Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 13 décembre 2013

dnf - le grand projet que le monde entier nous envie, ou : plus flou tu meurs


Les gestes d'ouverture du nouvel Hôtel-Dieu
 
12 décembre 2013 | Par Caroline Coq-Chodorge - Mediapart.fr

 

Faire coexister dans un même lieu l’hôpital et la médecine de ville, la recherche et les patients : une équipe de professionnels de santé dessine ce que pourraient être les nouveaux contours de l'Hôtel-Dieu. Depuis qu'il a pris la tête de l'AP-HP, Martin Hirsch démine le dossier et auditionne. Discrètement et sans argent.

Des urgences ou pas, un hôpital ouvert ou fermé, un avenir ou une mascarade ? Le brouillard flotte toujours autour de l’Hôtel-Dieu. Ce qui devrait nourrir un débat sur l’accès aux soins à Paris est en réalité un dialogue de sourds, un feuilleton aux rebondissements difficiles à suivre, dans le contexte des élections municipales. Résultats : les urgences ont fermé le 4 novembre, sans surprise, une consultation ouverte 24 heures sur 24 a pris le relais, en catimini, et quelques personnes travaillent, au secret, à une préfiguration d’un nouvel Hôtel-Dieu.

C’est de cette situation confuse que vient d’hériter le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Avant lui, Mireille Faugère a payé ses relations difficiles avec la majorité socialiste à la mairie de Paris, qui soutient le projet du nouvel Hôtel-Dieu, mais ne veut pas froisser ses alliés écologistes et communistes, mobilisés contre la fermeture des urgences. Dès sa nomination, le 13 novembre, Martin Hirsch a largement consulté avant de se positionner le 5 décembre. Il abandonne « les arrière-pensées immobilières » du plan de Mireille Faugère : la vente du siège de l’AP-HP – un joli pâté de maisons en bord de Seine au centre de Paris – et son déménagement à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a fait une autre concession, de façade, aux défenseurs du service des urgences : le « service porte » est rouvert. C’est une salle où les patients sont placés en observation ou en attente d’une hospitalisation. Elle servira peu, car il n’y a plus d’hospitalisation possible à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a en effet confirmé la poursuite du transfert des derniers services d’hospitalisation dans d’autres hôpitaux parisiens : médecine interne, oncologie, diabétologie, etc. L’Hôtel-Dieu est désormais presque vide.

Jean-Christophe Allo, urgentiste, en charge de la nouvelle consultation ouverte 24 heures sur 24 à l’Hôtel-Dieu. © DR

 

Restent des centres de consultations – pour les jeunes, les populations précaires – et à la place des urgences, une « consultation 24 heures sur 24 ». La différence, de taille, c'est que les patients se présentent par leurs propres moyens. Les pompiers, les ambulances et le Samu n’amènent plus d’urgences graves. L’anesthésiste-réanimateur Jean-Yves Fagon fait la visite. Il est le responsable médical du nouvel Hôtel-Dieu. C’est un des professeurs qui compte à l’AP-HP. Nous avions visité les urgences en juillet, le service était calme, il l’est encore un peu plus aujourd’hui. Jean-Yves Fagon estime à « une soixantaine » le nombre de passages par jour, contre une centaine auparavant. C’est peu, mais il s’en satisfait pour l’instant, car cette consultation a été mise en place dans un contexte très polémique. « Nous avons décidé de ne pas communiquer », explique-t-il. Cela sera bientôt fait, Martin Hirsch l’a annoncé.

S'il n’y a plus de possibilité d’hospitalisation à l’Hôtel-Dieu, il reste un plateau technique important : radiologie, laboratoire d’analyse, scanner, IRM, échographie, etc. Pour répondre à quel niveau d’urgence ? Comment s’articule-t-il avec les urgences hospitalières et la médecine de ville ? Pour l’urgentiste Gérald Kierzek, défenseur de l’ancien Hôtel-Dieu, « c’est de la com, des demi-urgences, c’est dangereux. Cette consultation est vide quand les autres services d’urgence saturent ». Autre approche, tout aussi critique, du syndicat de médecins généralistes libéraux MG Paris : « L’accès dérégulé aux urgences, c’est plus de fric pour l’hôpital, qui ne fait jamais la promotion de nos maisons médicales de garde, s’énerve sa présidente Agnès Giannotti. Cette consultation 24 heures sur 24, c’est une désorganisation supplémentaire. »

