Nora ANSELL-SALLES

mardi 28 janvier 2020

1er baromètre de la location immobilière



 

 

Communiqué de presse - Baromètre immobilier

 

1er Baromètre de la location immobilière

 

Quelles régions attirent le plus de propriétaires ?

Dans quelles régions les loyers d'appartement, de studio ou de maison sont les plus élevés ?

Dans quelles régions les délais pour trouver un logement ou un locataire sont les plus courts ?

Dans quelles régions le ratio de solvabilité des locataires est le plus élevé ?

 

 

Paris, 27 janvier 2020

L'Agence Immobilière Blue dévoile son premier baromètre* national de la location immobilière. Des données nouvelles sur les disparités régionales en fonction de l'attractivité des biens, des loyers, des délais de mise en relation entre propriétaires et locataires ainsi que des seuils de solvabilité. Une analyse qui montre des différences importantes entre région. 

Lien officiel :https://www.lagenceblue.fr

 

*Méthodologie : baromètre établi à partir des données de plus de 500 000 locataires et plus de 30 000 propriétaires, répartis sur l'ensemble du territoire français jusqu'en décembre 2019, et issues des bases de données des enseignes Locat'me et Agence Immobilière Blue.

 

 

Quelles régions attirent le plus de propriétaires loueurs ?

Pour ce premier classement concernant les pourcentages de propriétaires proposant des biens à la location, la région Ile-de-France arrive sans surprise à la première place avec 18,1% d'attractivité. Elle est suivie par l'Occitanie avec 15,3% puis par la région Hauts de France avec 12,4%. Les trois dernières places sont réparties entre la Normandie (3,9%), les Pays de la Loire (2,4%) et la Corse (1,9%) qui ne semblent pas séduire les propriétaires.

 

 

Classement du nombre de propriétaires loueurs par région

Classement

Régions

Pourcentages de propriétaires

N°1

Île-de-France

18,1%

N°2

Occitanie

15,3%

N°3

Hauts de France

12,4%

N°4

Provence-Alpes-Côte-D'azur

10,1%

N°5

Auvergne-Rhône-Alpes

8,9%

N°6

Bretagne

7,1%

N°7

Nouvelle Aquitaine

6,2%

N°8

Bourgogne-Franche-Comté

5,5%

N°9

Centre Val de Loire

4,9%

N°10

Grand Est

3,9%

N°11

Normandie

3,5%

N°12

Pays de la Loire

2,4%

N°13

Corse

1,9%

 

 

TOP 3 des régions aux loyers les plus élevés

En ce qui concerne les répartitions des loyers par régions, le paysage change considérablement. La région Ile-de-France reste encore à la première place avec 13% de loyers élevés pour les appartements, 12% pour les maisons et 14% pour les studios mais la deuxième place est cette fois prise par la région Provence-Alpes-Côte-D'azur qui enregistre 10%de loyers élevés pour les appartements, 11% pour les maisons et 10% pour les studios. Enfin, c'est l'Auvergne-Rhône-Alpes qui prend la troisième place du podium avec 9%de loyers élevés pour les trois types de locations.

 

"La tête du classement des régions par volumes de loyers est logiquement occupée par les régions qui ont les plus fortes tensions locatives et ceci quel que soit le type de logement recherché ", a commenté Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue.

 

 

TOP 3 des régions ayant les loyers les plus élevés

Classement

Régions

Types de biens

Pourcentages

(loyers supérieurs à la moyenne nationale)

N°1

Île-de-France

Appartements

13%

Maisons

12%

Studios

14%

N°2

Provence-Alpes-Côte-D'azur

Appartements

10%

Maisons

11%

Studios

10%

N°3

Auvergne-Rhône-Alpes

Appartements

9%

Maisons

9%

Studios

9%

 

 

Classement des régions par délais de recherche de logement

Un locataire trouve un logement 3 fois plus vite en Centre Val de Loire qu'en Ile-de-France !

