Nora ANSELL-SALLES

dimanche 5 avril 2020

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A propos des conséquences du confinement


Initialement prévu pour une durée de 15 jours, le confinement lié à la pandémie de coronavirus est appelé à durer durant plusieurs semaines et à être beaucoup plus strict.

Au-delà des répercussions économiques, cet enfermement subi n'est pas sans conséquences sur la santé psychologique des Français. Des chercheurs britanniques alertent notamment sur les risques de stress, troubles de l'humeur, fatigue émotionnelle, insomnie, colère, irritabilité, dépression, ... pouvant aller jusqu'aux pensées suicidaires.

Une enquête  réalisée en Chine suite au long confinement imposé pour stopper la propagation du Covid-19 montre que 35% des répondants ont éprouvé une "détresse psychologique". La psychologue Catherine Tourette-Turgis souligne également qu'une "durée de confinement de plus de dix jours, toutes études confondues, est prédictive de syndrome post-traumatique".

Dans ce contexte, comment vivre au mieux cette période contraignante ? Parce qu'elle a connu l'enfer de l'orphelinat puis celui d'une éducation extrêmement stricte, dans un isolement total, Aline Peugeot (l'arrière petite-fille de l'industriel Henri Peugeot) a connu un vrai déséquilibre psychologique suite au confinement qu'elle a subi.

Pour éviter à d'autres personnes de connaître les mêmes dérives, cette auteure et conférencière réputée témoigne aujourd'hui de l'impact de l'enfermement et donne des conseils pour vivre au mieux cette période.

Contact :
Aline Peugeot - alinepeugeot25@gmail.com - 06 50 51 21 94.

Pour en savoir plus
Dossier : https://www.relations-publiques.pro/wp-content/uploads/pros/20200320072234-p4-document-ezlj.pdf
Site web : https://www.alinepeugeot.com/
Facebook : https://www.facebook.com/alinepeugeot25/
Instagram : https://www.instagram.com/aline_peugeot/?hl=fr

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Bien-être au travail


Les études arrivent de plus en plus précisément à mesurer le lien entre bien-être au travail et performance dans l'entreprise.

Les bienfaits des politiques de QVT et de gestion des risques psychosociaux sont prouvés .

Et si on associait images inspirantes et verbes d'actions pour représenter l'organisation et ainsi y associer pleinement chacun ?

C'est pour aider les entreprises, établissements recevant du public et organismes de santé à rendre leurs salariés voire leurs clients plus épanouis, qu'est né OK POSTERS.

L'utilisation de la collection OK Posters s'applique particulièrement à la période actuelle de confinement. Ses images de la nature associées à des actions et messages positifs en font un instrument efficace favorisant la résilience et procurant une bouffée d'air pur psychologique, que ce soit en entreprise bien sûr, mais aussi par exemple dans les EHPAD ou les chambres d'hôpital etc.

Contact :
Laurent Bouffiès
 laurent@okposters.fr - 06 15 33 09 81.

Coup de projecteur sur les chiffres records de la téléconsultation en France


Hier, l'Assurance Maladie publiait les chiffres records de la téléconsultation en mars en France. Ils tiennent compte des téléconsultations effectuées par les médecins libéraux, financées par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Une tendance qu'observe également MesDocteurs, pionnier du secteur en France, qui a vu son volume de téléconsultations pour les bénéficiaires des complémentaires santé qu'elle couvre, multiplié par 6 au mois de mars, soit une croissance de plus de 600 % !
 
MesDocteurs a été le premier acteur en France à adapter sa plateforme et à mettre en place un parcours de téléconsultation spécialement dédié au Covid-19. Ce parcours est mis à jour en fonction des évolutions de l'épidémie en suivant le protocole de la Direction Générale de la Santé et des retours de la communauté médicale de MesDocteurs, constituée de 300 professionnels de santé dans l'Hexagone. Cela permet, entre autre, d'assurer une continuité du suivi clinique du patient qui souhaite à nouveau bénéficier d'une téléconsultation pendant sa quarantaine. MesDocteurs met par ailleurs les données anonymisées issues de ce parcours à la disposition des instituts de recherche à des fins épidémiologiques.
 
