Famille
Le 24 octobre 2013, elle recevait Mireille Elbaum, présidente du Haut Conseil du financement de la protection sociale, François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales et enfin Thomas Fatome, le directeur de la sécurité sociale. La vidéo des auditions (1 h 04)
Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 575 du 27 octobre 2013 :
Préparation interne au 54e concours d'entrée à l'EN3S - Liste des candidats admis
Papy flingueur chez les retraités de Marseille - Le Canard enchainé du 23 octobre 2013 sur le site du Snfocos-caf13
La dynamisation des carrières des agents de direction. Journée d'information du 15 novembre 2013 (Ucanss)
Centralisation +++ C'est le sens profond du nouveau décret sur le contrôle interne à la Sécu. Le dernier papier de Frédéric Buffin
Compte rendu de la RPN ADD du 18 octobre 2013 - SNADEOS CFTC
RMPP : courrier au Président du COMEX - SNADEOS CFTC
Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le
Un grand bravo : La newsletter Annuaire Sécu de Gérard Bieth désormais payante depuis le numéro du 20 octobre 2013 rencontre un vif succès Les demandes de devis continuent d'affluer Les conditions d'abonnement

 
 

vendredi 11 octobre 2013

Actu Santé


Les maux du quotidien : la nouvelle gamme santé de Priorité Santé Mutualiste

Découvrez sur www.prioritesantemutualiste.fr la 32e gamme santé proposée par Priorité Santé Mutualiste. Afin d’informer vos adhérents via votre site internet, des outils dédiés à cette thématique sont à votre disposition. Cliquez ici pour les télécharger.

jeudi 8 août 2013

Mise en garde : Vente de médicaments sur internet


Vente de médicaments sur internet : rappel des consignes de sécurité
 

La vente de médicaments sur internet a été récemment autorisée en France, en application d’une directive européenne de 2011. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a choisi d’encadrer, aussi strictement que la réglementation le permettait, ce mode particulier de distribution, pour éviter qu'il ne soit la porte ouverte à la contrefaçon et pour préserver  l’accès à un conseil pharmaceutique.
Ainsi, seuls peuvent être autorisés par l’agence régionale de santé compétente les sites exploités par des pharmacies physiques. De plus, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont autorisés à la vente par internet. Ces conditions strictes de vente garantissent une sécurité optimale pour les acheteurs.

La liste des sites autorisés figure sur le site du ministère (www.sante.gouv.fr) de même que sur celui de l’ordre des pharmaciens (www.ordre.pharmacien.fr/Le-patient/Vente-de-medicaments-sur-Internet-en-France). Les internautes sont donc invités à vérifier que le site sur lequel ils naviguent est au nombre des sites autorisés ; ils peuvent également s’assurer que figurent clairement sur le site les nom et prénom du pharmacien, les coordonnées de l’officine, son numéro de licence de même que le nom et l’adresse de l’agence régionale de santé dont dépend la pharmacie.



Il est rappelé que les achats de médicaments sur des sites non autorisés exposent les patients à des risques sanitaires. Les médicaments contrefaits, qui sont principalement écoulés par internet, sont dangereux car ils peuvent contenir des principes actifs en surdosage, sous-dosage ou des substances toxiques.

Le ministère des affaires sociales et de la santé fait ainsi preuve de la plus grande vigilance pour garantir la meilleure sécurité possible aux patients.

mercredi 22 mai 2013

CONTREFACON et MEDICAMENTS :Trois questions au Dr Caroline Atlani, Directrice, Coordination anti-contrefaçon


LA CONTREFAÇON

TOUCHE TOUTES LES CLASSES

THÉRAPEUTIQUES

PARTOUT DANS LE MONDE


Dr Caroline Atlani, Directrice, Coordination anti-contrefaçon


» Pourquoi la contrefaçon des médicaments est-elle devenue aussi importante ?

Tout d’abord, nous assistons à une amplification géographique de la contrefaçon qui ne touche plus quelques parties du monde mais, du fait d’Internet notamment, s’étend dans le monde entier. Par ailleurs toutes les classes thérapeutiques peuvent être touchées désormais. Il ne s’agit donc plus seulement des produits de conforts. Des médicaments traitant des maladies chroniques et graves telles que les maladies cardiovasculaires ou les cancers peuvent être falsifiés. Ceux-ci peuvent entraîner des risques individuels mais également des risques collectifs, avec l’apparition de pharmaco-résistances dans le cas de traitements de maladies infectieuses par des antibiotiques ou des antipaludéens notamment.



» Pourquoi est-il si essentiel de lutter contre la contrefaçon ?

Les médicaments falsifiés sont un véritable danger pour la santé des patients. Ils ne contiennent pas la quantité attendue de substance active et ne répondent à aucune des exigences de qualité, d’efficacité et de sécurité exigés. Les risques pour les patients sont nombreux : outre la présence de substances toxiques, ces médicaments peuvent être inactifs et entraîner des effets indésirables majeurs et des complications pour les patients.

Ces faux médicaments peuvent aussi remettre en cause leur confiance dans les systèmes de santé. Le droit légitime des patients à être traités avec des médicaments de qualité est bafoué. Il s’agit donc d’un souci éthique majeur. Quand vous achetez un médicament, vous n’avez pas de raison de penser qu’il est falsifié. Les patients sont les victimes de ce trafic.

»Cinq ans après la création du Laboratoire Central d’Analyse des Contrefaçons, quels sont les grands progrès accomplis ?

