Nora ANSELL-SALLES

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lundi 10 août 2015

C'est à lire : Les familles monoparentales depuis 1990


VIENT DE PARAÎTRE,
dans la collection Dossiers Solidarité et Santé, 67, juillet 2015


Marie ACS, Bertrand LHOMMEAU, Émilie RAYNAUD.
La monoparentalité, notion apparue en France dans les années 1970, est de plus en plus répandue. Le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter et atteint 1,6 million en 2011. Ce simple dénombrement sous-estime toutefois l’étendue de ce phénomène. Nombreux sont les mouvements d’entrée et de sortie de la monoparentalité, et 16 % des familles monoparentales observées en 2011 se sont formées en 2010.
La catégorie des familles monoparentales recouvre en outre une diversité de situations familiales : 130 000 parents « isolés » ont un conjoint qui vit dans un autre logement, 200 000 parents « isolés » vivent dans le même ménage que d’autres adultes, 190 000 parents « isolés » n’ont jamais vécu en couple.
Le niveau de diplôme des parents isolés a augmenté depuis les années 1990, mais leur position relative s’est dégradée par rapport à celle des parents en couple, dont le niveau de diplôme a progressé encore davantage. Alors qu’en 1990, les mères isolées étaient plus souvent actives occupées que celles en couple, la situation s’est inversée en 2012..
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C'est à lire: les comptes de la protection sociale en France et en Europe

 Les comptes de la protection sociale en France et en Europe en 2012 {GIF}
VIENT DE PARAÎTRE,
dans la collection Études et Résultats,
925 juillet 2015


Bureau des comptes et prévisions d'ensemble

En France, les années 2012 à 2014 sont marquées par une faible croissance du PIB, entre 0,2 % et 0,7 % par an. Malgré ce contexte dégradé, le solde des administrations de sécurité sociale, quoique toujours déficitaire de 8,5 milliards d’euros en 2014, s’améliore depuis 2010.
En 2013, les recettes de la protection sociale progressent à un rythme plus rapide que les dépenses. Ainsi, le déficit de la protection sociale continue de se résorber et s’élève à 7,9 milliards d’euros en 2013, soit 0,4 % du PIB. Les ressources de la protection sociale progressent de 3,0 % et s’établissent à 707,6 milliards d’euros en 2013. Cette croissance est plus faible que celle constatée en 2012 (+3,7 %) et en 2011 (+4,4 %). L’évolution des cotisations sociales (+2,9 %) reste toutefois sensiblement plus dynamique que celle du PIB.
Les dépenses de la protection sociale, qui s’élèvent à 715,5 milliards d’euros en 2013, progressent de +2,4 %. La croissance des prestations (94 % des dépenses) reste modérée (+3,0 %), à l’image des évolutions enregistrées les trois années précédentes (entre 3,0 % et 3,3 %).
 
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vendredi 7 août 2015

portrait de la grande précarité en France


À la Une


[03/08/2015]
Les Minima sociaux et prestations sociales – édition 2015 présentent les données recueillies pour l’année 2013. Cet ouvrage analyse l’impact des prestations sociales sur la réduction de la pauvreté et dresse un panorama des différents dispositifs.
Les sans-domicile et les personnes vivant
avec moins de 660 euros par mois :
Un portrait de la grande précarité en France
La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés. C’est ce dont témoignent deux études inédites publiées par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), dans son ouvrage « Minima sociaux et prestations sociales, Ménages aux revenus modestes et redistribution, édition 2015 ». Dressant un profil des personnes les plus démunies, ces deux études interrogent la permanence de cette grande pauvreté en dépit du système de protection sociale.
 

En France métropolitaine, 2,3 millions de personnes sont dans une précarité extrême : elles vivent avec 660 euros maximum par mois (données 2012) et, pour la moitié d’entre elles, avec moins de 520 euros. Avec un revenu inférieur à 40 % du niveau de vie médian, bien en dessous du seuil de pauvreté monétaire (987 euros), elles représentent 3,7 % de la population. Leur part augmente progressivement depuis la crise de 2008-2009 et l’aggravation du chômage.

Cette grande pauvreté touche fortement les jeunes adultes de moins de 25 ans. Ils représentent un peu plus d’un quart des adultes pauvres au seuil de 40 % contre à peine 10 % des adultes en général. Lorsqu’ils ne sont pas étudiants, ils sont souvent sans travail et, ayant peu cotisé, sont peu couverts par l’assurance chômage. Par ailleurs, ils vivent majoritairement chez leurs parents et fréquemment dans des familles monoparentales ou nombreuses, très présentes dans le bas de l’échelle des niveaux de vie.