La fréquentation des urgences progresse de 5 % par an en moyenne. À côté de réels cas graves, se présentent aussi ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avancer le prix de la consultation chez les médecins libéraux, ceux qui n’ont pas de médecin traitant ou s’orientent mal dans le système de soins. Et cela ne peut pas s’arranger car, côté médecine de ville, la situation se tend aussi. Paris est pourtant richement doté en médecins. Les généralistes, qui pour la plupart ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, sont encore nombreux. Mais l’Ordre des médecins prévoit une diminution de 30 % de leur nombre d’ici 2018.

L'expertise des malades

La faute à la situation financière fragile des centres de santé – nombre d'entre eux ont fermé ces dernières années – et au coût de l’immobilier qui freine l’installation des jeunes. Quant aux médecins spécialistes, leur nombre progresse, mais le prix de leur consultation aussi. Que choisir a réalisé l’an dernier une cartographie de la France sans dépassements d’honoraires : pour l’accès aux spécialistes, Paris est un désert médical.

 

La carte de la fracture sanitaire du magazine « Que choisir ».

Pour accéder à la carte, cliquer ici

Pour le repeupler, l’Hôtel-Dieu ambitionne de devenir un « centre de soins », offrant des consultations de médecine générale et spécialisée, sans dépassements d’honoraires ni avances de frais. Le projet est encore très ouvert : « Nous voulons construire une gouvernance partagée, avec les hospitaliers, les médecins de ville, les universitaires et les usagers », assure Jean-Yves Fagon.

 
 


Thomas Cartier, chargé de mission sur la médecine générale pour le nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Thomas Cartier, jeune médecin généraliste récemment débauché du gros centre de santé de Gennevilliers, est chargé de piloter le volet médecine générale. Il fait le tour des centres de santé et des médecins de ville, pour tenter de les rallier : « C’est la première fois que l’AP-HP s’ouvre ainsi sur la ville, c’est une révolution culturelle. Mais les résistances sont fortes. »

Richard Lopez, président de la Fédération nationale des centres de santé, trouve « l’approche intéressante », en particulier la réflexion sur une nouvelle offre de consultations spécialisées : « Aujourd’hui, c’est une galère pour nos patients, la pratique des dépassements d’honoraires est déraisonnable. » Alain Beaupin, membre de l’Union syndicale des médecins de centre de santé et du comité de défense de l’Hôtel-Dieu, qui demande depuis des mois à l’AP-HP d’abandonner son projet de nouvel Hôtel-Dieu, le reconsidère aujourd’hui : « Fagon et Lombrail sont prêts à discuter. L’Hôtel-Dieu est une page blanche sur laquelle il est désormais possible de construire quelque chose de vraiment nouveau. Il ne faut pas manquer cette occasion. » Agnès Giannotti, présidente de MG Paris, syndicat qui promeut depuis des années de nouvelles formes d’exercice de la médecine générale, est de son côté très remontée : « De la médecine générale d’excellence à l’hôpital ? On rêve ! C’est dans nos cabinets qu’elle se fait. L’Hôtel-Dieu est en train de saper tous nos efforts. » Elle n’est pour autant pas totalement fermée au dialogue : « Si on construit ce projet, on le construit ensemble. On a besoin de l’hôpital, d’un accès à des consultations spécialisées. »

L’Hôtel-Dieu a une autre ambition encore : devenir un « hôpital universitaire de santé publique », en lien avec toutes les facultés de médecine d’Île-de-France. Il servirait de terrain de recherche et de stage pour les internes en médecine générale. Ce projet viendrait conforter une lente réhabilitation de cette discipline dans un pays qui a le système de santé le plus inégalitaire d’Europe : plus de six ans de différence d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre. Ces inégalités s’expliquent par la faiblesse des « soins primaires», en France, c’est-à-dire du premier niveau de contact de la population avec le système de santé.