En effet, lorsque l'on analyse les délais de recherche de logement, l'Ile-de-France perd vite la première place et arrive avant-dernière du classement avec plus de 40 jours. C'est la région Centre Val de Loire qui enregistre le délai le plus court avec 13 jours seulement, suivie par la Bourgogne-Franche-Comté avec 17 jours et les Pays de la Loire avec 18 jours.

 

Selon Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue : "En toute logique, le podium est occupé par les 3 régions ayant une tension locative parmi les plus faibles de France. Au contraire de l'Île-de-France qui est caractérisée par son marché locatif tendu et occupe ainsi l'avant dernière place."

 

Classement régional des délais de recherche d'un bien par les locataires

Classement

Régions

En nombre de jours

N°1

Centre Val de Loire

13

N°2

Bourgogne-Franche-Comté

17

N°3

Pays de la Loire

18

N°4

Hauts de France

20

N°5

Bretagne

21

N°6

Nouvelle Aquitaine

22

N°7

Occitanie

24

N°8

Auvergne-Rhône-Alpes

26

N°9

Provence-Alpes-Côte-D'azur

32

N°10

Normandie

38

N°11

Île-de-France

40

N°12

Grand Est

44

N°13

Corse

45

 

 

Classement des régions par délais de recherche de locataire

 

C'est en Auvergne-Rhône-Alpes que les propriétaires ont le plus de chance de trouver rapidement un locataire : en moyenne en moins de 32 jours. La région est juste devant l'Ile-de-France qui enregistre 33 jours de délais, juste devant les Pays de Loire avec 36 jours. En revanche la Bretagne semble plus compliquée avec 62 jours de délais en moyenne, soit deux fois plus que dans les régions en tête du classement.  


"Si les régions Ile de France et Auvergne Rhône Alpes, majoritairement représentées par Paris, Lyon et leur banlieue respectives, sont les régions où le délai moyen de mise en location est le plus court, ceci est principalement dû au déséquilibre flagrant entre l'offre et la demande", a relevé Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue.

 

Classement régional des délais de recherche d'un locataire

Classement

Régions

En nombre de jours

N°1

Auvergne-Rhône-Alpes

32

N°2

Île-de-France

33

N°3

Pays de la Loire

36

N°4

Hauts de France

40

N°5

Nouvelle Aquitaine

40

N°6

Centre Val de Loire

43

N°7

Provence-Alpes-Côte-D'azur

45

N°8

Normandie

45

N°9

Occitanie

45

N°10

Grand Est

47

N°11

Bourgogne-Franche-Comté

52

N°12

Bretagne

62

N°13

Corse

63

 

 

 

TOP 3 des régions par solvabilité

En revanche, rien ne va plus pour la solvabilité des locataires. C'est en effet la région Grand Est qui arrive première du classement avec un ratio de 5,7 (le locataire gagne 5,7 fois plus que le loyer demandé). Le Centre Val de Loire est la deuxième région ayant le seuil de solvabilité le plus élevé avec un ratio de 4,9, exæquo avec la Bourgogne-Franche-Comté. En revanche, les locataires d'Ile-de-France ne gagnent que 3,7 fois plus que les loyers proposés et arrivent ainsi à la dixième place, juste devant ceux des régions Hauts de France, Provence-Alpes-Côte-D'azur et Corse avec 3,6.

 

 

Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue révèle que « ces écarts importants des ratios de solvabilité s'expliquent en grande partie par des loyers beaucoup plus bas dans certaines régions et qui compensent ainsi des salaires moyens ».

 

 

Classement régional de solvabilité

Classement

Régions

Ratios moyens*

(revenu net mensuel cumulé divisé par le loyer)

N°1

Grand Est

5,7

N°2

Centre Val de Loire

4,9

N°3

Bourgogne-Franche-Comté

4,9

N°4

Pays de la Loire

4,7

N°5

Bretagne

4,6

N°6

Normandie

4,6

N°7

Auvergne-Rhône-Alpes

3,9

N°8

Nouvelle Aquitaine

3,9

N°9

Occitanie

3,9

N°10

Île-de-France

3,7

N°11

Hauts de France

3,6

N°12

Provence-Alpes-Côte-D'azur

3,6

N°13

Corse

3,6

 