Plus globalement, la pauvreté extrême se rencontre particulièrement chez les personnes isolées et les familles monoparentales. Près de 29 % des plus pauvres sont seuls contre 20 % de l’ensemble de la population. Et un sur six vit dans une famille monoparentale, soit deux fois plus qu’en population générale. :
Les prestations sociales représentent la moitié du niveau de vie des plus pauvres
Les immigrés sont également nettement surreprésentés parmi les plus pauvres : ils comptent pour 25 % d’entre eux, mais 10 % de toute la population. Cette surreprésentation traduit des difficultés d’insertion dans le marché du travail et un patrimoine moins conséquent.

Comment vivent ces personnes exposées à la grande précarité ? Ils subviennent à leurs besoins en partie grâce aux prestations sociales qui représentent la moitié de leur niveau de vie. D’ailleurs, sans le système de redistribution, l’extrême pauvreté serait plus étendue et affecterait 12 % de la population et non pas 3,7 %. Néanmoins, seuls 40 % des plus démunis vivent dans un ménage ayant perçu un revenu minimum garanti, en particulier le RSA. Les autres n’y ont pas recours ou ne sont pas éligibles.. 
Un accès aux droits et aux services sociaux très faible chez les sans-domicile
La question de l’accès aux droits et aux prestations se pose également avec acuité pour les sans-abri et les personnes hébergées en établissements. L’analyse des résultats de l’enquête Sans-Domicile, menée en 2012 par l’Insee et l’Ined, montrent les difficultés rencontrées par cette population pour bénéficier du système de protection sociale. Sur les 66 300 sans-domicile francophones, 40 % ne perçoivent aucune prestation.

Cette faible couverture s’explique, notamment, par le profil particulier de ces personnes. Leurs caractéristiques sociodémographiques ne répondent pas toujours aux critères d’éligibilité des prestations (âge, conditions de séjour, nombre d’enfants). Six sur dix sont étrangères et plus du tiers ont moins de 30 ans. Parmi les personnes potentiellement éligibles, le RSA constitue la principale prestation perçue : deux cinquièmes en ont bénéficié. Néanmoins beaucoup d’entre eux ne l’ont pas demandé, car ils pensent ne pas y avoir droit. 

Par ailleurs, les sans-domicile ne sollicitent que faiblement les services d’hébergements. Un tiers d’entre eux ont déposé une demande de recours au droit au logement opposable. Et seulement 15 % ont fait appel aux services intégrés d’accueil et d’orientation, créés en 2010 dans le cadre de la refondation de la politique d’hébergement et d’accès au logement. Près de 37 % ne connaissent pas ces services.

Autre service faiblement mobilisé : le 115. La majeure partie des sans-domicile n’avaient pas appelé depuis un mois, au moment de l’enquête, la plate-forme téléphonique d’urgence et d’accueil des personnes en grande difficulté, gratuite et ouverte jour et nuit. Ce non-recours peut s’expliquer par la saturation du dispositif et l’absence de places d’hébergement disponibles.

A propos des « Minima sociaux et prestations sociales, Ménages aux revenus modestes et redistribution – édition 2015 »
Les « Minima sociaux et prestations sociales, Ménages aux revenus modestes et redistribution, édition 2015 » présentent les données recueillies pour l’année 2013. Cet ouvrage analyse l’impact des prestations sociales sur la réduction de la pauvreté et dresse un panorama des différents dispositifs.
En 2013, plus de 4 millions de personnes perçoivent l’un des neuf minima sociaux, un nombre en hausse de 4,8 % par rapport à 2012. Cette augmentation confirme l’accélération constatée en 2012. Elle s’explique par une hausse du chômage, qui touche, encore, plus de 10 % de la population active. Au total, 7,1 millions de personnes sont couvertes par les minima sociaux, en incluant les conjoints et les enfants à charge.
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mercredi 29 juillet 2015

Le taux de remplacement du salaire par la retraite diminue au fil des générations




Pour les retraités de droit direct de la génération 1946, le taux de remplacement médian du salaire net moyen de fin de carrière par la retraite s’élève à 74,0 % pour les hommes et 72,5 % pour les femmes. Il est respectivement de 75,0 % et de 74,7 % pour les personnes ayant effectué une carrière complète. La dispersion de ces taux est marquée. Ainsi, 10 % des retraités perçoivent une pension correspondant à moins de 53,4 % de leur salaire net moyen de fin de carrière, tandis que 10 % d’entre eux reçoivent une pension supérieure à 92,5 % de leur salaire net moyen de fin de carrière.

Le taux de remplacement diminue, en général, avec le salaire. Pour les salaires inférieurs à 3 000 euros nets mensuels, les hommes ont des taux de remplacement médians plus élevés que les femmes. Pour les salaires plus élevés, leurs taux de remplacement sont très proches.
Les anciens salariés du privé de la génération 1946 bénéficient de taux de remplacement légèrement plus élevés que les anciens salariés du public.

Au fil des générations (de 1936 à 1946), les taux de remplacement médians diminuent plus fortement dans le public (-7,3 points) que dans le privé (-3,4 points).
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NDLR: MGEFI ET RETRAITE


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