Cette semaine, MesDocteurs a également ouvert son service de téléconsultation financée par les complémentaires santé à 4 millions nouveaux bénéficiaires permettant désormais à près de 25 millions de bénéficiaires d'entrer en relation avec un médecin sans rendez-vous, 24h sur 24, 7 jours sur 7. Les délais d'attente observés à fin mars étaient inférieurs à 20 minutes pour 70 % des patients. 

MesDocteurs met également à la disposition des médecins libéraux pour leur patientèle une solution de téléconsultation en SAAS (AvecMonDoc.fr) dont les fonctionnalités ont été notées 10/10 par le Ministère de la Santé dans la liste qui recense les solutions de télémédecine. Les inscriptions à ce service ont été multipliées par 10 depuis plusieurs semaines.
 
En savoir plus : Marie-Laure Saillard, CEO de MesDocteurs.

 
Loriane L'éveillé
Junior Account Executive
 
M : +33 1 42 22 24 10 | loriane@balloupr.com | www.balloupr.com
Ballou France, 38 rue Etienne Marcel, 75002 Paris



Communiqué de Gérard Darmanin



COMMUNIQUE DE PRESSE
 
 
Paris, le 03/04/2020
N°1006
 

Gérald DARMANIN annonce un prolongement

des possibilités de report des cotisations sociales

et impôts directs des entreprises pour tout le mois d’avril




Dans le cadre du plan de soutien de l’économie face à la crise du COVID-19, le gouvernement a donné la possibilité aux entreprises qui en avaient besoin de reporter les cotisations sociales et les impôts directs dus à partir du 15 mars.

 

Ces mesures de trésorerie mises en œuvre par la direction générale des finances publiques (DGFIP) et le réseau des URSSAF ont été largement sollicitées :

 

  • 530 000 entreprises de moins de 50 salariés ont reporté leur échéance de cotisations sociales dues aux URSSAF le 15 mars, pour un montant de 3,6 milliards d’euros ;
  • 80 000 entreprises ont reporté les échéances de cotisations de retraite complémentaire du 25 mars pour plus d’1 milliard d’euros ;
  • 460 000 travailleurs indépendants ont vu leur échéance du 20 mars automatiquement reportée, pour un montant de 300 millions d’euros ;
  • 32 000 entreprises ont pu bénéficier d'un soutien des services de la DGFiP pour un montant de près de 2 milliards d’euros (reports et délais de paiement, remises, remboursements accélérés de crédits d'impôts, etc.).

 

Par ailleurs, 220 000 entreprises de plus de 50 salariés ont d’ores et déjà la possibilité, en cas de difficultés de trésorerie, de reporter leur échéance de cotisations sociales du 5 avril.

 

Pour accompagner les entreprises face à la crise du covid-19, Gérald DARMANIN a décidé de prolonger ces mesures exceptionnelles pour les échéances sociales et fiscales du mois d’avril.

 

En ce qui concerne les cotisations sociales :

 

  • pour l’échéance du 15 avril, les entreprises auront de nouveau la possibilité de reporter leurs cotisations en modulant leur paiement. Cette possibilité concernera, comme le 15 mars, 1,5 million d’établissements de moins de 50 salariés en paiement mensuel, mais aussi 120 000 établissements de moins de 50 salariés en paiement trimestriel ;
  • l’échéance du 20 avril est de nouveau automatiquement reportée pour les 460 000 travailleurs indépendants mensualisés.
  • 1 million de micro-entrepreneurs peuvent ajuster leur paiement du 30 avril.

 

Les mêmes modalités sont applicables pour les employeurs et exploitants du régime agricole en avril, ainsi que pour la totalité des employeurs en paiement mensuel et trimestriel qui acquittent les cotisations de retraite complémentaire le 25 avril.

 

En ce qui concerne les impôts : comme en mars, les entreprises qui subissent des difficultés financières liées à la crise sanitaire auront la possibilité de demander un report de leurs échéances d’impôts directs d'avril.

 

Dans le contexte actuel, où notre système de soins et plus largement l’action de l’Etat sont plus que jamais sollicités, Gérald DARMANIN rappelle que ces mesures sont destinées aux entreprises et micro-entreprises qui en ont le plus besoin. Il est important que les entreprises qui le peuvent continuent à participer au financement de la solidarité nationale.