(*Ratio calculé en fonction des moyennes régionales des revenus nets cumulés par foyers et des budgets maximums de loyers demandés)

 

 

L'Agence Immobilière Blue en 3 chiffres

Plus de 5000 mandats / annonces diffusées

Plus de 20000 Visites organisées

Plus de 3000 dossiers de locataires vérifiés

 

 

 

A propos de L'Agence Immobilière Blue

Lancée en juillet 2017 par Antoine Marck (Président - Directeur commercial) et Olivier Picard (Directeur opérationnel), l'Agence Immobilière Blue réinvente la location immobilière longue durée partout en France en proposant une expérience 100% digitale augmentée de l'intervention et du soutien de vrais agents immobiliers. L'Agence Immobilière Blue appartient à Locat'me, plateforme de location immobilière longue durée entre particuliers créée en juillet 2013. Fin 2019, l'Agence Immobilière Blue compte 10 salariés et enregistre 5000 mandats / annonces diffusées, plus de 20000 visites organisées et 3 000 dossiers de locataires vérifiés.

L'Agence Immobilière Blue se charge de la mise en location (rédaction des annonces, reportages photos, diffusion sur tous les portails web cibles, sélection des candidatures, organisation des visites, collecte des pièces du dossier, rédaction du contrat de bail, états des lieux, etc.) ainsi que de la gestion locative dont l'avancement des loyers sur fonds propres, la suppression des retard de paiement, des décalages de trésorerie ou des délais des assurances loyers impayés.

Plus d'informations : https://www.lagenceblue.fr

 

 

 

 

 

 

CONTACT PRESSE

Gildas Piquet-Friboulet - gildas@buzzpress.fr - 06 19 93 58 32


C'est à lire : le coup d3 griffe de Jacques Draussin...


Infolettre n° 366
mardi 28 janvier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Zoonoses, viroses, psychoses et autres choses

Hier encore, grippe aviaire ou SRAS tenaient dans tous les media la chronique d’une mort collective annoncée… heureusement jamais constatée. Aujourd’hui, même si l’animal probablement à l’origine de la contagion n’est pas encore désigné, le spectre du « coronavirus 2019-nCoV » plane au-dessus de nos têtes comme une colonie de chauves-souris.

Comment naissent les épidémies ? Personne ne doute plus désormais que les zoonoses [maladies transmises des vertébrés à l’Homme] puissent parfois rendre moins sympathiques les relations entre espèces animales et espèce humaine. Mais il ne s’agit pas pour autant de crier haro sur le baudet et d’imputer à d’innocentes bestioles la responsabilité de tous les maux que nous refilons très bien nous-mêmes à nos congénères.

L’actualité nous enseigne que de nouveaux défis sont lancés en permanence aux systèmes de santé publique, aux médecins, aux vétérinaires, aux biologistes.

Le coronavirus new trend constitue depuis une semaine la parfaite illustration de la difficulté d’évoquer un risque sanitaire et la façon d’y répondre sans provoquer immédiatement un effet de panique collective. Car, c’est un classique de santé publique : les psychoses se propagent toujours plus vite que les viroses.

Les épidémies ont en commun avec les rumeurs leur capacité à circulerPourtant, tout devrait les séparer : la rumeur naît on ne sait où, l’origine d’une épidémie finit toujours par être définie. La rumeur se répand par le bouche à oreille, désormais virtuel, l’épidémie toujours par contact direct, jamais via Facebook, Twitter, Instagram ou BFM.

C’est vrai, on ne sait pas quelle ampleur prendra ce sino-coronavirus. On sait déjà en revanche que l’épidémie de grippe saisonnière bat son plein en France et que les quelque 8 000 à 10 000 décès qu’on en attend cette année encore devraient suffire à nourrir notre propension à psychoter.