 

Thomas Sannié, représentant des usagers à l’AP-HP et membre de l’équipe de préfiguration du nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Un autre volet « expérimental » du projet du nouvel Hôtel-Dieu est porté par des représentants des usagers, intégrés à l’équipe de préfiguration, en premier lieu Thomas Sannié, le président de l’Association française des hémophiles, et représentant des usagers à l’AP-HP. « Avant, on mourait ou on guérissait d’une maladie, explique-t-il. C’est terminé. En Île-de-France, 15 personnes sur 100 ont une maladie chronique. Ils vivent avec leur pathologie, ils travaillent, ils aiment. » Il veut former à l’Hôtel-Dieu des « patients experts », qui pourront transmettre leurs connaissances de leur maladie à d’autres patients et aux professionnels. Aides, l’association de malades du sida, est également partie prenante : elle veut participer à la construction d’une « offre de soin potentiellement innovante pour les séropositifs ». « On ne manque pas d’hôpitaux en France, on a besoin d’une autre approche du soin », poursuit Thomas Sannié.

À l’intérieur de l’AP-HP, en déficit de 70 millions d’euros en 2013, c’est le coût de ce projet qui inquiète. En renonçant à la vente du siège, estimé à 150 millions d’euros, il s’est privé d’une garantie financière. Le 10 décembre, Martin Hirsch a expliqué ses choix pour l’Hôtel-Dieu à la commission médicale d’établissement, qui représente les médecins de l’AP-HP. Son président Loïc Capron raconte : « Martin Hirsch nous a expliqué qu’il trouverait d’autres sources de revenus, ce qui nous a fait un peu sourire. Pour l’instant, il n’y a pas de budget pour le nouvel Hôtel-Dieu. »  « Personnellement », Loïc Capron est « favorable » à ce projet : « C’est l’occasion de développer un prototype de coopération ville-hôpital. Je serais très heureux de voir enfin ces deux médecines travailler ensemble. »

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L’AP-HP recherche des volontaires

 

RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE

 

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La MGEFI vous accueille rue Bouchardon

 

La MGEFI dans la presse

 

Baromètre Santé des Fonctionnaires

 

C'est à lire : sécu

 

Bouteille à la mer : vous recherchez

 

Audistya et Optistya, deux réseaux
Avec plus de 9 000  vues cette dépêche publiée le 24 octobre 2012  est en tête.


 




Les services du Siège de la MGEFI  désormais  installés dans leurs nouveaux:
 6 rue Bouchardon Paris 10ème.


Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/



 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.
 

 

 

La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

■ www.mgefi.fr

 

 
Très bon week-end

mercredi 11 décembre 2013

L’AP-HP recherche des volontaires pour tester un programme de coaching nutrition en ligne chez des patients diabétiques


 Les recommandations le disent : manger équilibré et pratiquer régulièrement des activités  physiques adaptées sont à la base du traitement du diabète de type 2. Mais ces recommandations sont, pour de nombreux diabétiques, difficiles à appliquer sur le long terme car trop générales pour que l'on sache où vraiment faire porter ses efforts. Se faire aider n'est pas simple : peu de professionnels (des "coachs") sont formés, ont une compétence claire et sont disponibles, sans compter que ce n'est pas pris en charge. Pour y remédier, plusieurs offres de coaching nutrition (assistance personnalisée) sont apparues sur internet ces dernières années, notamment en France. Mais pour le moment aucun de ces programmes n’a été scientifiquement étudié. Leur efficacité pour favoriser la perte de poids et améliorer l’équilibre du diabète n’est donc pas démontrée.

 

En 2014, l’hôpital Bichat et l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière démarrent une grande étude, intitulée A.N.O.D.E. pour évaluer l’efficacité du programme MXS-santé (dont une version à laquelle ils ont collaboré existe déjà pour l'obésité) chez des patients diabétiques de type 2 ayant un excès de poids. Ce projet, retenu lors d'un concours et financé par l’Assistante Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), va inclure 120 volontaires motivés pour tester le coaching nutrition à distance. Les conditions de participation à cette étude sont résumées dans l’encadré ci-dessous.