 

A noter : pour ce qui concerne les grandes entreprises (ou les entreprises membres d'un grand groupe), les demandes de report des échéances fiscales et sociales sont désormais soumises au non-versement de dividendes et au non-rachat d’actions entre le 27 mars et le 31 décembre 2020.


Cabinet de Gérald Darmanin

01 53 18 45 06

presse.macp@cabinets.finances.gouv.fr

 

 

 


Audition d'Elisabeth Borne sur les enjeux du Codiv-19



Sénat - Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable
COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Paris, le 3 avril 2020

Audition de la ministre de la transition écologique Élisabeth Borne sur les enjeux liés à la crise du COVID-19 : les sénateurs ont relayé les préoccupations des acteurs de terrain

 


Au cours d’une audition réalisée jeudi 2 avril par visioconférence, les sénateurs de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable ont relayé de nombreuses questions auprès de la ministre Élisabeth Borne portant sur l’organisation de la continuité des services essentiels à la vie de la Nation ainsi que sur les interactions entre la crise sanitaire et la crise écologique.


Les sénateurs ont rendu un hommage appuyé aux personnels qui assurent la continuité des services de l’eau, des déchets et de l’énergie, tout en s’inquiétant d’éventuelles ruptures d’approvisionnement en masques FFP2 et FFP3.


Certains acteurs ont signalé que des équipements de protection individuels requis au quotidien même hors période de crise pourraient bientôt être en rupture d’approvisionnement ; la ministre a assuré qu’un nombre suffisant serait prélevé sur le stock d’Etat de Santé publique France. Pour les éventuels équipements supplémentaires, elle s’est appuyée sur les avis du Haut conseil de la santé publique pour indiquer qu’ils n’étaient pas nécessaires, le respect des « gestes barrières » demandés à l’ensemble des Français étant jugé suffisant. Des prescriptions sectorielles ont par ailleurs été élaborées, notamment pour le secteur du bâtiment, les transports routiers, ferroviaires, maritimes ou encore la manutention portuaire.


Relayant de nombreuses interrogations, les sénateurs ont alerté la ministre sur :


  • la gestion des déchets et l’augmentation inquiétante des dépôts sauvages, liée à la fermeture de la quasi-totalité des déchetteries publiques : la ministre a fait valoir un travail en cours sur le maillage territorial avec les collectivités et a garanti que les déchets réceptionnés en installation de valorisation énergétique ou de stockage suite à une fermeture de centre de tri sans solution alternative ne feront pas l’objet d’une TGAP majorée ;


  • la continuité et l’équilibre économique des services publics locaux, notamment d’eau et d’assainissement, qui seront impactés par les mesures de soutien à la trésorerie des entreprises décidées par voie d’ordonnance, notamment le report des paiements de facture ; les sénateurs ont rappelé que des mesures complémentaires devront nécessairement être mises en place pour soutenir les entreprises fortement touchées et les collectivités territoriales ;


  • les produits utilisés pour la désinfection de l’espace public et du mobilier urbain afin de combattre la propagation du covid-19, en particulier l’eau de javel, qui soulèvent des inquiétudes relatives à la santé par la contamination des nappes phréatiques. Sans fournir d’éléments chiffrés sur l’utilisation de ces produits ni le nombre de communes concernées, la ministre a indiqué qu’elle s’assurerait de l’emploi de ces produits conformément aux conditions de leur autorisation de mise sur le marché et que des recommandations seraient préparées ; plusieurs agences régionales de santé ont d’ores‑et‑déjà déconseillé l’utilisation de l’eau de javel pour ces opérations ;


  • le contrôle des installations industrielles les plus à risque et la sûreté des installations nucléaires, alors que l’autorité de sûreté nucléaire a suspendu ses contrôles sur place : la ministre a assuré que plusieurs centaines de contrôles avaient eu lieu sur des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) depuis le début de la crise, une priorité étant accordée aux sites les plus à risques.


Interrogée à de nombreuses reprises par les sénateurs sur les actions prévues dans le cadre du plan de relance, la ministre a répondu que l’heure était à la gestion de l’urgence sanitaire. Elle s’est néanmoins dite convaincue de la nécessité de travailler demain à construire une société résiliente : « il existe des fondements communs entre la crise sanitaire que l’on vit et la crise écologique et climatique », a-t-elle déclaré, évoquant des études scientifiques selon lesquelles 60 % des pandémies sont liées à la transmission de maladies de la faune sauvage à l’homme et 30 % issues de la déforestation.