Jacques DRAUSSIN

c


audition de Gérarld Darmanin au Sénat


Sénat - Commission des Finances
AUDITION CAPTÉE ET OUVERTE À LA PRESSE
La commission des finances du Sénat entend

mardi 28 janvier 2020, à 19 h 30, salle Clemenceau,
M. Gérald DARMANIN, ministre de l’action et des comptes publics,
sur les résultats de l'exercice 2019,


 Cette audition est ouverte à la presse.

Les journalistes sont invités à s’inscrire auprès de la direction de la communication (presse@senat.fr).

Le jour de l’audition, les journalistes sont invités à se présenter au 15ter rue de Vaugirard, munis d’une pièce d’identité et de leur carte de presse.


Ces réunions seront diffuséesen direct sur le site du Sénat puis disponibles envidéo à la demande.

CONTACT PRESSE : CLOTHILDE LABATIE - DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
presse@senat.fr • +(33) 1 42 34 25 38
Accès aux évènements ouverts à la presse sur présentation d’une carte de presse
en cours de validité (CCIJP ou Ministère des Affaires étrangères)
Le Sénat sur Facebook   Le Sénat sur Twitter   Le Sénat sur Instagram   Le Sénat sur DailyMotion   Le Sénat sur Linkedin


Plan d'action de la Haute autorité de santé pour les médicaments innovants


COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Saint Denis La Plaine, le 27 janvier 2020 
 
La HAS présente son plan d'action pour les médicaments innovants
 
Les innovations médicamenteuses de ces dernières années et des prochaines portent un espoir inédit pour les malades : guérir d'un cancer ou d'une maladie jusque-là incurable. Une révolution en médecine qui n'avait pas connu de telles perspectives depuis longtemps. Mais ces médicaments arrivent alors que subsistent beaucoup d'incertitudes, après des développements cliniques courts, sur de petits échantillons de malades. L'enjeu est crucial : permettre l'accès à ces traitements tout en s'assurant que les promesses sont effectivement tenues. Pour y parvenir, la HAS a élaboré un plan d'action pour les médicaments innovants afin de s'adapter au nouveau contexte et de gagner en agilité dans ses modes d'évaluation.
 
Thérapies ciblées, immunothérapie, thérapies géniques ou cellulaires, les progrès réalisés ont depuis quelques années ouvert la voie à l'arrivée de nouveaux traitements médicamenteux prometteurs : certains permettent de prolonger la vie des patients dont le pronostic vital était jusque récemment plus qu'engagé (mélanomes), d'autres visent la guérison de maladies graves et notamment de certains cancers (leucémie, lymphome, …). Les patients souhaitent en bénéficier vite et cette attente est légitime. Cet accès rapide aux traitements innovants est une réalité en France, notamment grâce au dispositif des autorisations temporaires d'utilisation (ATU).
L'espoir né de ces thérapies, nous le partageons tous. Mais partout dans le monde, l'enjeu pour les agences d'évaluation comme la HAS, c'est aussi de suivre ces innovations à fort potentiel, de les surveiller et d'être en capacité de les réévaluer rapidement pour vérifier que les promesses sont tenues sur du plus long terme. En effet, ces médicaments sont mis à la disposition des malades de manière précoce. Et leur développement non conventionnel – principalement sur la base d'études non comparatives menées sur de petits effectifs de malades – génère des incertitudes qu'il est nécessaire de lever en parallèle de leurs premières années d'utilisation : quels sont les patients qui répondent aux traitements ? Quelles sont leurs toxicités et comment les anticiper ? Quelle est leur efficacité en vie réelle ? Quelle est leur place dans la stratégie thérapeutique ? Mais aussi quelles évolutions de l'organisation des soins sont nécessaires ?
 