 

 A.N.O.D.E.: Accompagnement Nutritionnel de l’Obésité et du Diabète par E-coaching

 

Condition de participation :

ü Être diabétique ET avoir un excès de poids

 

Déroulement :

ü 3 visites

ü Répondre à des questionnaires via internet

ü 2 tests d’effort avec mesure de vos capacités physiques

ü Suivi avec un(e) diététicien(ne)

ü Durée de participation 4 à 6 mois

 

Il s’agit d’un essai randomisé : deux groupes seront constitués au hasard

ü 1er groupe : e-coaching (assistance individualisée par internet)

ü 2ème groupe : accompagnement usuel par des soignants à l’hôpital

 

Proposé à tous à l’issu de l’étude :

ü Un an de suivi par e-coaching à la fin du protocole

ü Participation au programme É.T.A.P.E.S. (suivi multidisciplinaire en nutrition et en activité physique)

 

 


 
Responsable du protocole A.N.O.D.E.
Dr Boris HANSEL
Hôpital Bichat-Claude Bernard
Pour participer : protocole.anode@bch.aphp.fr



 

NDLR : MGEFI et Dr Boris Hansel

 

Le Dr Boris Hansel à participé à la table ronde Nutrition Santé organisé par le comité Paris en clôture de l’Assemblée générale locale en 2012

 

En savoir plus : nansellsalles@mgefi.fr

mercredi 13 novembre 2013

Martin Hirsch prend les commandes de l'AP-HP


Martin Hirsch nommé directeur général

de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP)

Martin Hirsch, président de l’agence du service civique, a été nommé directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), par décret en Conseil des ministres ce 13 novembre 2013, sur proposition de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Diplômé de l'École normale supérieure (ENS), titulaire d’un DEA de neurobiologie et d’une maîtrise de biochimie, Martin Hirsch est ancien élève de l’École nationale d’administration.

Ancien président d'Emmaüs France et de l'Agence nouvelle des solidarités actives, il occupe de 2007 à 2010 le poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. À partir de 2009, il est également Haut-commissaire à la Jeunesse, avant de prendre en 2010 la présidence de l'Agence du service civique, dont il est le fondateur.

Martin Hirsch prend aujourd’hui même la tête de l’AP-HP et de ses 37 hôpitaux, qui en font le premier Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Europe. Il succède ainsi à Mireille Faugère, qui sera appelée à d’autres fonctions.

 

mardi 1 octobre 2013

Actus sécu ...


Les SIH à la peine

"Informatique à l'hôpital : le grand ratage", titre Le Parisien, qui évoque dans son article  des "systèmes inadaptés" et des "surcoûts" et "des millions dépensés pour rien". Le journal relève ainsi que "l'AP-HP, qui gère 39 hôpitaux et 22 000 lits en Ile-de-France, n'en a pas fini avec ses problèmes d'informatisation. […]

Le nouveau système d'information hospitalier Orbis, acheté à grands frais pour 125 millions d'euros en 2009, n'est toujours pas opérationnel trois ans après", et la facture continue de s'allonger. Selon une étude du ministère de la Santé, les sommes investies en France par 664 établissements pour se doter de SIH (dossiers médicaux informatisés) dépassaient les 647 millions d'euros en 2011, le double si on ajoute les systèmes informatiques administratifs (gestion des plannings, des salaires, des achats, etc.). Des investissements colossaux. Le Parisien rappelle que "les hôpitaux français pâtissent d'un retard considérable dans l'informatisation des données médicales, malgré le volet SI du plan Hôpital 2012". Le ministère de la Santé a confié une mission d'audit à l'Agence nationale d'appui à la performance afin d'analyser les systèmes d'information hospitaliers de 12 établissements en France et en tirer des conclusions sur les réussites et les échecs des différents systèmes choisis.
"L'hôpital numérique décolle lentement" estime de son côté Acteurs-publics. Le magazine indique que "la feuille de route gouvernementale pour relancer le développement de solutions numériques concrètes au sein des hôpitaux devient le fer de lance de la modernisation de l'offre de soins". 400 millions d'euros à distribuer sur cinq ans viennent d'être débloqués pour lancer la "révolution numérique à l'hôpital". "Un coup de pouce pour développer les solutions d'aide à la prescription, et de partage du dossier patient, mais aussi pour gagner en efficacité dans la prise de rendez-vous et améliorer la gestion des taux d'occupation des lits", ajoute Acteurs-publics. Les décideurs en attendent surtout des économies budgétaires en réduisant par exemple les actes inutiles à l'hôpital. Les ARS ont reçu une circulaire concernant le financement "des projets pour accompagner les établissements de santé dans les efforts déployés pour atteindre les objectifs liés aux échanges et partages d'information dans le cadre des processus de soins numériques au sein des établissements".
 http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/informatique-a-l-hopital-le-grand-ratage-26-09-2013-3169699.php (édition abonnés)
L'hôpital numérique décolle lentement - Acteurs-publics