Elle a également fait part d’échanges parfois vifs dans le cadre de l’Union européenne concernant l’avenir du Green Dealproposé par la nouvelle Commission et a réaffirmé le soutien du Gouvernement à ce programme de transition ambitieux.


Pour le président Hervé Maurey, « cette audition a été réalisée dans un format inédit, associant la quasi-totalité des 49 membres de la commission qui sont pleinement mobilisés depuis le début de la crise. Elle était nécessaire pour permettre aux sénateurs de faire part au Gouvernement d’un certain nombre de préoccupations dans la gestion de la crise actuelle et dans l’anticipation de la phase post-crise, que ce soit en matière de gestion des déchets, de prévention des risques d’énergies renouvelables ou encore de climat ».


  




Voir la vidéo de l’audition










DIRECTION DE LA COMMUNICATION  •  Juliette Elie  •  presse@senat.fr 



L'activité du Sénat se déroule dans le strict respect des conditions sanitaires dictées par la nécessité d'enrayer la pandémie du COVID-19.

 



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Communiqué de presse d'Olivier Véran




Paris, le 4 avril  2020

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Covid-19 – Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, mettent en place de nouvelles actions pour soutenir les établissements et services médico-sociaux dans la gestion sanitaire de la crise, garantir l’accès aux soins des personnes handicapées et prévenir l’épuisement des aidants.

 

10 millions de Français handicapés et 8 millions de proches aidants s’adaptent chaque jour face à la crise. Pour certains, la période épidémique accentue le niveau de risque et de difficultés rencontrées. Ils peuvent être exposés à des complications sévères de santé, ils peuvent être isolés ou vivre dans des structures collectives qu’il convient de protéger, et les troubles dont ils sont atteints peuvent mal s’accommoder des changements brutaux de mode de vie imposés par le confinement.

 

Depuis le début de la crise, plusieurs séries de mesures ont déjà été prises par le Gouvernement pour accompagner les personnes, leurs proches aidants et les professionnels. Ce sont ainsi près de 150 000 enfants et adultes en situation de handicap dont les portes des externats ou accueils de jour ont fermé, avec la nécessité d’organiser la continuité de l’accompagnement à domicile. Parallèlement, les quelque 350 000 personnes handicapées vivant au sein de structures d’hébergement ont dû s’adapter à des consignes strictes de protection sanitaire, telles que l’interdiction des sorties collectives et des visites sauf cas exceptionnel.

 

Avec la prolongation du confinement et les difficultés attachées à la situation de crise sanitaire, le Haut Conseil de santé publique a été sollicité sur les évolutions possibles des modalités d’accompagnement des personnes handicapées. En se fondant sur l’avis rendu le 30 mars dernier, ainsi que sur les propositions émises par les associations et fédérations du secteur, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées mettent en place de nouvelles actions pour soutenir les établissements et services médico-sociaux dans la gestion sanitaire de la crise, garantir l’accès aux soins des personnes handicapées et prévenir l’épuisement des aidants.

 

Olivier Véran, ministres des solidarités et de la santé : « Je veux d’abord rappeler, au vu des préoccupations que j’ai entendues, que les personnes atteintes de handicap doivent bénéficier des mêmes soins que le reste de la population. Le handicap ne doit pas être un critère de refus de soins, que l’on parle d’une hospitalisation simple ou d’une réanimation. ».

 

5 principes d’action sont retenus en complément des mesures déjà mises en œuvre :

 

1.    Mettre en place un suivi renforcé et en temps réel de l’évolution de l’épidémie dans le secteur du handicap. Le portail de signalement des cas de COVID-19 et des décès dans les ESMS, mis en service le 28 mars, permettra notamment d’évaluer de façon très réactive les besoins de renfort dans le secteur médico-social et les capacités hospitalières à mobiliser. Des cellules médico-sociales (transversales aux secteurs personnes âgées et handicap) sont mises en place par les agences régionales de santé dans les territoires pour appuyer les structures, en lien avec les conseils départementaux.

 

2.    Renforcer les mesures de prévention au sein des établissements accompagnant des personnes en situation de handicap.

-        il est très fortement recommandé aux responsables d’établissement, en lien avec le personnel soignant, de limiter les déplacements au sein de l’établissement.