Faire le pari de la prise en charge précoce impose d'adapter nos modes d'évaluation
Le nombre et la nature de ces médicaments questionnent les modèles d'évaluation et les institutions qui en ont la charge, dont la HAS, doivent y répondre ensemble. L'importance du sujet mérite de la transparence sur le parcours d'évaluation de ces produits, d'autant que les prix revendiqués par les laboratoires sont très élevés et toujours en hausse, ce qui pose la question de la soutenabilité financière de leur prise en charge.
La HAS a travaillé et continue de le faire avec tous les acteurs impliqués : Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), ministère, industriels, professionnels de santé, homologues internationaux sans oublier les patients qui doivent pouvoir contribuer à répondre à nos questionnements.
Evaluer ces médicaments pour favoriser l'accès de tous les patients aux innovations via leur prise en charge c'est aussi faire la distinction entre les innovations décisives et les simples nouveautés. Pour y parvenir, la HAS publie le plan d'actions qu'elle a élaboré pour être au rendez-vous de l'innovation.
 
Le plan d'action de la HAS pour rester au rendez-vous de l'innovation
1. Rendre des avis conditionnels, le temps de lever les incertitudes
 
2. Suivre les médicaments en vie réelle pour vérifier les promesses initiales
 
3. Renforcer l'agilité de la HAS pour mieux accompagner l'innovation
a. Se concentrer sur des évaluations à forte valeur ajoutée
​b. Développer les rencontres précoces pour accompagner les développements cliniques
c. Promouvoir les procédures d'évaluation accélérées (dites de « fast-tracking »)
d. Améliorer l'efficience collective
 
4. Impliquer systématiquement les patients et usagers 
 
5. Renforcer la transparence
a. Sur les délais
b. Sur les études post-inscription
 
6. Renforcer la coopération européenne pour mutualiser les savoirs
 
 
HAUTE AUTORITE DE SANTE
Responsable du service presse :
Florence GAUDIN
Contact presse :
Marina MALIKITE
01 55 93 73 52

mardi 21 janvier 2020

AIDE ACTIVE A MOURIR: qu'elle est votre position ?

https://twitter.com/minedinfos/status/1219501480601948161?s=19

Lire la suite de Thierry Beaudet publié dans le JDD ce week-end :
https://twitter.com/ZOOM_Actus/status/1219494097817391104?s=19

C'est à lire et méditer...


TRIBUNE. "L'aide active à mourir, un débat nécessaire"

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, signe une tribune pour appeler à ouvrir un débat parlementaire sur la fin de vie.

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française.
Thierry Beaudet, président de la Mutualité française. (Sipa)
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Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Avec l’augmentation de la durée de la vie, [cette question] se posera de manière lancinante

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.

Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

 
Unmute

mardi 7 janvier 2020

c'est à lire: le coup de griffe de Jacques Draussin


Infolettre n° 363
mardi 7 janvier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Un bien joli compte de Noël...

C’est vrai, cette année, on n’espérait guère qu’un seul miracle de Noël, sous forme de trains et de métros retrouvant pour quelques jours leur fonction originelle. Hélas, le lobby des confiseurs, habituellement si puissant en cette saison de fête, n’a pas vraiment donné toute sa mesure et nombre de familles ont dû faire réveillon par procuration pour cause de grève par précaution.

Pas facile, dans ces conditions, de trouver dans l’actualité un sujet joyeux qui nous aurait fait oublier nos turpitudes piétonnières et permis d’écrire quelques lignes tracées d’une plume trempée dans l’enthousiasme scientifique et la confiance en la nature humaine.

Pourtant, on y a cru. Quasiment la veille du 25 décembre, fête de la nativité et donc aussi des enfants, Avexis, filiale biotech du grand laboratoire suisse Novartis, a annoncé une initiative qu’on a cru être, l’espace d’un instant, d’une générosité exceptionnelle.

Il s’agissait de mettre à disposition gratuitement le seul traitement à ce jour permettant de guérir l’amyotrophie spinale (AMS) de type 1, une maladie génétique rare et fatale chez les bébés. Chaque année, 6 000 d’entre eux en sont frappés dans le monde et sont condamnés à une perte graduelle de leurs facultés de se mouvoir, de parler, d’avaler, puis de respirer.

Pourquoi a-t-on cru à un geste de générosité ? Parce que le traitement en question, le Zolgensma, est tout simplement le plus cher du monde : 2,125 millions de dollars la dose. Un prix démesuré mais qui permet de guérir l’AMS infantile via l’administration d’une injection unique.