 

Le blog de Frédéric Buffin

Commentaire décalé de l'actualité de la Sécurité sociale vu par un ancien directeur de caisse de sécurité sociale (CPRP SNCF) à présent retraité.

Dans les traces de Claude Frémont avec son SécuSanté (qui est toujours en vacances). Son dernier billet : "Pourquoi les Français se moquent du déficit de la sécu comme de l'an quarante ?".
http://www.fredericbuffin.fr

 

Ouverture du site gouvernemental dédié à l'information des femmes sur l'IVG

Lancé par Marisol Touraine, ministre de la Santé, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, à l'occasion de la Journée mondiale de mobilisation pour le droit à un avortement légal et sûr, samedi 28 septembre, le nouveau site ivg.gouv.fr est l'une des réponses à la croissance du nombre de sites internet diffusant des informations mensongères ou orientées, susceptibles de compromettre l'exercice du droit à l'IVG.

Ce site d'information complet et actualisé permet à chaque femme de disposer de tous les renseignements utiles pour éclairer son choix, compte tenu de la législation applicable. Il oriente les femmes vers les professionnels formés pour bénéficier de renseignements sur les lieux accessibles, pour une information ou un acte d'IVG, ou pour une écoute.
La fin de l'année 2012 et l'année 2013 ont été marquées par plusieurs événements : la gratuité de la contraception pour les mineures de plus de 15 ans, la gratuité de l'IVG depuis le 31 mars 2013, le déremboursement des pilules de 3e génération, le débat médiatique autour des risques liés aux pilules de 3e et 4e génération, les nouvelles recommandations de la HAS en matière de contraception, la nouvelle campagne de communication lancée par l'INPES.
 Le site ivg.gouv.fr

 

ComparHospit.fr, le comparateur d'hôpitaux et de cliniques de Malakoff Médéric évolue

Créé par le groupe paritaire de protection sociale, le comparateur en ligne de l'ensemble des hôpitaux et cliniques, est accessible à tous. Il permet de trouver l'établissement de soins qui correspond le mieux à ses besoins : localisation, disciplines pratiquées, durée moyenne de séjour, indicateurs de qualité, avis des patients, tarifs d'hébergement.

Sont pris en compte désormais le prix de la chambre particulière et le nombre d'actes de médecine ou de chirurgie réalisés par an selon la discipline. L'internaute peut noter l'établissement sur 22 critères (validés par le Collectif Interassociatif Sur la Santé) et poster un commentaire, après un séjour. Environ 20 000 avis et 10 000 témoignages ont ainsi été recueillis. Autre nouveauté : les assurés de Malakoff Médéric ont, en plus, la possibilité de simuler leur reste à charge en cas d'hospitalisation dans l'un de ces établissements.
 Accès au service

 

 

Veille réglementaire

Sécurité sociale

·         Arrêté du 19 août 2013 fixant le modèle du formulaire « demande de retraite anticipée - assurés handicapés », JO du 26/09/13

·         Arrêté du 24 juillet 2013 portant abrogation et modification d'arrêtés d'extension de dispositions générales de prévention des risques professionnels élaborées par la CNAMTS, JO du 26/09/13