-        la réalisation des tests PCR sera facilitée au sein des établissements, par la mobilisation renforcée des professionnels mobiles de prélèvements (équipes mobiles, infirmiers libéraux).

 

3.    Ne pas laisser les établissements et services seuls pour prendre en charge les cas Covid +.

-        Les établissements pourront s’appuyer sur la cartographie des ressources sanitaires disponibles réalisée par les ARS. Un maximum de ressources extérieures seront mobilisées en appui de la prise en charge en établissement, grâce à des mesures d’urgence : simplification réglementaire de l’accès à l’hospitalisation à domicile ; ouverture exceptionnelle de l’intervention des soins infirmiers dans les établissements (infirmiers libéraux, services de soins infirmiers à domicile) ; accès à une astreinte territoriale « soins palliatifs » ; extension aux établissements pour personnes handicapées de l’intervention des équipes mobiles d’hygiène hospitalière ; mobilisation et réorientation des professionnels des 34 plateaux de consultation dédiées au handicap (type « handiconsult » et « handisoins ») en expertise et appui pour les établissements confrontés à des cas suspects ou confirmés de Covid-19.

-        Lorsque les ressources internes sont insuffisantes, le recours aux professionnels de santé sera facilité par la mobilisation de professionnels de santé volontaires, la réserve sanitaire, les étudiants en santé et, le cas échéant, si les difficultés ne peuvent être résolues, par la réquisition de professionnels de santé. La mobilisation de ces solutions sera assurée par la cellule médico-sociale mise en place par les agences régionales de santé.

-        Pour les populations les plus fragiles, notamment les personnes en situation de polyhandicap, le recours aux professionnels (spécialistes hospitaliers) qui les suivent habituellement sera également recherché et mis en place via la sollicitation des médecins des filières maladies rares. Les solutions de télémédecine/télé-expertise/télé-suivi seront déployées au maximum dans les établissements qui accompagnent ces populations.

 

4.    Anticiper et organiser une prise en charge à l’hôpital lorsque cela s’avère nécessaire.

-        Les ESMS ou les proches aidants sont invités préventivement à renseigner systématiquement le dossier de liaison de la personne handicapée, en vue d’une éventuelle hospitalisation en urgence. 

-        Pour assurer la nécessaire prise en compte des fragilités propres à certains handicaps par les centres 15/114 et assurer une prise en charge adaptée, des fiches-réflexes élaborées avec les associations et fédérations, entre autre, leur seront transmises dans les plus brefs délais. A terme, il faut tendre vers un système dans lequel, dans chaque centre 15, un médecin régulateur est référent pour la prise en charge des personnes en situation de handicap. C’est déjà le cas dans certains endroits et cela doit devenir le standard.

-        Lorsque l’hospitalisation est nécessaire, les personnes en situation de handicap, particulièrement les personnes handicapées vieillissantes, bénéficieront de la filière d’admission directe dans les services hospitaliers (associant capacités hospitalières de court séjour, SSR, hôpitaux de proximité, établissements privés) prévue par la stratégie de prise en charge des personnes âgées.

-        En cas d’hospitalisation, la présence d’un aidant professionnel ou familial auprès de la personne handicapée devra être envisagée à titre exceptionnel et dans des conditions très strictes de sécurité, lorsque l’établissement de santé n’est pas en mesure d’apporter l’accompagnement nécessaire.

 

5.    Renforcer la continuité de l’accompagnement médico-social pendant la durée de l’épidémie, et apporter la plus grande vigilance à l’identification des besoins de répit des aidants exposés à un risque d’épuisement physique et psychique, ainsi qu’aux besoins de soutien des personnes isolées.

-        Le soutien des personnes et de leurs proches aidants est renforcé, avec notamment la possibilité de relayage à domicile dans des conditions sécurisées du point de vue sanitaire, ou celle, exceptionnelle et sous réserve d’un accord de l’autorité sanitaire, d’un accompagnement de manière individualisée par un professionnel dans les espaces extérieurs des établissements médico-sociaux.

-        En cas de difficulté très importante dans le maintien à domicile, l’accueil temporaire en hébergement peut être proposé par les professionnels, sans formalité auprès de la maison départementale des personnes handicapées, pour 7 à 14 jours renouvelables dans le respect des consignes sanitaires nationales en vigueur.