Hélas, poursuivant un objectif difficile à classer dans la catégorie philanthropie débridée, la filiale de Novartis a annoncé que son offre ne concernerait qu’une centaine de petits malades… et que leur sélection s’effectuerait par tirage au sort !

Sont donc éligibles des bébés de moins de deux ans vivant dans un pays où la thérapie n’est pas encore approuvée par les autorités locales. Une façon comme une autre de forcer la main aux gouvernements qui rechigneraient encore à reconnaître des traitements hors de prix pour des pathologies hors normes.

La technique marketing n’est pas vraiment subtile, elle oscille entre les repas minceur de Bernard Canetti [« On est tellement sûrs que ça va marcher pour vous qu’on est prêts à vous offrir la 1ère dose »] et le classique échantillonnage sélectif dans les zones de chalandise [« L’essayer, c’est l’adopter »].

Si le Zolgensma est incontestablement innovant, on peut quand même se demander si la communication qui l’accompagne en l’occurrence est à la hauteur des espoirs que suscite son efficacité...

Faire de la vie d’un enfant le gros lot d’un sweepstake où les perdants n’auront probablement pas la chance de rejouer n’incite décidément pas à continuer à croire au Père Noël.

Jacques DRAUSSIN

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dimanche 22 décembre 2019

Désert médical...

Toute l'Afrique serait un immense désert médical...
https://youtu.be/fkMtaPw7gew

vous êtes douanier ? cette info vous concerne...

L' AIDF a une chaîne YouTube,  vous pouvez nous envoyer des vidéos à thème douanier.  Vidéos sportives,  culturelles,  défilés,  interviews. 
Bien sûr,  ces vidéos doivent être libres de droits ou vous devez avoir l'accord du producteur .
Contact aidf@sfr.fr 
Whatsapp 00 33 698583150
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=744161339323152&id=100011878777321

mardi 10 décembre 2019

Sur l'agenda d'Agnès Buzin cette semaine...


 

 

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Agenda de Madame Agnès BUZYN

Ministre des Solidarités et de la Santé

Semaine du 09 décembre 2019

 

 

                                                                     

Lundi 9 décembre

 

15h30              Présentation des conclusions de la concertation sur le système universel de retraite,

                        en présence de Jean-Paul DELEVOYE, Haut-Commissaire aux retraites

                        Ministère des Solidarités et de la Santé

 

 

 

Mardi 10 décembre 2019

                       

08h30              Petit-déjeuner de la majorité

                        Hôtel de Matignon

 

11h00               Réunion de groupe LREM

                         Assemblée nationale

                       

15h00              Questions au Gouvernement

                        Assemblée nationale               

 

18h30              Intervention à la 20ème cérémonie des Prix INSERM

                        Collège de France

 

 

 

Mercredi 11 décembre 2019

                       

10h00              Conseil des Ministres

                        Palais de l’Elysée                               

 

12h00              Présentation du projet du Gouvernement pour la mise en place du système universel

                        de retraite      

                        Conseil Économique, Social et Environnemental, Paris

 

15h00              Questions d’actualité au Gouvernement

                        Sénat

 

 

 

Jeudi 12 décembre 2019

           

09h30              Remise officielle du rapport conjoint de 5 organisations internationales sur l’initiative du G7 France pour des connaissances communes sur les soins de santé primaires à l’occasion de la réunion du comité santé de l’OCDE

                        OCDE

 

15h00              Remise du rapport de la députée Audrey DUFEU SCHUBERT sur la place des aînés dans notre société et le regard porté sur le vieillissement

                        Ministère des Solidarités et de la Santé

 

17h00              Rencontres de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP)

                        Carrousel du Louvre

 

 

Vendredi 13 décembre 2019

10h30              Conférence des Directeurs Généraux de Centres Hospitaliers

                        Siège de la Fédération Hospitalière de France Paris 14ème

 

 

 

                       

 

 

 

Contact presse :

Cabinet d’Agnès BUZYN : sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr – 01 40 56 60 65

 


Les ministères sociaux agissent pour un développement durable.