Santé - social

·         Décret n° 2013-841 du 20 septembre 2013 modifiant les dispositions relatives à la commission médicale d'établissement et aux transformations des établissements publics de santé et à la politique du médicament dans les établissements de santé, JO du 22/09/13
Changement en vue dans la gouvernance des hôpitaux. A l'avenir, la CME donnera son avis sur les orientations stratégiques de l'établissement, son organisation interne, la politique de coopération territoriale, la politique de recherche et d'innovation, l'accueil et l'intégration des professionnels et des étudiants ainsi que sur la gestion prévisionnelle des emplois. Son avis est renforcé sur les questions financières. Par ailleurs, la composition de la commission est élargie aux étudiants hospitaliers

La circulaire N°DSS/SD5B/2013/344 précise le caractère collectif et obligatoire des garanties de protection sociale complémentaire
La Direction de la sécurité sociale a mis en ligne, le 25 septembre, la circulaire d'application du décret du 9 janvier 2012. Elle précise les conditions du régime d'exonération de cotisations sociales des contributions patronales finançant ces garanties. A noter : l'administration a décidé de reporter le terme de la période transitoire du 31 décembre 2013 au 30 juin 2014.

 

Source : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale. Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le

mercredi 11 septembre 2013

Motion sur l'Hôtel-Dieu adoptée par la CME de l'AP-HP le 10 septembre 2013


La fonction principale des commissions médicales d’établissement (CME) et de leurs présidents est de garantir la qualité et la sécurité des soins, ainsi que les conditions d’accueil et de prise en charge des patients.

 

Réunie en assemblée plénière le 10 septembre 2013 [ci-dessus], la CME centrale de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) :

·         confirme la position qu’elle a définie dans son vote du 13 novembre 2012 [pièce jointe] ;

·         soutient le communiqué que la CME locale du groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris-Centre (Cochin, l’Hôtel-Dieu, Broca) a diffusé le 2 septembre 2013 ;

·         préconise, d’ici au 4 novembre prochain,

-          l’ouverture à l’Hôtel-Dieu d’une consultation sans rendez-vous capable de répondre aux avis médicaux urgents sollicités par  la population,

-          le renforcement des SAU des hôpitaux Lariboisière-Saint-Louis, Saint-Antoine, Pitié-Salpêtrière et Cochin pour accueillir et prendre en charge les patients que les ambulances (pompiers, Samu, etc.) orientaient précédemment vers l’Hôtel-Dieu.

 

60 votants : 49 pour ; 3 contre ; 2 nuls ; 6 blancs





Blog Mine d’Infos - Enquête lectorat
Moins de 5 minutes de votre temps: http://fr.surveymonkey.com/s/BWWSPNJ

mercredi 19 septembre 2012

C'est à lire !

«  L’Hôpital en sursis » de Bernard Granger et Fréderic Pierru - Editons Idées reçues
L’hôpital public est en crise... Ce leitmotiv s’accompagne généralement de jugements définitifs tels que : « L’hôpital est mal géré », « Les hôpitaux manquent de personnel », « Le secteur privé à l’hôpital est une honte », « Les hôpitaux de proximité disparaissent », « Les urgences font de la bobologie », etc.

Touchant le système de santé publique, donc notre santé, ces idées reçues ont un écho d’autant plus fort que nous disposons rarement des connaissances suffisantes pour faire la part entre la polémique politicienne et la réalité.

Regard croisé d’un praticien hospitalier et d’un sociologue spécialiste des systèmes de santé, cet ouvrage nous offre une analyse précise et complète, détaillant tant les aspects historiques, économiques que les comparaisons avec les autres pays, sans oublier la dimension humaine de la vie quotidienne de l’hôpital.

Les Auteurs :

Bernard Granger est psychiatre et psychothérapeute. Il est professeur à l’université René
Descartes (Paris 5) et dirige l’unité de psychiatrie de l’hôpital Tarnier (AP-HP).

Frédéric Pierru est politiste et sociologue, chargé de recherche au CNRS. Il travaille en particulier
sur les transformations de la médecine hospitalière et de l’administration de la santé.