-        Ces solutions sont également mobilisées à destination des assistants et accueillants familiaux qui accompagnent des enfants et jeunes en situation de handicap confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance.

 

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées : « Je tiens à redire tout le soutien du Gouvernement aux personnes, à leurs proches aidants, ainsi qu’à tous les soignants et les accompagnants, les professionnels du médico-social et de l’aide à domicile, les auxiliaires de vie, les associations qui mobilisent leurs forces et leur capacité d’innovation, avec le soutien de toutes les administrations de l’Etat comme des collectivités, pour organiser la continuité de l’accompagnement, et son adaptation aux difficultés particulières qui émergent dans la crise. »


Contact presse

Service presse Olivier Véran

sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr

Service presse Sophie Cluzel

seph.communication@pm.gouv.fr




Comment confectionner un masque alternatif

Rappel: ce type de masque ne constitue pas une barrière efficace à 100%.

Juste a défaut de vrai masque il protège des postillions. Pensez à le laver Après chaque utilisation.

https://twitter.com/CaBouge_PARIS17/status/1246503441356161024?s=19

Le port du masque recommandé par l'ADM

L' Academie de médecine preconise le port du masque...
http://www.leparisien.fr/

Communiqué de l'Académie de médecine


Communiqué de l'Académie nationale de médecine
3 Avril 2020
 
Pandémie à Covid-19 : dangers des interruptions de traitement sans avis médical 
 
Dans un contexte de peur, d'incertitude ou de rumeur, de nombreux patients, ayant une maladie de l'appareil cardio-vasculaire ou inflammatoire, envisagent d'interrompre leur traitement. Il s'agit, par exemple, de patients prenant :
 
  • de l'aspirine à faible dose afin de prévenir le risque de thrombose. A cette dose, l'aspirine n'a aucune action anti-inflammatoire. Dans le contexte de l'infection à Covid-19, il n'y a donc aucune raison médicale d'interrompre ce traitement ;
  • des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou des antagonistes des récepteurs de l'Angiotensine II communément appelés sartans. Il est vrai que le Sars-CoV-2, agent du Covid-19, pénètre les cellules pulmonaires par des récepteurs voisins de ceux sur lesquels se fixent ces médicaments et que l'hypertension artérielle a été identifiée comme un facteur de gravité chez les patients infectés. Il apparaît toutefois que, selon les premières études publiées, la gravité de l'infection n'est pas accrue en cas d'utilisation de ces traitements ;
  • des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui ont la réputation de favoriser ou d'aggraver certaines infections. Dans le traitement de la fièvre due au Covid-19, leur emploi est formellement déconseillé, au profit du paracétamol qui est aussi efficace et n'interagit pas avec les phénomènes infectieux. En revanche, chez les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique, les AINS peuvent être indispensables. 
L'Académie nationale de médecine recommande de ne pas interrompre les traitements au long cours prescrits pour une maladie de l'appareil cardio-vasculaire ou pour un rhumatisme inflammatoire. En particulier, la consultation du médecin traitant ou du spécialiste s'impose avant d'envisager toute modification, lorsqu'un patient est traité de façon habituelle par l'un ces médicaments :
  1. l'aspirine, à la dose utilisée en pathologie cardiovasculaire, ne doit pas être interrompue au risque de survenue d'une complication cardiovasculaire aiguë (notamment récidive d'infarctus du myocarde ou d'infarctus cérébral) ;
  2. les IEC et les sartans doivent être maintenus chez les patients équilibrés par ces médicaments, quelle que soit la raison de leur prescription, les données actuelles de la science ne justifiant pas de privilégier les uns ou les autres ;
  3. les AINS ne doivent pas être arrêtés chez les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique, sauf en cas de survenue d'un syndrome infectieux après avis du médecin traitant. De même, tout arrêt brutal d'un médicament à base de cortisone pris au long cours peut avoir des conséquences particulièrement délétères.
 
L'Académie nationale de médecine rappelle qu'il n'y a pas lieu, dans les circonstances actuelles, de traiter une douleur ou une fièvre par un AINS : le paracétamol doit être préféré, à des posologies quotidiennes ne devant pas dépasser 3 grammes par 24 heures pour l'adulte.
 
Contact presse : virginie.gustin@academie-medecine.fr 0662524342