Préservons l'environnement : n'imprimons que si nécessaire !


dimanche 8 décembre 2019

Campagne de dépistage hépatite virale en Côte d'Ivoire

https://news.abidjan.net/h/666820.html

C'est à lire...


 
 
La 18hLes EchosVendredi 06 décembre 2019
 
 
 
 
HENRI GIBIER
 
La newletter d'Henri Gibier
 

Bonsoir, l’actualité de ce vendredi reste bien sûr dominée par les grèves lancées à la Sncf et à la Ratp contre la réforme des retraites. On sait maintenant qu’elles vont se poursuivre au moins jusqu’à la présentation par Edouard Philippe de la version intégale du projet de réforme, prévue mercredi. 

 
 
 
 
 
À NE PAS MANQUER

 

Au lendemain de la manifestation plutôt réussie des syndicats, qui sont parvenus à mettre plus de 800.000 Français dans la rue, sur leur mot d’ordre du refus du projet de réforme “systémique” préparé par le gouvernement, chacun prend ses marques pour une semaine s’annonçant décisive. D’ores et déjà les usagers ( on oublie que ce sont de plus en plus des clients) sont prévenus: les organisateurs de la journée du 5 décembre ont décidé d’en programmer une deuxième, pour le mardi 10 décembre. Ce qui veut dire que jusqu’à cette date au moins, les transports publics resteront paralysés. De leur coté, les pouvoirs publics ont choisi de fixer au mercredi 11 décembre l’éventuel point de bascule, Edouard Philippe s’étant engagé ce vendredi  à présenter ce jour-là “l’intégralité du projet” ( avant on ne parlait que de son “architecture”) devant le Conseil économique, social et environnemental. L’organisme où s’est fait remarquer, alors qu’il en assurait la présidence, l’actuel haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye. C’est donc en fait le jeudi 12, après ces deux évènements, et une semaine tout juste après la manifestation de jeudi dernier, que l’on saura si le mouvement tourne vraiment à l’épreuve de force, ce qui pourrait le conduire au-delà des fêtes, ou si une forme de sortie de conflit s’esquisse. Pour se donner le maximum de chances, l’équipe au pouvoir va tenter d’ici là de circonscrire aux seuls régimes spéciaux de la Sncf et de la Ratp les bastions de grévistes. Pour l’essentiel il s’agit donc d’en détacher les enseignants, très inquiets sur le maintien de leurs pensions: un travail entâmé ce matin par Jean-Michel Blanquer, leur ministre. Ce dernier a rappelé qu’il avait pris l’engagement que les pensions ne baisseraient pas et que le maintien de leur niveau serait inscrit dans la loi. Le taux de grévistes dans l’Education nationale était retombé à 10% ce vendredi, mais il pourrait remonter à partir de mardi, jour de la deuxième journée interprofessionnelle. L’Elysée et Matignon ont visiblement fait le pari qu’il valait mieux maintenir un certain flou sur leurs intentions afin de laisser les syndicats réussir une mobilisation exutoire. En espérant que certains d’entre eux, ayant montré leur force, se saisiraient de la révélation du projet mercredi prochain pour entrer dans une nouvelle phase de dialogue et de négociation, plutot que de prendre le risque d’un long conflit usant et impopulaire. Les organisations les plus en pointe comme la CGT misent elles sur le fait que les manifestations, si elles continuent d’être aussi suivies, engendreront une dynamique d’extension des grèves à d’autres catégories, ou jeunes ou salariés du privé. A la fin de la semaine prochaine on commencera à pouvor juger lequel des deux bords s’est montré le meilleur stratège.

 
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L'ESSENTIEL

 
 
 
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LE CHIFFRE
 
266.000
 

L'emploi américain a bondi en novembre, avec 266.000 créations nettes de postes.Signe que l’horizon économique se dégage pour Trump en vue des élections de 2020.  Les économistes tablent toujours sur un ralentissement de l'activité l'an prochain mais sont moins nombreux à redouter une récession.

 
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