En l’espace de cinq ans, l’activité du laboratoire n’a cessé de s’enrichir, avec quelque 3 000 échantillons adressés au laboratoire chaque année. Le nombre de collaborateurs a plus que doublé car nous sommes sollicités pour des produits provenant du monde entier, émanant d’autorités de santé ou de saisies effectuées par des services de police ou de douane, qui nous adressent des échantillons pour analyse. Nous avons aussi accru la vigilance en interne et nous travaillons de près avec les services de pharmacovigilance et de qualité, afin de traquer tout ce qui peut relever d’un problème de médicament suspect de contrefaçon. Enfin, notre technologie s’est affinée et permet une reconnaissance et une corrélation entre les cas : nous pouvons comparer les profils des produits, croiser leurs origine et ainsi apporter des informations précieuses aux autorités.


CONSEILS POUR LES PATIENTS :

SUR INTERNET ET EN VOYAGE


» Quels sont les risques sur Internet ?

Certaines pharmacies en ligne ont une existence légale et ont été créées pour faciliter l’accès au médicament pour le patient (exemple : Allemagne, Etats-Unis, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni). Une quinzaine de pays européens ont légalisé la vente de médicaments sur Internet. Cependant, un grand nombre de sites Internet opère en toute illégalité, proposant sans ordonnance des médicaments normalement vendus sur prescription, et vendant des produits non approuvés ou falsifiés. Aux mains d’organisations illégales, ces structures fonctionnent en réseau, masquant leur véritable identité ou trichant sur leur localisation.

La Directive européenne sur les médicaments falsifiés comporte un chapitre spécial sur Internet, notamment la mise en place d’un système de listes de pharmacies en ligne approuvées par les autorités compétentes des Etats Membres, l’apposition d’un logo de l’Europe commun, et une campagne d’information au niveau des patients sur les risques des médicaments vendus illégalement sur Internet.


En France, Sanofi fait partie des signataires de la Charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet du 16 décembre 2009. Par cette charte, des titulaires de droits de propriété intellectuelle et des plates-formes de commerce électronique s'engagent à mettre en place des moyens concrets pour lutter contre la vente de produits de contrefaçon sur Internet.


Sanofi collabore étroitement avec les autorités compétentes, les opérateurs techniques, financiers et les plateformes de commerce électronique pour mener des actions efficaces contre les pharmacies illicites et les faux médicaments sur Internet.

Selon l’OMS, plus de 50 % des médicaments achetés sur des sites Internet dissimulant leur véritable adresse seraient des contrefaçons. Par ailleurs, 96% des sites de pharmacies en ligne seraient illicites.

» En pratique, que puis-je faire ?

» Ne répondez jamais aux spams proposant des médicaments, ils sont très souvent d’origine frauduleuse.

» Ne donnez pas d’informations sur votre état de santé en ligne.


En France, depuis le décret publié au Journal officiel du 1er janvier 2013, la vente de médicaments sur Internet est légale, sous certaines conditions. Elle ne concerne pas les médicaments soumis à une prescription médicale obligatoire : la liste des médicaments pouvant être  vendus en ligne est publiée sur le site de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Ce sont principalement les pharmaciens d’officine qui sont habilités à ouvrir une pharmacie en ligne, sous réserve de répondre à un cahier des charges précis, géré par l’Agence régionale de santé. La liste des pharmacies en ligne françaises autorisées est disponible sur le site du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et du Ministère de la Santé.



» Voyageurs : prémunissez-vous


Avant le séjour

Préparez une trousse de voyage adaptée à votre destination et prenez la quantité de médicaments nécessaire à la période du déplacement. En cas de maladie chronique, il est recommandé d’emporter une quantité de médicaments supérieure à celle nécessaire à la durée du voyage, au cas où le retour serait retardé.  Les ordonnances médicales (avec l’intitulé des molécules et le nom des fabricants) doivent être accessibles dans les bagages à main, de même que les médicaments indispensables ou la trousse d’urgence. Pour les autres médicaments, la moitié peut être placée dans la valise et l’autre moitié dans le bagage à main afin de ne pas se retrouver démuni en cas de perte ou de vol de bagage.


Pendant le séjour

En cas de problème de santé, le patient doit consulter un médecin (liste disponible dans les ambassades) avant tout achat de médicaments, qui ne doit s’effectuer que dans les circuits officiels de distribution (principalement pharmacies). Lors d’un achat de médicaments, assurez vous de l’intégrité de l’emballage et de l’absence d’anomalie visible sur la boîte, la notice, le blister, ou sur les médicaments eux-mêmes. Signalez toute anomalie au pharmacien et au fabricant (numéro vert sur les boîtes). Attention, un prix de médicament très bas peut être un signe d’alerte d’un faux médicament ! Tout effet indésirable doit entraîner la consultation d’un médecin et peut faire penser à la contrefaçon. Enfin, il convient de n’acheter que les quantités nécessaires à ses besoins personnels : l’importation et l’exportation de médicaments font l’objet de contrôles aux frontières.


Au retour du séjour

Lorsque vous transportez des médicaments, les conditions d’importation en France sont les suivantes :


» En provenance de pays hors UE et hors espace Schengen, la quantité transportée correspond à la durée du traitement. L’ordonnance du médecin doit être présentée à la douane.


» En provenance de pays de l’UE : la quantité transportée est en relation avec un usage personnel. Un certificat médical administratif doit être présenté à la douane.

LIENS UTILES
World Health Organization (WHO)
International Medical Products Anti-Counterfeiting Taskforce (IMPACT)
European Federation of Pharmaceutical Industries and Association (EFPIA)
International Pharmaceutical Federation (FIP)
International Federation of Pharmaceutical Manufacturers and Association (IFPMA)
U.S. Food and Drug Administration (FDA)
Reporting Unlawful Sales of Medical Products on the Internet
Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA)
Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA)
National Association Boards of Pharmacy (NABP)
World Health Professions Alliance
INTERPOL